Evolution des collaborations et travail en réseau

QUESTION : Comment communiquer, échanger et travailler en collaboration en utilisant le numérique ?

En externe, entre collègues en général et entre collègues de langues (langues étrangères, FLE) nous utilisons principalement les e-mails et les sms car ils sont les outils plus adaptés pour communiquer dans notre environnement professionnel; mais nous utilisons aussi Skype, Doodle, Framadate, ou Gmail Agenda entre nous en dehors de l’espace professionnel… tout en privilégiant le face-à-face en milieu professionnel bien sûr. Par exemple, entre collègues du C2i2e (CFAI Exincourt) nous avons communiqué par téléphone, sur Google+ par mail et forums, et par classes virtuelles, à la fois en privé et en formation institutionnelle. D’autres exemples:

En interne, nous privilégions pour l’instant le face à face et le mail ; la plateforme egreta.claroline, paramétrable et personnalisable, offre d’autres outils  plus faciles d’accès. Après la phase de prise en main nécessaire, elle devrait être plus souvent consultée et utilisée que l’ancienne version. Elle offre des fonctions chat, messagerie, agenda, réservation, forum, notification… (voir blog 14 du 19/05/18 – Précisions sur e-greta)

En privé, lorsque je travaille en tant que coach par exemple, j’appelle mes collègues en Zoom de façon hebdomadaire, voire ponctuellement pendant un rendez-vous client afin de bénéficier d’un retour d’expérience supplémentaire. Je l’utilise à la personnalisation du programme du client, si le client est d’accord bien entendu.

Les enjeux : Lorsque l’on veut communiquer par Internet, les outils et les ressources dont dispose le destinataire peuvent varier. S’ils sont disponibles, ils doivent être également maîtrisés… Sinon, comment le gain de temps peut-il réel ? Si la plupart savent évidemment lire et écrire, contribuer dans le mode numérique n’est PAS si facile, mais la critique, elle… si : elle est à portée de clic !

Les enjeux du travail collaboratif s’ajoutent aux enjeux du numérique. Si, en tant que formateur, nous souhaitons constituer et organiser des ressources communes en utilisant des sources professionnelles par exemple. Selon si le travail est synchrone ou asynchrone, selon si la personne est sur place ou à distance etc, les enjeux du travail collaboratif numérique peuvent se résumer ainsi :

  1. Connaissance et intégration de la charte informatique (voir Billet 9 du 07/02/18 – utiliser des ressources en toute légalité ? Of course !), des lois (copyright entre autres, photo floutée des élèves… voir billet de blog 9 du 07/02/18 « Utiliser des ressources en toute légalité? Of course ») et des règles : par exemple une production peut être, par défaut, ouverte ou fermée, propriété de l’établissement ou du groupe de travail.
  2. Respect de la vie privée et de la sécurité: par exemple, comment les données sont-elles collectées et utilisées dans le groupe de travail ? En cas de travail synchrone, les horaires de travail sont-ils appropriés ? Le numérique peut empiéter, discrètement ou non, sur le temps à la maison et s’inviter dans votre cuisine ! Je me rappelle avoir fait un Zoom avec un collègue en mars qui avait mis téléphone portable avec caméra sur le tableau de bord de sa camionnette : nous le voyons continuer à conduire et à participer à la discussion.
  3. Education à Internet et au numérique: la frilosité de certains à participer à un webinaire, une classe virtuelle ou un MOOC par exemple, montre qu’il y a encore du travail à faire de ce côté. Mot de passe perdu et mauvaise connexion ont parfois bon dos…
  4. Accès et inclusion: Il y a t-il un administrateur, tout le monde a t-il les mêmes droits ? Il m’est arrivé de créer un document en ligne, pour le voir s’effacer définitivement par la manipulation d’un collègue. Vive les backup !

 

Le travail collectif devra d’ailleurs intégrer le respect de ces enjeux, en même temps que des enjeux éducatifs dans sa production pour les apprenants. Ceci en respectant et en faisant respecter la charte professionnelle de l’établissement. Les ressources pédagogiques numériques à mutualiser ou à partager, que ce soit des grains pédagogiques complexes ou simples, signifient:

  • Trouver un format commun pour s’exprimer, communiquer et travailler : mail, visioconférence, Skype professionnel, classe virtuelle…
  • Trouver un projet collectif, surtout au sein d’équipes interdisciplinaires: la musique? L’apprentissage des langues? (voir les deux fichiers journée 7 mai et attestation des acquis ci-dessous)
  • Se mettre d’accord sur le contenu: grain pédagogique simple ou complexe ? (voir billet 14 du 19/05/18 – « Précision sur e-greta »)
  • Attribuer les responsabilités et la contribution de chacun (voir Projet Pédagogique, blog 10 du 31/03/18  » Un plus un égal trois »)
  • Se mettre d’accord sur un type de travail : synchrone ou asynchrone, sur l’horaire et la durée du travail bien-sûr et sur le format final du travail partagé/mutualisé

 

Exemple de mise en œuvre de démarches collectives d’évaluations et de travail en réseau avec l’utilisation des outils de travail collaboratif :

Au sein d’équipes TRANSVERSALES ( et « translangues » si l’on peut dire) : le 7 mai, je viens de travailler sur une journée intitulée « journée de travail commun » par le GHD avec deux collègues de FLE. Nous avons réalisé un atelier d’échange de pratiques de langues : nous avons réfléchi ensemble aux points communs de nos livrets de suivi en centre (évaluation en cours de parcours de formation) et de nos attestations des acquis de formation respectifs (évaluation en fin de parcours de formation). Quelles compétences des référentiels évaluer ? Faut-il rajouter de « petites compétences » pour qu’une personne de niveau A1 garde une feuille remplie ? En FLE l’examen final valide le niveau B2 ; grâce à la MUTUALISATION et au PARTAGE, nous avons pu travailler et lister nos points communs en langues sur le même document informatique, en le rédigeant tour à tour. Echanges sur le C2E2i, partage des articles blog déposés sur lewebpedagogique.com sous le pseudo « phenix » (voir copie d’écran des articles blogs CaptureEcransBlogsPhenix), échange sur des vidéos sans parole donc utilisables dans les deux langues (sujet : les réfugiés). Nous sommes parvenues à obtenir des critères d’évaluations communs pour constituer et organiser des ressources en utilisant des sources professionnelles : voir fichiers livret de suivi   Journée du 07 mai 2018 (1)  et fichier attestation des acquis Attestation Acquis Formation anglais 070518     Attestation Acquis Formation FLE 070518

Au sein d’équipes interdisciplinaire :

  1. Evaluation collective et auto-évaluation des pratiques et des postures pédagogiques, réseau de soutien entre pairs : J’ai déjà travaillé deux jours (26 mars et 23 avril) sur les quatre jours de formation par mois prévus pour réfléchir ensemble avec d’autres formateurs; l’objectif étant de faire l’analyse de la pratique de formateur. Comment ? en utilisant l’intelligence collective pour cheminer sur des problématiques professionnelles récurrentes. L’entente de confidentialité entre les membres du groupe est de mise, pour que le co-développement professionnel (ou « co-dev ») se fasse (voir fiche vierge ci-joint). Cette approche pragmatique d’intelligence collective est pilotée par Corinne GUEGUEN sur le site Carnot du Rectorat de Besançon. Cette réflexion est réalisée en animation participative, une fois par mois pendant une journée, et par groupe de 8 personnes maximum. Ma prochaine session sera le 28 mai 2018.  Voir plus d’info sur le co-dev sur le site suivant http://www.e-marketing.fr/Thematique/academie-1078/fiche-outils-10154/Les-ateliers-de-co-developpement-325560.htm#sTzzDrsGDwzSeKDI.97
  2. Projet commun et travail en réseau en-cours pour ma formation SPOC session 4 initiation e-greta.claroline: travail en binôme prévu pour une création pédagogique avec ce nouvel outil numérique qui s’appuie sur le LMS claroline connect, tout en gardant en tête notre responsabilité professionnelle dans ce cadre (respect des règles de propriété intellectuelle et de reproduction de logo par exemple).CaptureEcranSPOC

A sein d’équipes éducatives : Démarches collectives de différents professeurs et formateurs d’anglais pour l’évaluation TOEIC© : cette évaluation, d’un organisme privé ETS Global mais utilisée en centre d’examen public et privé, aura un nouveau format en France à partir du 1er juin 2018. Ceux qui suivent leur newsletter LINK ont été informés rapidement de webinaires concernant le nouveau format du TOEIC© pour la France: https://www.etsglobal.org/Fr/Fre?utm_source=TheLinkNewsletter&utm_medium=Email&utm_term=201804&utm_campaign=TheLinkFrance201804

J’ai participé récemment à un de leur webinaire sur la nouvelle compétence et le nouveau format d’évaluation (en tant que « AnneR »:CaptureEcransTOEICupdate

 

RÉPONSE à la question de départ: comment communiquer, échanger et travailler en collaboration en utilisant le numérique ? en s’adaptant au matériel, aux ressources (pas de TBI au GHD ni chez soi par exemple) et surtout au facteur humain (la disponibilité et la compatibilité des horaires sont le principal défi).

 

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Précisions sur e-greta

Comme mentionné précédemment, j’ai travaillé et utilisé des ressources en ligne en langues étrangères mises à disposition au niveau local par notre Responsable Bureautique Mr Bruno Paquis : REFLEX‘ENGLISH CAMBRIDGE sur la plateforme e-greta (ou egreta).

Mais qu’est-ce que « egreta » ?

Ancienne version : C’est une plateforme crée en 2001 dans la continuité des prémices du numérique en France. Il s’agissait d’une sorte de CLOUD, donc de partage de documents et de travail commun, entre plusieurs académies. Ce consortium de 3 académies au départ, s’est élargi pour être utilisé par 28 académies aujourd’hui. Deux académies de plus l’utilisent actuellement en expérimentation.

N’ayant pas forcément intégré une ambition nationale ni une dynamique de mutualisation à grande échelle dès le départ, cette plateforme a été clonée dans chaque académie, ce qui a résulté en un cloisonnement. La maintenance s’est faite par le responsable de chaque académie.

Pour l’avoir utilisée du côté concepteur afin de créer des évaluations personnalisées (sous forme de QCM et de textes à trous par niveau), son côté complexe et chronophage pour un formateur non informaticien semble en avoir limité les autres utilisations conceptrices directes. Il faut faire appel à la personne ressource Tic locale pour la création de compte des stagiaires, de leur mot de passe, et utiliser une source professionnelle choisie par quelqu’un d’autre. Le formateur ne fait qu’utiliser les ressources, services et outils déjà disponibles sur egreta, en choisissant les plus adaptés (voir intégration des TICE dans la pratique d’enseignement dans billet du 01/04/18 « concevoir une séquence pédagogique avec le numérique »).

OUTILS et USAGES : egreta reste un bon outil en tant que support et complément de cours, en présentiel ou en distanciel. Il semble plus utilisé par les formateurs dans les ateliers pratiques en présentiel, dans les parcours de formation, et essentiellement en mode utilisateur (et peu en mode concepteur).

Au GHD par exemple, le concepteur reste le référent local (notre Responsable Bureautique). C’est d’ailleurs lui seul pour l’instant qui peut rapidement créer les comptes et les mots de passe pour les stagiaires, tâche qui revient souvent vu les entrées et sorties en cours de formation. Le concepteur informe le formateur quand il a mis en ligne des ressources. Ensuite, le formateur choisi et utilise, s’il le souhaite, les ressources disponibles sur egreta correspondant à son domaine. Il est possible de se connecter en tant que « formateur », mais l’utilité reste limitée car il n’est pas possible d’accéder aux corrigés des exercices mis en ligne par le créateur. Pour le test de positionnement par exemple, les seules informations auxquelles j’ai eu accès sont le temps de connexion des stagiaires, ce qui revient à faire la police. Je me connecte donc habituellement en tant que « stagiaire » afin de pouvoir accéder aux exercices et les montrer au rétroprojecteur ou les faire pour pouvoir les corriger.

Les ressources actuelles de l’ancienne version, par exemple en anglais REFLEX’ENGLISH CAMBRIDGE, sont organisées en niveaux qui correspondent à peu près au CECRL A1-A2, B1-B2 et C1-C2 mais qui sont la classification propre de REFLEX’ENGLISH CAMBRIDGE. Selon le profil, les besoins du candidat et les objectifs fixés, le formateur peut :

  • utiliser un test de positionnement ou une évaluation d’egreta en début de parcours ;
  • donner des compléments de cours à faire à la maison pour approfondissement (leçon ou exercices) ;
  • faire faire des exercices pratiques en classe (ou à la maison), pour les corriger en groupe ;
  • utiliser les supports audio et vidéo présents sur egreta pour soutenir un « grain pédagogique » ( la plus petite unité pédagogique d’un parcours); à noter qu’un média seul, comme un schéma, une photo, un tableau, ou une vidéo sans commentaires seul(e) n’est pas considéré comme « grain pédagogique » ;
  • utiliser les outils de communications donnés pour garder un œil sur la progression du stagiaire (messagerie via e-greta ou validation des unités et publication au formateur)

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Une personne dont l’objectif est différent du groupe, passer un examen particulier par exemple, peut ainsi travailler avec plus d’autonomie. Le formateur choisit les outils les plus adaptés selon l’apprenant, et organise son parcours pédagogique avec ou sans egreta : en institution, comme en cours particuliers privé et hors institution, le formateur peut construire ses grains pédagogiques avec une approche par compétence. S’il est concepteur de sa ressource numérique pédagogique, elle peut donc être composée des éléments pédagogiques simples ou complexes que sont les « grains pédagogiques ». L’état actuel de l’ancienne version e-greta n’a malheureusement pas permis à beaucoup de formateurs, non féru d’informatique, d’être concepteurs de leur ressources numériques sur cette plateforme.

 

Nouvelle version : Depuis 2016 cependant, les limites techniques de egreta après 15 ans ainsi que les changements de stratégies dans le développement des compétences ont amené egreta à un partenariat avec un consortium Franco-Belge : claroline. « L’ancien egreta » devient donc « egreta.claroline » ou « le nouveau egreta » comme l’appelent certains de mes collègues. Cette version d’egreta utilise une nouvelle technologie qui s’appuie sur le LMS claroline connect.

Au niveau académique et national, le référent est Mr Loïc GESCHWINE, Conseiller en formation continue au DAFPIC CFC en charge du numérique, Coordinateur/animateur du consortium national e-Greta/CRAN au Rectorat de Besançon. Il s’occupe de l’ancienne et de la nouvelle version d’e-greta ; c’est d’ailleurs lui qui pilote et dispense la formation SPOC initiation egreta.claroline dont la session 4 commence lundi 11 juin. Cette formation en ligne à laquelle je me suis inscrite fonctionnera comme un MOOC mais avec des accompagnements synchrones (webinaire hebdo) et des accompagnements de projet ponctuels sur site à définir.

 

Les outils du nouveau consortium :

  • un cloud (nextcloud egreta)
  • une plateforme de positionnement en ligne (epréA)
  • une plateforme de formation en ligne (présentielle, mixte ou distancielle)
  • egreta.claroline.com est muti-usages : le formateur peut devenir concepteur plus facilement pour personnaliser et adapter ses ressources pédagogiques numériques. Il peut créer des dispositifs de formation, des ENT, des espaces collaboratifs, des MOOC etc…
  • un site de promotion du consortium egreta.fr

 

Puisque cette nouvelle plateforme sera facilement personnalisable et plus compatibles avec les formats modernes, le formateur aura l’opportunité d’être d’avantage concepteur de ses ressources numériques pédagogiques ; Il pourra construire et animer ses formations en personnalisant les ressources disponibles dans les espaces d’activité. Comme cette conception pourra se faire à son rythme, à partir de son projet, l’innovation et la création pédagogique avec l’outil numérique devient plus facile: contrôle du filtrage internet, des critères de contrôle de validité des informations, de sa propriété intellectuelle et de l’adaptation aux différents destinataires. Concrètement, le formateur pourra créer, sur mesure et selon ses sous-groupes, des grains pédagogiques sur egreta.claroline qui pourrait prendre la forme de :

  • Grains pédagogiques élémentaires : une vidéo avec sous-titres et/ou commentaires, un texte (une page) illustré par d’autres médias (par exemple, étudier image, audio…).
  • Grains pédagogiques structurés : concepts structurés et autonomes sous la forme d’études de cas (par exemple, étudier ce que dit la presse anglais aujourd’hui sur le mariage princier avec une recherche semi-guidée en deux sous-groupes A1, A2 et A2+, B1, pour ensuite réaliser une production écrite et la présenter à l’oral) ; des exercices, du cours ou du complément de cours sont aussi des grains pédagogiques structurés.

Pour plus d’informations, voir deux fichiers pdf : présentation claroline e-greta-21-12-2016-compressed[3540] et Présentation du consortium et claroline 2018[3541]

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L’usage des TICE en classe de langues

Les technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (« TICE ») sont les outils et services numériques au service de l’enseignement.

Ils sont devenus incontournables dans une classe moderne, surtout chez un public jeune et « technology native » comme on les appelle dans les pays anglophones.

Dans la pédagogie différenciée, la logique d’intelligences multiples sous-entend des outils et supports multiples ; les TICES y sont ici essentiels.

De plus, ils permettent de valider les items B2i (ou C2i).

Enfin, en classe de langues, ils permettent de varier les outils à travers les six activités langagières, par exemple pour:

  • La Compréhension Ecrite: exploration de sites officiels (recherche libre sur un thème), quizz en ligne, lecture d’articles journalistiques, dictionnaires en lignes, lecture de Blogs et de forums, lectures de mails ou de documents partagés
  • L’Expression Ecrite: chats, forums, exercices en ligne (rédaction, texte à trou, matching text…), rédaction de blog, partage de documents écrits (sheet ou slide de Google +), mails
  • La Compréhension Orale: youtube, streaming, vidéos officielles journalistiques, laboratoires multimédia numérique, CD-ROM ou DVD
  • L’Expression Orale: enregistrement en ligne avec comparaison de l’enregistrement de natifs, laboratoires multimédia numérique, enregistrement de vidéo et d’audio
  • Les Interactions Orales et les Interactions écrites: logiciel multimédia, baladodiffusion, serious games, visiocorrespondance et correspondance (Zoom, Skype professionnel…), chats, e-mails

A noter que plusieurs outils couvrent différentes activités langagières, ce qui est pratique et permet des répétitions et des compléments avec le même support.

Il s’agit évidemment de maîtriser et d’utiliser soi-même les outils numériques avant de les intégrer dans une classe et de pouvoir intégrer les TICE dans sa pratique. Il s’agit d’une méthode différente par rapport à la classe traditionnelle, où l’apprenant est souvent plus expert numérique (ou du moins autant) que le formateur ou l’enseignant.

Personnellement, je ne fais presque plus aucun cours sans TICE (sauf incident technique!). L’autonomie et la motivation, ainsi que le transfert de savoir sont optimisés. Je trouve également que l’intégration des outils et services numériques en classe favorise l’échange avec le monde extérieur, avec les autres apprenants et avec le formateur/professeur. Les débats s’en trouvent enrichis, et la vision plus globale. La collaboration avec des collègues dans un autre pays est également facilitée.

Et vous, qu’en pensez-vous?

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Concevoir une séquence pédagogique avec le numérique

Roche art élèves école organe classeCréative Commons CCO                 

Les questions à se poser pour optimiser l’apprentissage: Tout d’abord, se rappeler pour la structure d’une séquence qu’elle est constituée de plusieurs séances; donc bien prévoir le message clé de chaque séance et bien prévoir les alternatives au parcours linéaire « idéal » (en cas de mauvaises réponses par exemple).

Nous allons prendre les cas pratiques de la situation 1 et de la situation 2 (voir fichiers de scénario joint ci-dessous). En amont, définissons l’objectif, pourquoi, pour qui. La cible, le concept, la forme, le ton : par exemple, la ludopédagogie est-elle pertinente dans la formation pour adultes ? Travail collaboratif des apprenants? Bien éviter les verbes « connaître », « savoir » ou « comprendre » pour que l’objectif reste quantifiable, mesurable et atteignable.

Pour éviter la pédagogie individualisée, les apprenants en pédagogie différenciée doivent être guidés en sous-groupes de niveaux, sur un thème et des objectifs communs à chaque sous-groupe. La même leçon en formation hybride sera vue:

  • En cours, avec l’option d’une approche « à la carte » (voir fichier joint ci-dessous EnseignementLanguesEtrangeresGHD ), par exemple : découverte, mise à niveau, ou perfectionnement. La leçon est expliquée différemment selon les niveaux (A1, A2, B1, etc…) en gardant les enjeux cognitifs et métacognitifs en tête.
  • En distanciel: les apprenants peuvent ensuite faire des exercices adaptés sur la plateforme e-greta, comme indiqués par le formateur selon les niveaux. L’inverse serait bien sûr à faire en cas d’utilisation de la méthode de la classe inversée: exercices adaptés en cours après leçon à la maison en distanciel avec options.

Nous donnons des outils aux apprenants, après avoir nous-même préalablement maîtrisé la technicité: classe virtuelle, plateforme éducative, partage de fichiers, mails, chats, visioconférence, audioconférence, webinaire … Ceci, même si le débit de leur connexion à la maison est hors de notre contrôle: ah, la communication internet dans les villages reculés!

Cependant, l’apprentissage en distanciel a besoin d’un encadrement bien posé, car le challenge, outre le problème technique imprévu, est souvent humain: perte du mot de passe, faute de frappe répétée, mauvaise leçon apprise, perte de motivation… Réflexion et anticipation avec Plan B et plan C sont de mise!  Par exemple, pour les problèmes techniques, nous vérifions la connexion, les casques et le bon fonctionnement des ordinateurs automatiquement AVANT chaque séance.

Quelles sont les personnes ressources? Peut-on faire un travail collaboratif avec les collègues?

Quels outils et supports numériques utiliser? Analyse des différents usages des Tice: utilise-t-on les moyens numériques et bureautiques adéquats avec le bon débit? Nous avons le choix! Audio, vidéo, évaluation… avec un domaine créé, une plateforme, un chat, un exercice en ligne, une présentation partagée?  Complétons-nous avec des outils et supports non numériques comme le tableau blanc, des supports papiers? Quand utiliser les Tice dans la séquence? Cela ajoute-t-il réellement une valeur ajoutée à l’apprentissage?

Quels sont les consignes référentes? Respecte-t-on la charte informatique, les droits d’auteurs? Protégeons-nous notre travail ou le partageons-nous (copyrights)?

Quelles ont les tâches à effectuer? Expression écrite, orale, production écrite, orale, mise en situation? Cocher des cases, enregistrer sa voix, écouter une conversation, écrire un dialogue?

Combien de temps va durer la réalisation de cette activité?

Maintenant que le travail en amont est posé, voyons 4 étapes de la construction de scénario pédagogique :

  • FAIRE VOIR – des sites officiels anglais par exemple pour un complément de leçon
  • FAIRE AVEC – d’autres apprenants pour un travail en groupe pour inférer le vocabulaire nécessaire
  • FAIRE DIRE – et répéter les apprenants pour entraîner la prononciation
  • FAIRE FAIRE – des exercices en lignes en distanciel ou en face pour vérifier les acquis

Ensuite, il ne reste qu’à vérifier si les objectifs sont atteints. Comment analyser les résultats des apprenants?  Avec par exemple une évaluation ou des exercices en ligne, des Quizz, une vidéo avec des questions de compréhension…

Enfin, prévoir un temps pour l’autocritique pour améliorer son cours et l’adapter à chaque public (pédagogie différenciée).

Bonne séquence et bonne chance à tous les nouveaux formateurs!

 

Impératifs et spécificités  (voir blog « Powerful points in English classes ») :  Diaporamas

Généralités sur l’enseignement au GHD :    EnseignementLanguesEtrangereGHD

2 situations d’usage pour exemple:

ScénarioPedagogiqueSituation2

ScénarioPedagogiqueSituation1 avec la présentation Powerpoint Horology and Watchmaking vocabulary  et la vidéo de référence

ainsi que les questions s’y rapportant dans le fichier  HorologyAcraftOfFuturePastMsCOX

 

 

 

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En distanciel: tutorat, coaching, animation ?

(CC0 Creative Commons)

Quelle autre fonction doit remplir le formateur, comment suivre nos apprenants à distance ? Avec bienveillance, disponibilité et proactivité bien sûr… mais quel est le rôle exact du formateur en distanciel?

Après s’être posé la question de QUI produit les ressources (du formateur ou du référent bureautique par exemple), il convient de se poser la question de COMMENT. Il faudra d’abord différencier le rôle de formateur quand le public est composé d’élèves mineurs ou moins expérimentés, ou de professionnels adultes comme c’est le cas dans cette réflexion. Ensuite, il existe un flou sémantique qui montre bien les différents concepts en distanciel ou en formation hybride dans l’accompagnement des apprenants. Attardons-nous sur différentes notions pour nous concentrer ensuite sur trois fonctions qui me tiennent à cœur: tutorat, coaching, animation.

(CC0 Creative Commons)

1. RECHERCHE GLOBALE EN ANGLAIS – J’aime faire mes recherches en anglais, en commençant par les terminologies. En utilisant le dictionnaire de Cambridge (que vous pouvez trouver en ligne sur https://dictionary.cambridge.org/fr/dictionnaire/anglais/mentor ), examinons quelques notions anglaises pour commencer nos recherches :

  • Le « mentor » donne de l’aide et des conseils à une personne plus jeune ou moins expérimentée.
  • Le « trainer  » (tel l’entraîneur sportif) est une personne qui enseigne des compétences à des personnes ou des animaux, et qui les prépare à une activité, un travail, un sport : la finalité est plus concrète, l’interaction directe et spécifique. L’approche « Hands on » comme on dit en anglais.
  • Le « teacher » (enseignant) est la personne dont le travail est d’enseigner dans une école ou une université. Il « donne » du savoir et des instructions.
  • Le « monitor » (moniteur) est encore une notion différente, en anglais il regarde et vérifie que les choses sont faites correctement, tel l’écran moniteur d’une machine qui permet de suivre une activité en temps réel.

Enfin, mes trois termes préférés pour définir les fonctions possibles du formateur dans une formation à distance, en anglais :

  • Le « tutor » (tuteur) est un enseignant qui enseigne à l’extérieur de l’école ou de l’université.
  • Le « coach » est une personne qui enseigne pour améliorer une compétence particulière, un sport, un sujet d’école.
  • L’animateur, lui est l’« activity leader» ou « activity organizer ». C’est la personne qui anime le groupe.

 

2. LE LEADERSHIP A LA LOUPE – En tant que Manager (formation initiale), coach depuis 2012 puis formatrice depuis 2015, j’aime bien l’article présenté dans le lien suivant car il résume certaines fonctions de leadership: https://leadertainment.com/2012/02/28/whats-the-difference-training-coaching-teaching-mentoring/ En Anglais, il fait la différence entre training coaching teaching et mentoring, comme résumé sur le schéma suivant :

Style de leadership
Sujet spécifique Sujet général
Coach Mentor Interactions indirectes
Entraîneur Enseignant Interactions directes

 

3. Regardons enfin de plus près TUTORAT, COACHING, ANIMATION:

  • Le formateur est-il un tuteur en distanciel?  Il existe diverses acceptations pour le mot « tuteur » puisqu’il s’agit d’un mot générique: mentor, modérateur, animateur… Pour les définitions légales et les textes de loi concernant la formation à distance, je suis allée fouiller du côté de legifrance et de deux sites : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2014/8/20/ETSD1415643D/jo/texte

http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2009/04/cir_1465.pdf

Les textes de la DGEFP (No2002/22 du 20 juillet 2001) et le décret 2014-935 du 20 août relatifs au tutorat à distance, différencient le terme tutorat du « service ». Bien que différents types de tutorat existent, à mon avis le tuteur se doit avant tout d’être clair, encore plus qu’en présentiel. Il doit savoir être motivant et disponible. Il est également obligé d’être pro-actif, sinon les participants risquent d’abandonner : hors classe, chacun fait face à des défis domestiques, professionnels et familiaux. TUTORAT est un terme anglais du XVIIIème siècle (« Tutor ») qui prend ses sources dans le système monitoral de Bell & Lancaster,  https://en.wikipedia.org/wiki/Monitorial_System et qui s’est répandu ensuite dans le domaine de l’éducation. Le tuteur inclut la dimension du responsable légal. D’ailleurs, le représentant légal se dit bien « Tutor » ou « Guardian » en anglais.

  • En distanciel, le formateur fait-il plutôt du coaching ou du tutorat? (image en CC0 Creative Commons)

Deux articles web présentent des travaux de recherche autour de cette question dans l’usage des outils numériques https://www.persee.fr/doc/refor_0988-1824_2003_num_43_1_1854 qui est un bon article concernant le rôle du tuteur ainsi que https://www.formation-professionnelle.fr/2011/08/30/tuteur-mentor-coach-quelques-definitions/ d’un point de vue plus pragmatique et professionnel : En France, (d’après l’ESF dictionnaire des concepts clés de la pédagogie et la Société Française du Coaching), le coach accompagne dans l’optique que l’apprenant trouve ses propres solutions. Le coach travaille sur lui-même, sa posture et ses pratiques, la finalité étant l’augmentation d’autonomie avec une orientation sur le résultat d’après le site de la Société Française de Coaching pour plus d’information http://www.formation-therapeute.com/association-professionnelle/522-societe-francaise-de-coaching-sfcoach.html

Le site http://eduscol.education.fr/numerique/dossier/archives/accompagnement/notions/pedagogie-cooperative-tutorat-coaching traite de la pédagogie coopérative et de l’aide perçue qu’apporte une tierce personne. Ici est étudiée la notion de coaching scolaire par rapport au tutorat. Le premier aurait une position de « méta » par rapport à son travail. Dans les deux cas, l’apprenant percevrait la présence d’une tierce personne positive. Les Anglais voient le coach orienté sur les tâches à réaliser, en mettant l’accent sur le développement des compétences attendues.

  • Pour un formateur, s’en tenir à l’animation ne semble pas suffisant, même s’il peut animer les réseaux de référence pour maintenir la motivation des apprenants. Il anime les classes virtuelles pour leur donner sens et vie.

 

En conclusion, je pense qu’il faut savoir mélanger les approches pour mieux s’adapter à son public, son sujet, ses interactions. Aujourd’hui, en formation adulte, le tuteur est à la fois accompagnateur, guide, animateur, personne ressource et motivante… Il n’y a pas de recette miracle. La formation en distanciel ou la formation hybride sont de formidables ajouts au présentiel. Ces types de formation sont particulièrement bien adaptés à la pédagogie différenciée et complètent ce qui a été mis en place en classe au GHD.

 

(Cet article a été inspiré par la lecture et la visualisation de la vidéo youtube de Jacques Cartier https://youtu.be/HSXUSNT18dE et de l’article sur son site de formation  http://www.jacques-cartier.fr/formation_hybride/  ainsi que par les excellentes présentations de Jacques Rodet http://blogdetad.blogspot.fr/ voir BLOG et sa chronique d’été plutôt toujours d’actualité en ce qui concerne les questions fondamentales et les champs d’intervention des tuteurs à distance http://jacques.rodet.free.fr/xchroete.htm

Cecile Deruy en Créative Commons http://c.deruy.ouvaton.org/exemples/moodle-scenarisationPedagogique/co/module_6Scenarisation.html

Pour aller plus loin dans le tutorat et/ou l’accompagnement dans l’enseignement, notamment pour le détails des champs d’intervention des tuteurs à distance (métacognitifs, cognitifs…)ou les schémas de typologie compétice, voir la présentation de J.P. Moireau et de J. Rodet: http://www.esen.education.fr/fileadmin/user_upload/Modules/Ressources/Conferences/flash/11-12/rodet_moiraud/medias/rodet_j_moiraud_jp_tutorat_e_formation_diapo.pdf  )

 

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Un plus un égal trois? Le travail collaboratif

Voyageons ensemble: Partage pour échange avec Maps sur Google+

Partage pour échange avec Slides sur Google+PARK National Amboseli, Kenya

Au cours de différentes expériences professionnelles, dont un récent travail collaboratif sur Google + mais avec quelquefois peu de réponse obtenues, je me suis posé une question fondamentale. Le « vrai » travail collaboratif existe-t-il en France en 2018?

Du primaire à la fin de mes études secondaires en école de commerce, le travail collaboratif signifiait pour moi: une personne fait tout le travail, les autres en profitent. En général le responsable place un « fort » avec un « faible » et des « moyens ». Puis, partie à l’étranger dès la fin de mes études et ayant apprécié un travail collaboratif hebdomadaire gratifiant en Allemagne et au Royaume-Uni entre autres, j’avais mis mes expériences collaboratives négatives sous le compte d’un manque de maturité.

Revenue en France, voilà que ces expériences négatives se renouvellent: 1+1=2, par exemple pas de plateforme collaborative avec entre aide pour les nouveaux arrivants, chacun fait sa plateforme dans son coin, pour son cours. Pas de réflexion collaborative proactive, chacun apporte « sa » part (quand la chance autorise la participation de tous!) pour faire un patchwork? Au mieux, il y a une petite harmonisation de la forme des idées individuelles, pour que cela ne se voie pas. Au mieux, il y a un partage d’agenda entre quelques personnes (des « aliens »?), et encore, cela reste compliqué? Au mieux, il y a un échange entre personnes de même niveau de quelques pratiques vieilles comme le monde?

POURQUOI ne travaillez-vous pas plus de façon collaborative et efficace ???

En discutant avec mes collègues, la question qu’ils m’ont le plus posé est: qu’est-ce que tu entends par « travail collaboratif » ce qui m’a profondément interpellée. Plusieurs fois, la réaction était: « ce n’est pas ma mentalité, je n’ai pas l’habitude de travailler comme cela ». Un résultat courant en France apparemment, il faut oser le dire: démotivation du « fort » (c’est moi qui vais encore tout faire, sinon je vais perdre du temps à expliquer), apathie, voir non-participation des « moyens » (c’est le plus « fort » ou le plus « motivé » qui va faire), et découragement du « faible », qui se sent rarement autorisé à participer autrement que passivement (ou pire, ils vont me prendre mes idées).

1(+1) =1 Résultat typique dans une situation de transmission d’après moi, car le sens de la hiérarchie est trop important: il y a toujours celui « qui sait » et qui reste le « fort » devant lequel les autres vont devoir s’incliner… Les clashs et les abandons apparaissent pour des questions d’égo! Dans les entreprises, la peur d’être remplaçable et remplacé prône également.

Enfantillages, cela ne se passe plus ainsi? Que nenni! Une ancienne cadre, actuellement formatrice et référente, m’a rapporté la semaine dernière avoir abandonné un projet collaboratif, car son collègue masculin n’arrêtait pas de lui répéter que « c’était lui qui décidait puisqu’il était agrégé ». Habitués à ce mode de travail négatif, la plupart des adultes n’apprécient pas en général de travailler en groupe et ne le font que par affinité certaine. Ils trouvent difficile la gestion des groupes en classe.

COMMENT mieux travailler de façon collaborative ???

C’est la question qui est posée une fois la notion du travail collaboratif 1+1=3 est définie. La mise en oeuvre est évolutive, le responsable devenant un animateur. Les solutions et scénarios sont infinis puisqu’ils dépendent de la richesse et de l’interaction des échanges entre les apprenants. Par contre, il faut bien poser le cadre et veiller entre autres à:

  • Faire des groupes au hasard : qui aime le sucré, le salé? Voilà deux groupes.
  • Enlever les « égos » des groupes
  • Montrer avec soi-même le droit à l’erreur, la bienveillance et l’absence de jugement
  • Donner le même temps de parole à chacun

A part Drive, Photos ou Gmail, voici d’autres exemples de travail collaboratif synchrone et asynchrone sur Google+

Diaporama Partagé

Copies d’écran d’activités Google+ : CaptureEcranGOOGLE+

Activité Google+ Forum inter groupes

Projet Pédagogique

ENTRE COLLÈGUES de langues et autres, la collaboration est utile et efficace en terme de veille pédagogique, scientifique et recherche d’information. Par exemple, avec les mises à jour du TOEIC Listening and Reading pour lequel je vais suivre un webinaire le 08/05/18. Nous échangeons régulièrement (au GHD et en dehors) en groupe de travail et en mettant nos ressources en commun (inventaire, tri et évaluation des besoins).

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Utiliser des ressources en toute légalité? Of course!

ETUDE DE CAS pour la responsabilité professionnelle dans le cadre du système éducatif: En formation Anglais cours du soir pour adultes, un des modules proposés est « Demander, donner, comprendre et recevoir des DIRECTIONS ».

Ce module est divisé en plusieurs séquences, elles-mêmes divisées en séances de 2H : s’orienter dans une ville, demander son chemin, comprendre un itinéraire, donner un itinéraire. Prérequis : aucun. Un des objectifs étant de couvrir, outre les verbes de déplacements, le vocabulaire et la grammaire relatifs à ce module, les prépositions de lieu.

La question du support de cours pose le challenge de la légalité : les plans de rues et les fiches en ligne de prépositions de lieu sont faciles à télécharger. Nombre de formateurs le font sans se soucier des droits d’auteurs ; c’est tellement rapide.

Cependant, il en va de notre responsabilité professionnelle : le vocabulaire et les règles grammaticales sont-elles bien valides ? Les « fautes » sont nombreuses, car les créateurs ne sont pas forcément des natifs, ni des férus de grammaire et d’orthographe ! Les stagiaires se feront évidement un plaisir de faire remarquer les « fôtes »…

Outre l’assurance de télécharger, sans virus, un document vérifié et valide, il faut surtout respecter la propriété intellectuelle de l’auteur… Nous y voilà.

Car dès que les images sont en mode « libre de droits »,  les trois quarts, voir la totalité des supports de cours, peuvent disparaître (vérifier dans l’onglet « outils » sur google, par exemple) .

Voyez vous-même ces deux solutions: image 1 SANS LICENCE (donc attention, par défaut, SOUS COPYRIGHT, avec droits d’auteur)… et image 2 « réutilisation autorisée » (donc LIBRE DE DROIT,  réutilisation sans poursuites)

Comment trouver mon plan de ville alors ? Et bien j’en ai inventé un, et l’ai dessiné au marqueur au tableau blanc (un tableau interactif aurait été encore mieux). Cela me permet d’adapter au niveau de la classe selon les connaissances et les besoins de chacun. Avec une couleur différente, en mise en situation, un des stagiaires trace l’itinéraire que lui indique un camarade. L’interaction est plus grande.

LOI PAR DEFAUT: Protection individuelle, droits d’auteurs <=====>MENTION SPECIALE: partage

Troisième solution, utiliser un site « spécialisé » dans le partage, image 3:  utiliser des ressources libres de droits ou avec peu de restrictions. Par exemple, la licence Créative Commons permet à l’auteur de publier ses ressources en gérant lui-même la réutilisation, dans une idée de collaboration :

Il existe d’autres sites similaires: flickr, Wikimedia Commons… Un peu plus de recherche oui, mais plus d’adaptation au niveau de la classe si on crée son propre document avec des images de base, libres de droits. Et surtout, si on télécharge le document de quelqu’un d’autre, on le fait en toute légalité! Pourquoi ne pas partager VOS prochains travaux, sous licence Creative Commons par exemple?

La légalité approche globale voir le fichier ci-joint LégalitéGHDFormateurStagiaire

Pour plus d’information sur le choix d’image et la responsabilité professionnelle par rapport à celle-ci voir Billet Blog du  23/12/17 intitulé: choisir « juste » une image.

Pour une meilleur visibilité des quatre captures d’écrans ci-dessus cliquer ici CaptureEcranSansCCavecCC

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Powerful points in English classes !

 Certains droits réservés : Prise en janvier 2015, Ron Mader sur flickr
  • Outils de présentation – Diaporama exposés : utiliser Powerpoint en classe de langues étrangères.

Justement ! Personnellement, je ne l’utilise pas beaucoup en classe. Pourquoi ? Parce que l’interaction d’un tableau est, je trouve, irremplaçable par rapport à un texte fixe.

Avec PowerPoint, dans la théorie, on peut présenter du vocabulaire technique ou professionnel avec par exemple un schéma de montre éclaté. Mais en pratique, je préfère mettre les stagiaires sur un ordinateur individuel, pour qu’ils fassent eux-mêmes la recherche : ils fixent mieux le vocabulaire, sinon ils ne font que le lire ou l’écouter passivement.

Grâce à Powerpoint, on peut présenter un plan de ville en Anglais pour la session demander son chemin/donner des direction/comprendre des directions. On peut présenter l’organigramme type d’une entreprise et l’arbre généalogique d’une famille pour la session « se présenter ». On peut encourager la prise de parole avec des images qui font réagir, des émoticônes pour décrire ses émotions, des photos d’objets pour favoriser la séquence « se présenter », etc…

Cependant les organigrammes, schémas ou plans par exemples sont toujours demandés individuellement par les stagiaires ; je leur donne, en fin de présentation, un support écrit. Ce qui prouve que Powerpoint n’est pas suffisant. Je l’utilise donc toujours avec le rétroprojecteur en complément, par exemple d’une session de vocabulaire interactive au tableau, et/ou en correction d’exercices. De cette façon, ils ont toujours quelque chose A FAIRE, plutôt qu’à écouter ou lire uniquement.

De plus, j’utilise actuellement beaucoup le tableau pour une interaction immédiate : ceci permet une flexibilité et une adaptation en temps réel aux besoins et niveaux des apprenants. Il permet de faire appel à des intelligences et à des mémoires multiples : verbales, écrites, auditives, visuelles avec des schémas et des dessins ou une vidéo projetée, et kinesthésique puisque les apprenants se déplacent au tableau et font des mises en situation.

Une langue vivante est capricieuse ! Au grès des questions et des interactions, elle peut être adaptée immédiatement sur tableau, avec des précisions ponctuelles et adaptées en temps réel : vocabulaire, orthographe, temps, la grammaire, les faux amis, la prononciation. Un texte fixe seul ne suffit pas à ma pratique ; Powerpoint me sert de trame ou de support ainsi que Excel, puisque j’y construit et inscrit mes modules, séquences et séances, ainsi que les références des sites internet pour les vidéos, quizz libres, ressources e-greta, exercices en lignes. Les stagiaires peuvent aussi utiliser Powerpoint pour mieux illustrer leurs présentations.

Donc, Powerpoint dans une classe interactive, oui, mais pas seul !

  • Outils d’évaluation  – sur le GHD, j’utilise des ressources variées pour l’évaluation de compétences : QCM, textes à trous, enregistrements audio et vidéo libres, compréhension orale youtube, tests e-greta

Selon les niveaux et les besoins de la classe,

-soit j’utilise des ressources existantes: Quizz et exercices libres en ligne, ainsi que les ressources e-greta. Souvent gratuites, ces ressources sont plutôt « scolaires » en général, ce qui déplaît fortement à certains adultes…

-soit je crée les ressources sur mesure de A à Z : évaluations chronophages, mais parfaitement adaptées aux individus présents, aux évaluations théoriques, générales ou techniques. Liberté, tout en respectant les référentiels et les attendus de formation!

Conclusion: à adapter et à travailler selon les niveaux, les besoins et les temps de préparation possibles.

Pour une présentation PowerPoint sur mon espace numérique et mon environnement numérique de formateur: Diaporamas

Évaluations, vocabulaire, grammaire sur e-greta:

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Zen.com?

Résultat de recherche d'images pour "website"Le nom du domaine, identité du formateur.

Comme pour le choix d’une image, le choix de notre adresse postale sur internet est PRIMORDIAL.

Pourquoi? Incontournable me diriez-vous, car il facilite la recherche de notre site aux utilisateurs modernes, de plus en plus pressés et exigeants. Il permet aussi de réserver un nom en France et/ou sur d’autres marchés.

Oui, seulement, trouver un nom simple, original, facile à comprendre et à écrire, à la fois court et représentant notre activité, avec en plus dans l’idéal une forte valeur émotionnelle… est plus facile à dire qu’à faire !

Le choix d’un nom de domaine implique une réflexion approfondie : création ou rachat de nom ? Extension géographique ou thématique ? Mot inventé ou non ?

Nous voilà armés d’un dictionnaire de synonymes, à organiser des brainstormings avec nos amis pour tester la retranscription. Surprise : notre « génial » mot-clé doit être répété et épelé 5 fois avant d’être compris… et notre belle-sœur espagnole éclate de rire en l’entendant. Bon, il faudra revoir la traduction. D’ailleurs, rien de tel qu’un bon « remue-méninge » pour tester le son à l’oreille, la mémorisation, et l’impact de notre nom de domaine.

Personnellement, vu que je pratique plusieurs activités, le principal défi dans la psychologie cognitive d’une clientèle variée, est de trouver un dénominateur commun dans leurs raisonnements et leurs perceptions.

Comment regrouper, sans perdre du sens ni tomber dans la banalité ? Utiliser son propre nom par exemple ? Nom patronymique, de « jeune fille » ou nom d’usage ? A-t-on bien évalué les conséquences pratiques, juridiques et éthiques d’une telle visibilité de notre propre nom?

Une autre solution serait de créer différents noms de domaines pour chaque activité.  Les mots « forme » ou « bien-être » par exemple trouvent leurs places dans une activité de thérapeute, alors que « je-parle-anglais » ou « JeParleAnglais » seraient plus appropriés pour une activité de formation en langue étrangères.

Pour l’instant, je me suis décidée pour un seul nom de domaine. Je suis en train de tester comment ma clientèle-cible réagit et retient différents mots-clés génériques, traduits en sanskrit et dans d’autres langues.

Affaire à suivre !

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Quel est le vieux mot qui désignait une prison?

Le vieux mot qui désignait une prison est…. 

Chartre!

Voir la Fontaine…

Or « charte » est une réfection tardive de « chartre » en ancien français.

Voici donc la charte informatique du Greta du Haut Doubs pour vous « libérer » (respecter et faire respecter la charte d’usage notamment dans une perspective éducative d’apprentissage):

charte-informatique

Bonnes fêtes à tous!

 

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