
L’aller
Nous aurions pu nous épargner beaucoup de traversées dangereuses si nous avions pris le bus à l’arrêt du Lac. Les sixièmes étaient un peu excités. Le bus nous est passé sous le nez : nous avons dû attendre le suivant. Nous sommes enfin partis. Ce qui a amusé les sixièmes, c’était de se mettre sur la plaque tournante à la jonction des deux voitures articulées, pour être déséquilibrés. Ensuite, nous avons marché jusqu’à la salle grâce à Hélène B. qui a habité Chambray car Madame D. N’a pas le sens de l’orientation.
La salle, l’accueil
-Nous sommes arrivés à temps pour la pause hygiénique. Un peu de patience (vite, un radiateur pour s’asseoir ! ) Quelques consignes « Eteignez vos portables ». La salle nous a semblé petite : trois gradins face à une scène riquiqui sans rideau. Nous étions assis sur les sièges du milieu, les sièges étaient rouges.
Les spectateurs
Les 6eD et les 3e C étaient bien « dedans » : concentrés, calmes et le sont restés. Comme disent Madame C et Monsieur O : « Pas une remarque à faire ». En revanche, quelques élèves du Lycée B. se sont montrés irrespectueyx envers les acteurs et les autres spectateurs, ce qui nous a beaucoup énervés ainsi que le surveillant B.
La pièce
Le décor était minimaliste, simple, une espèce d’étagère avec des livres, bref, une bibliothèque, assez solide pour supporter les acrobaties du personnage masculin. Il ne posait jamais les pieds sur le sol. Pourquoi ?
L’histoire : Lor a 17 ans. Il s’est réfugié dans une bibliothèque en ville. C’est là qu’il a donné rendez-vous à sa tante qu’il n’avait pas vue depuis trois ans. Il s’était enfui du village. Il lui annonce qu’il va traverser, c’est à dire émigrer. Elle lui suggère de réfléchir, parce que de l’autre côté, on peut mourir. Elle pense qu’il devrait rester, raconter des histoires. Nous apprenons le père violent, la mort du chien, le départ du père qui abandonne la mère, la complicité avec le grand père puis sa mort. Le lien, l’objet-clé, c’est le collier de pierres du grand père légué à Lor et qui permet de raconter des histoires.
C’est une pièce à deux personnages. Ils sont pauvres. La fille veut être médecin. Le garçon n’est pas clair dans ses projets ni dans ses explications.
Le commentaire des 3C
C’était expressif dans la façon de dire les choses, dans l’affection partagée. Peut-on abandonner les gens qu’on aime ? On retrouve la famille qu’on aime mais qu’on quitte. C’était un peu triste.
Article écrit collectivement par la classe de 3eC suite à la représentation de la pièce organisée par la FOL d’Indre et Loire
Commentaires récents