« On court, on ne lit plus »

« On court, on ne lit plus »

A lire sur Rue89 Sport

Au hasard des citations de ce philosophe de l’anti-sport, Fabien Ollier, professeur d’EPS :

« L’activité physique s’est historiquement transformée en sport et cela a des implications politiques. L’idée fixe du sport, c’est être le meilleur, celui qui pisse le plus loin. Tout cela va de pair avec l’idéologie capitaliste et son principe de rendement corporel.

L’institution sportive construite tout au long des XIXe et XXe siècles a provoqué l’uniformisation de l’activité physique par le biais d’organisations bureaucratisées qui ont répandu une seule idéologie : celle de la compétition de tous contre tous et du dépassement mortifère des limites physiques. »

Les gens ne lisent plus, ils marchent, courent, pédalent et adhèrent tous au dolorisme sportif pour se perdre dans cette douleur égotiste, s’oublier dans cette souffrance monomaniaque et par la même occasion devenir indifférents à l’égard des misères de ce monde. »

 

« Le combat du siècle »

Joe Frazier avait été le premier homme à vaincre le légendaire Mohammed Ali, s’emparant du titre des poids lourds sur décision à l’unanimité des juges après quinze rounds, en 1971, lire la suite sur Le MONDE.fr SPORT

Une réflexion sur « « On court, on ne lit plus » »

  1. Si je suis pressé de connaitre le nom du tueur dans un polar il y a plusieurs trucs: 1-lire les 15 dernières pages et se demander comment le détective est arrivé à cette conclusion. 2-lire en diagonale. 3-lire une page sur 2 ou sur 10. Enfin ne pas oublier qu’ il existe des « méthodes de lecture rapide » utilisées par les professionnels, méthodes ou l’oeil photographie la page entière le cerveau analysant ligne à ligne. Enfin on peut se mettre dans un hamac et s’ évader dans le récit au risque d’ arriver en retard sans raison avouable au cours de philo (retard pardonné si le livre est de Hegel ou de Proust).
    Je reviendrai plus tard sur le combat du siècle, je suis essoufflé.

Laisser un commentaire