La liberté

P1040945Camisole, photo prise à l’hôpital de Montfavet, musée des Arcades

La Liberté

Définition :

Être libre ? faire ce que l’on veut

Si être libre c’est d’abord le fait de ne pas être captif/ être en prison/ être esclave cela n’épuise pas la définition, car cela ne renvoie qu’à des libertés concrètes/ culturelles.

Aujourd’hui ces libertés se sont multipliées (Ex : loisirs, vacances) mais aussi dans différents cas certaines libertés sont devenues effectives (liberté d’expression/ de conscience/ d’association).

Ces exemples montrent la difficulté pour définir le concept de liberté qui a de multiples facettes et renvoi à des notions aussi différentes que le libre arbitre, l’autonomie, l’indépendance, le devoir. Enfin, la liberté ne s’oppose pas seulement à la contrainte, mais aussi à l’aliénation (alienus = lié à autrui/ un autre/ autre chose que soi même ? folie, il se rend étranger à lui même/ à sa propre raison) ou encore à la détermination (ex : loi naturelle ; chute des corps, ébullition… = non libre)

Homme = détermination physique, mais ? capacité à détourner les choses pour se croire libre cf Spinoza, illusion de la liberté.

Détermination = nécessité = contraire de la liberté

Problématique : La notion de liberté pose problème car il faudrait être dans un rapport logique de causalité pour être certain de faire dépendre nos actes de notre volonté ou de notre désir. Ex : libre de faire ce que l’on veut : être certain de vouloir ce que l’on veut/ connaître causes qui déterminent à agir + conséquences des actes.

La notion de liberté pose problème en tant que liberté absolue c’est à dire échappant à toute contrainte, à tout déterminisme, et même à la finitude de l’être humain.

Cf : Texte Épictète Entretiens. Vrin, Paris, 1971 http://lewebpedagogique.com/philo-bac/lep-char-2/la-liberte/

« Puisque l’homme libre est celui à qui tout arrive comme il le désire, me dit un fou, je veux aussi que tout arrive comme il me plaît. Eh, mon ami, la folie et la liberté ne se trouvent jamais ensemble. La liberté est une chose non seulement très belle mais très raisonnable et il n’y a rien de plus absurde ni de plus déraisonnable que de former des désirs téméraires et de vouloir que les choses arrivent comme nous les avons pensées. Quand j’ai le nom de Dieu à écrire, il faut que je l’écrive non pas comme je veux mais comme il est, sans y changer une seule lettre. Il en est de même dans tous les arts et dans toutes les sciences. Et tu veux que sur la plus grande et la plus importante de toutes les choses, je veux dire la liberté, on voie régner le caprice et la fantaisie ? Non, mon ami : la liberté consiste à vouloir que les choses arrivent non comme il te plaît, mais comme elles arrivent »