Hommage à Françoise Héritier

Lorsqu’on se déplace d’une culture à une autre, on se rend compte que l’affectation des terminologies peut changer de sexe. Prenons l’exemple actif/passif. Chez nous « actif » est masculin, parce que si on essaye de l’expliquer, il implique la domination sur les choses […], mais si vous allez en Inde, ou en Chine, le passif est affecté du signe masculin. L’actif est féminin, mais c’est le passif qui est valorisé, parce qu’il signe la maîtrise sur soi-même, non pas sur les choses.