Ciné : MARTIN EDEN

L’histoire se déroule à Naples en 1930, le film a été inspiré par le roman de Jack London.

Martin est un aspirant écrivain, pauvre,marin et vit chez sa sœur, il rencontre une jeune femme avec laquelle il aura une relation.Martin est un homme prit par le voyage. Il voit un jeune homme agressé, il l’aide puis pour le remercier la famille du jeune homme l’invite a manger. Pendant qu’il attend les parents du jeune homme il ouvre un livre et cela déclenche son envie d’écrire et de se cultiver, Elena est la sœur du jeune homme qu’il a sauvé. Il en tombe amoureux.

Thèmes :

Le désir par le bonheur : Le désir est il l’accomplissement du bonheur ?

Le désir de devenir écrivain au début du film le motive dans son instruction. Le désir de parvenir à son but le pousse constamment à se surpasser. Notamment lorsqu’il essuie de nombreux échecs, il ne baisse pas pour autant les bras. Il en devient même obsédé par l’envie de réussite. Il se met à observer le monde qui l’entoure, comme nous avons pu le voir lorsqu’il dit : « je veux parler comme vous, pour pouvoir penser comme vous » Il met toute les chances de son coté pour parvenir à son but en achetant des livres et une machine a écrire. A la fin du film, Martin Eden n’a plus les mêmes pensées, il a évolué. Il n’a plus autant d’espoir depuis son succès. On peut donc tirer la conclusion suivante : Sans désir il n’y a pas de bonheur.

Une histoire d’amour :

Dans ce film, le personnage principale Martin Eden, côtoie 2 femmes : Margaretha et Elena. Il débute son histoire dans la misère où il rencontre Margaretha, qui a toujours été amoureuse de lui. Il a une liaison avec elle pendant une nuit et lui donne plus de nouvelles. On peut la revoir a la fin, quand la situation de Martin Eden est plus importante, il ne lui apporte toujours pas d’importance et la fait partir en Amérique pour s’en débarrasser.

Il a également rencontré Elena, la femme dont il tombe amoureux, grâce a son frère, qu’il a ou sauver. Malheureusement tout oppose les deux êtres, en particulier la famille d’Elena. Mais c’est tout de même grâce a son premier amour, que Martin découvre sa passion et accède a l’écriture. De plus, une grande part delà fascination qu’elle exerce sur Martin est due a sa classe social.

Martin Eden n’a donc pas vraiment connu le vrai amour durant son existence.

L’ascension sociale par la littérature :

L’ascension sociale grâce à la littérature dans Martin Eden Martin Eden est un pauvre marin depuis l’âge de ses onze ans, il mène une vie instable. Il vit chez sa sœur et son beau-frère, la misère est présente depuis toujours dans sa vie. Il n’est pas instruit mais grâce à sa rencontre avec Elena qui est jeune fille issue d’une famille bourgeoise il va tomber amoureux de la littérature. En ouvrant un livre de Baudelaire, intitulé « Spleen et l’Idéal » écrit en français, il se rend compte qu’il veut se cultiver et qu’il veut parler et penser comme eux : « je veux parler comme vous, penser comme vous ». À partir de ce moment là, il devient autodidacte et dévouera sa vie à la littérature au détriment de sa propre santé. Il veut devenir écrivain et envoie de nombreuses nouvelles à des journaux qui sont toutes refusées parce-que trop osées. Son ascension sociale se marque également par ses relations haut placés : en effet, il arrive à tenir des discussions grâce à ses innombrables lectures de tout genre. La littérature et sa carrière d’écrivain vont lui permettre de devenir riche. Son ascension ne sera que littéraire et ne s’épanouira pas sur le plan amoureux : il ne sera en effet pas heureux et finira par se suicider.

L’influence se Spencer sur Martin Éden :

1857 Il défend un journal : « progress law & causes » une philosophie évolutionniste, Spencer met en place une théorie évolutionniste qui se base sur la théorie de l’évolution de Darwin, appelée Darwinisme social. Selon Spencer, l’évolution est un passage gradué de l’homogène vers l’hétérogène, de l’incohérent au cohérent. Le darwinisme social trouve une application sociologique, c’est l’évolution interne de l’espèce humaine. Il existe une compétition et une lutte pour la vie qui affecte les groupes sociaux (familiaux, ethniques et étatiques). Alors, une hiérarchie se crée et les classes sociales sont sélectionnées et l’emportent. Tous les groupes sociaux sont en compétition les uns contre les autres.

Pour Spencer, cette compétition peut affaiblir les groupes sociaux. Il considère également que toute protection artificielle des faibles est handicapante pour la classe sociale à laquelle ils appartiennent puisqu’elle est alors placée en infériorité par rapport aux groupes sociaux rivaux. Cette théorie est reprise en politique dans le libéralisme où l’intervention de l’État dans l’économie est considérée comme gênante. Nietzsche reprend aussi cette recherche de puissance et de pouvoir dans ses réflexions.

La différence des classes :

On peut voir qu’il y a plusieurs classes sociales différenciées dans le film. La première classe sociale est la classe bourgeoise, aristocratique interprétée par Elena Orsini et sa famille. C’est une classe sociale très cultivée avec beaucoup de savoir et de connaissances. Ils ont beaucoup de moyens et vont à l’école. Ils sont très respectés dans la société et dirigent des entreprises et sont même parfois juge.

Ensuite il y a la classe ouvrière. Ils sont traités comme des moins que rien, dans le film ils sont même traités comme des esclaves. Ils travaillent beaucoup pour être payé une misère. Les personnages qui représentent cette classe sociale sont Martin, sa sœur, son beau frère et Nino. Ils sont pas cultivés et très peu d’entre eux savent lire ou écrire. Ils habitent dans des quartiers défavorisés et sont les « rejetés » de la société

On peut voir un décalage entre ces deux classes quand Martin emmène Elena dans son quartier, elle est choquée et lui fait comprendre que les classes aisées ne veulent pas lire des « histoires de pauvres »

On voit que dans la dernière partie du film que Marti, lorsqu’il a de la fortune, tout le monde le prend au sérieux, mais il n’est pas heureux.

Repères historiques : 1930