Le besoin d’art

« J’ai passé toute mon adolescence au Brésil pendant la dictature militaire, et, là-bas, à cette période, nous n’avions bien sûr presque pas de livres. Je me souviens d’être allé à la bibliothèque publique où il y avait de très vieux livres dont les couleurs étaient passées. A l’école, je me souviens par contre d’avoir vu de très beaux ouvrages qui venaient des Etats-Unis ou d’Europe. La première fois que j’ai vu un gros livre sur l’Impressionnisme, ce qui m’a frappé d’abord, c’est Monet et Cézanne…(…)
Je n’étais pas très à l’aise avec la couleur. J’ai toujours été un dessinateur, pas un peintre. Parce que dessiner avec une couleur, ça va. Deux
couleurs c’est déjà un problème. Trois couleurs, on a au mieux un Mondrian… au pire une catastrophe. Et quatre, cinq, six, là ; il faut être né avec une certaine aptitude visuelle, intellectuelle aussi. Par exemple, quand je regarde Raphaël, L’Ecole d’Athènes, au Vatican, j’ai presque mal à la tête. Comment a-t-il fait ça? (…) »
Vik Muniz, entretien avec Eric Mézil pour le catalogue de l’exposition Il faut rendre à Cézanne, Aix-en-Provence, Avignon,
2007

Exposition à la collection Lambert MARDI 17 janvier à 14 heures

Lawrence Weiner — Vik Muniz

Cet hiver, la Collection Lambert en Avignon présente une double exposition consacrée à Lawrence Weiner et Vik Muniz. En dédiant ses espaces à deux artistes majeurs de la scène internationale le musée renoue avec les doubles monographies qui ont permis par le passé de découvrir des artistes émergeants et de présenter le travail d’artistes confirmés

 

> Lawrence Weiner

After Crossing the river / Après la traversée du fleuve.

Intitulée After Crossing the river, l’exposition consacrée à Lawrence Weiner a été conçue comme un véritable projet dans lequel l’artiste, père fondateur de l’art conceptuel dans les années 60, réactive des pièces de textes créées en France tout au long de la relation qu’il a entretenue avec son marchand, Yvon Lambert, puis avec le musée qui abrite sa collection.

 

 

 

> Vik Muniz

Le musée imaginaire

 

Dans Le musée imaginaire, Vik Muniz, photographe contemporain incontournable et ambassadeur auprès de l’UNESCO, déploie tout son art de l’illusion. Les chefs-d’oeuvre de Van Gogh, Cézanne, Picasso, Warhol, et autres grands noms de l’histoire de l’art sont reconstitués par l’artiste grâce à des matériaux incongrus (laine, ketchup, sauce chocolat, pigments, magazines découpés, végétaux séchés, détritus…) pour être photographiés. Ils investiront les salles su rez-de-chaussée de l’hôtel de Caumont, créant un nouveau musée dans le musée, un « Musée imaginaire » pour reprendre l’expression de Malraux.
Vik Muniz proposera aussi, dans le cadre de cette exposition, d’investir l’Église des Célestins afin d’y réaliser une œuvre monumentale inédite conçue en collaboration avec des étudiants de la ville.

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xhv5h3_interview-vik-muniz_creation[/dailymotion]

De la pub mais pas que…

LES ÉQUIPES DE L’ONG SONT ALLÉES SUR LES GLACES DE L’ARCTIQUE ET ONT REPRODUIT LE CÉLÈBRE Homme de Vitruve DE LÉONARD DE VINCI RÉALISÉ À L’ENCRE ET AVEC L’AIDE DE L’ARTISTE PEINTRE JOHN QUIGLEY.
L’IDÉE SOUS JACENTE ÉTANT QUE LA RELATION DE L’HOMME À LA NATURE ET LE FAIT QUE CES ENTITÉS SONT INTIMEMENT LIÉES DANS UN CONTEXTE OÙ LA FONTE DES GLACES N’A JAMAIS ÉTÉ AUSSI RAPIDE.
CETTE OPÉRATION GREENPEACE AYANT ÉVIDEMMENT POUR BUT DE SENSIBILISER LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE AUX EFFETS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE.
ET ON VOIT CLAIREMENT QUE L’OEUVRE DISPARAÎT AU FUR À ME SURE QUE FOND LA GLACE…

On y danse […] ou pas

Androphyne

[…] ou pas

Co-production du réseau des CDC

lundi 16 janvier 21h
CDC – Les Hivernales
tarifs 22/18/16/12 €


[…] ou pas
est un spectacle “total”, pour dire la diversité des disciplines qui se croisent sur scène. Musique (concert et chanson en direct), art contemporain (installations, vidéo, performances, créations d’images), c’est du théâtre, parce qu’il y a jeu, action, personnages, texte, décors,
scénographie. C’est aussi de la danse, Androphyne est née compagnie de danse, il lui en reste une manière de tout envisager comme le déploiement du corps. […] ou pas peut alors se décrire comme un spectacle de théâtre chorégraphié à partir d’un dispositif simple : un “reality show” mené avec les spectateurs, mêlant l’ironie, le burlesque et la poésie… une énergie communicative, jubilatoire.

Conception Pierre-Johann Suc et Magali Pobel
Interprétation pas mal de monde (danseurs, musiciens, comédiens, performers) … [ou pas]

 

A l’occasion du spectacle […] ou pas du 16 janvier, les élèves (inscription Pac’ART) participeront à un SPOT  lundi 9 janvier à 10 heures :

Rencontre avec la créatrice de la vidéo Le Tour du Monde en 80 Danses, Anne Bedou, avec des projections de vidéos de danse

L’art en questions…

Exposition CY TWOMBLY à la collection Lambert : Son œuvre est associée à celle d’autres grands noms de l’histoire de l’art du XIXe et du XXesiècle:

Auguste Rodin, Pierre Bonnard, Constantin Brancusi, Jacques-Henri Lartigue, Hiroshi Sugimoto, Diane Arbus, Sol LeWitt, Ed Ruscha, Cindy Sherman, Sally Mann…

Travail fait à la suite de l’exposition Le temps retrouvé :

 

PHILOSOPHIE ET ART TRAVAIL A RENDRE

 

Choisir une œuvre d’art parmi les artistes suivants :

–         Auguste RODIN

–         Paul CEZANNE

–         Claude MONET

–         Constantin BRANCUSI

–         Edgar DEGAS

–         Pierre BONNARD

–         Edouard VUILLARD

–         Jacques Henri LARTIGUES (photographe)

 

 

 

I) L’artiste

1) Expliquer les techniques mises en œuvre dans l’élaboration de la photographie ou du tableau

2) L’artiste est-il inspiré ?

3) Considérez vous l’artiste comme un génie ?

 

II) Le Statut de l’œuvre

1)   Quelle différence(s) faites vous entre une œuvre et l’objet quelconque ?

2)   L’œuvre choisie est-elle belle et immortelle ?

3)   En quel sens peut- on décider d’une œuvre  qu’elle «mérite » le musée ?

 

III) Le jugement de goût

1)   Expliquer pourquoi l’œuvre vous plaît

2)   Au-delà  de mes émotions , puis je affirmer que j’ai bon goût ?

3)   Y a-t-il un jugement de goût universel (valable pour tous )

 Dossiers des élèves en cliquant ci-dessous :

Brancusi

Brancusi 2

Degas

Impression monet

THE philo Lartigues

Monet

Lartigue 1

Les Coquelicots à Argenteuil

La promenade de monet-

Terrasse sainte adresse

Le penseur

Monet

La falaise Monet

brancusi 3

Jardin à Giverny

Lartigue

philo monnet-1-

les nymphéas

la muse endormie

 

Le penseur de Rodin par Kamis Sema Tbio1

1. L’artiste

 

  • Le Penseur est une sculpture en bronze qui représente un homme en train de méditer, de réfléchir profondément. Rodin a réalisé le modelage original en plâtre de 71.5 cm de haut vers 1880, celui-ci à été exposé pour la première fois à Copenhague en 1888. Le premier moulage en bronze est achevé en 1902 et il est présenté au public en 1904.
  • L’auteur est inspiré de Dante, l’auteur de La Divine Comédie. Rodin ne se déplaçait jamais sans « son Dante » en poche et il connaissait par cœur de nombreux passages du poème allégorique de la Comédie. Auguste Rodin reçoit une commande de la Direction des beaux Arts, pour une Porte décorative. Alors il a créé, Le Penseur qui représente Dante penché en avant pour observer les cercles de l’Enfer en méditant sur son œuvre, pour décorer le tympan de La Porte de l’Enfer. Le Penseur représente donc à la fois un être au corps torturé et un homme à l’esprit libre.
  • L’artiste est un génie car « génie » est l’aptitude faisant qu’une personne est capable de créer des choses extraordinaires et nouvelles qui est le cas ici. Ce qu’il a créé très peu de gens pourraient le faire, le sculpteur a du talent .

2.Le statut de l’œuvre

  •  Une œuvre est faite par un auteur qui est connu pour cette œuvre donc elle est irreproductible. On peut trouver des imitations mais ce n’est pas la même œuvre pour moi. Un objet quelconque, par exemple une table, elle est reproductible c’est à dire on peut trouver la même dans n’importe quel magasin donc ce n’est pas une œuvre. De plus une œuvre peut ou pas avoir d’intérêt à être créé c’est à dire l’auteur fait une œuvre pour expliquer ou montrer quelque chose ou juste pour le plaisir. Au contraire un objet est fabriquer par les hommes pour s’en servir, pour l’utilisation. Une œuvre est faite pour être admirer alors qu’un objet quelconque non!
  • Pour cette sculpture je pense qu’on ne peut pas parler de la beauté car cela représente un être vivant et pourrait-on juger un être vivant en parlant de sa beauté? Cette sculpture est plutôt très bien fait, on voit très bien ses muscles, les parties de son corps, c’est une représentation parfaite d’un homme. Si on parle d’immortalité au contraire des êtres vivantes cette sculpture est immortelle tant qu’il ne se casse pas.
  • Une œuvre « mérite » le musée si elle est unique, si elle ne peut pas être reproduite par tout le monde à part quelques personne qui ont un don, si elle est faite par une personne importante.

3.Le jugement de goût

  • L’œuvre me plait car elle est grande, très proche de la réalité, car elle représente la pensée qui représente des idées, la réflexion, trouver des solutions, tout cela est très important pour les humaines.
  • On ne peut pas parler de bon goût car pour un objet le goût est différent pour chaque personne donc le goût est personnelle. Si j’aime un objet à cause de son couleur, de sa forme car cela me plaie une autre personne ne peut pas l’aimer à cause des mêmes critères.
  • On ne peut pas parler d’un jugement de goût universel car comme on dit chaque personne a ses goûts. Ces goûts peuvent se croiser c’est à dire peut être le même goût pour un objet ou peuvent être très différent. Le goût c’est aimer ou pas si j’aime m’habiller de plein de couleur c’est à dire que j’aime les vêtements avec beaucoup de couleur et cela va être mon goût au contraire si des personnes ne vont pas aimer et cela va être leur goût. Mais de nos jours on ne choisit pas ce qu’on aime c’est à dire ceux qui va avec notre goût mais ce que la société nous montre comme bon, exemple comme la mode.

 

Philo questionnaire sur l-art -MONNET-(1)

Femme à l’ombrelle

Régates à Sainte-Adresse

 

 

L’art dans la publicité

Description du produit

Description du tableau 

Lien entre le tableau et la publicité

Quel est l’intérêt pour un publicitaire d’utiliser une œuvre classique ?

En quoi les techniques artistiques (couleurs, supports, formes) ont-elles un intérêt pour le publicitaire ?

En quoi l’œuvre d’art est-elle supplantée (laisse place) par l’idée mercatique ?

Le spectateur préfère-t-il l’œuvre ou la publicité ? En quoi reste-il perplexe lorsqu’il découvre le lien entre les deux ?

La publicité peut-elle être considérée comme une œuvre d’art ?

Qui est artiste ?

 

Cliquez sur les titres pour voir les dossiers d’élèves

Rouge Chanel

La joconde

Chapelle Sixtine

Heineken Tour Eiffel

la cène

La Joconde Philosophie(1)

Travail en cours…

Une oeuvre, une pub.

  1. Quel est l’intérêt pour le publicitaire de s’appuyer sur une œuvre d’art ?
  2. En quoi les techniques artistiques (couleurs, formes, supports) ont elles un intérêt pour le designer?
  3. En quoi l’œuvre d’art est elle supplantée par l’idée mercatique?
  4. Le spectateur préfère t-il l’œuvre ou la publicité ? En quoi est-il décontenancé ? Justifiez
  5. La publicité peut elle être considérée comme une œuvre d’art ?
  6. Qui est artiste ? Justifiez

 

 

Travail à suivre bientôt dans les pages STG

Rentrée en musique

Yeruham Scharovski  - Henri Demarquette

Musique et philosophie 1.

Nous irons assister à un concert symphonique vendredi 4 novembre pour découvrir l’orchestre Lyrique de Région Avignon Provence grandeur nature !

Violoncelle : Henri Demarquette
Direction : Yeruham Scharovsky

Oeuvre(s)

Gabriel Fauré Elégie en ut mineur pour violoncelle et orchestre, opus 24

Ce programme réunit trois des cinq continents de notre planète, si finie (manquent l’Océanie et l’Afrique), dont les musiques se structurent autour du temps musical (et son organisation en rythmes divers), des échelles sonores, et d’unités « mélodiques ». Et, ici, la mélodie l’emporte. Mais la mélodie est une auberge espagnole. Tour à tour, elle est une ligne qui entre dans notre mémoire et y demeure, doucement obsédante (les deux œuvres, pour violoncelle soliste de ce concert : Élégie de Fauré et Concerto de Barber). Elle est aussi la porte d’entrée dans Nature profonde et sacrée (Takemitsu). Enfin, elle est le matériau de base, simple prétexte, à partir duquel on construit une œuvre musicale tout simplement géniale, et drôle (la « Roulement de timbale » de Haydn).

Henri Demarquette, violoncelliste

« Musicien passionné et personnalité aux facettes multiples, Henri Demarquette joue du violoncelle comme on embrase une forêt profonde; pas un de ses coups d’archet ne laisse indifférent car il réveille l’inconscient de la musique » O.Bellamy (Le Monde de la Musique).Henri Demarquette, né en 1970, entre à 13 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où il étudie avec Philippe Muller et Maurice Gendron. Titulaire d’un Premier Prix à l’unanimité, il travaille également avec Pierre Fournier et Paul Tortelier, puis, avec Janos Starker à Bloomington aux Etats-Unis.Familier de la scène dès l’âge de 14 ans, il débute à 17 ans par un récital au Théâtre du Châtelet et une émission télévisée enregistrée par France 3 avec la pianiste Hélène Grimaud. Il est aussitôt remarqué  par Lord Yehudi Menuhin qui l’invite à jouer sous sa direction le Concerto de Dvorak à Prague et à Paris.Depuis, sa carrière prend un essor international qui le conduit dans de nombreuses capitales accompagné des plus grands orchestres français ou étrangers comme récemment l’Orchestre National de France, le London Philharmonic, l’Ensemble Orchestral de Paris, le Tokyo Symphony, l’Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine, le Sinfonia Varsovia, la Neue Philharmonie Westphalen, et en compagnie de ses partenaires pianistes privilégiés: Brigitte Engerer, Michel Dalberto, Boris Berezovsky,Jean-Philippe Collard.Henri Demarquette à enregistré pour le Label Warner Classics « Invitation au voyage », florilège de pièces de musique française en compagnie de Brigitte Engerer : « Choc du monde de la musique ».  Puis « Les 3 sonates » de J.Brahms avec Michel Dalberto, également « Choc du monde de la musique », « RTL d’OR », et ffff de Télérama.  Dernièrement sont sorti deux disques : l’un consacré à Camille Saint-Saëns avec le concerto n°1, la sonate n°1 et le Carnaval des animaux (Mirare) « Choc de Classica » et l’autre à la musique d’Olivier Greif avec le concerto Durch Adams Fall et la sonate de Requiem (Universal-Accord), « Choc de l’Année de Classica ».En 2010 et 2011 il se produit entre autres avec l’orchestre National de France et le Sinfonia Varsovia, l’Orchestre Symphonique de Saint Petersbourg, l’Orchestre Philharmonique de l’Oural, le NDR de Hannovre, l’ Ensemble Orchestral de Paris, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre Colonne, l’Orchestre Français des Jeunes, et donnera en particulier un récital au Théâtre des Champs Elysées avec Brigitte Engerer.Esprit curieux, Henri Demarquette aborde régulièrement la musique contemporaine, et se plaît à défendre des oeuvres rares. Il travaille en étroite collaboration avec les grands compositeurs actuels et suscite la composition d’oeuvres de Olivier Greif (concerto «Durch Adams Fall»), Pascal Zavaro (concerto), Eric Tanguy (Nocturne), Florentine Mulsant (sonate), Alexandre Gasparov (Nocturne), Gustavo Beytelmann (Together, A Tango Dream). Son interprétation du concerto « Tout un monde lointain » de Henri Dutilleux avec l’Akademisches Orkester de Mannheim dirigé par Frédéric Chaslin à donné lieu à un film réalisé par France Europe Média, soutenu par le fonds d’action SACEM et diffusé sur la chaîne Mezzo. Cette ouverture d’esprit se reflète dans une discographie éclectique, couronnée de nombreuses distinctions en France et à l’étranger.Henri Demarquette a reçu de l’académie des Beaux Arts le Prix de la Fondation Simone et Cino del Duca.Il joue un violoncelle du luthier italien Goffredo Cappa de 1697 et un archet de Persois de 1820.

Yeruham Scharovski, chef d’orchestre

Yeruham Scharovsky est le directeur artistique et le chef d’orchestre de l’Orchestre Symphonique de Rio de Janeiro depuis octobre 1998.Né à Buenos Aires en Argentine, il commence très tôt son apprentissage musical : flûte, contrebasse, composition et direction avec les professeurs du Conservatoire National de Musique de Buenos Aires et du Teatro Colon Opera House. En Israël, il obtient son prix à l’Académie Rubin de Musique de Jérusalem, en étudiant auprès de Mendi Rodan.
Depuis lors, il a dirigé en Israël, Finlande, Suède, Allemagne, Danemark, Russie, Lituanie, Italie, France, Argentine, République Dominicaine, Chili et Brésil, salué unanimement par le public et la critique. Il a dirigé, notamment, l’Orchestre Philharmonique d’Israël, l’Orchestre Symphonique de Jérusalem, l’Israël New Opera Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Moscou, le National Opera Orchestra Finlandais, le National Opera Orchestra Suédois, l’Orchestre de chambre de Cannes, l’Orchestre Philharmonique de Riga, l’Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg, le Marcheggiana Philharmonic Orchestra, le Philharmonique du Teatro Colon et Opéra de Buenos Aires, l’Orchestre Symphonique du Théâtre Municipal de Sao Paulo, l’Orchestre Symphonique de Santiago du Chili, et l’Orchestre Symphonique Brésilien de Rio de Janeiro.
En 1990, Yeruham Scharovsky a été choisi par le chef Zubin Mehta pour recevoir le prix israélien du jeune artiste de l’année « Young Artist of the Year Award » (Françoise Schapira). De ce fait, il a eu le privilège de diriger l’Orchestre Philharmonique d’Israël pour un concert de gala, et comme pour un grand orchestre d’Israël, il a pu diriger une tournée de concert et un enregistrement de disque.
Au cours de la même année, il a dirigé pour la première fois l’Orchestre Symphonique de Jérusalem. Depuis lors, il a dirigé cet orchestre fréquemment pour des concerts et des sessions d’enregistrements, ainsi qu’une tournée réussie en Amérique du Sud en juin 1998 dans les villes les plus importantes du Brésil et d’Uruguay.
En novembre 1991, le chef d’orchestre Scharovsky a été invité pour une tournée en Russie, pour diriger l’Orchestre Philharmonique de Moscou, le Philharmonique de Riga et le Philharmonique de Yaroslavel ; il a été le premier chef d’orchestre israélien invité pour cela.
Scharvosky a également été choisi pour diriger le concert d’ouverture du nouveau Golda Meir Arts Center à Tel Aviv, dans l’une de ses premières productions de Nabucco de Verdi, avec la participation des solistes Ghena Dimitrova, Leo Nucci, Feruccio Furlanetto et Pahta Berdchalaze.
Entre 1991 et 1995 il était le Directeur Artistique et le Chef Permanent du Ra’anana Symphonette Orchestre en Israël. Sous sa baguette, l’orchestre est devenu l’un des orchestres les plus populaires d’Israël, générant des centaines d’abonnements pour les concerts, produisant de nombreux enregistrements radio et télévision, et entreprenant trois tournées en France et en Allemagne.
En avril 2000, il partage une série de concerts avec Lorin Maazel au Philharmonic Hall de Munich en Allemagne, pour la direction de l’Orchestre Symphonique de Jérusalem avec l’Orchestre de la Radio Bavaroise pour des concerts dédiés à la Ville de Jérusalem. Il est nommé membre du jury du « Concours International Maazel de Chefs d’Orchestre » par Lorin Maazel.
En septembre 2001 il fait une tournée aux Etats-Unis avec l’Orchestre Symphonique du Brésil, tournée au cours de laquelle cinquante mille spectateurs assistent à un concert à Central Park (New York). Ce concert ainsi que celui donné au Lincoln Center ont soulevé un immense enthousiasme.

Depuis 2004, il est le principal chef invité de l’Orchestre Symphonique de Rome.
Parallèlement à sa carrière internationale de direction, Maitre Scharovsky est le directeur de la Kfar-Saba Music Fondation, qui a servi à 3000 étudiants en musique. En extension de ses activités d’éducation, Maître Scharovsky a entrepris la réalisation d’une série de 30 programmes de musique diffusés à la télévision qu’il a également dirigée.
Scharvosky et l’Orchestre Symphonique Brésilien de Rio de Janeiro ont récemment enregistré un CD avec les Ouvertures et Préludes du compositeur brésilien Carlos Gomes, ainsi qu’un disque live avec notamment Scherehazade de Rimsky-Korsakov et le concerto n°4 pour piano de Beethoven avec Nelson Freire en soliste.

Ce dispositif est inscrit dans la politique éducative et culturelle de l’Académie Aix-Marseille.

A suivre…

Propos d’ARTISTE

PROPOS DE L’ARTISTE RICHARD LONG

J’aime l’art simple, pratique, émotionnel,
tranquille, vigoureux.
J’aime la simplicité de la marche à pied,
la simplicité des pierres.
J’aime les matériaux ordinaires, ce qu’il y a sous la main,
mais particulièrement les pierres. J’aime l’idée que les pierres
sont l’étoffe du monde.
Même avec des moyens modestes, on peut obtenir une forme
d’art créative.
J’aime la sensibilité sans technique.
J’aime la façon dont le degré de visibilité
et d’accessibilité de mon art est contrôlé
par les circonstances, et aussi le fait qu’il
peut être public ou privé, possédé ou non.
J’aime utiliser la symétrie des unités entre temps,
lieux et temps, entre distance et temps,
entre pierres et distance, entre temps et pierres.
Je choisis des lignes et des cercles car ils
font le travail.
[…]
Mon travail se base sur mes sens, mon instinct, ma propre
échelle et mon propre engagement physique.
[…]
Mon talent en tant qu’artiste est de marcher à travers
la lande, ou de placer une pierre au sol.
Mes pierres sont comme des grains de sable répartis dans
l’espace du paysage.
Une véritable compréhension du paysage exige
plus qu’une construction d’objets.
[…]
Les montagnes et les galeries sont à la fois
extrêmes, neutres, épurées;
ce sont de bons endroits pour travailler.
Un bon travail est la bonne chose
au bon endroit au bon moment. Un lieu de passage.
Richard Long […]
Five, six, pick up sticks
Seven, eight, lay them straight [1980]
Athony d’Offay Gallery. Londres.

Collection Lambert

Nous irons à la Collection Lambert
en Avignon
5 rue Violette
mardi 18 octobre à 16 heures

 

Le temps retrouvé, est une exposition (unique en France) des photographies de Cy Twombly et des œuvres d’autres photographes qu’il a lui même choisi. Cy Twombly nous plonge dans son univers profondément sensible.
Eric Mézil : directeur de la Collection Lambert et commissaire-associé de l’exposition « Le temps retrouvé »

 

En 2007, Cy Twombly réalisait à Avignon la sublime exposition « Blooming » pour laquelle il avait spécialement créé un cycle d’immenses peintures autour des pivoines et de leur poésie très japonaise. Aujourd’hui il propose une nouvelle expérience avec la Collection Lambert, en étant cette fois-ci l’artiste invité, en tant que photographe et commissaire d’exposition associé. Par cette double expérience passionnante, il offre une lecture inédite de son œuvre si foisonnante. À la Collection Lambert, celle-ci sera associée à d’autres grands noms de l’histoire de l’art du XIXe et du XXe siècle : Auguste Rodin, Eadweard Muybridge, Pierre Bonnard, Constantin Brancusi, Jacques-Henri Lartigue, Hiroshi Sugimoto, Diane Arbus, Sol LeWitt, Ed Ruscha, Cindy Sherman, Sally Mann, son amie de toujours.