« La belle Hélène »

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Aux élèves volontaires et sur inscription FERME et définitive avant le 15 décembre, on propose 14 places pour La belle Hélène. Opéra-bouffe en trois actes de Jacques Offenbach Livret de Henry Meilhac et Ludovic Halévy
Covoiturage prévu avec le GRC*
VENDREDI 26 DÉCEMBRE à 14 HEURES

 OPÉRA BOUFFE   (opéra dans lequel le thème et les personnages sont comiques)

* Groupe réflexion culture du Lycée

Attention à la date : Vendredi 26 Décembre à 14 heures

Direction musicale : Dominique Trottein Direction des chœurs : Aurore Marchand Etudes musicales : Elisabeth Brusselle

Mise en scène : Jérôme Savary Réalisation :Frédérique Lombart Décors : Michel Lebois Chorégraphie : Eric Belaud Costumes : Michel Dussarrat Lumières : Alain Poisson

Hélène : Julie Robard-Gendre Oreste : Antoinette Dennefeld Parthoenis : Ludivine Gombert Loena : Nina Savary Bacchis : Isabelle Monpert

Pâris : Stanislas de Barbeyrac Agamemnon : Marc Barrard Ménélas : Jean-Claude Calon Calchas : Lionel Peintre Achille : Philippe Ermelier Ajax 1 : Franck Licari Ajax 2 : Virgile Frannais Philocome : Thibault Jullien Euthyclès : Cyril Héritier

Orchestre Régional Avignon-Provence Chœur et Ballet de l’Opéra Grand Avignon

L’intrigue se déroule après le jugement de Pâris, berger sur le mont Ida, pressé par trois déesses de décerner une pomme d’or à la plus belle d’entre elles. Il offre le trophée à Vénus qui lui promet en échange l’amour de la plus belle femme du monde… qui n’est autre qu’Hélène, reine de Sparte mariée à Ménélas, et dont l’enlèvement déclenchera plus tard la guerre de Troie.
La Belle Hélène reprend le procédé, déjà employé par Offenbach et ses librettistes dans « Orphée aux enfers », de la parodie de l’Antiquité gréco-latine : anachronismes, subversion de l’usage artistique des thèmes antiques, contraste entre le sérieux habituellement associé à ces thèmes et des expressions prosaïques ou familières. C’est aussi l’occasion pour les auteurs de faire de nombreuses références satiriques ou critiques à peine voilées de la société française du Second Empire.

Mireille

Invitation pour quatorze élèves du lycée à la générale VENDREDI 28 novembre à 20 heures
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Charles Gounod
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Frédéric Mistral

Inspiré du poème « Mireio » de Frédéric Mistral, cet opéra créé en 1864 et maintes fois remanié est peut-être le chef-d’œuvre de Charles Gounod.

Une œuvre simple, d’une douce fragilité et par là même très délicate, dont l’intrigue se situe à la frontière du pittoresque régionaliste et de la tragédie. Séduit par l’originalité du poème de Frédéric Mistral, Charles Gounod réussit à convaincre l’auteur de sa volonté d’en tirer un opéra.

Le 12 mars 1863, les deux hommes font connaissance et Gounod s’installe alors dans un hôtel de Saint-Rémy-de-Provence où il fait venir un piano et compose sa partition en trois mois. Après des répétitions difficiles, l’œuvre fut créée au Théâtre Lyrique à Paris mais n’obtint qu’un succès relatif, dû principalement à la coupe en cinq actes et à la mort de l’héroïne à la fin de l’ouvrage.

Le livret de Mireille n’offre qu’un reflet partiel de l’œuvre de Frédéric Mistral, elle-même conçue comme un vaste poème épique. Quant à la musique de l’opéra, elle est placée sous le signe de Mozart : plus que dans Faust, Gounod y apparaît en effet comme l’admirateur de « Don Giovanni », bien que le troisième acte présente une féerie musicale que de nombreux musicologues n’hésitent pas à comparer à celles de Mendelssohn ou de Weber.

Figure mythique de la Provence, Mireille évoque à tout un chacun un climat, un parfum ou une image. On a le sentiment de la connaître, comme si elle faisait partie de la famille, avec une place privilégiée dans l’inconscient collectif.

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Robert Fortune ( Metteur en scène )

Cependant, fait observer le metteur en scène Robert Fortune, elle est semblable à « L’Arlésienne » de Daudet : si on en parle beaucoup, elle conserve néanmoins son énigme.

L’œuvre, qui décrit une jeune fille de bonne famille amoureuse d’un simple berger et leurs amours contrariées, s’est imposée par transmission orale, léguant aux générations successives sa représentation d’un terroir et de ses habitants. Plus encore, du Sud et de la Méditerranée, puisqu’en composant Mireille, Gounod écrit : « Il y a ici, tout près, à vingt minutes de Saint-Rémy, la plus belle vallée qu’on puisse voir : c’est de la pure Italie, c’est même Grec. » De là à voir dans Mireille un peu de tragédie grecque, il n’y avait qu’un pas de plus à franchir dans la « suditude ». Robert Fortune part sur les traces d’une Provence à la douceur de vivre peut-être un peu lointaine mais dont l’empreinte subsiste dans les esprits. Il situe Mireille en 1900, époque où la société agricole et patriarcale bascule dans la nouvelle ère de la révolution industrielle. « En étudiant de manière plus approfondie le livret et surtout le texte de Mistral, dit le metteur en scène, nous nous sommes aperçu que Mireille parlait aussi d’un autre passage : celui d’une société baignant dans les croyances superstitieuses, les rites magiques, vers un monde plus rationnel, aux croyances religieuses plus ordonnées. »

LA TRAVIATA

Nous irons à l’Opéra-théâtre le 23 novembre à 20 heures

Philosophie de l’art : une introduction à l’art lyrique.

La Traviata

Opéra en 3 actes de Giuseppe VERDI (1853), Livret de Francesco Maria Piave d’après le roman d’Alexandre Dumas fils, La Dame aux Camélias

En co-production avec l’Opéra de Massy, l’Opéra-Théâtre de Metz, l’Opéra de Reims, l’Opéra de Toulon Provence Méditerranée et l’Opéra de Vichy

Direction musicale Luciano Acocella
Direction des choeurs Aurore Marchand
Etudes musicales Hélène Blanic
Mise en scène Nadine Duffaut
Assistant à la mise en scène Jean-Philippe Corre
Chorégraphie Eric Belaud
Décors Emmanuelle Favre
Costumes Gérard Audier
Lumières Jacques Chatelet

Violetta Valery Patrizia Ciofi
Flora Bervoix Laetitia Singleton
Annina Ludivine Gombert
La soeur d’Alfredo Loreline Mione
Alfredo Germont Ismaël Jordi
Giorgio Germont Marc Barrard
Gastone de Letorieres Raphaël Bremard
Il Barone Douphol Jean-Marie Delpas
Il Marchese d’Obigny Christophe Gay
Il Dottore Grenvil Luc Bertin-Hugault

Orchestre Lyrique de Région Avignon-Provence, Chœur et Ballet de l’Opéra-Théâtre d’Avignon

Argument

ACTE I

Violetta Valéry, une demi-mondaine, donne une grande réception. On lui présente le jeune Alfredo Germont, secrètement amoureux d’elle. Violetta, saisie d’un malaise soudain, demande qu’on la laisse seule. Alfredo, toutefois, reste avec elle. Il lui déclare son amour, que la jeune femme, bien que touchée, ne semble pas prendre au sérieux. Les invités prennent congé et, restée seule, Violetta s’avoue troublée par ce jeune homme. Mais elle se ressaisit : sa destinée n’est pas de vivre pour l’amour d’un seul homme, elle doit rester libre et parcourir tous les chemins du plaisir.

ACTE II

Premier tableau

Violetta a fini par céder à l’amour d’Alfredo et s’est réfugiée avec lui dans sa maison de campagne. Giorgio Germont, le père d’Alfredo, se présente. Il demande à Violetta de renoncer à son fils et évoque sa fille, qui ne peut se marier à cause de la liaison scandaleuse de son frère. Comprenant que son passé la poursuivra toujours, Violetta cède : elle quittera Alfredo et reprendra son ancienne vie. Germont prend congé, ému par la noblesse de cette femme qu’il a contrainte au sacrifice. Le retour d’Alfredo la surprend et elle s’éclipse après des adieux que le jeune homme ne comprend pas. Sans rien dire de sa visite à Violetta, Germont cherche à consoler le désespoir de son fils en lui vantant les vertus de la vie familiale. Mais Alfredo ne songe qu’à retrouver Violetta.

Deuxième tableau

La fête bat son plein chez Flora Bervoix, une amie de Violetta. Alfredo surgit. Violetta fait à son tour son entrée, accompagnée du baron Douphol. Partagée entre le désir de s’expliquer et la promesse qu’elle a faite à Germont, elle finit par prétendre qu’elle aime Douphol. Fou de rage, Alfredo jette une poignée de billets au visage de Violetta devant tous les invités, la payant ainsi de ses trois mois d’amour. Germont, qui a suivi son fils, lui reproche d’insulter une femme de cette manière.

ACTE III

Violetta, gravement malade, est abandonnée de tous. Alfredo, à qui son père a enfin avoué la vérité, se précipite à son chevet. Il demande à Violetta de lui pardonner. Germont vient à son tour rendre visite à la jeune femme, qu’il considère à présent comme sa fille, mais celle-ci est à bout de forces. Un dernier sursaut de vie semble la ranimer, puis elle retombe, morte.
Source : Site internet de l’Opéra National de Paris

Génération romantique

Vendredi 17 février,

Opéra-Théâtre d’Avignon

Yann Maresz : Mosaïques pour orchestre
Wolfgang Amadeus Mozart : Concerto pour piano et orchestre n°24, en ut mineur K.491
Georges Onslow :  Symphonie n°2 en ré mineur op. 42

Direction : Alexander Vakoulski
Piano : Giovanni Bellucci (photo)

On en parle…

Sur Radio Classique

Par « génération romantique », il faut entendre le romantisme et ses racines dans le classicisme viennois.
Le romantisme : Dans ce concert, le romantisme sera représenté par le trop méconnu George Onslow (1784-1853). Compositeur français issu de la vieille noblesse anglaise, il accomplit, à Londres, de solides études musicales, avant de les terminer à Paris pendant le Premier Empire. Sa génération – celle de Carl Maria von Weber – se situe entre celle de Beethoven et celle des Berlioz, Chopin, Mendelssohn et Schumann. Au lieu de le brimer, cette tension, entre classicisme et romantisme, en fait un créateur passionnant où l’écriture classique viennoise (celle de Haydn, Mozart et Beethoven, avec sa part de contrepoint et d’écriture obéissant à des règles strictes) est contrebalancée par l’expression subjective des sentiments personnels, comme chez son ami Felix Mendelssohn. Écrite en 1831, sa Symphonie ! n°2, en ré mineur, palpite de cette vive tension. À découvrir absolument !

Le classicisme viennois : Dans certaines de ses œuvres, le classicisme viennois révèle, à l’auditeur stupéfait, un pressentiment romantique. Citons quelques-uns de ces compositeurs ainsi prémonitoires : deux des fils de Bach – Emanuel et Friedemann – mais aussi Haydn, Vanhall, Krauss, etc. Et Mozart : son Concerto pour piano n°24, en ut mineur est un de ces trésors, de ces phares qui éclairent le futur XIXe siècle. Instable, tendu, sombre, il aura pour interprète le flamboyant pianiste italien Giovanni Bellucci.

Un éclairage contemporain : Né en 1966, Yan Maresz concilie des études dans de hautes institutions (Berklee College of Music, à Boston ; Juilliard School, à New York ; et à l’IRCAM, à Paris) et un précoce engagement dans le jazz. Ayant reçu des commandes de prestigieuses institutions (Ministère de la Culture, Orchestre de Paris, Radio France, Accentus, Festival d’Aix-en-Provence, Percussions de Strasbourg, etc), il enseigne actuellement à l’IRCAM et au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Sa pièce orchestrale Mosaïques honore idéalement son titre : cet alliage de fragments dont la combinaison offre un tout unifié est une fête des couleurs ; par ses multiples copeaux chatoyants, elle crée, pour chaque auditeur, une attente fébrile de l’inconnu, un véritable suspense.

A l’Opéra ; le trouvère

Ce projet culturel consiste pour les élèves à suivre une production artistique de l’Opéra d’Avignon . Les élèves seront immergés dans l’univers de l’Art Lyrique en étant invités à la générale du spectacle Vendredi 3 février (20 heures)

L’action se situe au nord de l’Espagne, en partie en Biscaye et en partie dans l’Aragon du XVe siècle.

Prologue

Avant le lever du rideau, Ferrando, capitaine de la garde, narre au spectateur le contexte dans lequel l’opéra va se dérouler : le père du comte de Luna a eu deux fils d’un âge proche. Une nuit, on découvrit une gitane près du berceau du plus jeune des deux frères. On la chassa, mais l’enfant tomba malade peu après et on pensa qu’elle lui avait jeté un sort. Elle fut retrouvée et condamnée au bûcher.

La fille de la gitane, Azucena, décidée à venger sa mère, s’introduisit dans le château et s’empara du jeune enfant dans l’intention de le jeter lui aussi au bûcher. Mais elle fut prise d’un accès de folie et jeta au bûcher son propre enfant à la place de l’héritier. Elle éleva alors l’enfant de Luna comme son propre fils. Il prit le nom de Manrico.

Au début de l’opéra, Manrico est devenu adulte et trouvère, et Azucena est toujours décidée à exercer sa vengeance contre le comte de Luna à travers Manrico.

Acte I : Il duello (le duel)

Le palais d’Aliaferia en Aragon. Le comte de Luna, amoureux éconduit de la duchesse Leonora, ordonne à ses hommes de saisir un troubadour qui chante sous les fenêtres de sa bien-aimée.

Dans les jardins du palais, Leonora confie à Iñez son amour pour un vaillant chevalier vainqueur d’un tournoi. Elle sait que celui-ci partage son amour, car elle a entendu son trouvère chanter une sérénade sous ses fenêtres.

Alerté par le chant du trouvère qu’il entend au loin, le comte de Luna sort du palais pour livrer un duel avec lui. Leonora l’entend aussi, et se précipite au dehors. Elle tombe sur les deux hommes qui déjà ont commencé à croiser le fer. Leonora s’évanouit.

Acte II : La gitana (la gitane)

Dans le camp des gitans, Azucena et Manrico sont assis autour du feu. Elle raconte avec passion ses souvenirs et ses haines, et comment sa mère a été tuée. « Venge-moi » dit-elle à Manrico, qui se demande s’il est bien son fils. Elle le rassure et lui jure son amour de mère.

Elle rappelle à son fils comment, engagé dans une bataille contre les troupes d’Aragon, il a épargné la vie du comte de Luna, qu’il tenait pourtant entre ses mains. Il lui répond avoir entendu une voix venue du ciel, le suppliant d’épargner la vie du comte. Un messager vient annoncer à Manrico que Leonora, le croyant mort, s’est cloîtrée dans un couvent.

Dans le couvent, le comte et ses hommes viennent enlever Leonora avant qu’elle prononce ses vœux. Il lui chante son amour pour elle (Il balen del suo sorriso). Manrico et ses hommes, venus sauver Leonora, apparaissent alors dans le couvent, et s’opposent aux hommes du comte.

Acte III : Il figlio della zingara (le fils de la gitane)

Manrico est parvenu à mettre Leonora en lieu sûr dans son camp de Castellor. Le comte de Luna et ses hommes font le siège du camp. Ils capturent une bohémienne qui rôdait alentour. C’est Azucena. Ferrando reconnaît la femme qui avait autrefois jeté le deuxième fils de Luna dans le bûcher. Pour se défendre, elle appelle au secours Manrico, en criant qu’il est son fils. Le comte la condamne au bûcher.

Dans la forteresse de Castellor, Manrico et Leonora se préparent à être unis par le mariage. Au moment où leur union va être conclue, un messager arrive et annonce la capture d’Azucena et sa condamnation au bûcher. Manrico réunit ses hommes et se précipite hors de la forteresse.

Acte IV : Il supplizio (le supplice)

Manrico échoue dans sa tentative de sauver sa mère. Il est capturé lui aussi, et la mère et le fils sont retenus prisonniers dans le donjon du palais d’Aliaferia. Leonora, revenue au palais, échafaude un plan désespéré pour sauver Manrico. Elle propose au comte de Luna de l’épouser à condition qu’il rende sa liberté à Manrico. Le comte accepte son marché. Mais il ne sait pas que sa bague contient un poison qu’elle est décidée à absorber dès que son amant sera libéré. Ainsi elle échappera à cette union qu’elle refuse.

En se rendant au donjon où sont emprisonnés Manrico et Azucena, Leonora absorbe son poison. Elle pénètre dans la cellule et presse Manrico de partir. Mais il comprend que celle-ci a payé sa liberté au prix fort, quand il voit le poison produire ses premiers effets. Le comte arrive et trouve Leonora morte dans les bras de Manrico. Il ordonne que Manrico soit condamné à mort, et oblige Azucena à assister à l’exécution. Une fois le travail du bourreau achevé, elle avoue au comte que Manrico était son propre frère en s’écriant « Tu es vengée, ô ma mère ! »

Souvenir d’Opéra

 

 

 TRAVAIL EN COURS…

DES RÉPONSES EN Cliquant ici

 

La musique nous rend-elle être maitre de nos émotions ?

Que signifie interpréter ?

Une œuvre musicale est-elle faite pour être jouée ?

 

Quand nous percevons une mélodie, qu’est-ce qui nous plait ou déplait ?

En quel sens peut-on dire que le musicien est un artiste ?

Seule la musique classique est-elle un art ?

 

Pour apprécier une œuvre musicale faut-il être cultivé ?

Aimer la musique, est-ce connaître son histoire ou la pratiquer soi-même ?

L’œuvre musicale est-elle universelle ?

 

« Ai-je bon goût » se réduit-il à ai-je l’oreille musicale ?

L’artiste est-il celui qui compose ou celui qui joue ?

L’œuvre en musique est-elle intemporelle ?

 

Interjections cadencées

Musique et philosophie 1.

Hors de l’art, le son est déjà, en tant qu’interjection, cri de douleur, soupir, rire, l’extériorisation immédiate la plus vivante d’états d’âme et de sensations, le « ah » et le « oh » de l’être intime. […] Cependant, l’expression simplement naturelle des interjections n’est pas encore de la musique ; car ces exclamations, certes, ne sont pas des signes arbitraires articulés de représentations au même titre que les éléments phoniques de la parole, et n’énoncent donc pas le contenu d’une représentation dans son universalité en tant que représentation, mais manifestent à même le son et dans le son lui-même une disposition intérieure, une sensation qui se dépose immédiatement dans ces sons, dont l’émission soulage le coeur ; mais cette libération n’en est pas encore pour autant une libération par l’entremise de l’art. La musique, au contraire, doit faire entrer les sensations dans des rapports de sons déterminés, dégager l’expression naturelle de sa rustique spontanéité, de sa grossièreté capricieuse, et la tempérer. Ainsi, les interjections forment bien le point de départ de la musique, mais elle-même ne devient art que comme interjection cadencée, et doit à cet égard soumettre son matériau sensible à un travail artistique préliminaire […], avant qu’il ne soit en mesure d’exprimer de façon artistique le contenu de l’esprit. HEGEL

Rentrée en musique

Yeruham Scharovski  - Henri Demarquette

Musique et philosophie 1.

Nous irons assister à un concert symphonique vendredi 4 novembre pour découvrir l’orchestre Lyrique de Région Avignon Provence grandeur nature !

Violoncelle : Henri Demarquette
Direction : Yeruham Scharovsky

Oeuvre(s)

Gabriel Fauré Elégie en ut mineur pour violoncelle et orchestre, opus 24

Ce programme réunit trois des cinq continents de notre planète, si finie (manquent l’Océanie et l’Afrique), dont les musiques se structurent autour du temps musical (et son organisation en rythmes divers), des échelles sonores, et d’unités « mélodiques ». Et, ici, la mélodie l’emporte. Mais la mélodie est une auberge espagnole. Tour à tour, elle est une ligne qui entre dans notre mémoire et y demeure, doucement obsédante (les deux œuvres, pour violoncelle soliste de ce concert : Élégie de Fauré et Concerto de Barber). Elle est aussi la porte d’entrée dans Nature profonde et sacrée (Takemitsu). Enfin, elle est le matériau de base, simple prétexte, à partir duquel on construit une œuvre musicale tout simplement géniale, et drôle (la « Roulement de timbale » de Haydn).

Henri Demarquette, violoncelliste

« Musicien passionné et personnalité aux facettes multiples, Henri Demarquette joue du violoncelle comme on embrase une forêt profonde; pas un de ses coups d’archet ne laisse indifférent car il réveille l’inconscient de la musique » O.Bellamy (Le Monde de la Musique).Henri Demarquette, né en 1970, entre à 13 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où il étudie avec Philippe Muller et Maurice Gendron. Titulaire d’un Premier Prix à l’unanimité, il travaille également avec Pierre Fournier et Paul Tortelier, puis, avec Janos Starker à Bloomington aux Etats-Unis.Familier de la scène dès l’âge de 14 ans, il débute à 17 ans par un récital au Théâtre du Châtelet et une émission télévisée enregistrée par France 3 avec la pianiste Hélène Grimaud. Il est aussitôt remarqué  par Lord Yehudi Menuhin qui l’invite à jouer sous sa direction le Concerto de Dvorak à Prague et à Paris.Depuis, sa carrière prend un essor international qui le conduit dans de nombreuses capitales accompagné des plus grands orchestres français ou étrangers comme récemment l’Orchestre National de France, le London Philharmonic, l’Ensemble Orchestral de Paris, le Tokyo Symphony, l’Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine, le Sinfonia Varsovia, la Neue Philharmonie Westphalen, et en compagnie de ses partenaires pianistes privilégiés: Brigitte Engerer, Michel Dalberto, Boris Berezovsky,Jean-Philippe Collard.Henri Demarquette à enregistré pour le Label Warner Classics « Invitation au voyage », florilège de pièces de musique française en compagnie de Brigitte Engerer : « Choc du monde de la musique ».  Puis « Les 3 sonates » de J.Brahms avec Michel Dalberto, également « Choc du monde de la musique », « RTL d’OR », et ffff de Télérama.  Dernièrement sont sorti deux disques : l’un consacré à Camille Saint-Saëns avec le concerto n°1, la sonate n°1 et le Carnaval des animaux (Mirare) « Choc de Classica » et l’autre à la musique d’Olivier Greif avec le concerto Durch Adams Fall et la sonate de Requiem (Universal-Accord), « Choc de l’Année de Classica ».En 2010 et 2011 il se produit entre autres avec l’orchestre National de France et le Sinfonia Varsovia, l’Orchestre Symphonique de Saint Petersbourg, l’Orchestre Philharmonique de l’Oural, le NDR de Hannovre, l’ Ensemble Orchestral de Paris, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre Colonne, l’Orchestre Français des Jeunes, et donnera en particulier un récital au Théâtre des Champs Elysées avec Brigitte Engerer.Esprit curieux, Henri Demarquette aborde régulièrement la musique contemporaine, et se plaît à défendre des oeuvres rares. Il travaille en étroite collaboration avec les grands compositeurs actuels et suscite la composition d’oeuvres de Olivier Greif (concerto «Durch Adams Fall»), Pascal Zavaro (concerto), Eric Tanguy (Nocturne), Florentine Mulsant (sonate), Alexandre Gasparov (Nocturne), Gustavo Beytelmann (Together, A Tango Dream). Son interprétation du concerto « Tout un monde lointain » de Henri Dutilleux avec l’Akademisches Orkester de Mannheim dirigé par Frédéric Chaslin à donné lieu à un film réalisé par France Europe Média, soutenu par le fonds d’action SACEM et diffusé sur la chaîne Mezzo. Cette ouverture d’esprit se reflète dans une discographie éclectique, couronnée de nombreuses distinctions en France et à l’étranger.Henri Demarquette a reçu de l’académie des Beaux Arts le Prix de la Fondation Simone et Cino del Duca.Il joue un violoncelle du luthier italien Goffredo Cappa de 1697 et un archet de Persois de 1820.

Yeruham Scharovski, chef d’orchestre

Yeruham Scharovsky est le directeur artistique et le chef d’orchestre de l’Orchestre Symphonique de Rio de Janeiro depuis octobre 1998.Né à Buenos Aires en Argentine, il commence très tôt son apprentissage musical : flûte, contrebasse, composition et direction avec les professeurs du Conservatoire National de Musique de Buenos Aires et du Teatro Colon Opera House. En Israël, il obtient son prix à l’Académie Rubin de Musique de Jérusalem, en étudiant auprès de Mendi Rodan.
Depuis lors, il a dirigé en Israël, Finlande, Suède, Allemagne, Danemark, Russie, Lituanie, Italie, France, Argentine, République Dominicaine, Chili et Brésil, salué unanimement par le public et la critique. Il a dirigé, notamment, l’Orchestre Philharmonique d’Israël, l’Orchestre Symphonique de Jérusalem, l’Israël New Opera Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Moscou, le National Opera Orchestra Finlandais, le National Opera Orchestra Suédois, l’Orchestre de chambre de Cannes, l’Orchestre Philharmonique de Riga, l’Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg, le Marcheggiana Philharmonic Orchestra, le Philharmonique du Teatro Colon et Opéra de Buenos Aires, l’Orchestre Symphonique du Théâtre Municipal de Sao Paulo, l’Orchestre Symphonique de Santiago du Chili, et l’Orchestre Symphonique Brésilien de Rio de Janeiro.
En 1990, Yeruham Scharovsky a été choisi par le chef Zubin Mehta pour recevoir le prix israélien du jeune artiste de l’année « Young Artist of the Year Award » (Françoise Schapira). De ce fait, il a eu le privilège de diriger l’Orchestre Philharmonique d’Israël pour un concert de gala, et comme pour un grand orchestre d’Israël, il a pu diriger une tournée de concert et un enregistrement de disque.
Au cours de la même année, il a dirigé pour la première fois l’Orchestre Symphonique de Jérusalem. Depuis lors, il a dirigé cet orchestre fréquemment pour des concerts et des sessions d’enregistrements, ainsi qu’une tournée réussie en Amérique du Sud en juin 1998 dans les villes les plus importantes du Brésil et d’Uruguay.
En novembre 1991, le chef d’orchestre Scharovsky a été invité pour une tournée en Russie, pour diriger l’Orchestre Philharmonique de Moscou, le Philharmonique de Riga et le Philharmonique de Yaroslavel ; il a été le premier chef d’orchestre israélien invité pour cela.
Scharvosky a également été choisi pour diriger le concert d’ouverture du nouveau Golda Meir Arts Center à Tel Aviv, dans l’une de ses premières productions de Nabucco de Verdi, avec la participation des solistes Ghena Dimitrova, Leo Nucci, Feruccio Furlanetto et Pahta Berdchalaze.
Entre 1991 et 1995 il était le Directeur Artistique et le Chef Permanent du Ra’anana Symphonette Orchestre en Israël. Sous sa baguette, l’orchestre est devenu l’un des orchestres les plus populaires d’Israël, générant des centaines d’abonnements pour les concerts, produisant de nombreux enregistrements radio et télévision, et entreprenant trois tournées en France et en Allemagne.
En avril 2000, il partage une série de concerts avec Lorin Maazel au Philharmonic Hall de Munich en Allemagne, pour la direction de l’Orchestre Symphonique de Jérusalem avec l’Orchestre de la Radio Bavaroise pour des concerts dédiés à la Ville de Jérusalem. Il est nommé membre du jury du « Concours International Maazel de Chefs d’Orchestre » par Lorin Maazel.
En septembre 2001 il fait une tournée aux Etats-Unis avec l’Orchestre Symphonique du Brésil, tournée au cours de laquelle cinquante mille spectateurs assistent à un concert à Central Park (New York). Ce concert ainsi que celui donné au Lincoln Center ont soulevé un immense enthousiasme.

Depuis 2004, il est le principal chef invité de l’Orchestre Symphonique de Rome.
Parallèlement à sa carrière internationale de direction, Maitre Scharovsky est le directeur de la Kfar-Saba Music Fondation, qui a servi à 3000 étudiants en musique. En extension de ses activités d’éducation, Maître Scharovsky a entrepris la réalisation d’une série de 30 programmes de musique diffusés à la télévision qu’il a également dirigée.
Scharvosky et l’Orchestre Symphonique Brésilien de Rio de Janeiro ont récemment enregistré un CD avec les Ouvertures et Préludes du compositeur brésilien Carlos Gomes, ainsi qu’un disque live avec notamment Scherehazade de Rimsky-Korsakov et le concerto n°4 pour piano de Beethoven avec Nelson Freire en soliste.

Ce dispositif est inscrit dans la politique éducative et culturelle de l’Académie Aix-Marseille.

A suivre…