Cours 1 Philosopher, est-ce rechercher la vérité ?

Méthode :

1) Comment faire une introduction (environs 1h15/30) :

Analyse du sujet = donne un sens à la phrase

définition des mots clefs

recherche des sous-entendus (implicite)

-Problématique = trouver un problème, c’est philosopher

La question fait le sujet mais pas le problème, car une question attend une réponse.

On se demande en quoi la question qui a été posée fait problème.

On appelait Socrate le « Taon » ou le « Poisson torpille » car il dérangeait tout le monde avec ses questions.

La première chose à faire n’est pas de répondre à la question.

Le problème est universel mais la réponse peut être soit subjective soit personnelle.

ARGUMENTATION ? DEMONSTRATION

SOLUTION ? RÉFLEXION

Ne va pas de soi :

  • 2 ou plusieurs réponses possibles = c’est parce qu’il y a plusieurs réponses pouvant être contradictoires qu’il y a problème
  • paradoxe = contre opinion
  • contre l’évidence

-Annoncer le plan ou le développement ou l’argumentation

expliquer l’organisation de la dissert

-Intérêt du sujet

Les principaux intérêts en philosophie :

  • connaissance/vérité
  • morale/bien/juste
  • esthétique/beau

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LES CRITÈRES DE NOTATION :

  1. Conceptualiser
  2. Problématiser
  3. Argumenter

PAS DE SAUT DE LIGNE NI D’ALINÉA DANS L’INTRO

2) Comment faire un développement

I : une idée/une hypothèse

1. argument

? illustrer : ex, citation, référence

transition (à coller soit à la fin du 1 soit au début du 2)

2. arg.

transition

3. arg.

II : ‘’

III : ‘’

NE PAS FAIRE DE « THÈSE/ANTITHÈSE/SYNTHÈSE »

DEUX CHOSES A ÉVITER :

le dogmatisme : imposer sa vérité, faire une affirmation non argumentée

le relativisme (contraire d’Absolu) : « ça dépend de », « peut être que oui peut être que non »

3) Comment faire une conclusion = A suivre…

Bonus texte :

En usant des transports en commun ou des services d’information (des journaux par exemple), chacun est semblable à tout autre. Cet être-en-commun dissout complètement l’être-là qui est mien dans le mode d’être d’ « autrui », en telle sorte que les autres n’en disparaissent que davantage en ce qu’ils ont de distinct et d’expressément particulier. Cette situation d’indifférence et d’indistinction permet au « on » * de développer sa dictature caractéristique. Nous nous amusons, nous nous distrayons, comme on s’amuse ; nous lisons, nous voyons, nous jugeons de la littérature et de l’art, comme on voit et comme on juge ; et même nous nous écartons des « grandes foules » comme on s’en écarte ; nous trouvons « scandaleux » ce que l’on trouve scandaleux. Le « on » qui n’est personne de déterminé et qui est tout le monde, bien qu’il ne soit pas la somme de tous, prescrit à la réalité quotidienne son mode d’être.
[…] Le « on » se mêle de tout, mais en réussissant toujours à se dérober si l’être-là est acculé à quelque décision. Cependant, comme il suggère en toute occasion le jugement à énoncer et la décision à prendre, il retire à l’être-là toute responsabilité concrète. Le « on » ne court aucun risque à permettre qu’en toute circonstance on ait recours à lui. Il peut aisément porter n’importe quelle responsabilité, puisque à travers lui personne jamais ne peut être interpellé. On peut toujours dire : on l’a voulu, mais on dira aussi bien que « personne » n’a rien voulu.

HEIDEGGER
L’Etre et le Temps, tr. fr. Boehms & Waelhens, I:1, §. 27,
éd. Gallimard, pp. 159-160