Chapitre 3 : Nature et culture 13/01/21 Malcom P
(Partie Exercice/Cours)
Nature / Culture
INTRODUCTION :
La nature c’est tout ce qui nous entoure au vivant et à l’inerte. En tant que vivant, Point de vue biologique, L’Homme à des caractéristiques naturelle, il n’est pas dans un empire ; « un empire dans un empire ».
L’homme ne peut pas se réserver une place a part, une enclave de liberté, ni revendiquer le titre de « Maîtres et Possesseur de la Nature »
Il y a t-il une Nature humaine ? Une définition Universel, Un homme indépendamment de la culture ?
Peut-on penser une spécificité humaine qui le distingue à la fois des autres vivants et des divins.
Nature | Culture |
Hérédités, Loi | |
Besoin(s) | |
Détermination | |
I. Les Caractéristiques de l’homme
la culture désigne l’ensemble de ces caractéristiques, Produit par L’Homme. Mais c’est aussi un ensemble de qualité et de facultés : Besoins, Penser, La Raison.
Ce qui est commun à toutes ces définitions, c’est une sorte de passage, de continuité que seul l’Homme peut penser ou dont il peut avoir conscience pour se démarquer des animaux. Au 20ème s. les sciences Humaines font l’hypothèse de l’absence de nature humaine, l’Homme serait toujours et déjà un être de culture.
06/01/2020
(partie cours)
NATURE ET CULTURE
Introduction :
La nature c’est tous ce qui nous entoure et qui s’oppose à l’artificiel c’est à dire ce qui est produit, fabriqué par l’homme.
En effet, le souhait de DESCARTES, (philosophe français 17s) est de se rendre « comme maître et possesseur » de la nature.
Cela signifie que l’homme prétend avoir une place privilégiée dans cette nature pour la transformer selon ses besoins et ses désirs.
Or, Spinoza (philosophe du 17s) affirme que l’homme « n’est pas un empire dans un empire ».
L’homme ne peut pas s’accorder une place supérieure à tous les êtres vivants dans la mesure qu’il n’est qu’une partie de la nature.
Spinoza dénonce l’illusion de la liberté qui ferait de l’homme un être supérieur par nature, supérieur aux autres créatures . Les hommes sont ignorants des causes qui les déterminent à agir, c’est à dire les lois de la nature.
Problématique :
Le problème est de distinguer l’homme de la nature d’une part et de définir une nature humaine d’autre part.
D’un coté l’homme appartient à la nature d’un autre coté il semble éloigné de celle-ci en appartenant toujours à une culture.
En définissant la nature par l’hérédité biologique, on s’aperçoit que l’homme à sa naissance est un être inachevé, en devenir d’une vie artificielle acquise en tant que membre d’une société,
jean jacques Rousseau au 19s affirme que l’homme est perfectible = il peut choisir sa vie : choisir le meilleur ou le pire en fonction de la culture dans lequel il naît.
Partie Exercice :
nature |
Culture (anthropologie) |
Animal ? biologie : organisme mythe du bon sauvage ou de l’esprit instruit ce qui nous entoure nature humaine ?enfant sauvage sauvage : étymologie sylva : foret universelle |
|
Autre = culture
Documentaire: » L’Homme est-il un animal comme les autres ? »
Idées:
-L’humain et l’animal n’ont aucunes différences biologiques.
-L’Homme n’est pas supérieur à l’animal car il subit également le vieillissement de ses cellules.
– Selon Aristote, la raison provient de l’éducation (de « logos »).
-L’Homme est indéterminé, il n’a pas de Nature fixe alors que l’animal possède une nature déterminé (ex: un chien est destiné à aboyer, non à miauler ou à parler)
-L’Homme est le produit d’une histoire, d’un vécu, contrairement à l’animal qui n’est définit que par sa nature primitive. L’Humain se distingue par sa perfectibilité, sa flexibilité il peut ainsi se sortir de sa nature.
«Il fut un temps où les dieux existaient déjà, mais où les races mortelles n’existaient pas. Lorsque fut venu le temps de leur naissance, fixé par le destin, les dieux les façonnent à l’intérieur de la terre, en réalisant un mélange de terre, de feu et detout ce qui se mêle au feu et à la terre. Puis, lorsque vint le moment de les produire à la lumière, ils chargèrent Prométhée et Epiméthée de répartir les capacités entre chacune d’entre elles, en bon ordre, comme il convient. Epiméthée demande alors avecinsistance à Prométhée de le laisser seul opérer la répartition: «quand elle sera faite, dit-il, tu viendras la contrôler». L’ayant convaincu de la sorte, il opère la répartition. Et dans sa répartition, il dotait les uns de force sans vitesse et donnait la vitesse aux plus faibles; il armait les uns et, pour ceux qu’ils dotaient d’une nature sans armes, il leur ménageait une autre capacité de survie. À ceux qu’il revêtait de petitesse, il leur donnait des ailes, pour qu’ils puissent s’enfuir, ou bien un repère souterrain; ceux dont il augmentait la taille voyaient par là même leur sauvegarde assurée; et dans sa répartition, il compensait les autres capacités de la même façon. Il opérait de la sorte pour éviter qu’aucune race ne soit anéantie; après leur avoir assuré des moyens d’échapper par la fuite aux destructions mutuelles, il s’arrangea pour les prémunir contre les saisons de Zeus: il les recouvrit de pelages denses et de peaux épaisses, protections suffisantes pour l’hiver (…); il chaussa lesuns de sabots, les autres de peaux épaisses et vides de sang. (…) Cependant, comme il n’était pas précisément sage, Epiméthée, sans y prendre garde, avait dépensé toutes les capacités pour les bêtes qui ne parlent pas. Il restait encore la race humaine qui n’avait rien reçu, et il ne savait pas quoi faire.Alors qu’il était dans l’embarras, Prométhée arrive pour inspecter la répartition, et il voit tous les vivants harmonieusement pourvus en tout, mais l’homme nu, sans chaussures, sans couverture, sans arme. Et c’était déjà le jour fixé par le destin, où l’homme devait sortir de terre et paraître à la lumière. Face à cet embarras, ne sachant pas comment il pouvait préserver l’homme, Prométhée dérobe le savoir technique d’Héphaïstos et d’Athéna, ainsi que le feu-car sans feu, il n’y avait pas moyen de l’acquérir ni de s’en servir -et c’est ainsi qu’il en fait présent à l’homme.» Platon, Protagoras