Grand Forum sur la laïcité et le vivre ensemble

Hernandez Léa et Touharia Shanna

biographie de Abdennour Bidar :

Il est le fils d’une française catholique convertie à l’Islam et élevé par un père adoptif marocain, Abdennour Bidar est agrégé de philosophie et ancien élève de l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud. Il réalise une thèse en philosophie intitulée « Mohammed Iqbal : une pédagogie de l’individuation »2. Il publie en 2014 une Histoire de l’humanisme en Occident .

Il a enseigné la philosophie en classes préparatoires aux grandes écoles de 2004 à 2012. En 2012, il est chargé de mission sur la pédagogie de la laïcité au ministère de l’Éducation nationale et au Haut conseil à l’intégration. Il est nommé le 5 avril 2013 membre de l’Observatoire de la laïcité.

Il appartient au comité de rédaction de la revue Esprit. De septembre 2012 à juin 2013, il a produit et animé l’émission de débat sur le thème du vivre ensemble et de l’identité – Cause commune, tu m’intéresses sur France Inter. Durant l’été 2014, il a été le producteur et le présentateur de l’émission France islam : questions croisées sur France Inter. En janvier 2015, il reprend l’émission Cultures d’islam sur France Culture après la disparition de son créateur Abdelwahab Meddeb. En août 2015, il fonde avec la psychologue Inès Weber le Sésame4, un centre de culture spirituelle. Le 17 mars 2016, il est nommé inspecteur général de l’Éducation nationale et intègre l’inspection générale de philosophie6 et de vie scolaire.

Ce qu’il pense :

Dans l’ouvrage, le philosophe Abdennour Bidar, s’efforce de clarifier le rapport entre laïcité et religion dans la France d’aujourd’hui. Il y expose sa vision engagée de la question de la laïcité. Pour lui, on peut être croyant et vivre dans un Etat laïque.

Il tente de « développer une conception raisonnée ou équilibrée de la laïcité », en se tenant éloigné de « deux conceptions de la laïcité qui la dévoient, la faussent et l’instrumentalisent à la fois. (…) La première conception (…) signifierait et exigerait l’expulsion de toute expression religieuse hors des espaces sociaux. (…) Soit une agressivité tournée vers la religion en général, et l’islam en particulier. (…) La deuxième (…) signifierait « neutralité » (…) Depuis la loi de séparation du 9 décembre 1905, l’Etat laïque, ne reconnaissant, ne salariant ni ne subventionnant aucun culte, n’aurait donc plus son mot à dire dès lors que les religieux entendraient se manifester dans l’espace public ». Or l’Etat doit garantir que quelles que soient les convictions existentielles (croyances, agnosticisme, athéisme) d’une personne, elle ne bénéficie d’aucun privilège ni ne souffre aucune discrimination.

Il dénonce la vision stéréotypée d’une laïcité en concurrence idéologique avec les croyances religieuses et la présente plutôt comme un outil qui permet à toutes les religions et à toutes les convictions d’avoir un droit de s’exprimer dans la Cité, d’une façon qui les rend compatibles entre elles.

L’urgence pour lui aujourd’hui, c’est de « faire en sorte qu’à l’intérieur d’un cadre laïque, sous cette clé de voute qu’est la laïcité, nous visions ensemble une liberté, une égalité et surtout une fraternité qui auraient l’immense valeur d’être à la fois des vertus éthiques, sociales, spirituelles ».

biographie de Claire Ly

Mère de trois enfants, vit en France depuis 1980. L’ancienne professeur de philosophie née bouddhiste s’est convertie au catholicisme. Aujourd’hui, à travers ses conférences, l’auteur nous fait partager son expérience humaine et spirituelle invitant inlassablement les deux religions à progresser ensemble.

Claire Ly enseigne le bouddhisme à l’ISTR (Institut de Sciences et Théologie des Religions) de Marseille. Son premier livre, Revenue de l’enfer, publié aux Editions de l’Atelier en 2002, traduit en italien et en polonais, lui a donné l’occasion d’évoquer, dans toute la France, l’histoire du Cambodge et son parcours de foi exceptionnel, au travers de plus de trois cents conférences.

Parcours

2012 Claire Ly a rejoint la communauté des Justes du Monde.
2011 Sortie de La Mangrove, À la croisée des chemins et des cultures. Editions Siloë.
2010 Sortie de Revenue de l’enfer en livre audio.
2009 Claire Ly a été promue Chevalier de la Légion d’honneur.
Prix des librairies Siloë pour Retour au Cambodge, Le chemin de liberté d’une survivante des Khmers Rouges.
Parution de Kosâl et Moni – Enfants du sourire Editions Siloë.
2007 Parution de Retour au Cambodge, aux éditions de l’Atelier.
2002 Parution de Revenue de l’enfer, aux éditions de l’Atelier.
1983 Baptême catholique.
1980 Arrivée en France, près d’Alès (Gard).
1979 Départ du camp des Khmers rouges.
1975-1979 Internement dans les camps de Pol Pot.
1972 Directrice technique de l’Institut de khmérisation de Phnom Penh.
1968 Professeur de philosophie au lycée Sisowath de Phnom Penh.
1960 Pensionnaire chez les Soeurs de la Providence.
1946 Naissance à Battambang, au nord-ouest du Cambodge.

Définition :

La laïcité : repose sur trois principes et valeurs : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l’ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l’égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.
La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs convictions. Elle assure aussi bien le droit d’avoir ou de ne pas avoir de religion, d’en changer ou de ne plus en avoir.
Elle garantit le libre exercice des cultes et la liberté de religion, mais aussi la liberté vis-à-vis de la religion : personne ne peut être contraint au respect de dogmes ou prescriptions religieuses.
La laïcité suppose la séparation de l’Etat et des organisations religieuses. L’ordre politique est fondé sur la seule souveraineté du peuple des citoyens, et l’Etat —qui ne reconnaît et ne salarie aucun culte— ne régit pas le fonctionnement interne des organisations religieuses.
De cette séparation se déduit la neutralité de l’Etat, des collectivités territoriales et des services publics, non de ses usagers.
La République laïque assure ainsi l’égalité des citoyens face à l’administration et au service public, quelles que soient leurs convictions ou croyances.
La laïcité n’est pas une opinion parmi d’autres mais la liberté d’en avoir une. Elle n’est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l’ordre public

La religion : c’est l’ensemble des croyances, sentiments, dogmes et pratiques qui définissent les rapports de l’être humain avec le sacré ou la divinité. Une religion particulière est définie par les éléments spécifiques à une communauté de croyants : dogmes, livres sacrés, rites, cultes, sacrements, prescriptions en matière de morale, interdits, organisation, etc. La plupart des religions se sont développées à partir d’une révélation s’appuyant sur l’histoire exemplaire d’un peuple, d’un prophète ou d’un sage qui a enseigné un idéal de vie.

La religion peut être définie par ses trois grandes caractéristiques :

  • Les croyances et les pratiques religieuses
  • Le sentiment religieux ou la foi
  • L’union dans une même communauté de ceux qui partagent une même foi : l’Eglise. C’est ce qui différencie une religion de la magie.

Le bouddhisme :Il a été surnommé “le Bouddha” ou encore “boudha” (les deux écritures sont justes), ce qui signifie «l’être éveillé» qui a atteint l’illumination après avoir eu une profonde prise de conscience et fait une grande réflexion de la vie, la mort et de l’existence.

Dans les dernières années de sa vie, le Bouddha a voyagé et enseigné. Cependant, il n’a pas enseigné aux gens sa réflexion personnelle. Il a essayé plutôt de leur apprendre comment réaliser leurs propres réflexions et avoir la foi.
L’idée de base que le Bouddha a enseigné se résume dans le fait que notre réveil vient par le biais de notre propre expérience directe, et non pas par les croyances et les dogmes que les autres nous apprennent.

 

LA LAÏCITÉ D’APRÈS ABDENNOUR BIDAR

(EL HAMDI CAMELIA, ROLLAND LISA)

Abdennour Bidar est docteur en philosophie, agrégé, membre de l’Observatoire national de la laïcité et chargé de mission sur la pédagogie de la laïcité au ministère de l’éducation nationale

« La laïcité, c’est d’abord la déontologie des personnels, engagés à transmettre des savoirs vérifiés et des outils comme l’esprit critique. »

Les questions posées par le principe de laïcité, et les solutions qu’elles appellent mettent en jeu nos convictions et notre singularité, dans le cadre professionnel. Abdennour Bidar a d’abord montré comment la laïcité sert les valeurs comme la liberté, l’égalité et la fraternité. Il s’est ensuite intéressé au 3ème terme du tryptique républicain, la Fraternité : « Comment penser un nous qui laisse une place à chaque singularité ?».

L’approche des valeurs par Abdennour Bidar permet de mettre en perspective l’articulation entre souci du bien commun et valeurs à transmettre, tout en répondant aux enjeux de l’Enseignement Moral et Civique.

 

Abdennour Bidar

 

philosophe, normalien, spécialiste des évolutions actuelles de l’islam et des mutations de la vie spirituelle dans le monde contemporain, chargé de mission sur la « Pédagogie de la laïcité » par le ministère de l’Education Nationale et le Haut conseil à l’intégration.

 

Abdennour Bidar est accusé notamment par Pierre tevanian et Alain Gresh d’essentialiser l’islam, la culture et la civilisation musulmanes. Ils lui reprochent également d’exiger des musulmans en général ce qu’il ne demande pas aux autres religions ou communautéspas clair lorsque certains de leurs membres commettent des atrocités Le premier l’a même insulté de « fasciste »

L’islam face à la mort de Dieu : Actualité de Mohammed Iqbal, Paris

  • Lettre ouverte au monde musulman
  • Self islam : Histoire d’un islam personnel

Claire ly

Claire Ly, mère de trois enfants, vit en France depuis 1980. L’ancienne professeur de philosophie née bouddhiste s’est convertie au catholicisme. Aujourd’hui, à travers ses conférences, l’auteur nous fait partager son expérience humaine et spirituelle invitant inlassablement les deux religions à progresser ensemble.

Claire Ly enseigne le bouddhisme à l’ISTR (Institut de Sciences et Théologie des Religions) de Marseille. Son premier livre, Revenue de l’enfer, publié aux Editions de l’Atelier en 2002, traduit en italien et en polonais, lui a donné l’occasion d’évoquer, dans toute la France, l’histoire du Cambodge et son parcours de foi exceptionnel, au travers de plus de trois cents conférences

2012 Claire Ly a rejoint la communauté des Justes du Monde
2011 Sortie de La Mangrove, À la croisée des chemins et des cultures. Editions Siloë.
2010 Sortie de Revenue de l’enfer en livre audio
2009 Claire Ly a été promue Chevalier de la Légion d’honneur
Prix des librairies Siloë pour Retour au camboge , Le chemain de liberté d’un survivante des Kmers Rouges
Parution de Kosal et moni – Enfants du sourire Editions Siloë.
2007 Parution de Retour au cambodge, aux éditions de l’Atelier.
2002 Parution de Revenu de l’enfer aux éditions de l’Atelier.
1983 Baptême catholique.
1980 Arrivée en France, près d’Alès (Gard).
1979 Départ du camp des Khmers rouges.
1975-1979 Internement dans les camps de Pol Pot.
1972 Directrice technique de l’Institut de khmérisation de Phnom Penh.
1968 Professeur de philosophie au lycée Sisowath de Phnom Penh.
1960 Pensionnaire chez les Soeurs de la Providence.
1946 Naissance à Battambang, au nord-ouest du Cambodge

La laïcité

La laïcité est le « principe de séparation dans l’État de la société civile et de la société religieuse » et « d’impartialité ou de neutralité de l’État à l’égard des confessions religieuses». Le mot désigne par extension le caractère des « institutions, publiques ou privées, qui sont indépendantes du clergé et des églises ».

La laïcité s’oppose à la reconnaissance d’une religion d’État . Toutefois, le principe de séparation entre l’État et les religions peut trouver des applications différentes selon les pays

Erwan Valois

Krafft bastien

 

La Laïcité

La laïcité repose sur trois principes et valeurs : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l’ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l’égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.

La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs convictions. Elle assure aussi bien le droit d’avoir ou de ne pas avoir de religion, d’en changer ou de ne plus en avoir.

Elle garantit le libre exercice des cultes et la liberté de religion, mais aussi la liberté vis-à-vis de la religion : personne ne peut être contraint au respect de dogmes ou prescriptions religieuses.

La laïcité suppose la séparation de l’État et des organisations religieuses. L’ordre politique est fondé sur la seule souveraineté du peuple des citoyens, et l’État —qui ne reconnaît et ne salarie aucun culte— ne régit pas le fonctionnement interne des organisations religieuses.

De cette séparation se déduit la neutralité de l’État, des collectivités territoriales et des services publics, non de ses usagers.

La République laïque assure ainsi l’égalité des citoyens face à l’administration et au service public, quelles que soient leurs convictions ou croyances.

La laïcité n’est pas une opinion parmi d’autres mais la liberté d’en avoir une. Elle n’est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l’ordre public

*http://www.gouvernement.fr/qu-est-ce-que-la-laicite

Le principe de laïcité est au fondement du système éducatif français depuis la fin du XIXe siècle. L’importance de la laïcité dans les valeurs scolaires républicaines a été accentuée par la loi du 9 décembre 1905 instaurant la laïcité de l’État. La Charte de la laïcité à l’École rappelle les règles qui permettent de vivre ensemble dans l’espace scolaire et d’aider chacun à comprendre le sens de ces règles, à se les approprier et à les respecter. Elle est affichée dans les écoles et établissements d’enseignement du second degré publics.

*http://www.education.gouv.fr/cid95865/la-laicite-a-l-ecole.html

Bonjour à tous et à toutes. Quelques mots pour me présenter.

J’ai grandi dans les quartiers Nord de la ville de Clermont-Ferrand où je suis né en janvier 1971. J’ai été élevé par ma mère dans une double culture française et musulmane, nourrie aussi bien par la musique classique que par la psalmodie du Coran, les penseurs spirituels de l’Occident comme Teilhard de Chardin ou René Guénon que par les mystiques de l’islam (Ibn Arabi, Rumi) et de l’Inde (Ramana Maharshi). Cette enfance baignée dans une ambiance spirituelle m’a dirigé naturellement vers l’étude de la philosophie. J’ai donc suivi un parcours universitaire qui m’a conduit à l’École normale supérieure de Fontenay Saint-Cloud et à la Sorbonne. Je suis agrégé et docteur en philosophie. Parallèlement, j’ai passé plusieurs années dans une confrérie soufie – une expérience très forte racontée en 2006 dans Self Islam.

Ensuite j’ai commencé à écrire sans relâche, à partir de 2003 dans la revue Esprit un article qui avait pour titre « Lettre d’un musulman européen ». Puis j’ai consacré ma thèse de doctorat en philosophie à la pensée prodigieuse du réformiste musulman indien Mohammed Iqbal (1873-1938), qui est l’une de mes sources d’inspiration majeures. Voici à ce jour la liste de mes essais publiés, dans les domaines de la philosophie de la religion, de la philosophie de l’islam, de l’histoire des idées, et de la méditation engagée : Quelles valeurs partager et transmettre aujourd’hui ? (Paris, Albin Michel, 2016) ; Les Tisserands (Paris, Les Liens qui Libèrent, 2016) ; Plaidoyer pour la fraternité  (Paris, Albin Michel, 2015) ; Lettre ouverte au monde musulman (Paris, Les Liens qui Libèrent, 2015) ; Histoire de l’humanisme en Occident  (Paris, Armand Colin, 2014) ; Comment sortir de la religion ?  (Paris, La Découverte, 2012) ; L’islam face à la mort de Dieu, Actualité de Mohammed Iqbal  (Paris, François Bourin éditeur, 2010) ; L’islam sans soumission, Pour un existentialisme musulman  (Paris, Albin Michel, 2008) ; Self islam, Histoire d’un islam personnel  (Paris, Seuil, 2006) ; Un islam pour notre temps  (Paris, Seuil, 2004).

J’appartiens au comité de rédaction de la revue Esprit (Paris). En 2013, j’ai été nommé personnalité qualifiée de l’Observatoire national de la Laïcité par le Président de la République François Hollande. Sur le plan professionnel – car on me demande souvent ce qu’on peut faire avec des études de philosophie ! – j’ai enseigné la philosophie d’abord dans le secondaire, en classe de terminale, pendant plus d’une dizaine d’années ; puis dans l’enseignement supérieur, en classes préparatoires aux Grandes Écoles et comme chargé de cours à l’université ainsi qu’à Sciences Po Paris. J’ai également été chargé de mission au ministère de l’Éducation nationale sur la pédagogie de la laïcité, pendant 4 ans. Depuis mars 2016, j’ai été nommé inspecteur général de l’Éducation nationale en intégrant deux groupes permanents et spécialisés en philosophie et vie scolaire.

De 2015 à 2016, j’ai eu le plaisir de produire et présenter l’émission hebdomadaire « Cultures d’islam » sur France Culture. En septembre 2015, la ville de Nancy m’a fait l’immense honneur du prix du Livre et Droits de l’Homme de la ville de Nancy pour mon Plaidoyer pour la fraternité. Une notion pour laquelle je continue de m’engager avec d’autres, et la conviction que c’est aujourd’hui autour d’elle qu’il faut nous rassembler tous.

Enfin, avec la psychologue Inès Weber nous avons créé en 2015 le Sésame, un centre de culture spirituelle qui s’est donné pour vocation de transmettre l’héritage des grandes sagesses philosophiques et religieuses d’Orient et d’Occident, et de participer à l’effervescence créatrice autour de la question « Comment donner une dimension spirituelle à nos vies ? », qui interpelle aujourd’hui de plus en plus de consciences.

*http://abdennourbidar.fr/

Melissa Barneoud ; Lauryne Garrigos

La laïcité

définition :

  • conception et organisation de la société fondé sur la séparation de l’Église et de l’État et qui exclut l’Église de l’exercice de tout pouvoir politique et administratif et en particulier de l’organisation et de l’enseignement.

  • Caractère de ce qui est laïque indépendant des conceptions religieuses et partisanes.

Dès le début de notre enseignement en primaire on nous a dit qu’il ne fallait porter aucun objet envoyant qui représenter notre religions. Car notre maître à cette époque nous disait que chacun avait sa propre religion et que personne ne devait nous dicter la sienne mais que nous aussi nous avions pas le droit de dicter la notre à nos camarades de classe. Que notre religions il fallait la garder pour soit et que dans un endroit public nous ne pouvions pas la montrer librement. A cette époque nous ne comprenions pas beaucoup ce que notre maître nos disait car pour nous, nous étions tous amis et la plupart d’entre ne comprenais même pas notre propre religions alors la religions des autres c’était presque impossible.

Maintenant que nous avons grandis nous comprenons mieux se que nous disait notre maître de primaire. Maintenant je croise parfois dans la rue mes amis de primaire qui porte le voile, ou qui affiche pleinement leur religion aux autres.

Montrer sa religion n’est pas forcement une mauvaise idée cela prouve que dans ta vie tu croit en quelque chose et personnes ne doit t’en vouloir pour sa c’est ton droit et personne na le droit de t’arracher ce droit. Néanmoins depuis toujours certaines personnes elles se permettent d’affirmer que leur religions à eux est meilleure que les autres et qu’il ni a que la leur qui mérite d’exister, et cela créé beaucoup de conflit dans notre monde. Malheureusement nous avons pas encore trouvés comment résoudre tout c’est conflit et puis est ce que cela servirait vraiment. Si l’être humain peut se disputer pour les religions alors ils pourraient bien se disputer pour autre chose.

FAGES Axel

POVEDA Hugo

MENICHINI LUCAS

Laïcité et religion dans la France d’aujourd’hui, d’Abdennour Bidar.

Abdennour Bidar est docteur en philosophie, agrégé, normalien, membre de l’Observatoire national de la laïcité et chargé de mission sur la pédagogie de la laïcité au ministère de l’Education nationale.

Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Plaidoyer pour la fraternité (Albin Michel, 2015) et Lettre ouverte au monde du musulman (Les Liens qui libèrent, 2015). Pour lui, on peut être croyant et vivre dans un Etat laïque.

Il tente de « développer une conception raisonnée ou équilibrée de la laïcité », il dénonce la vision stéréotypée d’une laïcité en concurrence idéologique avec les croyances religieuses et la présente plutôt comme un outil qui permet à toutes les religions et à toutes les convictions d’avoir un droit de s’exprimer dans la Cité, d’une façon qui les rend compatibles entre elles.

Pour lui il est important de « faire en sorte qu’à l’intérieur d’un cadre laïque, sous cette clé de voute qu’est la laïcité, nous visions ensemble une liberté, une égalité et surtout une fraternité qui auraient l’immense valeur d’être à la fois des vertus éthiques, sociales, spirituelles ».

Source:

https://www.saphirnews.com/Laicite-et-religion-dans-la-France-d-aujourd-hui-d-Abdennour-Bidar_a22581.html