Bienvenue sur le blog des collégiens

http://www.lisez-jeunesse.fr/galerie/zoom/454e1b7fb9501.jpg Cebl ogest dédié au coll Stick de colle -é-giens pourque la philos’ophie soit à la porte porte-d-entree-id140 éau tantdesclas sede 6° quede  3°. Parmiles « auteurs »sommet, ilyadé  jà des él èves dedif fé rentsniv eaux.

Vous retrouverez très bientôt leurs articles !

Bonne lecture

« Il nous faut en riant instruire la jeunesse », Molière, L’École des maris.

Tout Molière en citations…

« Il faut manger pour vivre et

non pas vivre pour manger. » (L’Avare)

?  « On ne voit pas les cœurs. » (Le Misanthrope)

?  « Quoi ? quand je dis : “Nicole, apportez-moi mes pantoufles, et me donnez mon bonnet de nuit”, c’est de la prose ? » (Le Bourgeois gentilhomme)

?  « Loin d’être aux lois d’un homme en esclave asservie/ Mariez-vous, ma sœur, à la philosophie. »

(Les Femmes savantes)

?  « L’amour risque des choses extraordinaires. »

(Le Médecin volant)

?  « Mais que diable allait-il faire dans

cette galère ? » (Les Fourberies de Scapin)

?  « Hélas ! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami ! » (L’Avare)

 

MONTAIGNE

MONTAIGNE

 

Michel Eyquem de Montaigne, né le 28 février et mort le 13 septembre 1592 à Saint Michel-De-Montaigne (Dordogne), est un écrivain, philosophe et moraliste. Homme politique français de la Renaissance.

Il fait des études de droit à Toulouse et Paris ; en 1557 il siège au parlement de Bordeaux. Il critique la vanité et les hommes pédants. Il rencontre Étienne De La Boétie avec qui il se lie d’une profonde amitié. Il dira à sa mort quand on l’interrogera sur l ‘amitié «  Parce que c’était lui, parce que c’était moi. »

En 1570 il vent sa charge de magistrat pour se consacrer entièrement au loisir de sa librairie (sa bibliothèque) : « Je passe dans ma bibliothèque et la plupart des jours de ma vie et la plupart des heures du jour ». Au fil de ses lectures il note ses réflexions et réactions : c’est ainsi que débute l’écriture des ESSAIS qui paraîtra pour la première fois en 1580. C’est un livre autobiographique : « Je n’ai d’autre objet que de me peindre moi-même »

Montaigne sera maire de Bordeaux de 1581 à 1585 :  « Je refusai, mais on m’apprit que j’avais tort, l’ordre du roi intervenant aussi en l’affaire ».

Montaigne meurt en 1592 après avoir publié une cinquième édition des ESSAIS dont l’édition définitive sera publiée en 1595 « Qui ne voit que j’ai pris une route par laquelle, sans cesse et sans peine, j’irai autant qu’il y aura d’encre et de papier au monde ». Nous ne savons guère de choses sur sa mort dont il disait « La mort est bien le bout, non pas le but de la vie ».

Il termine ses Essais en donnant une leçon pour bien vivre, sans trouble et sans orgueil : « C’est une perfection absolue et pour ainsi dire divine que de savoir jouir de son être. Nous cherchons d’autres manières d’être parce que nous ne comprenons pas l’usage des nôtres, et nous sortons hors de nous parce que nous ne savons pas quel temps il y fait. De même est-il pour nous inutile de monter sur des échasses, car sur des échasses il faut encore marcher avec nos jambes. Et sur le trône le plus élevé du monde, nous ne sommes encore assis que sur notre cul. »

 

Le noir

Noir

Le noir c’est le vide, l’absence de tout

Le noir c’est la mort où plus rien n’est

Le noir c’est la révolte, la honte

Le noir c’est la colère dans laquelle on s’enferme

Le noir c’est le mystère qui ne se livre jamais

Le noir c’est la sobriété, la simplicité

Le noir c’est le mal et l’ennemi

Le noir c’est l’obscurantisme

Le noir c’est la dispute

Le noir c’est le blanc à l’envers

Le noir c’est la fête

Le noir c’est les bonbons, la réglisse et le chocolat

Le noir c’est

Le noir

Guernica mosaïca

En me réveillant, je n’entendais plus rien, je ne voyais plus rien, je sentais seulement les bras et les larmes de ma mère. A ce moment là, je sentais que je n’étais ni endormi, ni éveillé, et je revis en quelques instants les derniers moments avant l’explosion.

Il y avait des exclamations dans la rue, dehors, mais ma mère était sortie précipitamment et était rentrée aussi vite, elle m’avait pris dans ses bras et s’était enfuie. Une servante avait essayé de nous suivre mais elle fut retenue par les guerriers qui avaient réussi à forcer la porte. Ma mère me mit un chiffon dans la bouche pour que je ne hurle pas, mais c’était bien inutile avec tous les bruits de la rue. Au moment où nous arrivions dans les premiers champs, il y eut une explosion énorme et c’est à ce moment que je m’évanouis.

Je me réveillais donc dans les bras de ma mère et elle s’en aperçut sans doute, car elle pleurait de joie.

Plus tard, après avoir consulté un médecin, nous apprîmes, ma mère et moi, que je resterai aveugle, mais pas sourd. C’est pour cela que je peux, maintenant, vous raconter cette histoire.

http://youtu.be/eKVCov-XFXw

 

Marius

Nouvelle scène de l’Avare !

Cléante, Harpagon.

 

 

Harpagon : Eh ! Là, mon fils, où cours tu donc ?

Cléante :De grâce, mon père, écoutez moi ! Pour vous combler, voici un petit projet auquel j’ai pensé tantôt.

Harpagon : Que dis-tu, que mijotes tu ? Que va-t-il m’en coûter ?

Cléante : Que diable mon père, combien cette affaire va vous rapporter voulez vous dire !

Harpagon : Me rapporter dis-tu, combien ? Parle gredin, mais parle donc !

Cléante : C’est que l’affaire est d’importance, et…

Harpagon : …combien en est-il, dis vite !

Cléante : Eh bien…c’est que…

Harpagon : Parle, dis quelque chose ! Me rapporter disais-tu, combien ?

Cléante : Eh bien voilà. A vous parler franchement, je connais une dame dont la vertu n’a d’égal que sa richesse.

Harpagon : Que vaut-elle, combien…

Cléante : … de grâce, père ne m’interrompez plus. C’est que la mise est d’importance.

Harpagon : Parle donc !

Cléante : C’est une franche beauté dont les atouts sont naturels et n’exigent aucun attrait.

Harpagon : Fichtre, si c’est pour me parler du beau sexe et de ses fanfreluches, elles nous coûtent bien assez cher !

Cléante : Mais père, vous n’y songez point. Elle présente quelques douceurs, mais surtout (il devient mystérieux)quelques richesses.

Harpagon : Quelques richesses ! Combien peut me rapporter cette belle personne ?

Cléante : Je me suis laissé dire qu’elle recevait une rente de quelques milliers d’écus et que ses biens lui rapportaient plus de mille deniers.

Harpagon : Et quoi encore ! Qu’attendais tu pour me présenter…

Cléante : …des intérêts, des placements…Père, vous tressaillez !

Harpagon : Diantre ! Où est-elle ? Combien ? Où vais-je la voir ? Quand l’épousailler ? Parle, mon fils. Règle mes affaires nuptiales sur le champ !

Cléante : C’est que mon père, l’affaire est d’importance. Le contrat suppose une petite condition.

Harpagon : Laquelle ? Combien ? Que va-t-il m’en coûter ?

Cléante : Oh, presque rien rien de …(il hésite) disons monétaire.

Harpagon : Combien dis-tu ? (il se rapproche) Combien cela coûte-t-il ?

Cléante : Ce n’est presque rien, juste votre permission, pour combler votre bonheur et le mien, que j’épouse sa fille.

Harpagon : Qui ? De qui ? Combien ? Pourquoi me parles-tu de sa fille ? Deux créatures féminines, cela va me coûter cher !

Cléante : Mais non, mon père, la jeunesse a une grâce toute naturelle, et les égards de la mère n’iront que vers vous.

Harpagon : Hâte toi donc d’aller quérir le notaire et de prévenir cette belle personne. Nous serons mariés ce soir !

 

 

Librement inspiré de L’AVARE de Molière,

Marius Begel, 4° D

Jean Jacques ROUSSEAU

Rousseau naît à Genève le 28 juin 1712. Sa mère meurt neuf jour après avoir accouché. Son père est artisan horloger. A 12 ans il est apprenti chez un greffier, puis chez un graveur. Il fugue à 16 ans.C’est alors qu’il rencontre Mme de Warens à Annecy. La baronne devient sa protectrice et sa maîtresse pendant plus de vingt ans. Il s’installe chez elle, lit et commence à écrire.
En 1743, Rousseau monte à Paris et commence à publier. Il fait la connaissance de Diderot et écrit les articles sur la musique pour son encyclopédie. En 1745 , il rencontre Thérèse Levasseur, une ancienne servante d’auberge. Cinq enfants naîtront, tous abandonnés. En 1750, son discours sur les sciences et les arts lui apporte la notoriété d’un auteur à scandales.
La plupart de ses œuvres font polémique lors de leur publication. Certaines sont mêmes interdites. A la fin des années 1750 il ne reste jamais longtemps au même endroit et se brouille avec plusieurs amis dont Diderot et Voltaire. A partir de 1770, il vit pauvrement à paris. Il s’installe finalement avec Thérèse à Ermenonville dans l’Oise, chez un ami. Il meurt là-bas en 1778.

Paradoxes temporels

« Qu’est-ce que en effet que le temps ? Qui saurait en donner
avec aisance et brièveté une explication ? … Si personne
ne me pose la question, je le sais ; si quelqu’un pose
la question et que je veuille expliquer, je ne sais plus. »
Saint Augustin, Confessions, XI, 14, 17

1) Le temps

Qu’est-ce que le temps ? Cette chose que nous associons souvent aux montres et aux calendriers. Pourquoi un jour fait-il 24 heures et non pas 25 heures ? Cela peut s’expliquer par le fait que la terre met un peu plus de 24 heures à faire un tour sur elle-même (cf. le « décalage horaire » d’une heure autour du 21 mars et du 21 septembre). Les heures auraient été divisées de la façon la plus simple par 60 et ainsi de suite pour les minutes, les secondes.

2) Le temps dans l’espace

Est-ce que le temps passe à la même vitesse dans l’espace ? Oui surement. Mais si nous réussissions à aller à la vitesse de la lumière, les astronautes partiraient quelques jours cosmiques dans l’espace: quand ils reviendraient, des années auraient passé sur terre !

3) Les voyages temporels

Les voyages dans le temps constituent un rêve encore plus ambitieux que de voler. Si nous arrivions à voyager dans le passé, que se passerait-il si nous tuions M.X, un collègue que l’on voit tous les jours dans le présent ? Y aurait-il, au dernier moment, un élément qui nous empêcherait de le tuer, ou bien, au retour dans le présent, serait-il toujours vivant, mais ne se souviendrait-il pas avoir été tué ou serait-il porté disparu ? Un beau paradoxe…

?

Qu’est ce que la vie

Qu’ est ce que la vie ?Une question que les philosophes et les savants se posent depuis très longtemps. La vie pourrait n’être qu’un songe ? (Shakespeare)Peut être qu’au lieu de mourir, nous allons nous réveiller ?Peut être que notre univers est une particule d’un autre monde?Toutes ces questions qui nous hantent!Il peut y avoir tant et tant d’autres d’hypothèse. Comment savoir ?

Platon

Platon est née à Athènes en environ 427 av. J.-C. pendant la guerre du Péloponnèse (431-404 av. J.-C.) qui opposait Sparte et Athènes. Platon, d’une  noble descendance, avait été instruit ,il s’était révolté au moment de l’effondrement du gouvernement et l’arrivé des tyrans , il était destinait à la politique. Mais à 20 ans, il rencontre Socrate (philosophe) et veut lui aussi devenir philosophe. Socrate est condamné alors à mort et Platon se dit que que si un homme comme Socrate était condamné c’est que la cité marche sur la tête. Platon s’enfuit alors à Mégare, en Égypte et ensuite en Italie pour réfléchir à la question de la justice et à la politique, puis en Sicile pour appliquer ses idées d’une cité idéale. Il ne réussit pas mais écrit de nombreux dialogues pour expliquer sa théorie des Idées. Seuls les philosophes connaissent les Idées c’est à dire les véritables réalités.L’opinion vit comme enchainée dans un monde sensible. C’est pourquoi les philosophes qui possèdent l’Idée de justice doivent gouverner. « Il faudrait, pour le bonheur des états que les philosophes fussent rois ou que les rois fussent philosophes ». Une leçon pour nos présidents actuels !                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       Platon fonde l’académie, école au fronton de laquelle il fait graver : « Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre ». Il aura pour élève Aristote. Platon meurt en 347 av. J.-C. à Athènes.

Questions existentielles et philosophie

Lorsque vous tapez les mots clé « question » et « existentielle » sur Google, vous tombez tout de suite sur cette page qui regroupe les questions existentielles que peuvent se poser les Wikipédiens (Oui, c’est bien une page Wikipédia). Si vous naviguez un petit peu sur cette page, vous tomberez sur des questions absurdes tel que « Considérant qu’un chat retombe toujours sur ses pattes et qu’une tartine arrive toujours le côté beurré par terre, que se passe-t-il si j’attache une tartine beurrée sur le dos de mon chat avant de le pousser dans le vide ? » qui reçoivent, suivant la logique, des réponses tout aussi absurdes: faille temporelle, lévitation, mouvement perpétuel…

La question est: l’exemple que je vous ai cité plus haut (celui au sujet du chat et de la tartine beurrée) est-il apte à être désigné de question existentielle?

Certes, avant toute chose, cela vous a bien fait rire!

←Older