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Expérimentations sur les plastiques : groupe « PLASTICALO »

Expérimentations sur les plastiques : groupe « FIBRALO »

Expérimentations sur les plastiques : groupe « TERRALO »

Expérimentations sur les pastiques : groupe « DENSITEO »

L’odyssée du Planctonium : à la recherche des microplastiques !

Mercredi 4 mai 2022 :  deux élèves du Planctonium, accompagnés de leur enseignante Céline Prissimitzis, sont sortis en bateau sur le lac du Bourget. Leur objectif ? Effectuer des prélèvements de microplastiques au moyen de leur filet manta.

Le bateau électrique est la propriété de Patrice Flottes. Construit de ses propres mains à partir des plans d’un architecte naval, Eric Henseval, ce catamaran en contre-plaqué et époxy a la taille et la forme idéale permettant l’implantation de panneaux solaires. Ainsi, il fonctionne à l’électricité, avec 8 h d’autonomie et peut filer jusqu’à environ 10km/h. Ce passionné de bateau a su trouver le bon compromis technique et économique pour pratiquer la navigation.

Et c’est avec gentillesse qu’il a proposé aux élèves du Planctonium, l’observatoire du plancton du collège Jean Jacques Perret, d’effectuer des prélèvements à bord du bateau, ce qui a permis de réaliser des mesures et la collecte au large et à l’écart des berges. Les élèves du Planctonium travaillent depuis septembre autour de la problématique des plastiques dans notre environnement. Ils échantillonnent la présence des microplastiques dans les sédiments des berges du lac, dans les terres cultivées sous des bâches et ont aussi analysé les eaux de sortie des stations d’épuration. Ces prélèvements attestent la présence de nombreux microplastiques (taille comprise entre 5 mm et 1µm), mis en évidence au moyen des loupes binoculaires et des microscopes optiques.

Sur le « Séleucos », le catamaran de 5.5 mètres de long, et à l’aide de leur filet Manta (maille de 300 µm) nos navigateurs néophytes ont collecté les éventuels plastiques qui seraient présents dans la couche superficielle de l’eau du lac, au niveau de l’embouchure de la Leysse. Patrice Flottes, équipé de son appareil GPS déterminera le tracé exact du parcours réalisé afin de localiser avec précision les prélèvements. Les élèves devront de leur côté calculer le nombre de microplastiques trouvés pour un mètre cube d’eau.

Ce projet permet aux collégiens de s’approprier la démarche scientifique, démarche caractérisée par la rigueur et la précision.  Au fil de ce projet, ils rencontrent des chercheurs, des pêcheurs, travaillent avec plusieurs bibliothèques, le centre d’interprétation du lac du Bourget Aqualis, l’Université de Savoie : c’est une ouverture considérable sur le monde extérieur.

Pour conclure, les élèves, très motivés, ne comptent pas leur temps, puisqu’ils retourneront encore deux fois effectuer des prélèvements avec le concours de Patrice Flottes.

Rendre accessible les sciences à tous

Ce vendredi 1er avril 2022, les élèves du club scientifique du collège Jean-Jacques Perret ont accueilli des élèves d’une classe de l’IME de Marlioz, d’Aix-les-Bains. L’objectif était de proposer aux enfants qui n’ont pas la chance d’être scolarisés dans le milieu ordinaire de venir travailler au collège, de rencontrer des collégiens et de travailler autour des sciences et de l’univers incroyable du plancton. Ainsi, les élèves du club scientifique (le Planctonium !) ont contribué à apporter des connaissances nouvelles aux enfants non lecteurs de l’IME à travers des activités pédagogiques adaptées. Ces activités s’appuyaient sur des outils pédagogiques innovants, conçus par le club, sur le thème du plancton.

Le partenariat entre les deux enseignants, Emilie Morazzoni et Céline Prissimitzis a débuté en septembre 2021 et a été initié à partir de l’album jeunesse édité par le Planctonium en 2021 « L’odyssée de Minipuce ». Cet ouvrage a adopté une approche ludique pour faire découvrir aux plus jeunes le monde invisible du plancton de nos lacs alpins qui prend vie sous l’oculaire d’un microscope.

Lors de cette séance, les enfants de l’IME ont pu observer le plancton contenu dans un goutte d’eau du lac du Bourget à l’aide de microscopes. Exceptionnellement concentrés, les enfants ont vu de nombreux spécimens, dont le Cyclope, la Daphnie, Asterionnella, également personnages et héros du livre « Minipuce » qu’ils connaissaient très bien ! Ainsi, ces jeunes ont pu partager, échanger, rire.

Mais ces rencontres ont également un  objectif plus ambitieux: concevoir un spectacle à partir de la pièce de théâtre « l’odyssée de Minipuce » avec des interventions croisées entre les collégiens et les élèves de l’IME : lectures, chansons, musique et gestuelles.

 

 

 

 

 

 

 

Une chercheuse à « l’observatoire du Plancton » !

Le Planctonium, club scientifique du collège Jean Jacques Perret dont l’objet est l’observation du plancton du lac du Bourget» a eu la chance d’accueillir Julia Dusaucy, doctorante au laboratoire d’ EDyTEM (Environnements, Dynamiques et Territoires de Montagne) de l’Université Savoie Mont-Blanc et du CNRS. Julia Dusaucy nous a parlé de la problématique des microplastiques dans les lacs.

Les élèves du Planctonium travaillent depuis la rentrée sur la pollution aux plastiques dans le lac du Bourget et s’intéressent particulièrement aux microplastiques puisque ce sont notamment ceux-là qui sont ingérés par le plancton. Un microplastique est un plastique dont la taille est comprise entre 1 µm et 5 mm. Pour cela, les collégiens cherchent à échantillonner les plastiques présents dans les sédiments des berges du lac, en partant des plus gros jusqu’aux plus petits. Ayant déjà comme partenaire la fondation TARA, ils cherchent désormais à s’entourer de scientifiques travaillant sur notre territoire de montagne.

 

Julia Dusaucy a justement eu la gentillesse de partager ses connaissances et est déjà venue au collège plusieurs fois. Elle a expliqué son parcours d’étudiante en biologie marine et rappelé ses stages à l’étranger qui lui ont permis de découvrir des environnements exceptionnels, tels que l’archipel du Svalbard, dans l’océan Arctique, à mi-chemin entre la Norvège et le pôle Nord.

Elle est ensuite rentrée dans le vif du sujet en présentant les procédés de fabrication des différentes familles de plastique. Le plastique est ubiquiste, on en retrouve partout, du sommet de l’Everest jusque dans la fosse des Mariannes et dans les aliments, le placenta et le liquide amniotique. On sait que 80% des plastiques présents dans les océans proviennent des continents. Il faut donc comprendre comment ils se déplacent et connaître leurs origines afin de trouver des solutions préventives pour limiter leur présence. Les sources potentielles de microplastiques dans le lac du Bourget sont les eaux de ruissellement qui charrient des déchets, les pneus qui libèrent de nombreux microplastiques, mais aussi les rivières qui traversent des zones urbaines comme la Leysse et le Sierroz, les eaux usées traitées qui sont à de rares occasions déversées dans le lac et les retombées atmosphériques. En effet, la pluie, la neige, le vent les transportent et favorisent leurs précipitations.

Peu d’études ont été faites sur les lacs, c’est pourquoi Julia travaille sur 3 lacs, le lac d’Annecy, celui du Bourget ainsi que le lac Merlet Supérieur en Vanoise.

photo du DRONAMARAN

Elle a expliqué aux collégiens les différents protocoles d’échantillonnage mis en place pour collecter les microplastiques dans les retombées atmosphériques, dans les sédiments, dans la colonne d’eau et dans les eaux de surface. Actuellement une trappe à sédiments est installée au large d’Aix-les-Bains afin de récupérer les microplastiques qui sont transférés de la surface du lac au fond, dans les sédiments. L’identification des plastiques se fait grâce à un microscope infrarouge.

Les collégiens curieux ont pu lui poser de nombreuses questions et l’intervention de Julia leur a donné des idées, par exemple fabriquer un filet Manta pour la collecte des microplastiques dans l’eau mais aussi mieux poursuivre leur travail en mettant en place un protocole. L’enjeu environnemental autour des microplastiques est bien

Rencontre avec les élèves de l’I.M.E. de Marlioz

Le 19 novembre 2021, nous avons accueilli au CDI du collège les élèves d’Emilie Morazzoni de l’IME (institut médico-éducatif) de Marlioz. Ils travaillent depuis la rentrée sur notre album jeunesse  » L’Odyssée de Minipuce ». Minipuce, Déchetus et le plancton n’ont plus de secrets pour eux. C’est le lancement d’un beau projet annuel, riche en rencontres, émotions et partages !??

Article écrit par Charlie et Etienne :

Les élèves du Club Scientifique ont rencontré les 7 élèves de l’IME de Marlioz. Un peu intimidés, les collégiens et les élèves de l’IME se sont présentés rapidement en donnant leur prénom et leur âge.

Mme Prissimitzis leur a expliqué ce qu’était le plancton à partir des impressions en 3D et comment on pouvait les attraper grâce à un filet à plancton.  Romane leur a montré les marionnettes, représentant les personnages présents dans l’album jeunesse que nous avons édité l’an passé. Puis Maxime et Aude ont présenté la pièce de théâtre, l’odyssée de MiniPuce. Les enfants ont été très calmes et attentifs. Leur institutrice Émilie leur avait déjà lu Minipuce auparavant.

A la fin de la représentation, nous avons pu échanger avec eux, ils nous ont appris  quelques gestes de MAKATON (un système de communication à base de gestes et de signes). Puis nous leur avons posé des questions afin de vérifier que l’histoire était bien comprise. On leur a demandé quel était leur personnage préféré, et c’est souvent Minipuce ou Déchétus !
Finalement, les élèves du planctonium donnèrent des petites marionnettes de MiniPuce qu’ils avaient confectionnées aux 7 enfants de L’IME de Marlioz.

Ce qu’en ont pensé les collégiens :

Charlie :J’ai bien aimé cette expérience, cela m’a instruit et m’a permis de les connaître.
Étienne : J’ai bien aimé faire leur connaissance, c’était pour moi une nouvelle expérience. J’ai aussi appris à dire quelque mots en Makaton.
Aude : J’ai bien aimé faire leur connaissance, ils étaient gentils.
Lina : Je suis contente de les avoir rencontré et j’ai appris à utiliser un peu le makaton et j’ai hâte de les revoir.
Maxime : J’étais content de présenter la pièce MiniPuce et de voir leur réaction, c’était une sensation étrange de côtoyer des personnes avec un handicap que je n’ai pas l’habitude de voir.
Méléane : J’ai beaucoup aimé cette rencontre car ça a changé ma vision, et j’ai bien aimé échanger avec eux.
William : J’ai apprécié l’échange culturel entre eux et nous. J’ai aussi appris a dire «  je veux manger » en Makaton.
Lou-Naël:C’était une expérience enrichissante, j’ai aimé faire leur connaissance.
Romane : Cet échange m’a beaucoup plus, les enfants ont été très agréables.
Paul : J’ai trouvé ça intéressant, les élèves de l’IME étaient gentils.
Sirine : J’ai beaucoup aimé parce que les enfants, malgré leur handicap, m’ont appris beaucoup de choses.
Mme. Prissimitzis : J’ai beaucoup aimé ce moment, cela m’a conforté dans l’idée que ce projet est formidable pour mes élèves et pour moi aussi. Je me sentais heureuse et la plus chanceuse des profs.

Ce qu’en pense un parent :

Bonjour,
Ce petit mot pour vous dire que Méléane était très contente de ce temps d’échange avec les enfants de l’IME; Elle avait certainement un à-priori (même si elle connait quelques personnes handicapées)  ou une petite appréhension (notamment avec les personnes trisomiques). Le fait de discuter avec ces jeunes lui a permis de comprendre leurs difficultés mais surtout leur capacité d’adaptation et leur grand plaisir à être venu et à participer;
Bref, un beau moment dont elle m’a beaucoup parlé et qui l’a interrogé. Son regard a évolué. C’est dommage qu’on ne propose pas plus souvent ce type d’ initiatives qui permet d’ouvrir les yeux sur d’autres réalités et des différences qui se complètent.
Bonne journée,
S. Favre

Des collégiens engagés dans un projet de sciences participatives !

  Le saviez-vous ? Chaque année, au moins 8 millions de tonnes de déchets plastiques polluent les océans, dont 80 % des sont d’origine terrestre. La grande majorité de cette pollution plastique est d’une taille inférieure à 5 mm : on parle de « micro-plastiques ». Pour mieux comprendre cette pollution et son origine, la Fondation Tara Océan et ses collaborateurs scientifiques ont invité  des collégiens et lycéens à participer à une opération de sciences participatives appelée Plastique à la loupe.

Son objectif ? constituer une base de données inédite sur les plastiques qui se retrouvent sur les plages et les berges de la France métropolitaine ou d’outremer, afin d’alimenter la recherche scientifique.   et contribuer également à prendre des décisions au niveau européen.

Bien sensibilisés à ces questions, l’engagement des jeunes membres du « Planctonium », club scientifique du collège Jean-Jacques Perret n’a pas été démenti : ils ont en effet consacré tout leur mercredi après-midi (20 octobre) à suivre un protocole défini par Tara, afin de prélever des plastiques de toutes tailles (des macro-déchets aux microplastiques) sur les rives du lac du Bourget, près de l’embouchure du Sierroz, au niveau de l’esplanade. Les plastiques prélevés l’ont été sur les sédiments, en surface et en profondeur, à l’aide de matériels adéquats.

 

Emmanuel Tochon explique aux élèves comment cartographier la zone d’étude et pourquoi on va prélever à cet endroit. En effet, on profite de la baisse exceptionnelle du niveau du lac.
Les laisses seront minutieusement étudiées !
La zone d’étude est mesurée, schématisée, quadrillées !
Etienne vient de collecter un macrodéchet (de taille supérieure à 2,5 cm). Nous en avons malheureusement ramassé un sac entier .

Une fois rentré en classe, les échantillons prélevés ont été minutieusement auscultés à la loupe binoculaire par les élèves. Ils seront ensuite précieusement rangés dans des boîtes spéciales appelées « micro-plaques ». Des fichiers permettront de classer les échantillons observés, consignant ainsi dans une base de données les informations sur leur quantité, morphologie et taille, avant de procéder à l’envoi des échantillons dans les laboratoires pour une analyse de leur composition chimique.

 

Une équipe de choc !
Méléane cherche dans les échantillons collectés des plastiques parmi des résidus de végétaux
Paul, Romane, Sirine et Angel observent attentivement à la loupe binoculaire
Charlie, Etienne et William trouvent de nombreux microplastiques
Lou-nael, Aude et Lina fouillent munis d’une pince et d’une loupe binoculaire

 

un sac de macro-déchets collecté dans une zone pourtant peu fréquentée

Ce seront en 2021-2022 près de 17000 élèves issus de 320 collèges ou lycées dans 31 académies qui participent à cette opération. Les classes doivent suivre un protocole précis, livré par les chercheurs avec qui ils interagissent toute l’année par visioconférence. Les résultats obtenus par toutes ces classes (ainsi que ceux du Planctonium ! ) permettront de dresser une cartographie détaillée de la pollution plastique sur le territoire métropolitain, de mieux comprendre l’origine de ces déchets et de réfléchir avec les élèves aux actions à mener pour réduire cette pollution à l’échelle locale et globale.

Les résultats de chaque site, obtenus par les chercheurs, seront fournis aux classes environ 2 mois après leur phase de terrain,  A l’aide d’une série d’activités pédagogiques proposées par discipline et niveau d’enseignement, les élèves pourront exploiter en classes les résultats obtenus.

L’opération Plastique à la loupe propose ainsi aux jeunes de passer à l’action citoyenne !!!

 

Quelques semaines plus tard … avec un travail collaboratif de plusieurs classes, les 6e1 et 2,  le tri des macro-déchets a pu être fait.

Voici en image le résultat obtenu et le tableau synthétique de nos trouvailles !

Concernant les micro-plastiques, c’est un long travail qui occupe bien les élèves du club !

plaque avec des puits dans lesquels ont place chaque microplastique
Des élèves bien concentrés sur le protocole à suivre de TARA

Sortie à Aqualis pour les élèves du club scientifique de J.J.Perret !

une belle équipe contente de se réunir sous un soleil radieux !

Article écrit par William:

Le premier octobre 2021, dans le cadre du projet plastique à la loupe, les élèves du club scientifique sont allés au centre d’interprétation du lac Aqualis, pour se renseigner sur la notion de bassin versant et comprendre l’origine des plastiques dans le lac.

travail à partir de la maquette du relief du bassin versant du lac du Bourget
jeux interactifs pour comprendre les enjeux liés à la réserve en eau du bassin versant

Un bassin versant est donc un territoire délimité dans lequel chaque goutte d’eau rejoint son point le plus bas, qui est dans ce cas le lac du Bourget (qui est soit dit en passant le plus grand lac naturel de France).

Par ailleurs, saviez-vous que le lac s’est formé lors de la fonte de deux glaciers il y a plus de 30 000 ans ?

Le lac est rempli par cinq cours d’eau appelés affluents : le Tillet, le Sierroz,   le Grand Canal, la Leysse, la Belle-Eau. Ces affluents contiennent des alluvions : ce sont des petits graviers, de la terre et des minéraux issus de l’érosion des roches traversées par l’eau.

Plongée dans notre territoire … quelle chance nous avons d’habiter ici !

Le lac, dans des millions d’années va se refermer et va disparaitre.

Le lac se déverse dans le Rhône (et parfois l’eau du Rhône vient remplir le lac) par le canal de Savières appelé exutoire.

Les élèves ont aussi appris auprès de Priscilla, l’animatrice d’ Aqualis, le rôle important de la roselière. C’est en effet le théâtre d’un important écosystème et elle joue le rôle de filtreur des eaux du lac. Les roseaux évitent que les déchets n’aillent partout dans le lac (ils jouent le rôle de filtre) et les bactéries qui vivent dans les racines des roseaux vont permettre de dégrader la matière organique et de nettoyer l’eau des polluants.

magnifique maquette pour comprendre l’intérêt de la roselière
les élèves doivent déposer les éléments qui composent la roselière
on comprend mieux l’intérêt de la baisse du niveau du lac afin de favoriser le développement de la roselière

Saviez-vous que les piquets autour des roseaux servent à ce que les bateaux, les paddles, les canoés ne les abîment pas ? Je pensais que c’était pour les oiseaux !

William du club scientifique

 

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