Fabliau: Une jeune couturière « Tirée à quatre épingles »

     UNE JEUNE COUTURIÈRE « TIRÉE À QUATRE ÉPINGLES »

     Je vais vous raconter l’histoire d’une jeune paysanne se nommant Elise. Cette dernière était à la recherche d’un travail et surtout de l’amour.

   En se rendant à la ville, elle trouva un emploi de couturière dans une grande maison de création. Sur la route du retour, Elise entendit parler d’un gentilhomme qui était, parait-il fort riche et fort beau. Elle se dit alors : « Moi qui cherche l’amour, pourquoi n’irais-je pas tenter ma chance ? »

   La jeune couturière se rendit à la ville voisine afin de demander conseil à une vieille dame réputée pour ses avis clairvoyants. Une fois installée, la voyante lui dit : « Pour ce gentilhomme vous devrez vous tirer à quatre épingles ». Elise lui versa trois écus pour sa consultation.

   Sur le chemin du retour, la jeune couturière se demanda comment elle allait faire pour se tirer à quatre épingles. Une fois chez elle, elle chercha dans sa boite de couture ses quatre plus belles épingles. Elle attrapa son habit de chaque côté et y plaça les quatre épingles. Ainsi parée, elle alla se présenter devant le gentilhomme et lui fit sa plus belle révérence. Le jeune homme, amusé, lui rendit son sourire et passa son chemin.

   Déçue, Elise retourna chez la voyante. En colère elle lui cria : « Vous m’avez raconté des sottises, voyez, je me suis tirée à quatre épingles mais il a à peine eu un regard pour moi ». La dame lui répondit : « Vous m’avez mal comprise, vous êtes bien sotte d’avoir pensé qu’il fallait vous tirer à quatre épingles, je vous demandais de vous parer de votre plus belle tenue ! »  Honteuse d’avoir mal compris la voyante, elle retourna chez elle et se promit de ne plus jamais écouter quelqu’un d’autre que son cœur.

   La morale de cette histoire, c’est qu’en amour, il vaut mieux écouter son cœur que les conseils mal avisés d’une voyante.

 Maria-Lucia

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Voyage en Argentine : Episode 5

Jour 5

L'écusson du collége
L’écusson du collége

Nous avons fait la découverte de l’école régionale de Corrientes : José Manuel Estrada. C’est un bâtiment massif et très ancien (1887). Ce collège est très grand et comporte plusieurs niveaux de classes (collège et lycée). Il y a même une salle de fêtes.

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Ce matin, nous avons fait des activités franco-espagnoles : vire-langues, devinettes, … À midi nous avons mangé à la faculté d’agronomie qui se trouve juste en face de l’établissement.

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Cette après-midi, nous avons signé le partenariat (en cérémonie très émouvante), vu un spectacle de danse traditionnelle (tango) et nous nous sommes promenés dans le parc de Corrientes : el Parque Mitre.

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Nous avons appris beaucoup de chose sur cette ville. Par exemple Corrientes est surnommée «La ciudad de murales» (la ville des murales) car il y a beaucoup de grandes fresques sur ses murs.

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Ces murales sont crées a partir de plusieurs couches de ciment superposées de couleurs différentes. Elles sont ensuite creusées jusqu’à obtenir la bonne couleur.

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Pt. 1  Pt. 2  Pt. 3  Pt. 4  Pt. 7

 3e Rubis

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Correspondance avec le collège André Lahaye. Pt. 3

Les élèves de la 4e Curry jouent Cyrano de Bergerac.

     Nous revoilà, avec ce troisième article de la série qui vous donnera l’opportunité de visionner les vidéos annoncées dans le second volet de cette correspondance.

C’est dans un cadre pédagogique que les élèves de la 4e Curry ont eu l’occasion d’étudier l’une des œuvres phares du théâtre français. Il s’agit du Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand. Cette étude a débouché sur le tournage de séquences vidéos, dont l’enregistrement et le montage ont été entièrement réalisés par les élèves eux-mêmes.

Il va sans dire que cette correspondance entre les collèges « André Lahaye » et « Auguste Dédé », a été le support d’un échange très riche. En effet, les formidables sonnets ainsi que les lettres que nous avons reçues et publiées, le montrent de fort belle manière.

Pour vous exercer et tenter d’égaler les performances de vos camarades, retrouvez ci-dessous l’intégralité de l’extrait qu’ils ont joué.

Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire… Oh ! Dieu !… bien des choses en somme… En variant le ton, – par exemple, tenez : 

Agressif : « Moi, monsieur, si j’avais un tel nez, il faudrait sur-le-champ que je me l’amputasse ! »

Amical : « Mais il doit tremper dans votre tasse ! Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! »

Descriptif : « C’est un roc !… C’est un pic !… C’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ?… C’est une péninsule ! »

Curieux : « De quoi sert cette oblongue capsule ? D’écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ? »

Gracieux : « Aimez-vous à ce point les oiseaux que paternellement vous vous préoccupâtes de tendre ce perchoir à leurs petites pattes ? »

Truculent : « Ça, monsieur, lorsque vous pétunez, la vapeur du tabac vous sort-elle du nez sans qu’un voisin ne crie au feu de cheminée ? » (…)

Emphatique : « Aucun vent ne peut, nez magistral, t’enrhumer tout entier, excepté le mistral ! »

Dramatique : « C’est la Mer Rouge quand il saigne ! » (…)

Naïf : « Ce monument, quand le visite-t-on ? » (…)

Voilà ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit si vous aviez un peu de lettres et d’esprit (…)

Pt. 1  Pt. 2   Pt. 4

 4e Curry & Mr Lamoulie

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