Le Mexique : des inégalités à plusieurs échelles

En vous appuyant sur les documents ci-dessous, répondez sur une copie aux questions suivantes :

  • À partir des documents 1 et 2, localisez le Mexique et précisez son niveau de développement à l’échelle mondiale.
  • Quelles nuances le document 3 apporte-t-il à ce constat ? D’après vous, qu’est-ce qui explique ces disparités ? Appuyez-vous sur le document 2 pour préciser la situation du développement mexicain à l’échelle nationale et relevez trois indicateurs précis qui montrent les différences observées entre les régions. Résumez cette situation en complétant le fond de schéma du Mexique (distribué en cours).
  • Le document 4 montre-t-il une situation homogène du développement à Mexico ? Précisez votre réponse et schématisez la situation à l’échelle régionale comme vous l’avez fait précédemment à l’échelle mondiale et nationale. Accompagnez ce schéma d’une légende simple.
  • Décrivez précisément l’image du document 5. Quel est le but de son auteur ?

Document 1. Le développement dans le monde

 

Document 2. « Les oubliés du Mexique »

« Le Mexique est un pays de grandes inégalités: tandis qu’à Mexico, les citoyens les plus riches roulent dans des camionnettes Hummer, dans certaines communes de provinces, il n’y a pas d’eau pour arroser les champs ni tracteurs pour labourer la terre.

Avec un IDH de 0,854 en 2007, le Mexique fait partie des pays du monde qui présentent un niveau de développement humain élevé, selon le dernier rapport publié par le Programme des Nations Unies pour le Développement en 2009. Mais cette réalité nationale relativement satisfaisante cache de grandes disparités régionales. […] 48 communes au Mexique ont un IDH compris entre 0,435 et 0,598, c’est-à-dire qu’elles présentent un niveau de développement équivalent ou inférieur à celui d’Haïti, le pays le plus pauvre du continent. […] De façon générale, la majorité de ces circonscriptions se trouvent dans l’Etat d’Oaxaca, Chiapas, Chihuahua, Guerrero et Veracruz [sud du pays].

Au total, cela signifie qu’environ 670 000 personnes au Mexique vivent dans une situation d’extrême précarité. Alors qu’à l’échelle nationale, 92,8% des Mexicains âgés de 15 ans et plus savent lire et écrire, et que le taux de mortalité infantile est de 14 pour 1000 naissances, à Coicoyán de Las Flores, dans l’Etat d’Oaxaca, le taux d’alphabétisation des adultes n’est que de 28,9% et le taux de mortalité infantile atteint les 51,2 pour 1000 naissances. Par ailleurs, seulement 8,1% des habitants de Coicoyán de Las Flores sont connectés à un réseau d’eau courante et d’égouts sanitaires, et plus de 92% des maisons possèdent un sol en terre battue. Une situation qui se rapproche de la réalité haïtienne – à Haïti, le taux d’alphabétisation est de 62,1% et le taux de mortalité infantile de 57 pour 1000 naissances – et qui touche 47 autres circonscriptions de la République mexicaine. »

Jade Latargère, « Les oubliés du Mexique », Lepetitjournal.com, 9 février 2010

 

Document 3. Le développement au Mexique.

 

Document 4. La pauvreté dans la capitale, Mexico.

 

Document 5. Un quartier à Mexico. Oscar Ruiz, image de la campagne de l’agence Publicis, Erase the difference, mai 2014.

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