Formule E : l’avenir de la Formule 1 ?

Après les voitures électriques de tous les jours une version 100 % sport… est sortie ! Un modèle dédié à la Formule 1 qui marquera peut-être une révolution dans l’histoire des sports mécaniques.

Quand l’avenir de l’automobile thermique est menacé, ce sont les têtes pensantes qui se creusent les méninges pour trouver une solution plus écologique. Pourtant, dès 2011 les idées prennent forme et en 2014 la toute première édition du championnat de Formule E est lancée. C’est un succès total aujourd’hui avec 12 équipes, 24 pilotes et 24 voitures bien sûr !

La vitesse maximale de ces bolides est fixée à 280 Km/h, une vitesse que peut-être ces véhicules de Formule 1 ne seront plus capables d’atteindre d’ici quelques années à cause des restrictions environnementales.

Avec une puissance moteur de 250 kW ces voitures de compétition sont capables de prouver leur valeur et leur vélocité ! La technologie consistant à recharger la batterie quand la voiture freine permet d’envisager des performances encore améliorées, comme pour les véhicules lambda.

Formule E Saison 6 : le début d'une nouvelle ère - Guide Auto
Formule E Saison 6 : le début d’une nouvelle ère. Guide Auto

Selon Télé-Loisirs une Formule E serait en moyenne moins polluante qu’une Formule 1 car en n’utilisant quasiment pas d’énergie fossile et en ne produisant pas de gaz à effet de serre, son empreinte environnementale est moindre que pour les moteurs thermiques équipant les véhicules de Formule 1 traditionnels. Rappelons qu’une monoplace de Formule 1 consomme 75 litres de carburant pour 100 km et émet 130 décibels, soit le bruit d’un avion au décollage… tandis que son équivalent électrique en émet 80, c’est-à-dire le volume sonore moyen d’une cantine scolaire.

En termes de nuisances, rappelons cependant que la plupart des courses de Formule 1 se déroulent sur des circuits situés à la périphérie des villes alors que celles de Formule E ont lieu dans le centre-ville de grandes agglomérations. De tels événements engendrent de nombreuses heures d’installations techniques pour la mise en place de blocs de bétons, de grilles et pour le montage des tribunes sans oublier la pose de bitume temporaire ! De quoi alourdir l’empreinte carbone de cette compétition en raison de l’acheminement de tous ces matériaux et matériels.

Enfin, l’ultime argument qui dessert le recours aux moteurs électriques se situe dans les batteries ! Elles sont fabriquées avec des matériaux très coûteux en énergie et dont l’extraction provoque de gros dégâts environnementaux…

Les risques d’accident existent encore dans ce sport mécanique où les vitesses sont très élevées, avec un danger supplémentaire pour les pilotes et équipes de secours : l’électrocution. En raison de la puissance des batteries, un choc électrique peut se révéler mortel.

Pour autant, Formule 1 et Formule E comptent encore suffisamment de passionné.e.s pour que ce sport ne soit pas prêt de mourir ! Drapeau à damier et urgence climatique ? Un autre débat !

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