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Pronoms relatifs composés

 Pronoms relatifs composés  

Formation : Préposition + lequel, laquelle, lesquels, lesquelles

Voilà le crayon avec lequel je dessine.

Voilà la salle dans laquelle je dessine.

Voilà les bureaux pour lesquels je dessine.

Voilà les feuilles sur lesquelles  je dessine.

 

Nota bene : À et DE se contractent avec le et les.

Le film auquel je pense est de Claude Berri.

Les sports auxquels vous vous intéressez sont des sports d’équipe?

Les réunions auxquelles je participe me fatiguent.

 

Tu te souviens de ce dîner à la fin duquel on est allés danser?

Ce sont des arbres au pied desquels poussent des champignons rares.

Les boutiques près desquelles vous allez sont en soldes!

 

Au féminin singulier il n’y a pas de contraction :

Nous organisons une fête à laquelle vous êtes invités.

La maison à côté de laquelle vous habitez est grande!

 

NB: Quand le pronom relatif composé remplace une ou plusieurs personnes, on utilise de préférence qui.

C’est la personne chez qui je travaille.

C’est un collègue sur qui tu peux compter.

 

Infinitif passé

Infinitif passé

L’infinitif passé désigne une action terminée.

  • Thierry pris une douche après avoir travaillé dans le jardin.
  • Je suis déçu de ne pas avoir rencontré mon âme soeur.  
  • Louise regrette de ne pas être arrivée à l’heure pour la réunion.
  • On vous a reproché de s’être mal comportés envers vos collègues.

 

Formation : Auxiliaire « avoir » ou « être » à l’infinitif + participe passé du verbe.

 

Infinitif négatif passé

   Ne pas + auxiliaire « avoir » ou « être » à l’infinitif + participe passé du verbe.

 

Discours indirect au présent

Discours indirect au présent

On utilise le discours indirect pour dire ce qu’une autre personne dit.

  • C’est un bon livre.
  • Valérie dit que c’est un bon livre.

 

  • vas-tu ?
  • Ma mère veut savoir je vais.

 

  • Est-ce que vous allez au cinéma ?
  • Pierre nous demande si nous allons au cinéma.

 

  • Qu’est-ce que tu regardes ?
  • Claire me demande ce que je regarde.

 

  • Qu’est-ce qui se passe ?
  • Le policier veut savoir ce qui se passe.

 

  • Allez à la banque !
  • Chloé me dit d’aller à la banque.

 

Discours direct Discours indirect
Est-ce que Si
Qu’est-ce que Ce que
Qu’est-ce qui Ce qui
Impératif Verbe introducteur (dire, demander, suggérer…) + de + verbe à l’infinitif.
Mots interrogatifs On les répète

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mise en relief

Mise en relief

Pronoms neutres : CE QUI, CE QUE, CE DONT, CE À QUOI 

  • Voici le menu. Choisissez ce qui vous plaît.   

         (ce = les plats ; qui = sujet du verbe) 

 

  • Écoute ce que je te dis.   

          (ce = les choses ; que = complément d’objet direct) 

 

  • Nous mangeons tout ce dont nous avons envie. 

          (ce = les aliments ; dont = complément de la locution « avoir envie de »)

 

  • Dis-moi ce à quoi tu penses. 

          (ce = les choses ; à quoi = complément du verbe penser)

 

Nota bene : Les pronoms neutres n’ont pas d’antécédent, « CE » renvoie à une chose indéfinie.

 

    On utilise la mise en relief pour insister sur une information. Cela se fait avec 3 constructions différentes :

1. C’est … qui / que / dont

  • Préservons la nature! C’est notre avenir qui est en cause.
  • C’est de ce livre dont je me sers régulièrement.

 

 2. C’est ce qui / ce que / ce dont / ce à quoi

  • L’ouverture d’une nouvelle ligne de métro, c’est ce que réclament les habitants de la ville.
  • En montagne, profiter de l’air pur, c’est ce à quoi aspirent les promeneurs.

 

3. Ce  qui / que / dont / à quoi … , c’est

  • Ce dont tu as besoin en ce moment, c’est de calme et de repos.
  • Ce que je déteste, c’est l’hypocrisie.

 

Conditionnel présent et passé

Conditionnel présent

Formation : Radical du futur simple + Les terminaisons de l’imparfait

Aimer

J’aimerais

Tu aimerais

Il/ Elle aimerait

Nous aimerions

Vous aimeriez

Ils/ Elles aimeraient

Pouvoir

Je pourrais

Tu pourrais

Il/ Elle pourrait

Nous pourrions

Vous pourriez

Ils/ Elles pourraient

Les valeurs du conditionnel présent

Il sert à exprimer …

  • un conseil

          Tu ne devrais pas lui répondre tout de suite.

  • une demande polie

          Pourriez-vous m’indiquer la direction pour aller à la gare ?

  • une information non confirmée

          Le président partirait ce week-end en Afrique du Sud.

  • un souhait

          J’aimerais bien faire le tour du monde.

 

Conditionnel passé

Formation : Auxiliaire « Être » ou « Avoir » au conditionnel présent + Participe passé

Dire

J’aurais dit

Tu aurais dit

Il/Elle aurait dit

Nous aurions dit

Vous auriez dit

Ils/ Elles auraient dit

Venir

Je serais venu(e)

Tu serais venu(e)

Il/ Elle serait venu(e)

Nous serions venu(e)s

Vous seriez venu(e)(s)

Ils/ Elles seraient venu(e)s

Les valeurs du conditionnel passé

Il sert à exprimer …

  • un regret

          Nous aurions dû faire plus d’attention.

  • un reproche

          Vous auriez pu nous prévenir de votre absence.

  • une information non confirmée

          La ministre de l’Agriculture serait venue au salon de l’agriculture, si elle y avait été invitée.

 

Si, Tant, Tellement

Si, Tant, Tellement

  • Ce film est si intéressant que j’irai bien le revoir.
  • Jean roulait si vite (rapidement) qu’il n’a pas vu le feu rouge.

         si + adjectif ou adverbe + que

 

  • Tu rigoles tant que tu m’énerves !
  • Laura a tant de soucis qu‘elle ne dort plus.

         verbe + tant + que

         tant + de + nom + que

 

  • Nous sommes tellement sûrs de son succès que nous allons lancer ce produit immédiatement.
  • Ce produit marche tellement bien qu’on n’a pratiquement pas de dépenses de publicité.
  • Il y a tellement de détails à revoir qu’on doit attendre pour lancer le produit.
  • Nous vendons tellement que nous devons nous réapprovisionner au plus vite.
  • Ce magasin a tellement vendu qu’il est en rupture de stock.

         tellement + adjectif ou adverbe + que

         tellement + de + nom + que

         verbe + tellement     

 

Nota bene : À un temps verbal composé, tant et tellement, se placent entre l’auxiliaire et le verbe.

  • Luc a tant travaillé qu’il est fatigué.
  • Ce magasin a tellement vendu qu’il est en rupture de stock.

 

Tout, Toute, Tous, Toutes

                   Tout, Toute, Tous, Toutes

Tout, toute, toutes peuvent être : adjectifs, pronoms ou adverbes.

Tous peut être : adjectif ou pronom.

 

TOUT, adjectif, s’accorde en genre et en nombre avec le nom qui suit.

  • Nous avons travaillé pendant tout le mois de juillet.
  • Tous les matins je bois du café.
  • Les enfants ont parlé toute la journée.
  • Vous apprenez toutes les règles grammaticales.

Nota bene : 

  1. Pour les personnes ont utilise « tous les deux » , « tous les trois » , etc. 
  2. Pour les choses, on dit : Vous voulez du beurre ou de la confiture ? – Les deux.
  3. On ne prononce pas le « S » de « tous » quand il est un adjectif.   /tu/

 

TOUT, pronom neutre, est invariable. Tous/Toutes sont des pronoms pluriels.

  • Tout va bien !
  • Nous avons des amis canadiens ; tous parlent français.
  • Quelles villes de France aimes-tu ? – Je les aime toutes !

Nota bene :  On prononce le « S » de « tous » quand il est un pronom.   /tus/

 

Place de « tout/tous » dans la phrase

Après le verbe au temps simple :

  • J’aime tout.
  • Je les aime tous.

 

Avant le participe passé :

  • J’ai tout regardé.
  • Je les ai tous lus.

 

Avant l’infinitif :

  • Je vais tout regarder.
  • Je vais tous lire.

 

TOUT, adverbe, signifie « entièrement , vraiment ».

– Au masculin il est invariable.

  • Joseph est tout fier de son projet.
  • Les architectes sont tout fiers de leur projet.

 

– Au féminin il s’accorde devant une consonne ou un « h » aspiré.

  • Marianne est toute haineuse contre son mari.
  • Les filles sont toutes fières de leur projet.

 

– Au féminin, devant une voyelle ou un « h » muet, l’accord est facultatif.

  • Louise est tout (e) heureuse.
  • La présidente est tout (e) étonnée.

 

Opposition et concession

Opposition et concession  

L’opposition est le constat d’une différence. Il n’y a pas de conséquence attendue.

La concession indique qu’une conséquence attendue ne s’est pas réalisée.

 

Opposition

  • Mais, tandis que, alors que opposent deux réalités.

        Alice est calme, mais son mari est nerveux.

        Luc est petit, tandis que son frère est grand.

        Emma est timide, alors que sa sœur est osée.

 

  • Au contraire, par contre (courant), en revanche (soutenu) renforcent une opposition.

        Tu aimes beaucoup cette ville. Moi, au contraire, je la déteste.

        Cette plante n’a pas besoin de beaucoup d’eau, par contre elle a besoin de lumière.

        Camille ne connaît pas Berlin, en revanche elle a vécu à Munich.

 

  • Autant … autant introduisent une opposition d’égale intensité. 

        Autant Marie est grande, autant sa sœur est petite.

 

CONCESSION

  • Mais, alors que, pourtant corrigent la portée d’une affirmation.

        Paul paraît stupide, mais son QI est élevé.

        Hélène n’est pas venue alors qu‘elle avait promis de venir.

        Béatrice travaille beaucoup, pourtant elle n’est jamais stressée.

Nota Bene : CEPENDANT, TOUTEFOIS, NÉANMOINS s’emploient à l’écrit, dans un registre soutenu.

La médecine a fait beaucoup de progrès, néanmoins (cependant/toutefois) il y a des maladies qu’on ne peut pas guérir.

 

  • Malgré/ En dépit de + nom ou pronom indiquent qu’on ne tient pas compte de la réalité.

        Malgré son âge avancé, Antoine est encore très actif.

        NB : EN DÉPIT DE + nom s’emploie dans un registre soutenu.

        En dépit de cette grande chaleur, votre maison est fraîche.

 

  • Quand même, tout de même (toujours après le verbe).  (= de toute façon) 

        Tu es quelqu’un de difficile, mais je t’aime quand même.

        J’ai beaucoup de travail mais je sortirai tout de même.

 

  • Même si + indicatif.

        Même si vous arrivez tard, n’hésitez pas à nous rejoindre.

 

  • Bien que, quoique + subjonctif introduisent une restriction.

        Bien qu’on soit en été, il fait froid. (= Malgré l’été, il fait froid.)

        Nathalie ne réussit pas quoiqu’elle fasse des efforts.

       (= Malgré ses efforts, Nathalie ne réussit pas.)

       NB : Lorsque le sujet est le même dans la principale et dans la subordonnée, bien que et quoique peuvent être suivis d’un adjectif ou d’un participe.

        Bien que léger, ce plat est très nourrissant.

        Quoique étant compétent, ce vendeur n’a pas été pris.

 

  • Sans que + subjonctif introduit une concession négative.

        Ma fille est sortie sans qu’on la voie.

        (= Ma fille est sortie, mais on ne l’a pas vue.)

 

  • Où que, Qui que, Quoi que + subjonctif envisagent une variété de possibles.

        Je te rejoindrai où que tu sois.     (= n’importe où)

        Je te rejoindrai avec qui que tu sois.     (= peu importe avec qui tu es)

        Je te rejoindrai quoi que tu fasses.     (= peu importe ce que tu fais)

        NB : Quoique = bien que, même si

                Quoi que = quelle que soit la chose

 

PARTICULARITÉS 

  • Quand bien même + conditionnel exprime l’opposition en même temps que l’hypothèse.

        Quand bien même il ferait beau, je n’irai pas à la plage.

 

  • Avoir beau + infinitif (toujours en tête de phrase) exprime un effort inutile.

        J’ai beau faire un régime, je ne maigris pas.

        Avoir beau = bien que

 

  • Or introduit un élément nouveau qui modifie le résultat attendu. 

        J’étais certaine que maman serait chez elle à cette heure, or elle était absente.

        Or = mais/ et pourtant

        NB : Or attire aussi l’attention sur un fait particulier dans un récit.

                On a l’impression qu’il est tard. Or, il n’est qu’une heure. (= remarquez)

 

  • Quitte à + infinitif signifie « même à la condition extrême de ».

        J’achèterai une maison quitte à m’endetter pour trente ans.

      Quitte à = même au risque de

 

  • Tout, quelque, si + adjectif + que + subjonctif introduisent un contraste.

        Tout jeune qu’elle soit, Chloé a déjà une grande expérience.

        (= Bien qu’ielle soit jeune, Chloé a déjà une grande expérience)

 

        Quelque gentil qu’il paraisse, Nicolas est un homme trop grossier.

        (= Même s’il parait aimable, Nicolas est un homme trop grossier.)

 

        Si sages que vous soyez, vous ne pouvez pas tout résoudre.    

        (= Même si vous êtes sages, vous ne pouvez pas tout résoudre.)

        NB : Tout … que peut être suivi de l’indicatif.

                Tout jeune qu’elle est, Chloé a déjà une grande expérience.

 

  • Il n’en reste pas moins que, il n’empêche que + indicatif mettent l’accent sur un résultat inattendu mais réel.

        Thomas est sympa. Il n’en reste pas moins qu‘il n’est pas sérieux.

        Anaïs a un arrêt maladie. Il n’empêche qu’elle se promène dans la rue.

NE explétif

NE explétif

Le NE explétif n’est pas une négation.

On l’emploie surtout à l’écrit. C’est un registre soutenu.

 

On l’utilise :

  • avec une expression de la crainte ou de l’empêchement à la forme affirmative.

        J’ai peur que Nathalie ne parte.

       Nous avons fermé la porte pour empêcher que la chatte ne sorte.

 

  • avec les conjonctions avant que ou à moins que à la forme affirmative.

       J’aimerais le voir avant qu’il ne parte.

       Nous sortirons à moins qu’il ne pleuve.

 

Cause et Conséquence

                            L’expression de la cause

Il y a du monde dans la rue parce que c’est samedi.

  • Parce que introduit généralement la cause en fin de phrase.
  • Parce que explique un fait ; répond à la question pourquoi.

 

Comme c’est un jour férié, les rues sont pleines.

  • Comme introduit toujours la cause en début de phrase.
  • Comme met l’accent sur une circonstance objective. Connue de tous.

 

Puisque tu as la migraine, vas te coucher !

  • Puisque introduit en début ou en fin de phrase une cause connue de l’interlocuteur.

 

Nous ne pouvons pas répondre à vos questions car nous n’avons pas toutes vos coordonnées.

  • Car  introduit la cause en fin de phrase et s’emploie surtout à l’écrit.

 

Je suis nerveuse à cause du bruit chez le voisin.

Nous avons raté le train à cause de toi.

  • À cause de  + nom ou pronom.
  • À cause de exprime une cause négative.

 

Grâce à toi, j’ai gagné la compétition.

Je vais bien grâce à l’aide d’un ami.

  • Grâce à + nom ou pronom.
  • Grâce à exprime une cause positive.

 

À force de volonté, Mathieu a réussi son bac.

À force de manger sans arrêt, tu as grossi !

  • À force de + nom sans article ou verbe à l’infinitif.
  • À force de indique la répétition.

 

On n’a pas voyagé faute de moyens.

Daniel a échoué son examen faute d’avoir étudié.

  • Faute de + nom sans article ou verbe à l’infinitif.
  • Faute de indique le manque.

 

Les enfants ne veulent pas aller à l’école sous prétexte qu’ils étaient malades.

  • Sous prétexte que (de) indique une cause fausse ; inventée.

 

Étant donné son infirmité, ce monsieur bénéficie d’une carte de priorité.

  • Étant donné (que) indique une cause incontestable.

 

Cet homme a été condamné pour vol à main armée.

Alice a reçu une décoration pour avoir sauvé un enfant.

  • Pour + nom sans article ou verbe à l’infinitif passé.
  • Pour indique un motif de  punition ou récompense.

 

Cette femme a aidé les réfugiés par solidarité.

  • Par + nom sans aticle.
  • Par indique qu’un sentiment éprouvé est le moteur de l’action .

 

Auguste saute de joie.

  • De + nom sans article.
  • De indique une cause qui produit un effet physique (émotion ou état).

 

Le français soigné de Laura est d’autant plus remarquable qu’elle est autodidacte.

  • D’autant plus … que indique une cause renforcée positivement.    

        (encore plus … parce que)   

 

 Le français relâché d’Antoine est d’autant moins acceptable qu’il est écrivain.    

  • D’autant moins … que indique une cause renforcée négativement.    

        (encore moins … parce que)

 

Votre pâte à crêpe sera d’autant meilleure que vous la laisserez reposer.

Vous travaillez d’autant mieux que tout le monde vous apprécie.

  • D’autant mieux/meilleur(e) … que renforcent « bon (bonne) » et « bien ».

        (encore mieux / meilleur (e) … parce que)

 

L’expression de la conséquence

Je n’ai pas faim, donc je ne dîne pas.

Le prix du baril a augmenté, alors l’essence a augmenté.

  • Donc et alors indiquent une conséquence logique.

 

La production a baissé, c’est la raison pour laquelle les prix ont augmenté.

Le Québec est une ancienne possession française ; c’est pourquoi on y parle le français.

  • C’est la raison pour laquelle, c’est pourquoi et c’est pour cela que introduisent une explication.

 

Le cours a été annulé, du coup on est allés au cinéma.

  • Du coup (oral familier) exprime une conséquence brusque et inattendue.

 

Ma voiture est très vieille; par conséquent je devrai bientôt en acheter une autre.

Lundi est un jour férié ; en conséquence notre banque sera fermée.  

  • En conséquence est employé dans la langue soutenue.

 

Les investissements sont bloqués si bien que la production stagne.

  • Si bien que n’a pas de nuance particulière.

 

Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire. On réduit ainsi la gravité des accidents.

  • Ainsi introduit le résultat d’une manière d’agir.

 

Nota bene : Par conséquent (en conséquence), si bien que, aussi et ainsi s’emploient à l’écrit.

 

J’avais laissé la fenêtre ouverte, de sorte que les voleurs sont entrés.

  • De sorte que (de manière que / de façon que) +  indicatif
  • De sorte que (de manière que / de façon que) insistent sur la manière d’agir.

 

Juliette était si généreuse que tout le monde l’aimait.

M. Lacroix conduit tellement vite que personne ne veut monter dans sa voiture.

  • Si … que / tellement … que portent sur un adjectif ou un adverbe.

 

J’ai tellement aimé ce film que je l’ai vu deux fois.

Les touristes avaient tant marché qu’ils étaient épuisés.

  • Tellement … que / tant … que portent sur le verbe et se placent avant le participe passé.

 

Il y avait tellement de bruit qu’on ne pouvait pas s’entendre.

Il y a tant de monde que nous ne pouvons pas entrer dans la salle.

  • Tellement de … que / tant de … que portent sur un nom.

 

Il y avait une telle foule qu’on ne pouvait pas circuler.

Il y a eu de tels dégâts qu’ils n’ont pas pu être évalués.

  • Un tel, une telle, de tels, de telles … que précèdent un nom.

 

Infinitif vs Subjonctif

Infinitif vs Subjonctif

Loïc souhaite que son fils fasse un bon voyage.

Je suis très contente que tu sois arrivé tôt.

  • Si le sujet du verbe principal et du verbe subordonné sont différents, on utilise le subjonctif.

 

Nous serons heureux de faire ce voyage.

Sophie a regretté de ne pas avoir pu acheter une nouvelle voiture.

  • Si le sujet du verbe principal et du verbe subordonné sont les mêmes, on utilise l’infinitif.

 

Pronoms relatifs simples

Pronoms relatifs simples

  • Qui – sujet du verbe qui le suit.

             L’enfant qui parle est mignon.         

             (Qui parle ? – L’enfant)   –   L’enfant est le sujet du verbe parler.

 

             Je préfère la robe qui brille.

             (Qu’est-ce qui brille ? – La robe)   –   La robe est le sujet du verbe briller.

 

  • Que (Qu’) – complément d’objet direct du verbe qui le suit.

             L’enfant que je regarde est mignon.       

             (Je regarde qui ? – L’enfant)   –   L’enfant est le complément d’objet direct du verbe regarder.

 

             La robe que j’ai choisie brille.

             (J’ai choisi quoi ? – La robe)   –   La robe est le complément d’objet direct du verbe choisir.

 

  • – complément de temps ou de lieu.

             Le jour je suis née, était un dimanche.  (Quand je suis née ? – Complément de temps) 

             La rue nous habitons est agréable.  ( Nous habitons où ? – Complément de lieu)

 

  • Dont – remplace un complément introduit par de.

             Voici mon fils dont je t’ai parlé.   (Parler de)

             C’est une difficulté dont tu dois avoir conscience.   (Avoir conscience de)

 

Nota bene :  On fait l’élision (qu’) seulement avec le pronom relatif QUE.

                     La personne qu’on attend est en retard.   (QUE)

                     Je vois ta soeur qui arrive.

 

Participe présent et Gérondif

Participe présent 

Le participe présent remplace une proposition relative introduite par  « QUI » .

  • Connais-tu des mots commençant par « X »? (= qui commencent)
  • Répondant aux questions des journalistes, le ministre a expliqué la situation. (= qui répond)
  • Voulant voyager, Marc a beaucoup travaillé. (= qui voulait voyager)

 

Formation : Radical de “nous” au présent de l’indicatif  +  -ant

 

Verbes irréguliers

Avoir Être Savoir
Ayant Étant Sachant

 

Nota bene :

1– Le participe présent est essentiellement utilisé à l’écrit.

2- Le verbe au participe présent peut avoir le même sujet ou un sujet différent que celui de la proposition principale.

 

Gérondif

 

  • Emma aime travailler en écoutant de la musique.

        (= pendant qu’elle écoute de la musique.   –   TEMPS )

 

  • J’ai cassé ma montre en la laissant tomber.

        (= parce que je l’ai laissée tomber.   –   CAUSE)

 

  • Luc est parti en claquant la porte.

        (= il est parti comment?   –   MANIÈRE)

 

  • En m’écoutant tu comprendrais.

        (= si tu m’écoutait …   –   CONDITION)

 

Formation :  EN   +   Participe présent

 

Nota bene :

1- On utilise le gérondif quand on parle de deux actions qui se passent de façon simultanée.

2- Le verbe au gérondif présent a toujours le même sujet que celui de la proposition principale.

 

Futur simple

Futur simple

Je mangerai

Tu parleras

Elle partira

Nous visiterons

Vous marcherez

Ils dîneront

 

Formation – règle générale Verbe à l’infinitif  +

les terminaisons -ai / -as / -a / -ons / -ez / -ont   (verbe avoir au présent)

  

Je prendrai                               (prendre)

Tu mettras                               (mettre)

Il écrir                                   (écrire)

Nous comprendrons                  (comprendre)

Vous connaîtrez                        (connaître)

Ils répondront                          (répondre)

 

Formation – règle pour les verbes en “- RE” :

On supprime le “-e” du verbe à l’infinitif et on ajoute les terminaisons.

 

Radicaux des verbes irréguliers

Avoir –   AUR- 

Être –    SER –

Faire –    FER- 

Aller –   IR- 

Savoir –   SAUR- 

Pouvoir –   POURR-

Vouloir –   VOUDR- 

Devoir –   DEVR- 

Venir –   VIENDR-

Tenir –   TIENDR-

Recevoir –   RECEVR- 

Courir –   COURR- 

Mourir –   MOURR- 

Voir –   VERR-

Envoyer –   ENVERR-     

Verbes impersonnels : Falloir – Il faudra   ;   Pleuvoir – Il pleuvra

 

Forme passive

Voix passive

– Les étudiants organisent une fête.

  •      Une fête est organisée par les étudiants.

– La police retrouvera le voleur.

  •      Le voleur sera retrouvé par la police.

– Le chat a mangé la souris.

  •     La souris a été mangée par le chat.

– Il faut que votre employé fasse les rapports.

  •    Il faut que les rapports soient faits par votre employé.

 

Formation : Verbe « être » conjugué au temps du verbe à la forme active  +  participe passé de ce verbe.

Rappel: Le participe passé s’accorde avec le sujet.

 

          La forme passive est une transformation qui permet de mettre en valeur le complément d’objet direct.  Le complément d’objet direct du verbe actif devient le sujet du verbe passif.

Transformation de la voix active à la voix passive

Le complément de la forme passive est introduit par la préposition « par» mais aussi par la préposition « DE », s’il s’agit :

d’un verbe d’accompagnement: être accompagné, suivi, …

    Ex: Les enfants étaient accompagnés de leur baby-sitter.

 

de description: être entouré, couvert, composé, rempli …

    Ex: La maison était entourée d’oliviers.

 

exprimant un sentiment général: être admiré, détesté, respecté, …

    Ex: Ce peintre était admiré de tous.

 

Nota bene: Ce complément est parfois omis.

    Ex: Le français est parlé au Québec.

 

Forme pronominale de sens passif

– Cette façade est vue de loin.    (verbe à la voix passive)

  • Cette façade se voit de loin.     (verbe pronominal de sens passif)

 

– On a bien vendu nos produits.    (verbe à la voix active)

  •  Nos produits se sont bien vendus.    (verbe pronominal de sens passif)

 

Forme passive avec  » Se faire + infinitif  »  

– La place de Luc a été prise.

  • Luc s’est fait prendre sa place.

 

– Je suis vaccinée contre la grippe.

  •  Je me fais vacciner contre la grippe.

 

C’est vs Il est / Elle est

 C’est vs Il est / Elle est

  • Qui est-ce ?  – C’est Sara.
  • Qui est-ce ?  – Ce sont Marc et Jules.

On utilise c’est (ce sont) + nom propre.

 

  • Qui est-ce?  – C’est un chanteur.
  • Qu’est-ce que c’est? – Ce sont mes livres.

 On utilise c’est (ce sont) + nom précédé d’un déterminant.

 

  • Elle est médecin.
  • Ils sont étudiants.

On utilise il est (ils sont) / elle est (elles sont)  + (qualification) nom de profession.

 

  • Il est intelligent.
  • Elles sont italiennes.

On utilise il est (ils sont) / elle est (elles sont)  + (qualification) adjectif.

 

  • Ils sont musulmans.
  • Elle est mariée.

On utilise il est (ils sont) / elle est (elles sont)  + (qualification) religion, état civil.

 

Pronoms démonstratifs

Pronoms démonstratifs

Le pronom démonstratif reprend un nom déjà mentionné, ce qui évite la répétition ou permet une différenciation.

masculin singulier : celui

féminin singulier : celle

masculin pluriel : ceux

féminin pluriel : celles   

Nota bene : Les pronoms démonstratifs ne s’emploient jamais seuls. Ils doivent toujours être suivies d’un complément qui peut être :

1. un groupe prépositionnel avec DE + nom/  DE + verbe à l’infinitif/  DE + adverbe)

  •     De tous ces tableaux, ceux de Monet sont les plus colorés.
  •     De toutes mes qualités, celle d’être calme est la plus importante.
  •     Le monde d’hier et celui d’aujourd’hui.

2. une proposition relative

  •     De tous ces peintres, ceux que je préfère sont Monet et Manet.
  •     Ces peintures sont celles dont je t’ai parlé.

 

Les formes composées des pronoms démonstratifs s’obtiennent en liant par un trait d’union les adverbes « ci » et « « .

masculin singulier : celui-ci, celui-là

féminin singulier : celle-ci, celle-là

masculin pluriel : ceux-ci, ceux-là

féminin pluriel : celles-ci, celles-là

  • J’adore cette robe mais mon mari préfère celle-là.
  • Ces enfants sont mes amis et ceux-là sont mes cousins.
  • Quel livre voulez-vous? Celui-ci ou celui-là ?

NB : Les formes composées expriment un rapport nuancé :

        1. ci » et « là » servent à représenter deux ou plusieurs personnes ou objets que l’on veut distinguer ou opposer.

Quelle cravate tu préfères ? Celle-ci ou celle-là ?

        2.  ci » et « là » servent à exprimer la proximité « ci » et  l’éloignement « là »

Prenez celui-ci, (le plus proche) je prendrai celui-là (le plus éloigné).

 

Pronom Y

PRONOM  « Y »

1- Vous habitez à Brasília ?

   – Oui, nous y habitons.

   – Non, nous y habitons pas.

 

2– Tu as pensé à ma proposition ?

    – Oui, j’y ai pensé.

    – Non, je n’y ai pas pensé.

 

3- Vous êtes allés chez vos amis ?

   – Oui, nous y sommes allés.

   – Non, nous n’y sommes pas allés.

 

4- Qu’est-ce que je mets sur la table ?

   – Mets-y une nappe et les verres.

 

On utilise le pronom Y pour remplacer …

  • … un complément introduit par la préposition « À » ;    (exemples 1 et 2)
  • … un complément introduit par une préposition de lieu;   (exemples 3 et 4)

 

Nota bene : À l’impératif affirmatif, il y a un trait d’union entre le verbe et le pronom « Y ».

Vas-y !

Mettez-y !

 

Remarquez !  À l’impératif affirmatif il faut ajouter un « –s » à la deuxième personne du singulier (TU) des verbes de terminaison « -ER ».

Penses-y !

Verses-y !

 

NB : Quand le complément est un être animé, on utilise les pronoms toniques après la préposition à.

1- Emma a pensé à ses parents ?

 – Oui, elle a pensé à eux.

 – Non, elle n’a pas pensé à eux.

 

Pronom EN

PRONOM  « EN »

1- Jean boit du vin ?

    – Oui, il en boit.

    – Non, il n’en boit pas.

 

2- Tu as mangé un croissant ?

    – Oui, j’en ai mangé un.

    – Non, je n’en ai pas mangé.

 

3- Vous venez de Venise ?

    – Oui, nous en venons.

    – Non, nous n’en venons pas.

 

4- Flore a parlé de son projet ?

    – Oui, elle en a parlé.

    – Non, elle n’ en a pas parlé.

 

On utilise le pronom EN pour remplacer…

  • … un complément introduit par un article partitif ou un mot de quantité;    (exemples 1 et 2)
  • … un complément introduit par « DE »;   (exemples 3 et 4)

 

Nota bene : À l’impératif affirmatif, il y a un trait d’union entre le verbe et le pronom « en ».

Prenez-en !

Mets-en !

 

Remarquez !  À l’impératif affirmatif il faut ajouter un « -s » à la deuxième personne du singulier (TU) des verbes de terminaison « -ER ».

Achètes-en !

Manges-en !

NB : Quand le complément est un être animé, on utilise les pronoms toniques après la préposition de.

Louis s’occupe de son fils ce soir ?

 – Oui, il s’occupe de lui.  

 – Non, il ne s’occupe pas de lui.

 

Expressions idiomatiques avec « en » :

  • Je m’en vais.  =  Au revoir.
  • J’en ai assez !  / J’en ai marre ! (familier)  =  Je ne supporte plus cette situation.
  • Je lui en veux.  =  Je ne lui pardonne pas.
  • Ne vous en faites pas. =  Tout cela n’est pas grave.
  • Je m’en fiche.  =  Je ne donne pas d’importance. (familier)

 

Adverbes de manière

Adverbes de manière

En général, on les forme à partir du féminin des adjectifs + « -ment » .

  • Amoureux – Amoureusement
  • Sérieux – Sérieusement
  • Clair – Clairement
  • Lent – Lentement

 

En général, quand l’adjectif masculin se termine par une voyelle, on lui ajoute « -ment » .

  • Poliment
  • Absolument
  • Modérément
  • Vraiment

 

En général, quand l’adjectif est invariable, on lui ajoute « -ment » .

  • Rapidement
  • Uniquement
  • Solidement
  • Drôlement

 

Quand l’adjectif masculin se termine par « –ant »  l’adverbe se termine par « –amment » .

  • Courant – Couramment
  • Constant – Constamment
  • Abondant – Abondamment
  • Suffisant – Suffisamment        

 

Quand l’adjectif masculin se termine par « –ent »  l’adverbe se termine par « –emment » .

  • Prudent – Prudemment
  • Innocent – Innocemment
  • Récent – Récemment
  • Fréquent – Fréquemment 

 

Place des adverbes 

1- Quand l’adverbe modifie un adjectif ou un autre adverbe, il est placé devant ce mot.

  • Cette histoire est parfaitement exacte.
  • Vous conduisez trop vite.

 

2- À un temps simple, l’adverbe est placé après le verbe.

  • Nous parlions souvent de notre voyage.

 

3- À un temps composé, l’adverbe se trouve généralement entre l’auxiliaire et le participe passé.

Le maire a bien expliqué son projet.

Vous avez beaucoup bavardé !

 

Nota bene : Lorsque l’adverbe est un mot long, il peut aussi se placer après le participe passé.

  • Nous avons déjeuné rapidement
  • Nous avons rapidement déjeuné.
  • Elles sont parties immédiatement après toi. 
  • Elles sont immédiatement parties après toi.

 

Discours rapporté au passé composé

Discours rapporté au passé composé

Quand le verbe qui introduit le discours indirect est au présent ou au futur, il n’y a pas de changement de conjugaison dans le passage du discours direct au discours indirect. Voyons quand le verbe qui introduit le discours indirect est au passé composé.

 

  • “Je vais bien.”
  • Louis m’a dit qu’il allait bien.

 

  •  “Nous avons tout vendu.”
  • Hugues et Nathalie ont annoncé qu’ils avaient tout vendu.

 

  • “Je préparais mon discours.”
  • Eva nous a dit qu’elle préparait son discours.

 

  • “Le directeur vient de partir.”
  • La secrétaire nous a précisé que le directeur venait de partir

 

  • “Je vais venir.”
  • Fred m’a révélé qu’il allait venir.

 

  • “Je vous téléphonerai.”
  • Sandrine nous a promis qu’elle nous téléphonerait.

 

  • “J’aimerais recevoir plus de visites.”
  • Monsieur Delamer nous a affirmé qu’il aimerait recevoir beaucoup de visites.

 

  • “Nous aurions fait le ménage avant le voyage.”
  • Mes colocataires m’ont confirmé qu’elles auraient fait le ménage avant le voyage.

 

  • “Arrêtez !”
  • Le policier nous a demandé d’arrêter.

 

                  Transformations des conjugaisons
      Discours direct              Discours rapporté

Présent

Imparfait

Passé composé 

Plus-que-parfait 

Imparfait

Imparfait

Passé récent

Imparfait du verbe venir + de +

infinitif du verbe

Futur proche

Imparfait du verbe aller +

infinitif du verbe

Plus-que-parfait

Plus-que-parfait

Impératif 

de + infinitif du verbe

Futur simple

Conditionnel présent

Futur antérieur

Conditionnel passé

Conditionnel présent

Conditionnel présent

Conditionnel passé

Conditionnel passé

Subjonctif présent

Subjonctif présent

 

Nota bene :

1- Attention aux changements des pronoms personnels, des pronoms compléments et des adjectifs possessifs.

2- Attention aux transformations des particules interrogatives :

  • Qu’est-ce que ? -> CE QUE

         “Qu’est-ce que tu as fait ?”

         Maman m’a demandé ce que j’avais fait.

 

  • Qu’est-ce qui ? -> CE QUI

         “Qu’est-ce qui se passe ?”

         Le policier a voulu savoir ce qui se passait.

 

  • Est-ce que ? -> SI

         “Est-ce que vous partirez en vacances ?”

         Papa nous a demandé si nous partirions en vacances.

 

3- Transformation des expressions de temps :

Transformation des expressions de temps

Discours direct

Discours rapporté

Avant-hier

L’avant-veille

Hier

La veille

Aujourd’hui

Ce jour-là

Demain

Le lendemain

Après-demain

Le surlendemain

Cette semaine

Cette semaine-là

La semaine dernière

La semaine précédente

L’année dernière

L’année précédente

Le mois dernier

Le mois précédent

La semaine prochaine

La semaine suivante

L’année prochaine

L’année suivante

Le mois prochain

Le mois suivant

Dans deux jours

Deux jours plus tard

 

Subjonctif présent et passé

SUBJONCTIF  PRÉSENT

 

PRENDRE – présent de l’indicatif                   PRENDRE – Subjonctif   

Je prends                                                         Que je prenne              

Tu prends                                                        Que tu prennes

Il prend                                                           Qu’il prenne

Nous prenons                                                   Que nous prenions

Vous prenez                                                     Que vous preniez

Ils prennent                                                     Qu’elles prennent

 

 

VERBES  RÉGULIERS

 

Formation :

 

                             Que +

 

1- Pour « je », « tu », « il » et « ils »:

   radical de la 3ème personne du pluriel du présent de l’indicatif

   + les terminaisons :  « -e », « -es », « -e » et « -ent »

 

2- Pour « nous » et « vous »:

    conjugaison de l’imparfait

 

 

On emploie le subjonctif lorsque le verbe de la proposition principale exprime:

 

1- Une volonté    –    Je veux que tu viennes avec nous.

 

2- Une obligation    –    Il faut que vous finissiez le rapport avant jeudi.

 

3- Un conseil    –    Il faut que vous soyez plus gentils avec vos voisins.

 

4- Un sentiment    –    Nous regrettons qu’il ne fasse pas de sport.

 

5- Une possibilité    –    Il est possible qu’on attende longtemps le docteur.

 

6- Un doute    –    Vous doutez que Sophie parte avant la fin du cours.

 

NOTES:

 

1- Certains verbes construits avec l’indicatif sont généralement suivis du subjonctif quand ils sont à la forme interrogative avec inversion du sujet.

 

    Vous croyez que la situation économique va s’améliorer.

     Croyez-vous que la situation économique puisse s’améliorer?

 

2- Certains verbes construits avec l’indicatif sont généralement suivis du subjonctif quand ils sont à la forme négative.

 

     Nous sommes certains que Grégoire dira la vérité.

     Nous ne sommes pas certains que Grégoire dise la vérité.

 

3- Le verbe est conjugué au subjonctif dans une phrase comprenant un superlatif d’exception (le meilleur, le pire, le moins, le plus, le seul, l’unique, le premier, … )

 

     Le pire résultat que nous ayons obtenu, c’est celui d’hier.

     La seule personne qui puisse m’aider, c’est lui.

 

 

 QUELQUES VERBES  IRRÉGULIERS

 

ÊTRE

Que je sois                 

Que tu sois

Qu’il soit

Que nous soyons

Que vous soyez

Qu’ils soient

AVOIR

Que j’aie                    

Que tu aies

Qu’elle ait

Que nous ayons

Que vous ayez

Qu’elles aient

ALLER

Que j’aille                  

Que tu ailles

Qu’on aille

Que nous allions

Que vous alliez

Qu’ils aillent

 

FAIRE

Que je fasse               

Que tu fasses

Qu’il fasse

Que nous fassions

Que vous fassiez

Qu’ils fassent

SAVOIR

Que je sache              

Que tu saches

Qu’elle sache

Que nous sachions

Que vous sachiez

Qu’elles sachent

POUVOIR

Que je puisse

Que tu puisses           

Qu’il puisse

Que nous puissions

Que vous puissiez

Qu’ils puissent

 

VOULOIR  

Que je veuille             .

Que tu veuilles

Qu’on veuille

Que nous voulions

Que vous vouliez

Qu’ils veuillent

VALOIR

Que je vaille              .

Que tu vailles

Qu’elle vaille

Que nous valions

Que vous valiez

Qu’elles vaillent

PLEUVOIR

Qu’il pleuve              .

 

 

 

FALLOIR

Qu’il faille 

 

 

NOTES:

 

1- Le subjonctif c’est le mode de la subjectivité. Il s’emploie essentiellement dans les propositions subordonnées.

 

2- Le subjonctif présent est utilisé pour exprimer une action souhaitée mais incertaine ou douteuse.

  

      Je souhaite que Claire vienne à ma fête d’anniversaire.

 

3- Le subjonctif s’emploie souvent après la conjonction que, qu’.

  

     Il faut qu’on prépare notre exposé.   (Obligation)

 

     Je voudrais que mon frère me donne ses jouets.   (Volonté)

 

 

SUBJONCTIF  PASSÉ

 

 Je ne crois pas que les manifestants aient utilisé une violence extrême. 

     – Le subjonctif passé exprime l’antériorité.

 

 

?Je doute que vous soyez partis avant d’avoir des garanties.

     – Le subjonctif passé exprime un fait accompli avant une expression de temps.

 

Formation :

 

 Que +auxiliaire « avoir » ou « être » au subjonctif présent + participe passé du verbe.

 

 

 

 

 

Pronoms COI

Pronoms  Compléments d’Objet Indirect  ( COI )

Me

Te

Lui

Nous

Vous

Leur

 

 

1- Est-ce que Vincent écrit souvent à ses parents ?

    – Oui, il leur écrit souvent.

    – Non, il ne leur écrit pas souvent.

 

2- As-tu parlé à Annie ?

    – Oui, je lui ai parlé.

    – Non, je ne lui ai pas parlé.

 

3- Vous allez me téléphoner plus tard?

    – Oui, je vais vous téléphoner.

    – Non, je ne vais pas vous téléphoner.

 

 

 

On utilise les pronoms COI pour éviter la répétition.

 

Au présent les pronoms COI se placent devant le verbe.   (exemple 1)

 

Au passé composé les pronoms COI se placent devant l’auxiliaire.   (exemple 2)

 

Les pronoms COI se placent devant le verbe à l’infinitif.   (exemple 3)

 

 

 

NOTES:

 

1-      On utilise les pronoms COI pour les personnes.

 

2-     Le pronom Y remplace un nom de chose précédé de la préposition à.

 

Tu t’intéresses à ton travail ?

Oui, je m’y intéresse.

– Non, je ne m’y intéresse pas.

 

3-     Avec les verbes pronominaux (s’intéresser à, s’habituer à, … ) et quelques autres verbes comme (penser à, faire attention à, tenir à, être à, songer à, être fier de …), on emploi à + pronom tonique.

 

Vous faites attention à cet enfant ?

– Oui, je fais attention à lui.

– Non, je ne fais pas attention à lui.

 

Tu t’intéresses à ta mère ?

– Oui, je m’intéresse à elle.

– Non, je ne m’intéresse pas à elle.

 

 

 

 

 

Pronoms COD

Pronoms Compléments d’Objet Direct  ( COD )

 

Me

Te

Le    La    L’

Nous

Vous

Les

 

 

1- Le professeur écoute attentivement les étudiants ?

    – Oui, il les écoute attentivement.

    – Non, il ne les écoute pas attentivement.

 

2- As-tu vu Lucas hier soir ?

– Oui, je l’ai vu.

– Non, je ne l’ai pas vu.

 

3- Est-ce que vous allez sortir la voiture du garage ?

– Oui, je vais la sortir du garage.

– Non, je ne vais pas la sortir du garage.

 

 

On utilise les pronoms COD pour éviter la répétition.

 

Au présent les pronoms COD se placent devant le verbe.   (exemple 1)

 

Au passé composé les pronoms COD se placent devant l’auxiliaire.   (exemple 2)

 

Les pronoms COD se placent devant le verbe à l’infinitif.   (exemple 3) 

 

 

NOTE:

Au passé composé le participe passé s’accorde avec le pronom COD.

 

Vous avez vu Hélène ce matin?

– Oui, nous l‘avons vue.

– Non, nous ne l‘avons pas vue.

 

Tu as cherché les enfants à l’école?

– Oui, je les ai cherchés.

– Non, je ne les ai pas cherchés.

 

 

NOTE:

Avec les verbes de sentiment (aimer, adorer, détester, préférer…), on utilise le pronom COD (le, la, l’) seulement pour les personnes. Pour les choses, on utilise (ça).

 

Est-ce que vous aimez le chocolat ?

– Non, je n’aime pas ça.

– Oui, j’aime ça.

 

 

 

 

 

Marqueurs temporels

L’ORIGINE  ET  LA  DURÉE

 

MARQUEURS  TEMPORELS

 

*      Nous sommes arrivés il y a six mois.

*      J’ai rencontré Clarisse il y a cinq minutes.

 

« IL Y A » – indique un point dans le passé.

 

 

*      Hélène habite à Madrid depuis deux ans.

*      Je n’ai pas vu Céline depuis trois semaines.

 

« DEPUIS » – indique une durée, de l’origine jusqu’au moment présent.

 

 

 NOTES: 

 

1-  Il existe des structures équivalentes à « DEPUIS ».

 

Ça fait trois mois que ce magasin est ouvert.

Il y a une semaine que Flore est revenue.

 

 

2- « DEPUIS  QUE » est utilisé comme point d’origine dans le passé.

 

Depuis que Fred est parti, les choses ont beaucoup changé.

Camille rêve d’être actrice depuis qu‘elle est petite.

 

 

*      Hier il a plu pendant deux heures.

*      Nous serons absents pendant dix jours.

 

« PENDANT » – indique une durée définie.

 

 

*     Claude a mangé trois croissants en deux minutes !

*      Vous faites le ménage en deux heures.

 

« EN » – indique une durée de réalisation.                      

 

 

*      Je partirai dans quinze jours.

*      Dépêchez-vous, le film commence dans cinq minutes.

 

« DANS » – indique un point dans l’avenir.

 

 

*      Tu as loué un appartement pour trois ans.

*      Anne et Luc partiront à Paris pour quatre semaines.

 

« POUR » – indique une durée prévue.

 

 

dès que….., depuis que….???

 

– On utilise DEPUIS QUE pour indiquer une action qui a commencé à un moment du passé mais qui continue dans le présent.

*          Depuis que nous nous sommes rencontrés, nous ne nous quittons plus.

*          Depuis que Jean fait du sport, il se sent beaucoup mieux.

 

– On utilise DÈS QUE pour parler d’une action qui se passe juste avant une autre action, on peut remplacer l’expression dès que par « au moment où ». Cette expression donne une idée de simultanéité.

*          Dès que j’aurai une minute, je ferai mon exercice de français.

*          Agnès s’est arrêtée de fumer, dès qu‘elle a su qu’elle était enceinte.

 

 

dès ….., depuis ….???

 

DÈS indique un point de départ immédiat. 

*          Je vous préviendrai dès réception du colis.

             (= immédiatement après)

 

DEPUIS marque aussi le commencement mais insiste, de plus, sur l’idée de durée d’une action ou d’un événement qui continue.

*          Louis travaille depuis sept heures du matin.

            (= il a commencé à 7 heures et il continue.)

 

 

 

L’imparfait

L’IMPARFAIT

On utilise l’imparfait pour … 

 

… parler d’une situation passée.

         Nous travaillions dans une boutique quand nous étions jeunes.

 

parler d’une habitude passée. 

         Louis prenait le métro tous les jours pour aller travailler.

 

faire une description du passé.

        Tu avais les cheveux longs.

 

parler d’un fait simultané à un autre.

        Je préparais le dîner quand Alain a téléphoné.

 

 

FORMATION:

 

Radical  de la première personne du pluriel (nous) du présent de l’indicatif  +

 les terminaisons: -ais  ,  -ais  ,  -ait  ,  -ions  ,   -iez  ,  -aient

 

 

 

 

 

 

Les ordinaux

LES  ORDINAUX

 

La Chine est la deuxième économie mondiale.

 

Le Japon est la troisième économie mondiale.

 

L’Allemagne est la quatrième économie mondiale.

 

 

Deuxième

 

Troisième

 

Quatrième

 

Cinquième

 

Sixième

 

Septième

 

Huitième

 

 

ATTENTION!

 

Premier   –   Première

 

Deuxième   ou   Second   –  Seconde

 

Neuvième

 

Dernier   –   Dernière

 

 

Vingtième

 

Vingt et unième

 

 

Soixante-dixième

 

Quatre-vingtième

 

Quatre-vingt-dixième

 

Centième

 

 

La cathédrale de Notre-Dame date du XIème siècle.

 

La Basilique du Sacré-Cœur se trouve dans le 18ème arrondissement.

 

 

 

 

 

L’Impératif

L’IMPÉRATIF

 

On utilise l’impératif pour donner des conseils, des ordres et pour inviter.

 

 

Parler                         Impératif

Je parle

Tu parles                       Parle!

Elle parle

Nous parlons                 Parlons!

Vous parlez                   Parlez!

Elles parlent

 

 

Parle plus!

Parlons des problèmes!

Parlez moins!

Ne parlez pas!

 

 

  • On forme l’impératif  des verbes en (-ER) à partir des formes du présent de  l’indicatif .

 

  • On conjugue le verbe pour “tu”, “nous” et “voussans le pronom sujet.

 

  •  La deuxième personne du singulier “tu” s’écrit sanss” à la fin. Les formes du pluriel ne changent pas.

 

 

Finir                           Impératif

Je finis

Tu finis                         Finis!

On finit

Nous finissons               Finissons!

Vous finissez                 Finissez!

Elles finissent

 

 

Finis ton travail!

Finissons la classe!

Ne finissons pas la classe!

Finissez votre examen!

 

 

  • On forme l’impératif des verbes en (-IR) à partir des formes du présent de l’indicatif pour: “tu”  “nous” et “voussans le pronom sujet.

 

 

Prendre                      Impératif

Je prends

Tu prends                     Prends!

Elle prend

Nous prenons                Prenons!

Vous prenez                  Prenez!

Elles prennent

 

 

Prends ton livre!

Ne prends pas ton livre!

Prenons un café!

Prenez des légumes!

 

 

  • On forme l’impératif des verbes en (-RE) à partir des formes du présent de l’indicatif pour: “tu”  “nous”et “voussans le pronom sujet.

 

 

L’IMPÉRATIF DES VERBES PRONOMINAUX

 

Se  laver                                                      Impératif

Je me lave

Tu te laves                            Lave-toi!                          Ne te lave pas!

On se lave

Nous nous lavons                   Lavons-nous!                   Ne nous lavons pas!

Vous vous lavez                     Lavez-vous!                     Ne vous lavez pas!

Ils se lavent

 

 

 

    L’IMPÉRATIF  IRRÉGULIER

 

 

ÊTRE

Sois

Soyons

Soyez

 

AVOIR

Aie

Ayons

Ayez

 

SAVOIR

Sache

Sachons

Sachez

 

 

Articles définis, indéfinis et partitifs

 

ARTICLES  DÉFINIS

 

LE ? masculin singulier

LA ? féminin singulier

L’  ? devant une voyelle ou un « h » muet au singulier               

LES ? masculin et féminin pluriel

 

Exemples:

 

Le lait est bon pour la santé.     (en général)

 

La tarte aux fraises de cette pâtisserie est délicieuse.     (chose connue)

 

L’autobus des touristes est arrivé.     (chose connue)

 

J’aime les vins de cette région.     (verbe de sentiment)

 

 

Les articles définis désignent un ensemble (une totalité) ou quelque chose déjà vue ou précisée.

 

 

ARTICLES  INDÉFINIS
 

UN ? masculin singulier

UNE ? féminin singulier

DES ? masculin et féminin pluriel

 

Exemples:

 

Jacques veut un café au lait.     (chose comptable)

 

C’est une marque de lait connue.     (chose non identifiée)

 

Ce sont des gâteaux pour la fête.     (chose comptable)

 

 

Les articles indéfinis désignent un parmi d’autres de même nature (on peut compter en unités).

 

 

ARTICLES  PARTITIFS

 

DU ? masculin singulier

DE LA ? féminin singulier

DE L’  ? devant une voyelle ou un « h » muet au singulier

DES ? masculin et féminin pluriel

 

Exemples:

 

Le bébé boit du lait.     (quantité indeterminée; on ne peut pas la compter)

 

Il faut  de la farine pour le gâteau.     (quantité indeterminée; on ne peut pas la compter)

 

Tu bois de l’eau.     (quantité indeterminée; on ne peut pas la compter)

 

Nous mangeons des bonbons.     (quantité indeterminée; on ne peut pas la compter)

 

Il faut du courage pour être pompier.     (nom abstrait; on ne peut pas le compter)

 

Vous avez de la chance!     (nom abstrait; on ne peut pas le compter) 

 

Les articles partitifs désignent une quantité indeterminée; une partie de la totalité qu’on ne peut pas compter.

 

ATTENTION !!!

 

1- Après un verbe à la forme négative on utilise « DE » quand la négation porte sur toute la phrase.

 

Pierre ne boit pas de café.         (quantité zéro)

Je ne mange pas de viande.       (quantité zéro)

Nous ne buvons pas d’alcool.      (quantité zéro)

 

2- Quand la négation ne porte pas sur toute la phrase, mais sur un élément de la phrase, on ne modifie pas l’article. 

 

Je ne veux pas du vin mais du champagne.

Ce n’est pas de la viande, c’est du poulet. 

 

Si on ne négative pas la quantité, mais la qualité, on conserve l’article partitif.

 

 3- Après les verbes de sentiment (aimer, ne pas aimer, adorer, détester, …) on utilise les articles définis.

 

J’adore la salade.

Marianne déteste les légumes.

Nous n’aimons pas le lait.

Adjectifs démonstratifs

On les utilise pour désigner une personne ou une chose.

 

Ce monsieur est sympathique!

Cet espace est magnifique!

Cet hôtel est très cher.

 

 

Cette fille est très douce.

Cette image est excellente!

 

 

Ces personnes sont curieuses!

Ces circuits sont très bien organisés.

Ces endroits sont parfaits!

Ces hébergements sont bons.

 

 

 

Masculin

Féminin

Singulier

ce

cet *

cette

Pluriel

ces

ces

* cet – masculin singulier devant voyelle et « h » muet.

 

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