Quand les toiles d’araignées deviennent des oeuvres d’art.

Le Palais de Tokyo a donné carte blanche à un artiste argentin, Tomas Saraceno, aujourd’hui installé à Berlin, surnommé le Spiderman de l’art contemporain. Son travail se nourrit de ses observations du monde, notamment du monde invisible, et de ses relations avec l’Homme. Ce sont ainsi 70 toiles d’araignée qui sont exposées, dont certaines tissées par les araignées du Palais de Tokyo. Et en effet, chaque toile, d’une infinie complexité et pourtant d’une grande délicatesse, est une véritable oeuvre d’art qui fascine et qui interroge tout à la fois.

C’est à Paris et c’est jusqu’au 06 janvier. Alors si vous n’êtes pas arachnophobe*, n’hésitez pas à aller admirer ces constructions dignes des plus grands architectes de tous les temps.

Vous découvrirez aussi comment, en travaillant avec des scientifiques, des musiciens, des philosophes, l’artiste nous rend par exemple perceptibles des sons pourtant inaudibles venus du cosmos ; Comment encore il utilise les particules de carbone issues de la pollution de Mumbai* comme pigments pour créer des oeuvres qu’il désigne par le terme d’Aeroglyphs.

Une belle découverte, qui invite le visiteur à réfléchir à son impact sur l’atmosphère et  l’environnement.

[Sources : franceculture.fr; telerama.fr; Andrea Rossetti pour les photographies]

*arachnophobe = qui a peur des araignées

*Mumbai = anciennement Bombay en Inde

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