On fête cet été le 50ème anniversaire de la conquête de la Lune. C’est la fameuse mission Apollo 11 menée par Neil Armomstrong qui sera le 1er Homme a marché sur la Lune le 20 juillet 1969, suivi de son copilote Buzz Aldrin. Pendant deux heures 30 ils vont collecter des informations et des échantillons de roches lunaires. Un évènement suivi en direct par 500 millions de téléspectateurs à travers le monde et une mission d’une importance capitale pour la compréhension de notre système solaire et de l’univers qui nous entoure.
« Les scientifiques ont notamment pu comprendre la façon dont le satellite naturel de la Terre était né, pratiquement en même temps que la planète bleue, il y a 4,3 à 4,4 milliards d’années, à la suite d’un énorme impact sur l’ancêtre de notre planète. Les débris ont mis plusieurs centaines de millions d’années à s’agréger en orbite terrestre pour former la Lune. « Nous avons appris que la structure intérieure de la Lune était comme celle de la Terre, poursuit le scientifique. Elle a une croûte, un manteau et un noyau », mais elle est dépourvue de vie et n’a « ni fossiles indigènes ni espèces organiques indigènes ». »
Et pourtant, 50 ans après, 16% des français, 25% des anglais, 57% des Russes, et même 6% des américains prétendent encore qu’il s’agit d’une manipulation, autrement dit d’une fake news. La rumeur s’appuierait sur des images diffusées par la NASA qui montrent par exemple un drapeau américain qui semble flotter alors que la Lune est quasiment dépourvue d’atmosphère, ou encore l’absence d’étoiles dans le ciel, et l’empreinte de pied sur le sol lunaire qui ne correspondrait pas à la semelle des chaussures des astronautes. Autant d’arguments démentis bien sûr par la NASA. La position horizontale du drapeau s’explique par la présence d’une tige le long du bord supérieur du tissu et les ondulations aux marques de pliage pendant le voyage spatial. Quant à l’absence d’étoiles elle résulte de la trop forte luminosité du soleil qui se reflète sur la surface lunaire empêchant de voir les étoiles sur un ciel qui reste noir de jour comme de nuit en absence d’atmosphère. Pour ce qui est de l’empreinte, elle a été comparée aux semelles d’une combinaison spatiale dépourvue des protections utilisées pour les déplacements lunaires.
Malgré cela, chaque année, le nombre de complotistes continue à augmenter.
[Sources : lepoint.fr, sciencesetavenir.fr, leparisien.fr]
