Un ver marin au secours des malades du coronavirus

L’arénicole, bien connue des pêcheurs sous le nom de ver marin, ver de vase, ver noir ou encore chique, buzuc ou buzin, appartient au groupe des annélides dont le corps est constitué d’anneaux, tout comme le fameux lombric ou ver de terre. Mesurant entre 10 et 15 cm de long, on le repère en général aux petits tortillons de sable visibles sur les plages.

ver marin sur la plage de Saint-Jean-Du-Doigt (Finistère)

Grâce à son hémoglobine, molécule utilisée par l’organisme pour fixer l’oxygène dans le sang, une entreprise bretonne est parvenue à développer des transporteurs d’oxygène qui seraient  alors susceptibles d’aider les malades victimes du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) lié au Covid19.

250 fois plus petite qu’un globule rouge humain, mais 40 fois plus oxygénante, elle présente en effet un intérêt majeure parce qu' »elle peut passer dans des endroits où la circulation est réduite » explique Franck Zal, scientifique français et docteur en biologie marine, fondateur d’Hemarina (voir conférence du 14 mai 2019 – un peu longue et un peu technique mais intéressante sur les différentes applications médicales de la molécule). Dans les cas les plus graves du Covid-19, cela pourrait éviter que les patients ne s’asphyxient par manque d’oxygène dans le sang.

L’agence nationale du médicament et des produits de santé (ANSM) ainsi que le comité pour la protection des personnes (CPP) ont donné leur accord pour un essai clinique sur un groupe de 10 malades qui vont donc recevoir une solution issue du sang de ce ver marin aux propriétés oxygénantes.

Sources infos : francetvinfo.fr ; lesechos.fr ; wikipedia.org

Source image : Thierry Creux/MAXPP

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