L’exposition, aboutissement du projet

Le Projet Nature

Présentation du Projet Nature, avec ses évolutions

 

  •  Une séquence sur la nature et l’homme

La nature vue par les écrivains (approche classique liée au programme) :

– extraits de Rousseau, Bernardin de Saint pierre, Chateaubriand, Colette

– lecture cursive de L’homme qui plantait des arbres de Giono et d’un roman de littérature jeunesse au choix entre – Céleste ma planète, de Timothée de Fombelle, – Les Sentinelles du futur, de Carina Rozenfeld, – Les Abîmes d’Autremer, de Danielle Martinigol, – Un Monde sauvage, de Xavier Laurent Petit

– Question de corpus sur le mythe du bon sauvage (Jean de Léry, Michel de Montaigne, Claude Lévy-Strauss)

– Question de corpus sur la nature déchainée (Victor Hugo, Emile Zola, Jules Breton)

– Histoire des arts : Les quatre saisons de Nicolas Poussin ; les impressionnistes

  • Une exposition documentaire sur la nature et l’homme aujourd’hui

Création de panneaux pour une exposition, sur les sujets suivants :

l’agriculture, l’élevage, la pêche, le gaspillage alimentaire, les OGM, le sable, l’eau potable, la déforestation, le plastique, les déchets, les pesticides, le transport routier, l’urbanisation, le changement climatique, la sixième extinction

Création exposition documentaire consignes

  • Une rencontre avec un écrivain (Thomas coppey) et un réalisateur (Pierre Primetens) en partenariat avec la villa La Brugère d’Arromanches (résidence d’artistes)

Premier atelier le 9 octobre  2018

lectures d’extraits de Thoreau, … : repérage de différents angles d’approche pour un récit survivaliste puis écriture d’un texte où un personnage se retrouve seul dans la nature soit par contrainte (moment post-apocalyptique) soit par choix (isolement volontaire) enfin lecture des productions avec conseils de l’auteur

projection du film de science-fiction « La jetée » de Chris Marcker (1962) = photo-roman ; réflexion sur l’association image-texte : l’image peut faire plus qu’illustrer, elle peut elle-aussi participer au récit. Présentation des œuvres de Sophie Calle, notamment l’album Aveugles. A partir des productions écrites, recherche et/ou création de photos. Présentation des photos choisies avec conseils du réalisateur

Deuxième atelier le 9 novembre 2018

  • Une exposition de créations photo / texte

Grâce aux idées, conseils et travaux des ateliers, chacun crée un texte et une photographie, qui forment un tout et correspondent à l’un des sujets suivants : un souvenir lié à la nature / Une immersion dans la nature par contrainte (post-apocalypse ou autre) / une immersion volontaire dans la nature.

Toutes les productions seront exposées.

  • Un voyage sur Paris  du 27 au 29 mars 2019

– déplacements en train + métro

– visites du musée de l’orangerie (les impressionnistes) ; cité des sciences et de l’industrie (les transports, l’énergie…) ; ciné-débat au siège de l’association Goodplanet à partir d’extraits du documentaire « Planète Océan » ; découverte de Paris (Notre-Dame, tour Eiffel, quartier de Montmartre, pont des arts et coulée verte, Paris durable)

– chaque lycéen préparera une info sur un monument ou un lieu de Paris, qui sera postée sur le blog ; les élèves seront incités à prendre des photos originales pendant le voyage.

 

Une nouvelle vie…

J’en avais marre de cette vie parisienne ! La population, mon travail qui me prenait trop de temps et les gens toujours de mauvaise humeur. Tout ça c’était trop pour moi ; ça ne me ressemblait pas ; il fallait que je change les choses. J’étais décidé à changer de vie, je voulais un nouveau départ. Après avoir réfléchi à tout ça je donnais ma lettre de démission une semaine plus tard à l’usine où je travaillais. J’étais prêt, plus rien ne pouvait me retenir, je m’en allais vers l’inconnu là où il n’y avait pas la moindre trace de vie humaine pour mener une vie paisible seul face à la nature.

J’étais parti un vendredi tôt le matin en direction d’une forêt qui était assez grande pour qu’une fois aventuré dedans on ne puisse pas me retrouver avant de nombreuses années. Au bout de dix heures de marche à travers cette forêt je décidais de m’arrêter pour la nuit et pour me reposer. En premier lieu je devais faire un feu pour ne pas avoir froid j’avais donc prévu des allumettes, je devais juste trouver du petit bois pour allumer mon feu. Après cela j’étais tellement fatigué que je décidai de me reposer et reprendre la route le lendemain. Le lendemain je me réveillai fatigué, je n’avais pas beaucoup dormi étant donné que j’avais réfléchi une bonne partie de la nuit à mon départ et si ça avait été une bonne idée de partir sur un coup de tête. De toute façon c’était trop tard je me levai, mangeai une barre de chocolat et j’étais reparti pour trouver un endroit où j’allais vivre. La nuit il avait plu donc je marchais dans la boue, il fallait que je continue je ne pouvais me permettre de m’arrêter si tôt. Je continuais donc mon chemin. Je m’aventurais dans cette forêt recouverte de branchages qui frottaient contre mes bras et parfois même me coupaient. Je sentais que cette nouvelle vie n’allait pas être de tout repos…

Maquettes des créations

Avant les vacances, chaque lycéen a imprimé ses photos et son texte et les a positionnés au sol pour choisir la disposition et la taille. Beaucoup de photos ont été imprimées en noir et blanc pour éviter le gaspis de couleur.

Les photos ci-dessous donnent une petite idée du travail réalisé, même si elles ne rendent pas du tout compte de l’espace utilisé pour l’expo, ni de la qualité des photos. Pour cela regardez les photos dans les autres articles.

Changement rural

Dernière version

Changement rural

Porter le poids de la société sur mes épaules était devenu une tâche insupportable pour moi. Je n’en pouvais plus de la pollution, du bruit des voitures et du stress. Suite à cela, j’ai donc décidé de m’isoler dans un lieu loin de la foule et des activités urbaines. Je voulais tourner une page, j’ai pris le strict nécessaire ; eau, couteau, et un peu de nourriture, et je suis partie vivre entre deux montagnes, dans une petite vallée, à côté d’un lac, idéalement situé. Une immense forêt de cyprès le bordait, ce qui m’alimenterait en bois pour l’hiver.

J’ai construit une petite cabane, à l’aide de débris d’autres cabanes. La mienne était chaleureuse, je l’ai décoré avec de petits rondins de bois, de toutes formes, de toutes tailles, de toutes couleurs. Je m’y sentais bien. J’étais seule mais je ne m’ennuyais pas. Je passais mes journées dehors, à faire un tas d’activités diverses, comme par exemple la chasse ou la jardinerie. De plus, cette vallée reflétait la vie de la faune et de la flore. Chaque jour, je découvrais de nouvelles espèces animales ou végétales. Certaines m’effrayaient, d’autres me faisaient sourire.

Je n’avais aucune notion du temps. Je me repérais en partie grâce au soleil, mais je n’y voyais pas beaucoup d’intérêt. En revanche, le moment que j’attendais toute la journée était celui où le soleil se couchait. C’était pour moi un instant magique, car le ciel devenait rougeâtre et je pouvais apercevoir les derniers rayons du soleil se refléter sur le lac endormi. A cet instant, les oiseaux cessaient de siffler pour admirer le spectacle.

Cela fait bientôt un mois que je suis dans cette vallée. Je ne vous cache pas qu’il y a certains moments où ma famille me manque. Je pense retourner bientôt les voir, ils doivent s’inquiéter. Je pourrai en profiter pour reprendre quelques provisions, même si ce n’est pas ça qui manque. Finalement, je pense avoir trouvé le mode de vie idéal à ma personnalité, et je me sens bien.

Photo la métaphore

Photos Changement rural

 

 

 

 

 

 

 

 

L’évasion d’un instant

Parfois la présence de personnes autour de lui l’oppresse, il éprouve une sensation d’emprisonnement. C’est dans ces moments-là qu’il prend conscience de la liberté dont il a besoin. Partir s’isoler devient peu à peu son plus grand rêve.

Il prend donc la décision de s’évader ne serait-ce que l’espace de quelques heures, seul, en pleine nature. En revanche, le silence l’angoisse, alors, il prend ses écouteurs, met sa musique pour se retrouver dans son monde, un monde où tous ses problèmes et prises de tête disparaissent… Un monde à l’image de ses rêves… Il n’a pas besoin de rester indéfiniment dans cette nature isolée, il prend juste le temps de se ressourcer, pour ensuite repartir en ayant un peu plus de force.

Il  a l’obligation de tenir pour lui-même, mais aussi de tenir le coup pour sa famille, il n’est pas seul ! Il doit être à la hauteur de ses responsabilités. Fin de la rêverie solitaire, retour à la vie de père de famille.

Anaïs Cosne 

S’isoler loin du bruit

C’était un jour de printemps, malgré une après-midi ensoleillée, elle se sentait étouffé par la ville et tous ce qui l’accompagne. Elle décida donc de partir se promener dans une forêt loin de ce paysage urbain pour enfin retrouver la paix de son ancien quotidien. En forêt, personne n’était là, aucune présence humaine, seul le chant des oiseaux, le craquement des branches des arbres lors du passage des petits écureuils colorés d’un roux scintillant, et le bruit du grincement de ses chaussures l’accompagnaient dans sa balade. Les fleurs étaient ouvertes et la nature était pigmentée de différentes couleurs. Elle se sentit enfin reposée, détendue. La solitude l’apaisait tellement qu’elle lui donna l’envie de tout abandonner, plus rien ne la retenait car depuis la mort de son mari, il y a un an, cette femme retraité voulait changer de vie. La nature lui donna également envie de partir en oubliant bien évidemment toutes technologies, afin de lui faire oublier cette société remplie de médias où la conversation n’était plus qu’un silence.

Elle prit donc quelques affaires comme son couteau, des cordes, une couverture, sa lampe torche, et de quoi se nourrir. Elle prit son chien et partit à pied pour des centaines de kilomètres.

Après quelque mois de marche, Elle trouva enfin dans une forêt, une cabane abandonnée dans un lieu bien isolé, au milieu de nulle part, où la végétation était très variée. Elle s’y installa, retapa la cabane et s’y réfugia. Du matin au soir, Mireille explora la vrai nature, la nature vivante. Elle découvrit la richesse de cette nature coloré d’un vert sublime. Elle était heureuse, et savait qu’elle devait finir ses jours, ici, en paix.

( : dernière version )

le changement radical d’un homme

 

Il était expert comptable dans la célèbre capitale qu’on appelle la ville de l’amour. Il avait la même journée depuis 26 ans. 26 ans durant lesquelles, tous les jours il se réveillait à la même heure, il prenait son café et sa confiture de fraise, il prenait sa voiture pour aller travailler, il mangeait le même sandwich à la même heure et il regardait le JT seul dans son canapé. C’était une routine très lourde, et presque insoutenable pour cet homme.

Mais un matin de mai, il eut du mal à se lever, son corps commençait à le lâcher, la vieillesse le gagnait petit à petit. Tout à coup il eut un choc, une remise en question, il se remémora sa vie et ce matin-là, il ne prit pas sa voiture pour aller travailler, à la place il prit son sac et partit loin de son quotidien. Il partit sans savoir où aller, il partit pour se sentir en vie et pour se reconnecter à la nature. Adieu la ville, adieu les buildings à perte de vue, adieu les voitures plein les rues, adieu les gens jamais souriant, et enfin adieu le stress !!! Bonjour la nature, bonjour les arbres à perte de vue, bonjour les océans plus grands que les continents, bonjour l’air frais et bonjour la vie !!!! Sa soudaine soif de découverte l’emmena aux quatre coins du monde.

Il passa dans des déserts plus chauds les uns que les autres, dans des forêts sans fin ou dans des montagnes en compétition pour savoir laquelle sera la plus haute. Cet ancien expert comptable vivait désormais en marge de la société et vivait au jour le jour, il ne savait jamais ou dormir, parfois dans une tente, parfois sous un arbre ou parfois sous un pont, il était devenu méconnaissable en abandonnant sa routine destructrice.

Durant son voyage il découvrit des lieux toujours plus beaux, mais il remarqua une chose très frappante durant son périple : peu importe où l’on se trouve, l’être humain y est présent, même indirectement.

Notre aventurier expert comptable ne rentra jamais chez lui et finit sa vie dans un ancien bus scolaire abandonné au milieu de l’Alaska. Il l’avait d’ailleurs renommé « magic bus ».

Adam Ménard

Texte transformé

Il était expert comptable dans la célèbre capitale qu’on appelle la ville de l’amour. Il avait la même journée depuis 26 ans. 26 ans durant lesquelles, tous les jours il se réveillait à la même heure, il prenait son café et sa confiture de fraise, il prenait sa voiture pour aller travailler, il mangeait le même sandwich à la même heure et il regardait le JT seul dans son canapé. C’était une routine très lourde, et presque insoutenable pour cet homme.

Mais un matin de mai, il eut du mal à se lever, son corps commençait à le lâcher, la vieillesse le gagnait petit à petit. Tout à coup il eut un choc, une remise en question, il se remémora sa vie et ce matin-là, il ne prit pas sa voiture pour aller travailler, à la place il prit son sac et partit loin de son quotidien. Il partit sans savoir où aller, il partit pour se sentir en vie et pour se reconnecter à la nature. Adieu la ville, adieu les buildings à perte de vue, adieu les voitures plein les rues, adieu les gens jamais souriant, et enfin adieu le stress !!! Bonjour la nature, bonjour les arbres à perte de vue, bonjour les océans plus grands que les continents, bonjour l’air frais et bonjour la vie !!!! Sa soudaine soif de découverte l’emmena aux quatre coins du monde.

Il passa dans des déserts plus chauds les uns que les autres, dans des forêts sans fin ou dans des montagnes en compétition pour savoir laquelle sera la plus haute. Cet ancien expert comptable vivait désormais en marge de la société et vivait au jour le jour, il ne savait jamais ou dormir, parfois dans une tente, parfois sous un arbre ou parfois sous un pont, parfois chez l’habitant, il était devenu méconnaissable en abandonnant sa routine destructrice.

Durant son voyage il découvrit des lieux toujours plus beaux, mais il remarqua une chose très frappante durant son périple : peu importe où l’on se trouve, l’être humain y est présent, même indirectement.

Adam Ménard

Illusion

C’est un jour comme les autres pour Simon. Comment est-il ? C’est un homme brun, la trentaine. Comme chaque lundi matin Simon se réveille d’assez bonne heure pour se rendre à son travail. Il travaille dans une entreprise de nouvelles technologies. Passionné, il adore tous les types de numériques, mais il s’installe dans une routine et cela commence peu à peu à l’ennuyer.

Cependant, ce lundi n’est pas un lundi comme les autres. Quand Simon se leva il sentit le sol de son appartement trembler légèrement, il ne s’inquiéta point. Puis une deuxième légère secousse se fit ressentir, puis une troisième et une quatrième. Simon commença à avoir peur. La cinquième secousse fut beaucoup plus violente que les autres, provoquant un tremblement de Terre. L’immeuble où se situait son appartement commençait à s’effondrer. Il regarda par la fenêtre ce qui se passait, et là il vit des femmes pleurer leurs enfants, des infrastructures de la ville complétement détruites, des morceaux de béton. Bref le chaos.

Le séisme s’arrêta après six longues minutes intenses. L’immeuble était au bord de l’effondrement. Simon sortit par les escaliers situés sur le côté, lentement. Il se rendit à son lieu de travail, mais il ne voyait même plus le bâtiment juste des gravats. Il retourna à son appartement, prit le nécessaire et partit de la ville détruite pour rejoindre la campagne.

Il se posa dans une petite plaine près d’une forêt, s’assit sur un rocher, alluma son téléphone pour appeler à l’aide mais celui-ci n’avait plus de batterie. Il était dépité. Mais il n’abandonna pas. Il se débrouilla pour construire un abri pour la nuit qui commençait lentement à tomber. Avec des branches et des feuillages, il se fit un petit abri et s’endormit.

Le lendemain, ne réalisant toujours pas ce qui s’était passé la veille, Simon se leva et sortit de son abri de fortune. Il décida de se promener dans la nature pour se recueillir après les drames qu’il avait vus, chose qu’il réussit à faire. Il se sentait heureux. D’une part car il ne respirait plus la pollution de la ville, mais aussi il pouvait admirer la faune et la flore qu’il ne pouvait pas admirer auparavant. Il était heureux de ne plus être dans cette routine qu’il avait encore la veille. Il était heureux, bien qu’il ait vu des femmes pleurer, des enfants morts. Il ne voulait pas retrouver cette vie qu’il vivait il y a encore quelques heures.

Mais tout à coup il entendit un bruit, une sorte de bip répétitif. Soudain il ouvrit les yeux et comprit que ce n’était qu’un rêve ! Simon arrêta son réveil, se leva avec un air maussade, regarda par la fenêtre et reprit sa routine quotidienne.

 

 

Photos Charline


Brouillons docs corrigés

Chacun récupère le sien

Brouillon doc Audrey

Brouillon doc Charline

Brouillon doc Emma lelievre

Brouillon doc Emma Pallix

Brouillon doc Léa Bigot

Brouillon doc Romane

Brouillon documentaire Périne

 

A la recherche de cette magnificence.

Je me retrouvais devant une vision d’horreur. Le monde dans lequel je vivais n’existait plus à présent. La cause était l’acte des hommes, leurs pollutions étouffaient notre monde. La pluie était devenue autre que de l’eau, elle tuait et détruisait tout ce qu’elle touchait.

Je devais partir de ce champ de vision d’épouvante. Alors, je suis rentrée chez moi, j’ai pris quelques affaires, de la nourriture. J’étais seule, je pouvais donc partir.

[Je marchai seule en quête de trouver refuge dans un lieu naturel. Ce lieu, je me l’imaginais. Un lieu n’ayant aucun impact de cette pluie dévastatrice. Mon imagination espérait sûrement trop de magnificences improbables.

La nuit commença à tomber. Le froid s’installa, ma quête devenait impossible. Je commençais à perdre espoir.]

Enfin j’arrivai auprès d’une rivière, si apaisante, si insignifiante auparavant, mais si belle et reposante maintenant. Je marchais sans me rendre compte du temps passer, mes yeux versés sur cette magnificence.

[Je vis de l’herbe verte ! Cette vue m’épatait pour la première fois. Un sentiment de soulagement (prit possession > remplaça ?) de mon état de fatigue. Je relevai la tête, détaillant chaque merveille que je voyais, les arbres vêtus de feuilles, des fleurs, des centaines de fleurs et de l’herbe. Je venais d’accomplir ma quête.]  Je venais de trouver ce lieu intact à la stupidité des hommes. Ce havre de paix était désormais sous ma protection. Cette pluie ne devait en aucun cas toucher cet endroit devenu si important pour moi.

Cependant, je restais seule. De la compagnie était la bienvenue. Un autre survivant de ce drame me donnerait espoir que l’humanité n’a pas été totalement décimée.                                                                                              Mais, devrai-je faire confiance aux inconnus qui iront à ma rencontre ? Devrai-je les laisser s’approcher de cette nature qui a su survivre comme nous ?

(Pas fini)

[crochets pour les parties à garder]

 

Océane MARIE.

 

 

Un malheur ensoleillé

Pendant une journée d’automne, j’ai dû, soudainement, partir de chez moi, sans moyen en communication, sans nourriture. Juste un manteau et rien de plus. Il était environ 11h20 quand je partais de ma maison, et l’endroit le plus proche de chez moi était la forêt. Il me fallait environ dix minutes de marche avant d’arriver dans cette dernière. Partir peut peut-être m’aider ? Ce n’est pas comme si j’avais le choix de toute manière, ma maison ne peut plus m’abriter. Cela va pouvoir me permettre de m’évader, pour oublier toute civilisation, qui nous ronge tous petit à petit, ou encore pour me retrouver seule, loin de tout finalement. Il m’a fallu presque deux ou trois heures pour m’habituer à cet endroit à la fois ensoleillé, mais obscur, avec tous ces arbres et feuilles aussi verts et clairs mais aussi noirs et sombres en même temps. Je ne savais pas encore où aller dans cette forêt digne d’une jungle immense, je ne savais pas encore comment j’allais me débrouiller non plus. Que de questions mais pas de réponses. Alors je pense, réfléchis, je regarde autour de moi, mais rien n’éclaire mon esprit autre que ce soleil si présent. Comment allais-je faire pour dormir, manger, pour vivre tout simplement ? J’allais donc devoir vivre au jour le jour …

 

Pendant une journée d’automne, j’ai dû prendre la décision de en partiel dechez moi, sans moyen de communication. Juste un bout de pain, un manteau rien plus. Je partais de chez moi en fin de matinée, et l’endroit le plus proche de ma maison était là forêts. Il me fallait plusieurs heures voir une journée de marche avant d’y arriver. Alors j’en partais, anxieuse et inquiète. La marche fut longue. Il n’y avait pas de civilisation, tout était triste et sans vie. Je marchais seule, avec mon bout de pain qui n’allait même pas me faire dix minutes… Au bout d’en plusieures heures, j’arrivais enfin dans cette forêt. Partir pouvait peut être m’aider ? Ce n’était pas comme si j’avais le choix de toute manière. Cela allait pouvoir me permettre de m’évader, d’oublier toute civilisation, qui nous ronge tous petit à petit, ou encore pour me retrouver seule, loin de tout finalement. Il m’a fallu au moins plusieures jours pour m’habituer à cet endroit à la fois si ensoleillé et obscur, avec tous ces troncs d’arbres si noirs et sombres et toutes ces feuilles si vertes et claires en même temps. Je ne savais pas encore où aller dans cette forêt digne d’une jungle immense, j’en ne sais pas comment en tout j’allais m’en debrouiller non plus. La fatigue et la faim furent bien présentes. Que de questions mais pas de réponses. Alors j’ai regarder autour de moi, pour réfléchir, pour penser, mais rien n’éclaire mon esprit autre que de soleil si présent. Comment allais-je faire pour dormir, manger, pour vivre tout simplement ? J’allais donc devoir vivre au jour le jour puisque je n’avais plus d’abris.

Seul dans les ruines

  Je me retrouvais seul dans cette nature après l’apocalypse qui avait frappé la ville, sans aucune autre personne autour de moi, sans aucun appareil de communications, je devais me débrouiller à chercher de la nourriture pour manger sans l’aide de personne, j’étais vraiment coupé du monde, et ça ne me déplaisait pas, j’étais même apaisé loin de toute civilisation et de toutes les nouvelles technologies, je devais maintenant trouver un moyen de m’abriter et de me réchauffer car la nuit arrivait vite et la température diminuait un peu plus chaque minute. Au bout d’une bonne heure j’aperçus un vieil abri de pêcheurs, je courus m’y réfugier, j’allumai un feu, et passai la nuit à l’intérieur sans fermer l’œil car c’était la première fois que je passais la nuit seul en pleine nature.                                                            Je me retrouvais seul dans cette nature après ce terrible séisme qui avait frappé la ville, sans aucune autre personne autour de moi, sans aucun appareil de communications, je devais me débrouiller à chercher de la nourriture pour manger sans l’aide de personne, j’étais vraiment coupé du monde, et ça ne me déplaisais pas , j’étais même apaisé loin de toute civilisation et de toutes les nouvelles technologies, je devais maintenant trouver un moyen de m’abriter et de me réchauffer car la nuit arrivait et la température diminuait un peu plus chaque minute. Au bout d’une bonne heure j’aperçus un vieil abri de pêcheurs, je courus m’y refugier, j’allumai un feu , et passai la nuit à l’intérieur sans fermer l’œil car c’était la première fois que je passais la nuit seul en pleine nature. Durant cette nuit, tout c’était chamboulé dans ma tête , je me demandais comment allais-je faire pour survivre seul , face à cette nature qui étais maintenant déserte. Le lendemain, je décidai de me reprendre et d’aller chercher quelque choses à manger et à boire, car cela faisait maintenant un peu plus de 48h que je n’avais rien avalé.À peu près , une heure après , je suis tombé sur une vieille flaque d’eau et quelques pommes, mais cela me suffisait , j’avais du faim et mon ventre gargouillait tellement fort. Je devais me contenter de ça , tel un animal sauvage .

La solitude

L’homme. L’homme avec un grand H. Il est d’une grande complexité. L’humanité est également complexe. Dès notre naissance, on nous apprend à être sociable, parler, sourire. Un manège en soit.

Quand tu es seul, tu fais ce qui te plait, tu es seul. Libre de tes mouvements, libre de tes actions, libre de ta vie. Partir seul dans un endroit isolé. Oui, c’est une bonne idée.

Une maison abandonnée, un lac azur, la douce mélodie des oiseaux.

Je pense, avec certitude, que ce lieu est tout ce qu’il faut pour prétendre au bonheur.

Un café accompagné d’une noix de lait, un croissant sorti du four. Oui, c’est une bonne idée.

Là au milieu de rien, je me lève aux alentours de dix heures, je profite de ce si joli tableau de couleurs qu’est le paysage qui s’offre à mes yeux.

Sans humain pour me dire lève-toi, va travailler, ramène des sous pour te nourrir. Oui, c’est une bonne idée.

Je me suis fait aménager cette vieille maison abandonnée en haut de cette colline.

Une chambre aux couleurs chaleureuses, trône au milieu de la pièce à vivre. Une cuisine se composant du nécessaire et une salle de bains. En soit le minimum pour vivre.

Pendant que je me promène, je réfléchis, à rien, à tout. Je suis juste une personne au milieu de l’immensité de la nature. Comme au début de la Création. C’est vrai quand on y pense ? La nature était avant nous. Majestueuse, somptueuse.

Oui c’est une bonne idée.

Partir, loin de tout, loin des humains, loin de la civilisation.

Je me suis allongé là. Là loin de tout, mais surtout des hommes.

Là au milieu de rien. Au milieu de rien ? Non, au milieu de notre immense nature. Si belle, si apaisante. Fermant les yeux, j’écoute. J’écoute le bruit du vent, le frottement des feuilles entre elles, le choc des glands tombant sur le sol, les sons que me procure cette nature sont si nombreux.

Je rêve de gravir une colline, essayant de deviner ce qui se cache derrière. C’est peut-être une forêt, ou bien, une étendue d’autres collines, ou encore une prairie domptée par de multiples espèces végétales, rose, tulipe, coquelicot. Et une fois arrivé là-haut, on tombe des nues. Non ce n’était rien de tout ça. Un lac, des biches s’abreuvant dedans, le soleil éclatant reflété par ce miroir bleu.

La solitude n’est pas une chose où on est seul par contrainte, mais par choix. Alors, oui, partir, loin de tout, c’est une bonne idée.

Clara

Dernière version du 30 janvier

La solitude
L’homme. L’homme avec un grand H. Il est d’une grande complexité. L’humanité est
également complexe. Des notre naissance, on nous apprend à être sociable, parler,
sourire. Un manège en soit.
Quand tu es seul, tu fais ce qui te plais, tu es seul. Libre de tes mouvements, libre de
tes actions, libre de ta vie.
Partir seul dans un endroit isolé. Oui, c’est un bonne idée.
Une maison abandonné, un lac azur, la douce mélodie des oiseaux.
Je pense avec certitude, que ce lieu, est tout ce qu’il faut pour prétende au bonheur.
Un cafe accompagné d’une noix de lait, un croissant sortie du four. Oui, c’est une bonne
idée.
Là au milieu de rien, je me lève au alentour de dix heure, je profite de ce si jolie
tableau de couleurs qu’est le paysage qui s’offre à mes yeux.
Sans humain pour me dire lève toi, va travailler, ramène des sous pour te nourrir. Oui,
c’est une bonne idée.
Je me suis fais aménager cette vieille maison abandonné en haut de cette colline. Un
lit aux couleurs chaleureuse, une cuisine se composant du nécessaire, une salle de
bains. En soit le minimum pour vivre. Oui, c’est une bonne idée.
Pendant que je me promène, je réfléchie, à rien, à tout. Je suis juste une personne au
milieu de l’immensité de la nature. Comme au début de la Création. C’est vrais quand on
y pense ? La nature était avant nous. Majestueuse, somptueuse.
Oui c’est une bonne idée.
Partir, loin de tout, loin des humains, loin de la civilisation.
Je me suis allongé là. La loin de tout, mais surtout des hommes.
Là au milieu de rien. Au milieu de rien ? Non, au milieu de notre immense nature. Si
belle, si apaisante. Fermant les yeux, j’écoute. J’écoute le bruit du vent, le bruissement
des feuilles entre elles, le choque dés gland tombant sur le sol, les sons que m’offre
cette nature.
Je rêve de gravir une colline, essayant de deviner ce qui ce cache derrière. C’est peut-être
une forêt, ou bien, une étendu d’autre colline, ou encore une prairie domptée par des multiples
espèces végétale si , rose, tulipe, coquelicots. Et une fois arrivé là haut, en tombe des nu. Non
ce n’était rien de tout ça. Une lac, des biches s’abreuvant dedans, l soleil éclatant reflété par se
miroir bleu.

Rajout le 23/11:2018

 

Un changement de vie

Lucas, jeune diplômé, a trouvé le job qui lui correspond totalement. Testeur de voiture pour Volkswagen. Tout va si bien pour lui, il a pu s’acheter sa maison et il vit paisiblement. Il vit seul en Allemagne. Mais un jour un scandale éclate à propos de la firme sur le gaz à effet de serre produit par leurs voitures. L’entreprise  subit une lourde conséquence économique et doit licencié de nombreux employés dont Lucas. Il se retrouve seul, sans revenu ni travail. Il décide donc de vendre sa maison et ses biens. Il a rassemblé toutes ses affaires dans un sac et part. Il est passe à la banque retirer toutes ses économies et il prend le train pour Paris, puis de Paris il prend l’avion pour l’Amazonie. Il est seul dans cette immense étendue de forêt. Il fait donc venir une grande quantité de bois ainsi que de la laine de mouton pour isoler sa maison, et il commence à construire une petite maison pour y vivre. Chaque jour, le même combat. Au fil des jours sa maison prend forme. Il créa un site web dans une ville voisine montrant le travail qu’il fournit pour construire lui-même sa maison avec des matières naturelles et où il expose l’avancée de sa maison. ça  suscite l’attention de plusieurs investisseurs immobiliers. L’un d’entre eux, veut se lancer dans les maisons en matériaux naturels. Cet investisseur, décide de faire appel aux services de Lucas. Trois semaines plus tard, sa maison est enfin finie. Son acharnement intense l’a fatigué. Six mois, c’est le temps qu’il aura fallut à Lucas pour construire sa propre maison. Six mois pendant lesquels Lucas a dormit dehors au plein milieu d’outils récoltés auprès des villageois du petit village d’à côté. Ce petit village est à une heure de marche de chez lui. Des conditions de vie terribles, mais il est resté fort. Il vit donc maintenant en pleine forêt, et il décide d’aménager un terrain pour en faire une piste de vtt qui est une de ses grandes passions. Une nouvelle fois ses journées sont très occupés et suivent un rythme effrénées pour l’aménagement de cette fameuse piste.  Cinq mois après le commencement de la piste, la consécration est là. Elle est enfin finit. Il décide donc de faire appel au promoteur du championnat du monde de vtt. Il a construit une piste particulièrement difficile de part sa rude technique et sa longue descente tel la chute du Niagara qui favorise une grosse vitesse pour les cyclistes. Le promoteur, surpris par le travail fourni par ce jeune homme rempli de dextérité. Ensemble ils décident de signer un contrat pour une durée de trois ans. Premier gros accomplissement de Lucas pour le développement de sa petite ville perdue d’Amazonie. Ensuite il décide donc de participer activement à l’urbanisation de celle-ci en construisant de nombreuses maisons (simple et luxueuse ou encore des grands buildings pour de nouvelles firmes). Cette urbanisation qui lui aura value le privilège d’être un architecte et un homme reconnue mondialement de part son histoire non banale et sa richesse, lui causera par la suite des tords.

Echappatoire

DERNIERE VERSION

 

Ca y est ! Les menaces de la Chine n’étaient plus de simples menaces.

J’ai reçus une notification sur mon téléphone : Washington venait d’être touché par l’arme nucléaire et le reste des États-Unis était tout autant menacé. J’étais seule chez moi. Nous habitions ma famille et moi à une heure de New-York vers la campagne. New-York et ses alentours risquaient d’être touché, j’ai alors décidé de regarder à la télévision pour obtenir plus d’informations. Selon la seule chaine télévisuelle disponible, la Chine avait décidé de détruire cinq grandes villes. Je risquais alors d’être prise au piège.

Ma maman m’appela paniquée et me donna l’ordre de me rendre dans notre petit cabanon dans la forêt de Worthend en attendant qu’elle me rejoigne. J’ai très vite rassemblé mes affaires, collecté de quoi survivre pour quelques jours dans un petit sac puis j’ai sauté sur le seul moyen de transport possible à l’instant : mon vélo en direction de notre refuge. En quittant la ville, je vis toute cette population affolée, les gens couraient dans tous les sens, les femmes étaient en pleures, les commerçants fermaient leurs magasins, la ville allait devenir sous peu déserte. La circulation était très difficile, il y avait des voitures partout, leurs conducteurs ne cessaient de klaxonner. Quant à moi, j’ai réussi à me tracer un chemin à travers tout ce bazar et j’ai quitté rapidement la ville.

Après une petite heure, j’ai commencé à pédaler à une allure folle le long des champs. Peu à peu, la ville laisser place à la verdure de la forêt.

Environ trois longues heures après mon départ, je suis descendus de mon vélo pour atteindre notre cabanon. J’adorais cette sensation de marcher sur les brindilles qui craquaient sous mes pas. J’étais en permanence à l’affut d’animaux qui étaient rare à la ville tout comme l’immensité de la flore forestière. Je me sentais libre de respirer l’air pure qui m’englobait. Toute la pression que j’avais accumulée disparaissait au fil des secondes. J’ai finalement rejoint notre cabanon qui était selon moi très chaleureux. J’aimais vivre simplement avec le strict nécessaire. Les endroits retirés de la nature s’y prettaient plutôt bien. Ça me permettait d’atteindre un équilibre loin de la société qui peut parfois nous bouleverser comme aujourd’hui.

Léa Lemercier

Un calme naturel

C’était un jour de printemps, lors d’une après-midi ensoleillée, il décida de partir se promener en forêt puisqu’en ville, où il vivait, il se sentait oppressé par le bruit, il n’était pas serein, il cherchait du calme, s’isoler. En forêt, personne n’était là, aucune présence humaine, seul le chant des oiseaux, le craquement des branches des arbres lors du passage des petits écureuils colorés de marron et le bruit du grincement de ses chaussures l’accompagnait dans sa balade, Les fleurs étaient ouvertes et la nature était pigmentée de différentes couleurs. Il se sentit enfin reposé, détendu. La solitude l’apaisait tellement qu’elle lui donna l’envie de tout lâcher et de partir vivre en pleine nature, en oubliant bien évidemment toute technologie afin de lui faire oublier cette société remplie de média et où la conversation n’était plus qu’un silence. Il prit donc quelques affaires et de quoi se nourrir                                            et partit. Il trouva en pleine forêt une petite cabane abandonnée dans un                                            lieu bien isolé, au milieu de nulle part, où la végétation était très variée, il s’y                                             installa et s’y réfugia pendant quelques mois. De l’aube au soir, Jean explora                                            la  vraie nature, la nature vivante, il découvrit la richesse de la nature colorée                                          d’un vert sublime. Lorsqu’arriva le jour où il devait partir, cet homme vêtu                                          d’un vieil âge décida de rester jusqu’à ce que son heure se termine. Il savait                                          qu’il  fallait qu’il finisse ses jours en paix. Il aimait cette nature qui était                                           maltraitée par les hommes.

Le besoin de sa vie.

 Parfois, la présence de personnes autour de lui l’oppresse, il éprouve une sensation d’emprisonnement. C’est à ce moment qu’il prend conscience de la liberté dont il a besoin. Partir s’isoler devient à cet instant son plus grand rêve. En revanche le silence l’angoisse, alors, il prend ses écouteurs, met sa musique et part dans la nature pour se retrouver dans son monde, un monde où tous ses problèmes et prises de tête disparaissent, un monde à l’image de ses rêves. Il n’a pas besoin de rester indéfiniment dans cette nature isolée, il prend juste le temps de se ressourcer, pour ensuite repartir en ayant un peu plus de force. Il a l’obligation de tenir pour lui-même, mais aussi de tenir le coup pour sa famille, il n’est plus seul. Il doit à présent être à la hauteur de ses responsabilités. Fin de la rêverie solitaire, retour à la vie de père de famille.

 

Anaïs Cosne

Le lieu de mon enfance

C’était un cauchemar. Je n’avais jamais vu cela et j’espérais ne jamais voir une telle catastrophe. J’étais dans ma maison lorsque cela s’est produit, en train de regarder la télévision comme à mon habitude. Je ne peux pas laisser passer une journée sans regarder cet écran. Et puis le sol a commencé à trembler, de plus en plus violemment, j’ai alors vu tous mes meubles s’écraser sur le sol les uns après les autres, c’est à ce moment que j’ai commencé à paniquer.

J’ai commencé à courir pour trouver une sortie mais je n’arrivais pas à trouver mon équilibre entre le tremblement et les objets qui m’effleuraient en tombant, je tombais aussi, j’essayais d’éviter les débris. J’ai vu ma télévision qui commençait à tomber. J’ai tenté de l’éviter mais elle est tombée sur mon épaule. En une fraction de seconde une douleur m’envahit, puis je suis enfin arrivée à sortir. Dehors il y avait des corps ensanglantés gisant sur le sol, mon incompréhension se mêlait à la peur. Enfin, le sol a arrêté de trembler et j’ai finalement compris que ce qui avait frappé ma ville était un séisme. A première vue, je ne voyais aucun signe de vie, j’ai soudainement commencé à pleurer pour tenter de faire partir mon angoisse et la douleur qui me torturaient. J’ai marché, fait le tour de la ville à la recherche d’une personne, d’une aide, en vain. Des tas de questions me venaient en tête: où est-ce que j’allais partir? Comment me soigner et comment vivre? Il fallait garder la tête froide, même avec tout ce qui s’était passé. J’ai eu beaucoup de chance de m’en être sortie.

J’ai cherché de quoi me nourrir et me soigner, en fouillant dans les débris des maisons et des autres bâtiments. J’avais beaucoup de mal avec mon bras en moins. J’ai essayé de trouver un moyen pour rejoindre une des villes alentours afin de trouver de l’aide, mais absolument tout était détruit, la situation s’avérait vraiment difficile. J’ai récupéré des objets qui me semblaient utiles comme des vêtements, une lampe torche et surtout une trousse de premiers secours. J’ai également trouvé un vélo, heureusement j’avais fait un peu de cyclisme lorsque j’étais enfant, je pouvais arriver à rouler avec mon seul bras sans trop de problèmes. Puis j’ai pris la route, j’ai pédalé pendant plusieurs heures sur des kilomètres. Il n’y avait personne, aucune voitures, comme si j’étais seule au monde.

Je suis alors tombée sur un bois. Je connaissais cet endroit, cela faisait tellement longtemps que je n’y étais pas allée. Je m’y promenais tous les week-end pour m’isoler lorsque j’étais enfant. J’y suis alors entrée, tous les souvenirs me revenaient à l’esprit. Assise sur l’herbe humide, je repensais à tous les bons moments passés ici: quand je jouais avec les feuilles des arbres ou alors quand je me couchais pour me réveiller des heures plus tard…

Les heures passaient, la nuit commençait à tomber, ma blessure me rongeait, je me suis soignée tant bien que mal mais elle me faisait souffrir affreusement, soudain une forte chaleur m’est venue à la tête. Le hululement des chouettes m’arrivaient aux oreilles comme une berceuse qu’une mère chante à son enfant; l’odeur des baies sauvages me montaient aux narines, cette forêt me rassurait.  Je ne remarquas pas le cerf qui se trouvait à une dizaine de mètre de moi. Il me regardait avec ses yeux remplis d’attention et de curiosité, puis je l’admirais en retour, hypnotisée. Je crus que ce moment durait une éternité, pendant laquelle tous mes problèmes s’échappaient de mon âme. Enfin, après quelques minutes, il repartit dans la forêt, et toutes mes pensées furent de retour. Alors je repris la route pour retrouver la vie que je menais en société. Lorsque j’y repense, sans les objets que j’avais trouvé dans les décombres peu après le désastre, cela aurait été extrêmement compliqué, plus que ça ne l’était déjà. Sans nourriture, eau et les objets de premiers secours, les choses ne se seraient pas passé ainsi.

 

 

 

Léonie DOBRIN

Un dépassement de soi voué à l’échec

Un jour de juillet Maxime décida de se lancer un nouveau défi : survivre le maximum de jours dans la nature, tout en faisant le maximum de kilomètres possible. Il prit un sac de randonnée avec le minimum nécessaire : une boîte d’allumettes, un sac de couchage et un couteau suisse ; pour le reste il devrait se débrouiller avec ce qu’il trouverait. Il déambula seul dans la forêt pendant deux heures, peut-être trois, il croisa quelques cerfs, puis aperçut un sanglier. Il avait vu, environ une semaine avant de partir, une vidéo « survivre en forêt pour les nuls ». Dans celle-ci on y voyait comment se nourrir et en particulier comment chasser. Il se remémora la vidéo, prit un bout de bois assez solide et l’aiguisa. Avec précaution, il s’approcha du sanglier discrètement sur la pointe des pieds, mais glissa… Une branche se brisa instantanément sous sa semelle, ce qui fit fuir l’animal. Précipitamment et pris d’une faim accablante, il se mit à courir oubliant que le sol était humide et boueux. Maxime dérapa à nouveau et finit étendu dans la boue. L’animal avait complètement disparu. Désespéré il continua son chemin avec le ventre vide, gargouillant comme jamais il ne l’avait entendu.  Il n’avait pas réussi à chasser mais il devait absolument se trouver un endroit pour la nuit. Le soleil tombait petit à petit, la nuit approchait de plus en plus… La question où dormir résonnait dans sa tête.

 

Texte retravaillé le 20/11/2018

Un jour de juillet Maxime décida de se lancer un nouveau défi : survivre le maximum de jours dans la nature, tout en faisant le maximum de kilomètres possible. Il prit un sac de randonnée avec le minimum nécessaire : une boîte d’allumettes, un sac de couchage et un couteau suisse ; pour le reste il devra se débrouiller avec ce qu’il trouvera. Il déambula seul dans la forêt pendant deux heures, peut-être trois, il croisa quelques cerfs, puis aperçut un sanglier. Il avait vu, environ une semaine avant de partir, une vidéo «survivre en forêt pour les nuls». Dans celle-ci on y voyait comment se nourrir et en particulier comment chasser. Il se remémora la vidéo, prit un bout de bois assez solide et l’aiguisa. Il se déplaça limite en rampant pour faire le moins de bruit possible. Il l’observait, regardait ses moindres faits et gestes, son repas était sous ses yeux. La patience était une chose très importante, avec la discrétion. Avec précaution, il finit par s’approchait du sanglier discrètement sur la pointe des pieds, mais glissa… Une branche se brisa instantanément sous sa semelle, ce qui fit fuir l’animal. Précipitamment et pris d’une faim accablante, il se mit à courir oubliant que le sol était humide et boueux. Maxime dérapa à nouveau et finit étendu dans la boue. L’animal avait  complètement disparu. Désespéré il continua son chemin avec le ventre vide, gargouillant comme jamais il ne l’avait entendu. Il n’avait pas réussi à chasser mais il devait absolument se trouver un endroit pour la nuit. Il avait froid et cherchait un endroit pour dormir, il décida de faire un feu pour se réchauffer. Il prit ses allumettes, et essaya d’en allumer une, deux, cinq, dix, aucune d’elles ne s’allumaient…Lors de sa chute, celles-ci étaient devenues humides. Elles étaient mouillées et donc toutes inutilisables. Il était parti il y a seulement cinq heures et celui-ci en avait déjà marre. Maxime se demanda pourquoi avait-il eu encore une idée aussi farfelue. Le soleil tombait petit à petit, la nuit approchait… La question où dormir résonnait dans sa tête. «Endroit où dormir mon œil oui…je vais rentrer chez moi et on n’en parlera plus». Il prit son sac de couchage, s’enroula à l’intérieur en faisant demi-tour.

 Texte final

 

 

La maison des bois

Mon grand-père vivait dans une maisonnette perdue au milieu des bois. On ne  pouvait y accéder que par un minuscule chemin à peine trouvable. Il s’était installé là quand ma grand-mère est décédé pour y trouver refuge et solitude. Malheureusement il est décédé il y a de cela trois semaines. Aujourd’hui je viens de recevoir un appel me disant qu’il avait mis sa maison à mon nom. Je ne savais pas quoi faire, je pensais la vendre ou la louer. Avant la vente de cette maison, je devais y retourner avec le notaire et en profiter pour récupérer les objets de valeurs, familiaux qui me sont cher. Mais en rentrant dedans, une sensation de nostalgie s’empara de moi. Je me souvenu de ces noëls passés en famille autour de la grande table toujours décorée de ridicule petites paillettes en forme de sapin. Tous ces moments passés dans cette maison durant mon enfance et ces souvenirs me rappela a quel point je suis attaché a elle et je me suis rendu compte que la vendre a des inconnus serait une grande erreur. J’ai donc décidé de la garder et même de m’y installer. Je l’ai redécorée a mes goûts pour m’y sentir a ma place.

Je vis seule depuis 15 ans, je suis photographe, je suis passionnée par la nature et ma seule famille est ma mère et mon petit frère. Il n’y a donc rien qui puisse me retenir dans cette ville, à part mon travail. J’ai donc décidé de démissionner et d’aller vivre dans cette maison. J’ai monté ma propre boite ,où je poste mes photos. Quelques marques sont intéressées et me proposent de les prendre pour les représenter en échange d’argent ce qui me permet de survivre. Je prends très souvent des nouvelles de ma famille et je leur rends visite deux à trois fois dans l’année quand je retourne en ville faire mes provisions. Ils ne viennent jamais me voir car ma mère est très prise par son boulot et a très peu de temps pour elle et dès qu’elle veut venir mon petit frère refuse car il trouve ce lieu barbant et s’ennuie. Il préfère rester a la maison avec ses amis et sa console. C’est pour ça que c’est a moi de faire le déplacement si je veux les voir tout les deux.

Je me sent très bien dans ma nouvelle maison, entourée de cette nature envoûtante.                                                  Au final, j’ai tout ce qu’il me faut.

  

Louma.

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Dernière version:

Il est dix-sept heures, et par  ce beau temps de Normandie, je décide d’aller promener ma chienne dans les chemins qui entourent ma maison. Le soleil est là, ainsi que la douce fraîcheur de l’automne. Il fait peut-être 13 ou 14°C, enfin, à vrai dire je n’en ai aucune idée. Je suis comme complètement déconnectée de la réalité, même la présence de mon téléphone ou même de mon chien ne me ramène pas à la réalité, je suis perdue dans mes pensées. J’entends le chant des oiseaux, je vois ma chienne qui s’amuse à courir, sauter dans tous les sens dans le champ à côté. Cette scène m’emporte dans un autre monde.

Quelques temps plus tard, peut-être une bonne vingtaine de minutes, je reviens à la réalité. Ma chienne me rejoint, essoufflée de sa course poursuite après des centaines de choses imaginaires. Elle s’arrête, me regarde, de façon à ce que je lui fasse quelques caresses, mais surtout pour que je vienne jouer avec elle. Je me mets donc à courir, elle me suit de très près. Avec son imposant gabarit de Saint Bernard et ses lourds 60 kg, elle me fait tomber en l’espace d’un instant qui m’a paru une éternité. Je  me mets à rire, et reste deux, trois ou peut-être même dix minutes allongée dans l’herbe avec ma chienne à mes côtés. Elle me lance un regard qui voulait me dire « Bah alors, t’es déjà fatiguée ? Je veux continuer de jouer avec toi moi »

Oh d’ailleurs, cette grosse bête se prénomme Louma.

 

Justine Lefèvre

Un orage en Espagne

Dernière version:

C’était lors de mes vacances en Espagne, l’été dernier. je suis partie avec mes parents et ma petite sœur, sur la côte méditerranéenne, à 3h  au sud de Barcelone. Il faisait vraiment très chaud, logique, surtout par rapport à la Normandie.

Un soir, alors qu’il commençait à faire nuit, j’ai décidé de sortir un peu du camping où nous étions installés, d’abord pour me promener, puis pour appeler Léo, mon copain.

J’ai décidé d’aller sur la plage, qui était juste en face du camping. Lorsque je me suis installée sur le sable, j’ai remarqué qu’un orage se préparait. J’ai alors décrit  Léo le personnage devant mes yeux:

“-Je te promets, c’est vraiment magnifique.

-Tu as de la chance, ici il pleut, comme d’habitude!

-Aïe, pas cool. Tu veux que je t’explique ce que j’ai devant mes yeux?

-J’attends que ça.

-C’est magique, je vois pleins d’éclairs se déchaîner sur la mer, c’est pratiquement ma seule source de lumière. C’est vraiment drôle parce que le sable est encore chaud, alors qu’il fait complètement nuit.

-ça doit être beau. J’aimerais bien être avec toi là.

-Moi aussi, vraiment.”

 

Je ne voulais pas partir tout de suite, alors j’ai décidé de continuer d’admirer le paysage et de raconter mes vacances à Léo, assise dans le sable fin. J’étais bien, reposée et calme. Au bout d’un certain temps, j’ai senti une goutte tomber sur ma jambe. Puis une autre sur mon épaule. D’un coup, une pluie diluvienne s’abattit sur moi. J’ai été obligée de courir m’abriter sous un abri de bar. En l’espace de deux minutes, j’étais trempée, tandis que j’entendais dans mes oreilles Léo qui se moquait sans gêne de moi! Au final, c’est un très bon souvenir et maintenant, j’en rigole!

Périne Gibert.

Une passion

On était samedi 13 octobre. Ce jour-là je devais aller à la fête de mon amie Sabrina. Je me souviens que j’avais bu énormément, au début ce n’étaient que quelques verres, comme à mon habitude ça a fini  avec quelque chose de violant.C’est tout ce dont je me souviens avant de m’être réveillé dans cette forêt glauque.

J’étais allongé sur des feuilles, j’avais des énormes maux de tête, j’étais brulé de l’intérieur, j’eus du mal à me lever, ce n’était qu’une gueule de bois habituelle.Devant moi se trouvait une cabane qui avait l’air d’être là depuis un bon moment et qui semblait toujours être solide, à côté se trouvait un panneau, les écritures étaient à moitié effacé. Je cherchais une solution pour sortir de là, mais je ne trouvais pas mon téléphone, ni mes clés juste une bouteille d’alcool . La forêt me paraissait immense et je n’étais pas en état de chercher de l’aide. Je me reposa dans la cabane.

Les bruits des branches qui claquaient me réveillèrent. Je suis ensuite parti faire de l’autostop sur les routes. Il n’y avait personne d’autre, seul de grands arbres m’entouraient . Plus je m’avançais et plus je prêtais attention à ce qui était autour de moi, c’était magnifique. Moi qui d’habitude n’aime pas la forêt.

Autour de moi les feuilles tombaient, le vent les faisait tourner sur elles-mêmes, l’odeur me montait au nez,une odeur plutôt agréable . Le bruit des feuilles m’apaisait, c’était relaxant et narcotique. Je me suis allongé, les bras tendus sur les côtés, je regardais les branches des arbres bouger, ça m’envoutait . Mes yeux se fermaient de plus en plus jusqu’à ce que je m’endorme. Je sentais quelque chose me secouer, c’était un homme d’une quarantaine d’années. Il m’avait demandé si j’allais bien. Je lui expliqua ma situation. Il me proposa de me ramener chez moi. J’hésitais à refuser mais j’accepta finalement, il aurait pu être ma seule solution.

Le lendemain matin je me suis réveillé dans mon lit, je me demandais si c’était un rêve ou bien la réalité. Une odeur me paraissait familière,je la reconnu sur le coup, ça venait de mes vêtements. Ce n’était donc pas un rêve. Depuis, cela fait maintenant deux ans que chaque samedi je passe une nuit dans la forêt, dans cette cabane que j’avais rénové.

_Maëva

On était samedi 13 octobre. Ce jour-là je devais aller à la fête de mon amie Sabrina. Je me souviens que j’avais bu énormément, au début ce n’étaient que quelques verres, comme à mon habitude ça a fini avec des cocktails d’alcool fort .C’est tout ce dont je me souviens avant de m’être réveillé dans une forêt glauque.

J’étais allongé sur des feuilles, j’avais d’énormes maux de tête, j’étais brûlé de l’intérieur, j’eus du mal à me lever, ce n’était qu’une gueule de bois habituelle.Devant moi se trouvait une cabane qui avait l’air d’être là depuis un bon moment et qui semblait toujours être solide, à côté se trouvait un panneau, les écritures étaient à moitié effacées . Je cherchais une solution pour sortir de là, mais je ne trouvais pas mon téléphone, ni mes clés juste une bouteille d’alcool . La forêt me paraissait immense et je n’étais pas en état de chercher de l’aide. Je me reposai dans la cabane.

Les bruits des branches qui claquaient me réveillèrent. Je partis ensuite faire de l’autostop sur les routes. Il n’y avait personne d’autre, seuls de grands arbres m’entouraient . Plus je m’avançais et plus je prêtais attention à ce qui était autour de moi, c’était magnifique. Moi qui d’habitude n’aimait pas la forêt.

Autour de moi les feuilles tombaient, le vent les faisait tourner sur elles-mêmes, l’odeur me montait au nez,une odeur plutôt agréable . Le bruit des feuilles m’apaisait, c’était relaxant et narcotique. Je me suis allongé, les bras tendus sur les côtés, je regardais les branches des arbres bouger, ça m’envoûtait . Mes yeux se fermaient de plus en plus.Je finis par m’endormir. Je sentais quelque chose me secouer, c’était un homme d’une quarantaine d’années. Il me demanda si j’allais bien. Je lui expliquai ma situation. Il me proposa de me ramener chez moi. J’hésitai à refuser mais j’acceptai finalement, il était peut être ma seule solution.

Le lendemain matin, je me suis réveillé dans mon lit, je me demandais si c’était un rêve ou bien la réalité. Une odeur me paraissait familière,je la reconnu sur le coup, ça venait de mes vêtements. Ce n’était donc pas un rêve.

Maintenant, cela fait 2 ans que je dors chaque samedi soir dans cette cabane que j’avais rénovée une semaine après y avoir été. C’est le seul endroit qui me premet de bien me sentir et de me retrouver en fin de semaine.

_Maëva

 

 

Le Météore

Aujourd’hui, sur tous les écrans c’est la même chose. L’arrivée d’une météorite dévastatrice. Elle tuera tout le monde. Nous sommes prêts à mourir, on la voit arriver. Je me réfugie dans le sous-sol avec mon chien.

Elle arrive, je le sens, et ressent d’énormes secousses qui m’ont fait perdre l’équilibre. La violence des secousses, entraînent des chutes de morceaux de murs. J’essaie de les éviter, un après les autres. Malheureusement j’en reçois un sur la tête, je saigne, mais  ne ressens rien avec la peur ma douleur disparaît. Tout se bouscule dans ma tête, je pense à tout ce que j’ai construit ici. Je pense surtout à la mort.

Je suis en vie miraculeusement. Je sors du sous-sol et je me heurte à un champ de ruines. Elle a frappé tout, même la nature a été touchée. Plus rien, je suis seul, du moins je pense être seul. Mon chien est toujours là. Je comprends que je vais être seul avec mon fidèle compagnon. Je garde espoir, si j’ai survécu, je ne suis sans doute pas le seul. Plus de nourriture à disposition, plus de réseau, plus internet, c’est à dire plus rien. La nature va reprendre ses droits, car il  n’y a plus d’humanité.

Quelques jours plus tard, heureusement que mon chien est là, sinon je pense que je n’aurais pas pu tenir tout seul. Je recherche un lieu pour me poser, car jusqu’à présent je n’ai trouvé que ruines. Au loin nous voyons une demeure mais qui a l’air de ne pas avoir été touchée. Je me précipite en pensant retrouver des personnes dans le même état que moi. Mais quand j’arrive, rien, le désert total. Je visite, elle me plaît et je décide d’y rester. Autour d’elle, que des champs à perte de vue. J’observe du balcon quand et je vois au loin des formes  bouger. Sans aucune hésitation j’y vais. Pendant un temps interminable je marche. Enfin, j’aperçois, quelques bovins. Tout de suite je pense au lait et à la viande. Et l’idée de les élever me vient. Je prends l’initiative de les enfermer avec ce que j’ai sous la main, et de revenir le lendemain au lever du soleil. C’est là que je comprend que la survie dans se milieu, ne sera pas un jeu d’enfants…

 

 

Hugo BELLANGER

Au cœur de la nature.

DERNIÈRE VERSION:

Photos :

 

Depuis que je suis petite, j’ai toujours aimé les animaux, en particulier les chevaux. Il y a plusieurs années, j’ai donc commencé à faire de l’équitation à Saint Loup-Hors.

Quand je pratique l’équitation, je fais du dressage, du saut d’obstacles, du cross, des balades et du horse-ball. Mais ce que j’aime le plus, ce sont les balades. Je me souviens plus particulièrement d’une journée. C’était le printemps, un  samedi après-midi de mai vers dix-sept heures, le temps était très agréable, la pluie, la boue et la gelée de l’hiver avaient laissé place au soleil et aux fleurs. Mes amis et moi sommes partis nous promener dans des chemins à cheval. Nous traversions différents paysages, des champs, des petits bois, mais également la route. Sur notre chemin, nous avons également croisé des vaches, des cyclistes et d’autres chevaux. J’ai vraiment apprécié cette après-midi, car j’étais en contact avec mon cheval et la nature. Les chevaux étaient heureux de sortir alors ils galopaient et nous nous prenions le vent dans le visage, cela me procuré une sensation de liberté et aussi de vitesse, car les chevaux allaient vraiment vites.

Après environ une heure et demie nous sommes rentrés, le soleil commençait à se coucher, le calme était si grand que nous entendions les oiseaux chanter, ce calme était très relaxant. Ensuite, nous avons descellé les chevaux et nous les avons remis dans leur champ. J’aurais aimé que cette balade dure plus longtemps, mais toutes les bonnes choses ont une fin. Heureusement, le samedi d’après je suis retourné à mon cours d’équitation et nous avons fait du saut d’obstacles.

Nouveau départ

Je n’aurais jamais pensé qu’un jour j’en arriverais là. La ville a complètement été détruite par un violent tsunami, le paysage a été rasé sur quelques kilomètres, c’est effrayant. Vous pensez que ce genre de choses ne se passe que dans les films mais un jour ça vous tombe dessus et vous n’êtes absolument pas prêt à tout abandonner du jour au lendemain.
J’ai survécu comme des centaines d’autres personne grâce aux signaux d’alertes qui ont été lancés, un peu trop tard malheureusement. J’ai dû partir en vitesse, avec le minimum de survie : un couteau, des allumettes, une bouteille d’eau, des barres de céréales et mon téléphone. J’ai marché pendant plus d’une journée au milieu de nulle part,loin de la mer, de la ville, de la civilisation et du bruit. J’ai continué à marcher quelques kilomètres pour enfin trouver une ferme inhabitée où j’ai décidé de m’installer. Ce tsunami m’avait tellement traumatisé que j’en ai profité pour complètement changer de vie, de vivre plus sainement et me concentrer sur moi-même. C’était un nouveau départ, j’allais vivre seul à la campagne.
La ferme comprenait une petite maison de briques rouges où chaque pièce était infestée d’araignées. Je devais donc tout nettoyer pour que je m’y sente bien. Il y avait un jardin plein de mauvaises herbes, et un petit chemin de cailloux qui menait à un grand potager vide et dont la terre était desséchée car elle n’avait pas été arrosée depuis un long moment. Sur le côté se trouvait une grande grange avec une dizaines de petits enclos également vides et un une remise avec des bûches de bois empalées les unes sur les autres. Il y avait des bottes de foin dans un coin et un puits d’eau potable à l’entrée. Mais je ne tiendrais pas bien longtemps si je ne trouvais pas de quoi m’alimenter, le potager et les champs étaient vides et manger était indispensable. J’ai alors essayé de convaincre un berger de me vendre un petit troupeau de moutons avec l’argent qui me restait mais il a refusé de m’en vendre plus de 3,  et c’était déjà assez pour un homme seul, j’étais heureux. Je suis retourné dans ma nouvelle demeure et ai commencé le travail. J’ai toujours eu la main verte, lorsque j’étais petit j’adorais me promener en forêt avec mon grand père et ramasser des framboises pour les confitures de ma grand-mère alors vivre ici ne devrait pas être compliqué.

Je vous avoue que couper les ponts avec toutes les technologies m’avait fait plus de bien que de mal. Je ne me servais plus de mon téléphone car j’ai gardé une radio trouvé dans un placard de la ferme pour prendre des nouvelles du monde de temps en temps. Je me portais mieux sans savoir toutes les affreuses choses que les hommes peuvent se faire entre eux. J’étais heureux loin des autres, complètement autonome et indépendant. Je n’étais plus oppressé par les demandes incessantes de mon patron.

Tout les week-end je vais dans la ville la plus proche qui est à environs 10km de la ferme pour acheter le minimum qui m’était nécessaire comme du pain ou du savon. Faire 20km tout les week-end pour acheter deux ou trois bricoles était difficile au début mais à la fin je n’y voyait que des avantages. Je prenais l’air, je rencontrais d’autres fermiers sur la route et ça me fait la santé.  Quelques semaines plus tard j’avais nettoyé et repeint chaque pièce de la maison avec de la peinture que j’avais trouvée dans le grenier, j’ai même réussi à me fabriquer de la laine grâce à mes moutons et me faire une couverture pour me réchauffer le soir, de la même manière que ma grand-mère m’avait appris à le faire quand j’étais petit. J’allais également chercher des bûches de bois pour chauffer la grande cheminée qui s’imposait dans mon salon. Mon potager avait pris des couleurs, les carottes et les tomates que j’ai cueillies étaient succulentes et mes moutons grandissaient à vue d’œil. J’adorais aller les voir le soir, j’avais même trouvé un prénom pour chacun d’entre eux. Ils étaient vraiment affectueux, je n’avais même plus envie de m’en servir de nourriture. Ils me rendaient un peu moins solitaire, me donnaient de la compagnie, c’était agréable. J’adorais aussi passer mes journées à m’occuper de mes belles terres, de mes fruits et légumes et me faire des bonnes soupes pour le diner. Mais ce que j’aimais par dessus tout dans ma nouvelle vie c’était de contempler la vue que j’avais depuis le haut de la colline qui se dressait derrière ma petite ferme. Le coucher de soleil était à couper le souffle et je ne le raterais pour rien au monde. Cette nouvelle vie était le changement idéal.

 

PASSAGE CHOISIS POUR L’EXPO:

Quelques semaines plus tard j’avais nettoyé et repeint chaque pièce de la maison avec de la peinture que j’avais trouvée dans le grenier, j’ai même réussi à me fabriquer de la laine grâce à mes moutons et me faire une couverture pour me réchauffer le soir, de la même manière que ma grand-mère m’avait appris à le faire quand j’étais petit. J’allais également chercher des bûches de bois pour chauffer la grande cheminée qui s’imposait dans mon salon.

 

CARREIRA Audrey 1ES1

Balade en bord de mer

 

Quand j’étais plus jeune, mes parents et moi étions partis nous balader sur la plage à Colleville, en soirée. Le soleil était bas et commençait à se coucher lentement. J’aimais les balades à la mer, sentir le sable sous mes pieds, tremper mes pieds dans l’eau tout en marchant tranquillement. L’odeur de la mer envahissait mes narines, le bruit des vagues qui vont et viennent me berçait doucement.
Au loin, je regardais le soleil se coucher, ce soir-là il était d’une grandeur époustouflante, le ciel était orangé, accompagné d’un rouge flamboyant. J’étais hypnotisée par ce spectacle que la nature m’offrait.
Plus tard, lors de mes études j’ai découvert que ce que j’avais pu observer si longuement était une éclipse de lune. Maintenant à chaque fois que je me rends à la plage, je repense à ce souvenir et je me sens apaisée, tout disparaît autour de moi, il ne reste plus que le son des vagues, l’odeur de la mer, la sensation de l’eau, et enfin la chaleur du soleil.

Léa BIGOT

L’effet de la nature.

 

 

Dernière version

 

Aujourd’hui, j’ai 16 ans et depuis 5 ans je pratique l’équitation pour plusieurs raisons. Mon arrière grand-père avait une ferme, avec des chevaux. Depuis petite je suis  intéressée par l’équitation. Les parents de mon amie tenaient un centre équestre et ils m’ont proposé d’essayer, ça m’a directement plu et j’ai décidé de continuer.

Ce que j’aime dans l’équitation c’est d’être en contact avec l’animal et la nature, j’aime entendre le bruit des sabots marteler sur le sol, j’aime avoir cette sensation de liberté, de me sentir puissante, protégée. Mais en même temps sentir le vent frotter sur mon visage. Sentir le poids imposant de l’animal. Avoir cette complicité seule avec le cheval dépasser ses limites, dépasser les blessures, la fatigue pour sa passion.

Grâce à tout ça j’ai pu découvrir différentes activités hors cours comme des balades en forêt, dans des champs…. Les balades à cheval sont mes moments préférés. Ou bien du cross que j’ai vraiment apprécié car il y avait le stress de la première fois mais aussi cette envie débordante de se surprendre soi même et qui prenait le dessus. J’aime énormément m’occuper des chevaux, les faire brouter ça permet de créer un lien entre les chevaux et nous, puis de pouvoir se ressourcer et c’est ce que j’aime dans ce sport.

 

 

Dernière lettre

C’était le soir. J’entendais des bruits forts, de plus en plus forts, puis des cris, et des explosions. Au début, je ne savais pas ce qu’il se passait dehors. J’ignorais pourquoi tout ce bruit arrivait d’un coup. Je me levais pour ouvrir mes volets, et comprendre ce qu’il y avait de l’autre côté du mur. Mais ma mère arriva dans ma chambre paniquée. Elle me répétait de fuir, car selon elle, elle allait me ralentir pendant ma fuite. Ma mère était malade, tellement malade que se déplacer était vraiment compliqué. Je devais prendre le minimum de survie et de partir très loin. Dans mes affaires, j’avais pris une tente, une couette, ma peluche et de la nourriture. J’avais faillis oublier de prendre des bandages en cas de blessures. J’avais pris aussi de quoi écrire car elle voulait que je lui envoie des lettres tous les jours, à une adresse bien précise. Ses dernières paroles furent « On se rejoindra très vite ». Elle me fit un dernier câlin, en larme, m’embrassa sur le front, toujours en pleurant et elle partit en courant, avec un dernier regard rempli à la fois plein d’amour et de tendresse, mais aussi plein de peur et de tristesse.

Je suis dehors, cachée, j’évite un maximum les personnes. Je regarde dans chaque rue avant de les traverser, mais dans celles-ci, les seules personnes que je vois sont des cadavres, ou des personnes agonisantes qui demandent à être achevées car la douleur est insupportable. Je suis tellement choquée, que je n’arrive pas à ressentir des émotions face à ce spectacle terrifiant. Je suis tellement vide que je n’arrive même pas à aller vers les personnes agonisantes pour les aider.

Je partis de la ville sans y jeter un dernier regard. Je n’osai pas me retourner par peur d’être interpellée et qu’on me dise de revenir. Alors, je courus le plus vite possible pour me réfugier dans un endroit calme, sécurisé et où je pouvais me dire que tout allait bien.

Sur la route, j’ai pu voir pleins de voir de paysages différents. Au début de mon voyage, le paysage était détruit, anéanti, rasé, la seule chose que je pouvais voir, c’était surement des cendres, ou des ruines. Puis en avançant vers l’inconnu, le paysage s’améliorait, la verdure revenait petit à petit. C’était à ce moment que je m’étais dis que la nature m’apportais beaucoup de bien. C’était satisfaisant de voir quelque chose d’intact.

Les jours passaient. Comme prévu, j’envoyais des lettres à ma mère. Je lui racontais comment je survivais. Je trainais près d’une ville sans jamais vraiment y aller. J’entrais dans cette ville uniquement pour poster mes lettres et pour voler la nourriture qui me manquait. J’étais tout de même assez loin de chez moi -je ne saurais vous dire où exactement, mais cette ville était nouvelle pour moi-. Je « logeais » dans une forêt bien isolée, mais à proximité de la ville. Il faisait froid, je mangeais peu, je me sentais seule. Ma tente était devenu ma petite maison transportable. Quand j’étais dans mon petit chez moi, je me sentais mieux que dehors, je me sentais en sécurité, je me disais que rien ne pouvait m’atteindre. Mais j’aimais aussi aller dehors.

Il faisait froid, mais cette forêt avait un charme, elle avait beaucoup de couleurs différentes. J’admirais souvent, le soir, le peu d’étoiles que je pouvais voir à travers les feuillages. C’étaient des conditions beaucoup trop négatives pour moi. Mais je m’y adaptais, je n’avais pas le choix de toute façon. Tous ces cris, bombardements, coups de feu et autres résonnaient en boucle dans ma tête. Les bruit ne cessaient jamais. Chaque bruit dans la forêt m’effrayait. J’avais l’impression de devenir folle, mais en vérité, j’étais juste traumatisée et terrorisée. Je repensais des fois à ma mère, à ses dernières paroles, son dernier regard, et le dernier contact que j’ai eu avec elle.

J’espérais une réponse de ma mère tous les jours. Un jour, une enveloppe à mon nom. Je l’ai prise, et je suis repartie dans ma petite forêt, ma maison, mon refuge afin d’être tranquille et de pouvoir lire cette merveilleuse chose que j’attendais depuis si longtemps. Le fait de savoir que ma mère m’avait répondu me faisait pleurer de bonheur. Je m’assis sur un cailloux humide, regardai l’enveloppe avec amour, l’ouvris, et lus la lettre qui était dedans. Tout en pleurant de joie. Mais mes larmes de bonheur se transformaient petit à petit en larmes de tristesse. Dans cette lettre, ma mère m’avais dis que ce message était surement son dernier, qu’elle ne pensait pas passer la semaine. Les conditions étaient trop difficiles pour elle. Ces derniers mots étaient « Je t’aime, prends soin de toi. Je te surveillerai ».

Faustine Cardron

La métamorphose d’une personne

 

J’ai connu tellement de personnes différentes et chacune avec une apparence et une personnalité très à eux. Chaque personne est unique et j’ai appris à le découvrir au fil du temps de mes relations et mes expériences. Mais quand j’étais devant le miroir, je ne savais pas qui était devant, je pouvais rester des heures à me regarder et à me demander qui je suis. Je n’ai jamais pris le temps de réfléchir à savoir qui j’étais et quel ressenti je donnais aux autres et quel était leur regard sur moi.

J’ai vécu toute ma vie dans un environnement urbain. Il m’arrivait de m’asseoir sur un banc en plein centre-ville puis de regarder et d’analyser chaque personne passant, comme un sociologue qui essaie d’assimiler le comportement humain. Pendant tout ce temps où j’étais assise sur ce banc, j’ai vu toutes sortes d’individus et c’est là que j’ai pu me rendre compte que nous étions tous différents, et chacun avait son petit train de vie à lui. Mais mon petit train de vie à moi ne me plaisait pas, dans ce lieu rempli de personnes qui marchaient de gauche à droite et qui avaient tous une direction très précise, ma direction à moi, elle n’existait toujours pas. Je me sentais comme étouffée par tous ces gens que je ne connaissais pas et tous ces grands bâtiments qui m’entouraient. Je voulais savoir qui j’étais et disparaître de cette population. Ma décision a été prise soudainement, je suis partie.

Je suis seule, la solitude m’avait croisée et il ne restait plus qu’elle face à moi. Mais la liberté est la plus belle chose qui a pu m’être donnée.

Je suis partie vivre, loin de tout ce monde qui m’oppressait. J’ai laissé ma vie urbaine loin de moi, et j’ai découvert la campagne, un lieu silencieux et très différent de la ville. Je me suis achetée une petite maison en pleine nature, de quoi vivre et être au calme sans que personne ne vienne me déranger. Cela a été un changement radical, je ne connaissais plus les contraintes de la vie urbaine comme le bruit des transports, la pollution sonore ou la cohue de la foule. Il ne restait plus que moi au milieu de ces prairies.

Au début, mes premières nuits et journées me paraissaient interminables, j’avais l’impression que le temps s’était arrêté.

Ma première nuit a été la plus longue de toute ma vie, j’avais une solitude immense qui envahissait mon corps, une sensation de vide qui s’était installée dans cette atmosphère, comme si tout ce que j’avais connu s’était évaporé. Il n’y avait plus de bruit, plus de lumière de phares de voitures ou de lampadaires qui éblouissait ma fenêtre, c’était le noir complet. De temps en temps j’entendais deux ou trois bruits d’animaux sauvages, sûrement une chouette. Le sommeil ne venait pas, je restais là à attendre en me posant mille et une questions sur moi et la décision que j’avais prise. Puis je me suis endormie avec mes questions et mes réflexions…

Ma première journée seule dans ma petite maison était agréable, je commençais à m’habituer au silence. Je rangeais mes affaires dans mes placards et je pensais aussi à des projets comme faire un potager pour avoir mes propres légumes. Je regardais à la fenêtre très souvent en admirant les plaines de cette campagne peuplée de quelques vaches. J’avais le temps de penser à ma vie d’aujourd’hui et à celle d’avant comme mon enfance. J’étais si prise par la vie urbaine que je n’avais jamais le temps de penser ou de me remémorer quelques souvenirs, à part entre deux verres et un sourire entre amies.

Avec le temps, la campagne est devenue un lieu que j’ai apprécié de plus en plus, et je m’étais rendu compte dans mes nuits passées pleines de réflexions que ma décision avait été bonne.

J’ai commencé à prendre des habitudes comme marcher dans la nature, admirer le feuillage des arbres, et les chants des oiseaux qui étaient très doux à mes oreilles. De jour en jour, je me rendis compte que la nature était une chose magnifique, elle commençait à prendre une grande place dans ma vie, je m’intéressais aux arbres, aux animaux, à la végétation et tout ce qui pouvait l’entourer.

De nouvelles réflexions apparaissaient depuis que je vivais avec la nature, je me rendis compte que l’homme était en train de détruire tout ce que je commençais à connaître et à découvrir avec bonheur, la Nature. Les actes infligés par l’homme à l’environnement étaient une nouvelle inquiétude pour moi. J’avais peur que tout ce que j’ai connu disparaisse et s’enfuie dans les vapeurs de la pollution de l’homme. Je faisais donc très attention à tout ce qui pouvait endommager la nature. Je prenais l’habitude de prendre un petit sac avec moi avant de partir me balader dans les bois et je ramassais chaque déchet que je voyais durant mes balades. Cela me faisait moins culpabiliser de laisser l’homme détruire mon monde, si peu protégé.

Mon petit train de vie, je l’avais enfin trouvé et je ne faisais plus partie de toutes ces personnes que j’avais connues. Tout est loin maintenant, je me suis trouvé, je sais qui je suis. Je ne suis plus la même personne, j’ai la vie que je voulais mener, j’ai mon chez moi, mon potager et la plus belle chose qui a pu m’être offerte est la découverte de la nature. Grâce à elle, j’ai appris que loin de tout ce monde rempli de violence et de malheur, il pouvait exister le silence et le bonheur d’être seule, sans se sentir observée et surveillée. Je suis peut être seule, et je ne fais pas partie de toutes ces normes, que notre société a créée. Je n’ai pas de mari, ni d’enfant, mais j’ai la nature et cela me suffit.

Ce changement d’environnement a bouleversé complètement ma vie. La vision des choses que ce soit pour moi ou pour la nature avait changé, la nature m’a fait ouvrir les yeux sur plein de choses. Ma décision a été la plus belle de toute ma vie, je me suis offert la liberté et la plus belle solitude que j’ai pu connaître.

Bataille Noémie

Un souvenir

Un été il y a deux an

Le début des grandes vacances

deux semaines à Chamonix

 

Un après midi ensoleillé

Le début d’une randonnée commence

Deux mille mètre etait l’objectif

 

Un souffle de plus en plus compliqué

L’air moin oxygèné

De grands coups de froid se font ressentir

 

Un horizon époustouflant

L’environnement inconnu pour moi

Deux rochers deux bouts de glace je touchais

 

Un objectif réussi

L’effort était rude

Deux mille mètres étaient accomplis

 

J’ai éprouvé des difficultés

Je me suis évadé

Je garde se souvenir à jamais

Guillaume Daunas

Liberté naturelle

 

J’avais besoin de partir ne serait-ce qu’un court moment. De m’échapper, d’oublier cette société invivable. Je pris un sac, et y mis le nécessaire comme la nourriture, soins de secours, appareil photo.
J’avais décidé suite à mon en ménagement dans la capital française, il y a deçà plusieurs mois de partir en randonnée de quelques jours avec comme seule compagnie mon cheval. Cette vie urbaine ou tous les jours se ressemble ou tous les jours on respire cette air polluée en croisant des personnes sans expression sans vie était devenu invivable. J’entendais à nouveau les oiseaux chanter, je croisais des biches, sentais les doux parfums des fleurs sauvages, j’étais coupée de toute civilisation.
J’avançais dans les chemins de ces immenses forêts, où la nature s’étendais à perte de vue. J’esquivais les branches des arbres majestueux laissant apparaître les doux rayons du soleil.
Je sentais à nouveau le vent effleurer ma peau, je pouvais entendre le bruit de chaque foulée de galop, qui m’emmenait le plus loin possible de cette société oppressante qui était devenue trop dure à supporter. Je voyais le paysage se dérouler sous mes yeux. Plus mon cheval galopait, plus mes problèmes s’envolaient et plus j’avancais plus le sentiment de liberté m’envahissait. Ce bonheur, cette sensation de vitesse, l’impression que plus personne ne peut vous arrêter je pourrais les revivre encore et encore. Être à cheval était pour moi un plaisir si intense qui mélangeait la liberté, la joie, la solitude que je pouvais passer des heures dans ces chemins à admirer chaque petite chose que nous donnait la nature.
Je m’étais installée pour la nuit près d’un ruisseau, sous un grand chêne si grand que je n’en voyais pas le haut. Mon cheval broutait l’herbe à mes côtés, sous le soleil qui commençait à laisser place à la lune. Ce fut l’un des plus beaux moments de ma vie. La forêt dans laquelle je me trouvais s’était endormie. N’avoir que pour décor cette nature magnifique coupée de cette horrible société qui fait des Hommes d’horribles machines, ne pouvait que me rendre qu’heureuse.
A peine rentrée chez moi dans cette affreuse ville, je m’imaginais dans ces forêts à cheval et pris conscience que c’est ces moments qui me rendait vraiment heureuse. Dans les minutes qui suivent je decida d’envoyer un sms à ma mère: « je reviens la semaine prochaine».

Hamel Romane

 

 

 

 

 

l’homme mystérieux ( brouillon)

  • Cet homme tellement différent des autres personnes vivantes, où il se sent seul, où personne ne se préoccupe de sa présence dans notre monde qui est un monde où toute personne ne pense qu’à lui même. J’observe cet homme depuis si longtemps, il n’était comme personne. Il paraissait extrêmement  perdu dans notre monde tellement socialisé, il vivait à part de tout le monde. Sa maison se trouvait au milieu des bois, où il n’avait que sa petite maison en bois et son chien qui était blanc, tellement blanc qu’on aurait dit de la neige.

Cet homme ne sortait en ville que pour se ravitailler de la nourriture, et c’étaient les seules fois où je pouvais l’apercevoir. Il était vraiment intriguant. Je ne connaissais ni son nom ni son prénom. Dans la forêt où il vivait, tout faisait peur. C’était sombre à cette époque-là de novembre, les feuilles venaient de tomber le paysage était comme mort plus rien n’avait de vie. Mais lui avait l’air d’aimer. Je savais où il habitait car je l’avais aperçu rentrer dans sa cour de maison alors que j’étais en train de me promener dans la forêt car bien que cette forêt ne vivait presque plus j’aimais m’y promener et aller prendre l’air car au milieu de ce bois pas très loin de la maison de cet homme se trouvait un grand lac où tout est silencieux.

Ce jour-là quand je l’ai aperçu, c’était la seule fois où je le voyais épanoui et souriant. Il avait l’air d’aimer sa vie en pleine nature mais avait l’air d’aimer aussi le silence de cette forêt où presque personne ne passait. C’étaient deux visages différents, un visage si triste et noir quand il se trouvait dans notre espace où tous les gens sont identiques et un visage radieux et rayonnant quand il rentrait chez lui comme s’il était soulagé d’enfin être arrivé chez lui. Il m’avait aperçu au loin en train d’observer ce qu’il faisait. J’arrêtai de le fixer et je me suis remise à continuer ma route. Au bout du chemin, je me mis au bord de ce lac où j’avais l’impression que tout était différent. Au bout d’un certain moment j’entendis des craquements de petit bois, comme si quelqu’un arrivait. Je me retournai et c’était cet homme avec son chien très blanc. Il n’était pas timide il s’assit à côté de moi et nous commencions une discussion qui ne se termina jamais, tout en regardant cet époustouflant  paysage « la nature ». 

 

 

 

texte corrigé

Cet homme était différent des autres, en ville il paraissait seul. Personne ne se préoccupait de sa présence dans notre monde où chacun ne s’intéresse qu’à soi. J’observais cet homme depuis longtemps, il n’était comme personne. Il paraissait perdu dans notre société, il vivait à part de tous. Sa maison se trouvait au milieu des bois, avec son chien qui était blanc, tellement blanc qu’on aurait dit de la neige.

Cet homme ne sortait en ville que pour se ravitailler en nourriture, et c’étaient les seules fois où je pouvais l’apercevoir. Il était vraiment intriguant. Je ne connaissais ni son nom ni son prénom. Dans la forêt où il vivait, tout faisait peur. C’était sombre à cette époque là de novembre, les feuilles venaient de tomber le paysage était comme mort plus rien n’avait de vie. Mais lui avait l’air d’aimer. Je savais où il habitait car je l’avais aperçu rentrer dans sa cour de maison alors que j’étais entrain de me promener. Bien que la forêt semblait morte en cette fin d’automne avec son sol recouvert de feuilles. J’aimais m’y promener et y prendre l’air pas très loin de la maison de cet homme, au bord d’un grand lac où tout est silencieux.

Ce jour-là quand je l’ai aperçu, c’était la seule fois où je le voyais épanoui et souriant. Il avait l’air d’aimer sa vie en pleine nature mais avait l’air d’aimer aussi le silence de cette forêt où presque personne ne passait. C’étaient deux visages différents, un visage si triste et noir quand il se trouvait dans notre espace où tous les gens sont identiques et un visage radieux et rayonnant quand il rentrait chez lui comme s’il était soulagé d’enfin rentrait chez lui. Il m’avait aperçu au loin entrain d’observer ce qu’il faisait. J’ai repris ma route. Au bout du chemin, je me suis installée au bord du lac où j’avais l’impression que tout était différent. Au bout d’un certain moment j’entendis des craquements de petit bois, comme si quelqu’un arrivait. Je me suis retournée et c’était cet homme avec son chien très blanc. Il n’était pas pas timide il s’est assis à côté de moi et nous avons commencé une discussion qu’on voulait sans fin, tout en regardant cet époustouflant paysage qui était une source de bien être pour lui et moi, où l’on se perdait dans les reflets de l’eau.

 

 

 

 

changement rural

Porter le poids de la société sur mes épaules était devenu une tâche insupportable pour moi. Suite à cela, j’ai donc décidé de m’isoler dans un lieu loin du mouvement urbain. Je voulais tourner une page, j’ai pris le strict nécessaire et je suis partie vivre entre deux montagnes, dans une petite vallée, à côté d’un lac. Une immense forêt de cyprès bordait ce lac, ce qui m’alimenta en bois pour l’hiver. J’avais construit une petite cabane, à l’aide de débris d’autres cabanes. La mienne était chaleureuse, je l’avais décorée avec de petits rondins de bois, de toutes formes, de toutes tailles, de toutes couleurs. Je m’y sentais bien. J’étais seule mais je ne m’ennuyais pas. Je passais mes journées dehors, à faire un tas d’activités diverses. De plus, cette vallée reflétait la vie de la faune et de la flore. Chaque jour, je découvrais de nouvelles espèces animales ou végétales, ce qui égaya ma journée à chaque fois.

Je n’avais aucune notion du temps. Je me repérais en partie grâce au soleil, mais je n’y voyais pas beaucoup d’intérêt. En revanche, le moment que j’attendais toute la journée était celui où le soleil se couche. C’était pour moi un instant magique, car le ciel devenait rougeâtre et je pouvais apercevoir les derniers rayons du soleil se refléter sur le lac endormi. A cet instant, les oiseaux cessèrent de siffler pour admirer ce spectacle.

Charline BUGEAT – 1ère ES1

Présentation du Projet Nature

J’espère que ce Projet Nature, qui va se dérouler sur l’année, sera l’occasion

d’intéressantes découvertes, de belles rencontres, et de créations originales.

Ce blog vous permet de mettre en ligne vos travaux en cours de réalisation.

  • Une séquence sur la nature et l’homme

La nature vue par les écrivains (approche classique liée au programme) :

– extraits de Rousseau, Bernardin de Saint pierre, Chateaubriand, Colette

– lecture cursive de L’homme qui plantait des arbres de Giono et d’un roman de littérature jeunesse au choix entre – Céleste ma planète, de Timothée de Fombelle, – Les Sentinelles du futur, de Carina Rozenfeld, – Les Abîmes d’Autremer, de Danielle Martinigol, – Un Monde sauvage, de Xavier Laurent Petit

– Question de corpus sur le mythe du bon sauvage (Jean de Léry, Michel de Montaigne, Claude Lévy-Strauss)

– Question de corpus sur la nature déchainée (Victor Hugo, Emile Zola, Jules Breton)

– Histoire des arts : Les quatre saisons de Nicolas Poussin ; les impressionnistes

  • Une exposition documentaire sur la nature et l’homme aujourd’hui

Création de panneaux pour une exposition, sur les sujets suivants :

l’agriculture, l’élevage, la pêche, le gaspillage alimentaire, les OGM, le sable, l’eau potable, la déforestation, le plastique, les déchets, les pesticides, le transport routier, l’urbanisation, le changement climatique, la sixième extinction

Création exposition documentaire consignes

  • Une rencontre avec un écrivain (Thomas coppey) et un réalisateur (Pierre Primetens) en partenariat avec la villa La Brugère d’Arromanches (résidence d’artistes)

Premier atelier le 9 octobre  2018

lectures d’extraits de Thoreau, … : repérage de différents angles d’approche pour un récit survivaliste puis écriture d’un texte où un personnage se retrouve seul dans la nature soit par contrainte (moment post-apocalyptique) soit par choix (isolement volontaire) enfin lecture des productions avec conseils de l’auteur

projection du film de science-fiction « La jetée » de Chris Marcker (1962) = photo-roman ; réflexion sur l’association image-texte : l’image peut faire plus qu’illustrer, elle peut elle-aussi participer au récit. Présentation des œuvres de Sophie Calle, notamment l’album Aveugles. A partir des productions écrites, recherche et/ou création de photos. Présentation des photos choisies avec conseils du réalisateur

Deuxième atelier le 9 novembre 2018

  • Une exposition de créations photo / texte

Grâce aux idées, conseils et travaux des ateliers, chacun crée un texte et une photographie, qui forment un tout et correspondent à l’un des sujets suivants : un souvenir lié à la nature / Une immersion dans la nature par contrainte (post-apocalypse ou autre) / une immersion volontaire dans la nature.

Toutes les productions seront exposées.

  • Peut-être un voyage sur Paris  (Paris durable, Cité des sciences et de l’industrie, Musée d’Orsay, Ciné-débat au siège de l’association Goodplanet…)

Le projet de voyage a été déposé auprès de l’administration. Tous les projets seront étudiés, éventuellement validés et leur budget voté lors du CA de novembre.

Guide pour les auteurs de ce blog

Ce blog vous permet de mettre en ligne vos créations, textes et photos.

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Qui écrit ce blog ?

Ce blog permet aux élèves de 1ES1 du lycée polyvalent Arcisse de Caumont de Bayeux (14 – Calvados) de partager leurs travaux d’écriture et de photographie.

Tous ces travaux sont réalisés dans le cadre d’un projet Nature (voir article de présentation du projet) en partenariat avec la villa La Brugère d’Arromanches (résidence d’artistes).

Ils sont accompagnés par un écrivain (Thomas coppey) et un réalisateur (Pierre Primetens), ainsi que par les professeures documentalistes (Stéphanie Astier et Catherine Guimbaud) et  la professeure de lettres (Nathalie Guillerm).

Thomas Coppey a écrit notamment Potentiel du sinistre (Actes Sud, 2013), pour lequel il a reçu le Prix du roman d’entreprise et du travail 2014. Il a aussi publié Divertissement (Actes Sud, 2017).

Pierre Primetens a réalisé une trilogie autobiographique : « Un voyage au Portugal » sur ses retrouvailles avec le pays de ses origines, « Des vacances à l’Île Maurice » sur sa tentative de réconciliation avec son père et « Contre Toi » sur sa relation avec son conjoint. Il a réalisé aussi des documentaires radiophoniques et se lance dans la réalisation d’un long métrage.

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