La Cordée a concocté un dîner hors pair entre quatre grands artistes de la Belle époque. La parole est à eux !
Colette
: Je suis actuellement en train d’écrire une nouvelle œuvre : je n’en sais pas encore le titre mais j’ai quelques idées. Suite à cela, j’ai donc décidé d’arrêter la série Claudine. Willy ne s’en attribuera plus le mérite !
(Tous les personnages parlent en même temps.)
Apollinaire
: Excellente idée !
Modigliani
: Sì, bravissimo !
Renée Vivien
: Great !
(Le calme revient.)
Renée Vivien : C’est un bon projet bien que j’aime les Claudine !
Modigliani : Et pouvons-nous connaître quelles sont vos idées ?
Colette : Mais bien sûr, avec plaisir, mon cher Modigliani !
Apollinaire : Oh oui, faites-nous part de vos idées !
Colette : Les voici : Les vrilles de la vigne, ou Jours gris qui sera sûrement le titre d’une des nouvelles ou bien… Le blé en herbe.
Renée Vivien : J’aime beaucoup Les vrilles de la vigne.
Apollinaire : Ecoutez-moi mes amis ! J’ai fait la rencontre d’un fabuleux artiste qui se nomme Picasso. Je l’ai connu en 1905. L’étrangeté de son art était réputé dans tout Montmartre. J’ai donc voulu voir de moi-même…
Renée Vivien : et qu’ a-t-il de si particulier cet artiste ?
Modigliani : Ah ! mais moi aussi je le connais bien ! Ses peintures sont plutôt abstraites : cela change de la peinture traditionnelle.
Apollinaire : En effet ses œuvres sont remarquables par leurs formes mathématiques et leur monochromie. Il est actuellement en pleine période… rose !
Modigliani : Je suis moi-même dans la même recherche artistique. Je veux repousser les limites du figuratif ! Allonger des têtes, des visages… !
Renée Vivien : Vos œuvres me mettent mal à l’aise, mon cher !