Le tricycle solaire à Rivesaltes
9 10 2018Pierre-Yves Gouiffes
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43 élèves du collège Joseph Anglade de Lézignan-Corbières viennent de rentrer d’une semaine passée à Totana dans la région de Murcia en Espagne suite à l’organisation d’un échange linguistique à l’initiative de Mme Costes, professeur d’espagnol et de son homologue, Mme Ana Belén González, professeur de Français en Espagne.
Nos élèves ont été accueillis chaleureusement par l’IES (collège espagnol) Prado Mayor.
La semaine a été très riche tant sur le plan culturel que relationnel avec les familles d’accueil. Au programme, suite à un week-end d’immersion dans les familles, les élèves ont découvert plusieurs villes au patrimoine historique riche (Murcia, Cartagena, Lorca) et participé à de nombreuses activités sportives et aquatiques.
Nous remercions vivement l’ensemble des personnels des deux collèges et le Foyer Socio Educatif et attendons avec impatience de recevoir à notre tour nos correspondants du 21 au 28 Avril. Notre objectif sera de leur faire découvrir notre région et nos coutumes comme ils ont su si bien le faire.
Je sors de ma machine à remonter le temps. Je suis dans une île. Il y a une grotte et j’y entre. Je vois un géant avec un seul œil : c’est le cyclope. Il vit seul dans une grotte, je sais qu’il est cannibale car je l’ai appris en français. Il se jette sur moi et je me cache derrière un rocher. Je vois un homme habillé comme un Grec. Il est avec ses compagnons. Je vois que c’est le chef parce que tous les hommes lui obéissent. Je comprends que c’est Ulysse. Il est fort et grand.
Quand le cyclope s’endort, Ulysse taille le pieu en bois d’olivier et le fait chauffer dans la braise. Quand le pieu est brûlant, Ulysse et moi nous l’enfonçons dans son œil. Le géant hurle. J’arrive à m’enfuir et je remonte dans la machine pour raconter à tous mes amis ma rencontre avec Ulysse et le cyclope.
Je sors de la machine à remonter le temps et là je rencontre Gilgamesh. Ensemble nous vivons beaucoup d’aventures. Nous battons le taureau d’or, combattons avec Enkidou, escaladons les montagnes… Je sais que Gilgamesh est le fils d’une déesse qui lui a transmis la force des buffles. Sans cette force, il n’aurait pas eu le courage de franchir les montagnes. Nous nous aventurons dans les régions que le soleil n’éclaire jamais, nous franchissons la mer. Nous passons les eaux de morts.
Nous nous battons même contre un dragon. Ce combat est dur. Nous nous jetons sur lui et puis l’encerclons. Enkidou lui donne des coups mais cela ne sert à rien. Alors je jette mon épée à Enkidou qui la lance à Gilgamesh. Le héros la plante dans l’œil du monstre. Nous ressortons vivants et victorieux de ce combat. Puis, un peu plus loin, nous tombons sur un ours géant. Nous lui tournons autour. L’ours devient très vite furibond. Il faut trouver une solution. Gilgamesh a une idée : Enkidou et moi allons faire diversion et, dès que ce sera le bon moment, je lui sauterai dessus. Nous suivons le plan et je plante mon épée dans l’œil de l’ours. Nous ressortons heureux et victorieux de ce combat. Puis je reprends ma machine à remonter le temps et j’arrive au XXIe siècle dans la classe de Madame Gouiffes en 6e6.
Je descends de ma machine à remonter dans le temps. J’ai atterri dans un endroit inconnu.
Le sable est blanc. Je vois la mer agitée. Un orage éclate, des éclairs apparaissent, le vent souffle. Au loin une silhouette apparaît, suivie par des gens. Je m’approche d’elle. C’est un grand homme brun qui tient un long bâton dans sa main. Je me rappelle que, pendant la leçon de Français, on a lu des extraits de la Bible. Je suppose que cet homme est Moïse, suivi de son peuple, les Hébreux. Je décide de les suivre. Après une longue marche, nous arrivons enfin au pied du mont Sinaï.
Moise et moi y montons pour écrire sur des Tables les Dix commandements. Lorsque nous descendons du mont Sinaï avec les Tables de la Loi, nous nous apercevons que tout le peuple est autour d’un veau d’or en train de prier. En colère, Moise jette les Tables sur la sculpture d’or. Les Tables se cassent en mille morceaux.
Mon aventure est terminée, je rentre dans ma machine à remonter le temps pour vous raconter cette histoire.
J’atterris et j’ouvris la porte de ma machine. Je vis des animaux dans la boue et des hommes qui tuaient des vaches. Puis j’aperçus un homme pas comme les autres : il était fort et portait une couronne. Je compris que c’était Gilgamesh.
Je me souvins que j’avais étudié en français son histoire. Gilgamesh habitait à Ourouk. Je me trouvais donc à Ourouk ! Je m’approchai de Gilgamesh et le saluai. Gilgamesh se leva et me jeta dans la boue. « Non, non ! criai-je. J’ai lu ton livre. »
Gilgamesh se retourna, très surpris et me dit : « Je suis triste depuis qu’Enkidou est mort. Veux-tu me raconter comment était mon ami Enkidou ? Je n’arrive pas à m’en souvenir. »
J’acceptai : « Il était fort et poilu : un homme sauvage comme toi mais un vrai ami.
– Merci, dit Gilgamesh. Grâce à toi, je me souviens de mon ami Enkidou. Je vais pouvoir être heureux à nouveau. »
Content d’avoir pu aider le roi, je repartis dans ma machine sous les pleurs de Gilgamesh.
Je descends de ma machine à remonter le temps, j’ouvre la porte et je vois une forêt immense avec des oliviers et une rivière à côté. Je regarde encore et je découvre une petite maison. Je m’approche et, par la fenêtre, je découvre une très, très belle femme entourée de trois cochons. A ses côtés, se trouve un homme grand et fort. Tout à coup, je me souviens de mon cours de français et je comprends que la très belle femme doit être Circé et que les trois cochons sont les compagnons d’Ulysse. Circé a transformé les compagnons en cochons grâce à sa potion. Ulysse parle à la magicienne. Je n’entends pas ce qu’il dit mais je suis sûr qu’il essaie de la convaincre de rendre leur forme humaine à ses compagnons. Je ne me suis pas trompé. Soudain, sous mes yeux étonnés, les trois cochons reprennent forme humaine et sortent de la maison.
Discrètement, je les suis à travers la forêt jusqu’au bateau. Tous montent à bord et je décide de me montrer. Je demande au chef : « Êtes-vous Ulysse ?
– Oui et toi, qui es-tu ? répond-il, surpris.
– Je m’appelle Alain, je viens du futur, de l’année 2014 et j’aimerais vivre une aventure avec vous.
– D’accord, mais ne fais pas de bruit ! gronde Ulysse.
– Quelle-est votre prochaine aventure ?
– Je dois affronter le cyclope ! » murmure le roi d’Ithaque.
Nous montons sur le bateau et nous parvenons à la grotte du cyclope. Tout à coup, le cyclope nous attaque et nous amène à l’intérieur de sa grotte. Le cyclope nous frappe. Nous décidons donc de faire une rébellion. Nous l’assaillons tous pour sortir. Mais il est trop fort. Je laisse Ulysse lui crever l’œil et nous repartons tous. Je retrouve ma machine de remonter le temps et je rentre chez moi.
J’ouvre la porte de ma machine et je vois un homme qui critique tout le monde. Le peuple a peur de lui quand il passe dans les rues et va se cacher. Ce doit être Gilgamesh car cet homme est très orgueilleux comme lui et tout le monde a peur de Gilgamesh comme lui… Bref, toutes les caractéristiques de Gilgamesh. Soudain, un homme se met devant lui et hurle : « Gilgamesh, arrête de faire ton fier ! Ce n’est pas parce que tu es le roi que tu dois te comporter comme ça ! » Le pauvre homme se retrouve assommé puis tué à coup de hache. Je l’observe quelques instants.
Soudain, un homme arrive… Je pense que c’est Enkidou car il me semble plus fort que Gilgamesh. Les deux hommes se battent et c’est bien Enkidou qui gagne. Ce dernier serre la main du roi et lui propose d’aller tuer le géant Houmbaba le lendemain.
A l’aube, je décide de les suivre. Au bout de dix heures, nous arrivons dans une forêt obscure. Je vois une ombre, une ombre géante ! Je me souviens que j’ai lu un livre avec ma classe où il y avait un géant qui s’appelait Houmbaba qui n’était pas beau du tout. Je ne peux pas voir s’il est beau ou pas. Mais bon, je pense que c’est lui parce qu’il a sept manteaux qui ont l’air magique. Soudain, j’entends du bruit. Houmbaba se lève pour aller voir ce qui se passe. Il ne prend pas ses sept manteaux ! C’est le moment de les lui subtiliser ! Hop ! C’est bon je les ai volés ! Maintenant, je dois les apporter à Gilgamesh et Enkidou. Mais la forêt et immense et nous n’avons pas pris la même direction ! Il me faut les retrouver au plus vite, sinon Houmbaba va les tuer ! Je les cherche longtemps.
Je suis épuisée, je m’endors. A mon réveil, j’entends une voix qui me dit de suivre un chemin. Je suis la voix mais elle disparaît. Heureusement, j’entends Gilgamesh et Enkidou. Je prends les sept manteaux et les leur donne pour qu’ils se battent contre Houmbaba et qu’ils aient un peu plus de chances de le vaincre. Je regarde le combat. Je suis contente parce que c’est Enkidou et Gilgamesh qui gagnent grâce aux sept manteaux que j’ai volés au géant. Je décide d’aller faire un petit tour car je commence à m’ennuyer et je veux prendre un peu mes repères dans cette immense forêt.
Soudain j’entends Gilgamesh et Enkidou qui m’appellent. Je me guide grâce à leurs voix et je reviens. Je découvre que Houmbaba est mort. Nous pouvons donc rentrer au village. Nous trouvons enfin la sortie de la forêt et apercevons au loin le village d’Ourouk ! Je suis très contente car je vais pouvoir rentrer mais j’espère revenir bientôt…
La porte de ma machine s’ouvre devant une mer très agitée. Devant moi, je vois un homme étrange avec un bâton dans les mains. Cet homme est brun et moustachu. Il est vêtu d’une longue tunique rouge et de sandales. Je vois que, derrière lui, il y a des milliers d’hommes et de femmes. Je me retourne vers ma machine et j’entends le bruit de la mer. Soudain, l’homme étrange lève la main et je constate avec étonnement qu’il fait un passage pour toutes ces personnes. Cet homme étrange me rappelle Moïse. Enfin je comprends que je suis en Égypte, devant la mer Rouge. Je m’approche de Moïse et lui demande : « Que faites-vous ? » Moise se tourne vers moi et me dit :
« Je sauve mon peuple ! Et toi, que fais-tu là, étrangère ?
– Ma machine s’est écrasée, pouvez-vous me ramener chez moi, il vous plaît ?
– Oui, je te prêterai un cheval pour aller jusqu’à ta machine et ensuite tu pourras l’emmener avec toi. Mais, avant, je vais te faire découvrir l’Égypte et toutes mes aventures, laisse-moi te raconter mon histoire : à ma naissance, les Hébreux étaient retenus en Égypte. Le pharaon avait peur qu’il y ait trop d’enfants. Il ordonna donc de tuer tous les garçons nouveau-nés. Ma mère m’a alors caché dans une corbeille en osier qu’elle a déposée au bord du Nil. Mais j’ai été sauvé par la fille du pharaon. J’ai même été élevé par ce dernier qui m’a appelé Moïse. Mon nom signifie « sauvé des eaux ». Quand je suis devenu adulte, Dieu m’a ordonné d’emmener le peuple hébreux hors d’Égypte pour fuir les persécutions de pharaon. Je suis donc en train de les aider à franchir la mer Rouge : c’est l’exode des Hébreux ! s’exclame Moïse.
– Ah… merci de m’avoir raconté votre histoire. Au revoir !
– Attends, je voudrais savoir de quel siècle tu viens. Et comment t’appelles-tu ?
– Je viens du XXIe siècle et je m’appelle Brenda.
– Au revoir Brenda ! » murmure Moïse.
Je prends le cheval que Moïse m’a promis et je retourne au XXIe siècle.
J’ouvrais la porte de la machine à remonter le temps quand je vis des tonneaux tout autour de moi. Je basculai et tombai sur le sol en bois. Je perçus un petit bruit, je me dis que c’était de l’eau. Soudain, j’entendis des cris. Je m’avançais lorsque je vis six hommes qui avaient des armures assez étranges. Tout à coup, je me souvins que c’était l’armure des guerriers d’Athènes. Je me cachai vite pour ne pas qu’ils m’aperçoivent. Je les vis avec de petits rondins entre les mains. Il y avait un homme qui tapait sur un tambour et, au même rythme, les six autres hommes tiraient les rondins vers eux. Je me mis à plat ventre et passai à côté de l’homme au tambour. Je montai des escaliers et vis d’autres guerriers mais, cette fois, ils avaient une autre armure qui me faisait penser à celle des guerriers perses de mon cours d’histoire. Ouf, ils ne m’avaient toujours pas repéré !
Je compris donc que j’étais en Grèce. Je m’équipai d’une armure pour ne pas me faire repérer. « Mais qu’elle est lourde ! » pensai-je. Une flèche passa juste au-dessus de ma tête et se planta dans le mât. J’étais en plein champ de bataille ! Il y avait deux petites îles. Mon ordinateur de poche m’indiqua que j’étais dans le détroit de Salamine, et je me souvins que j’en avais entendu parler dans mon cours d’histoire. J’entendis des cris de guerre grecs. Grâce à mon super traducteur, je compris que l’on disait : « Allez ! Allez ! Abattez-moi ces sales Perses ! » A mon grand étonnement, je reconnus la stratégie militaire d’Athènes : trois trières fonçaient sur un bateau et ainsi de suite.
Un grec me passa un arc. Je visai un guerrier perse dans la tête. Pour la première fois de ma vie, je venais de tuer quelqu’un mais je me dis que ce n’était pas grave car j’étais dans un autre monde… On me donna une flèche enflammée et je tirai sur un bateau perse, les grecs me félicitèrent. Je pris une épée et me battis au corps à corps contre au moins dix guerriers perses.
Soudain, je ne vis plus qu’un seul bateau perse mais il n’y avait plus aucun Perse dessus. Je me dis que la guerre était terminée. On fit la fête pendant dix jours. Qu’est-ce que je m’amusais : on mangeait, on dansait, on fit même quelques jeux. J’assistai à de mini-jeux olympiques et vis des lutteurs qui se battaient.
Ma maison, mon monde commençait à me manquer. Je me mis à chercher le bateau sur lequel j’étais arrivé. Après un bon quart d’heure, je finis par retrouver le bateau. Au moment où j’entrai dans la machine, un Grec me dit : « C’est un plaisir de t’avoir rencontré ! » Et, tout heureux, je me téléportai.
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