Exposition Le Havre/ Dakar : partager la mémoire

Du Volcan au Muséum d’Histoire naturelle du Havre, il n’y a qu’un pas… ou deux !

En lien avec le spectacle « LaBaoula » qui nous a quand même transportés jusqu’en Afrique grâce à « l’esprit des animaux de la savane », sur les conseils de notre Professeure de SVT (Mme Lunel), nous nous sommes dit qu’une petite balade du côté de la Place du Vieux Marché pourrait nous être profitable.

En effet, dans le cadre de la célébration des 500 ans de notre ville, le Muséum d’Histoire naturelle propose jusqu’au 31 décembre 2017 un parcours dédié aux patrimoines et créations contemporaines africains.

Découvrez ici cette belle exposition au travers des images rapportées et des mots d’élèves suite à leur sortie du 9 novembre !

 

 

Compte-rendu collectif de la visite de l’exposition « Le Havre/ Dakar : partager la mémoire » par les élèves de 6e D.

Jeudi 9 novembre, nous la 6e D, nous avons visité l’exposition « Le Havre/Dakar : partager la mémoire » au Muséum d’Histoire naturelle du Havre, accompagnés de nos Professeures d’Histoire-géo (Mme Kelsch) et de Français (Mme Quernel).

Avant de commencer la visite, nous nous sommes arrêtés devant une vidéo montrant des hommes et des femmes disant « bonjour » dans leurs langues d’origine et « bienvenue à l’exposition Le Havre/Dakar.

(Imane et Falya)

On a découvert qu’au Havre il y a une importante communauté de Sénégalais (environ 10000 personnes). Les premiers Sénégalais sont arrivés au Havre grâce à l’usine Renault située à Sandouville.

(Falya)

Après cette courte introduction, nous avons vu un rhinocéros blanc du sud empaillé (la technique utilisée pour faire ça s’appelle la taxidermie) et son squelette posé au-dessous de lui.

                                         

Le guide nous a expliqué que les cornes de rhinocéros ont beaucoup de valeur. Elles sont très recherchées par les braconniers et sont même volées dans les musées.

Dans la médecine chinoise, la poudre de cornes de rhinocéros sert à fabriquer des médicaments. 

(Imane)

Sur le rhinocéros, il y avait sa vraie peau. La taxidermie c’est quand on vide l’animal de ses organes, on enlève sa peau et à l’intérieur on y met de la mousse. Il faut faire vite pour replacer la peau par-dessus la mousse, sinon elle pourrit vite.

(Anaïs O.)

Ensuite, le guide nous a présenté un oiseau, un héron garde-boeufs, lui aussi empaillé. Cet oiseau mange les insectes qui se posent sur le dos du rhinocéros. On dit qu’ils coopèrent : l’oiseau mange et évite au rhinocéros des maladies et en contrepartie, le rhinocéros le transporte.

(Hasan)

Dans la première salle, on a vu une hyène qui mangeait une girafe.

Les deux animaux étaient également empaillés.

(Amadou)

En fait, la hyène nettoie la savane car elle mange les restes. Elle chasse uniquement quand elle n’a pas assez de nourriture. C’est un charognard comme les vautours.

(Lilly)

Tout le monde pense que la hyène est méchante mais elle mange juste les restes. Et quand elle en trouve, elle rigole pour prévenir ses congénères.

Grâce aux hyènes, il n’y a pas de mouches ni de vers et ainsi les autres animaux n’attrapent pas de maladies.

(Falya, Lilly et Hassan)

Avec leurs mâchoires puissantes, les hyènes cassent les os et mangent ce qui se trouve à l’intérieur.

(Imane)

A l’exposition, on a vu aussi des objets précieux et des objets du quotidien : des masques, des bracelets, etc.

(Lilly)

Le masque apparaît quand il y a un conflit dans le village, pour régler les problèmes. Le porteur du masque doit être bien caché pour qu’on ne voit pas son visage. Seuls les amis et les compagnons savent qui se cache derrière le masque. Ce rituel se pratique à Dakar comme en Côte d’Ivoire.

(Steven)

Dans une vidéo, on a vu une cérémonie où un homme masqué habillé de façon bizarre et couvert des pieds à la tête venait danser.

C’est pour apaiser les gens.

(Hasan)

Il y avait aussi des masques avec des cornes, on les utilise lors de certains rites pour faire pousser les plantes.

Chaque masque a une signification.

(Lilly)

A la fin de la visite, on est montés dans une salle où il y avait un faux salon de coiffure africain, un faux taxi-brousse et un faux restaurant. On s’est déguisés avec des boubous et on a fait plein de photos.

(Steven)

On a fait une photo autour de l’arbre à palabres (le baobab) et Imane a fait semblant d’être un griot.

(Thibault et Amadou)

novembre 12, 2017

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