Lundi 4 Février : Jour 1 avec Alexandre Haslé en 3eA (Gpe 2)

A la suite du groupe 1, les élèves du groupe 2 qui ont vécu leur premier jour d’atelier cet après-midi, proposent ici leurs ressentis :

 

« Avec l’artiste, j’ai appris à me faire confiance car on devait passer sous la corde en marchant à reculons donc c’est comme si on avait les yeux fermés car on ne devait pas regarder. On a effectué plusieurs activités en groupe comme marcher sans perdre des yeux la personne qu’on avait choisie mais sans la regarder, passer sous la corde sans hésitation, sans la regarder et sans la toucher. J’ai appris qu’on pouvait bien travailler en groupe sans cris comme quand on a fait des groupes de 3 en formant un carré et on devait marcher en même temps pour ne pas se foncer dedans. J’ai bien aimé quand on marchait en même temps car c’est comme si on défilait en cohésion. J’ai bien aimé aussi quand on devait passer sous la corde car on ne travaillait pas et c’était amusant. Le plus difficile pour moi était de passer sous la corde à reculons car il fallait vraiment se faire confiance pour ne pas la toucher d’autant qu’elle ne touchait pas le sol, donc on ne pouvait pas entendre le bruit du frottement de la corde sur le sol. Pour surmonter mes difficultés, je me suis énormément fait confiance. Je n’ai pas eu de bons souvenirs en particulier car je trouve qu’on n’a pas énormément travaillé sur différents points mais j’ai apprécié quand on devait passer sous la corde. Je n’ai pas de mauvais souvenir. » (Aliya, 3eA)

 

 

 

« L’artiste (Alexandre Haslé) m’a appris la différence entre regarder et voir. Regarder c’est observer, ça implique une attention particulière et voir c’est, apercevoir ou voir inconsciemment sans forcément faire attention.
Avec l’artiste, on a réalisé plusieurs choses. On a marché sans se toucher et occuper les espaces libres de la salle, on devait analyser 2 personnes tout en marchant en avant et après en arrière, sans les perdre de vue :  cela s’appelle une vision périphérique. Ensuite, le deuxième exercice a consisté à faire une ronde et on devait prendre la place de l’autre en se regardant dans les yeux sans changer de rythme. Et pour finir, Alexandre ou n’importe quel autre camarde, devaient faire tourner une corde et nous, nous devions passer sous la corde sans la regarder.
J’ai appris qu’il ne faut pas avoir peur, qu’il ne faut pas hésiter quoi qu’il arrive et sur les autres que s’occuper de soi-même. J’ai apprécié quand il nous a expliqué la différence entre regarder et voir car je croyais que ça voulait dire la même chose.
J’ai apprécié quand on est passé sous la corde parce que tu dois garder un bon rythme.
J’ai surmonté mes difficultés quand on a fait passer la corde en arrière car je ne savais pas si la corde allait me toucher.
Mon meilleur souvenir c’est quand on a marché en analysant une personne sans la perdre de vue. Mon pire souvenir c’est quand on est passé sous la corde en arrière. » (Kadia, 3eA)

 

 

 

« On a découvert comment voir une personne sans la regarder et prendre sur soi-même. On a effectué des activités en groupe comme comment on peut gérer plusieurs choses à la fois (des questions à poser, des gestes à reproduire, etc.) après on devait marcher et avoir quelqu’un dans son viseur et ne surtout pas le regarder, il fallait juste le regarder du coin de l’œil. J’ai apprécié l’activité avec la corde à sauter parce qu’au début j’étais tout contente d’en faire, j’étais tout excitée et après, avec l’exercice que l’artiste nous a dit de faire en regardant et en écoutant nos camarades ça m’a plu et ça m’a calmée parce qu’on ne devait pas faire ça vite et il fallait prendre son temps pour ne pas se prendre la corde sur la tête. Je n’ai pas aimé quand on marchait on début car c’était ennuyeux. Ce qui m’a semblé le plus difficile c’est quand on était en rond et où on devait regarder une personne et aller à sa place Il y a eu beaucoup de pauses parce qu’on ne comprenait pas. Mon pire souvenir c’est le fait d’enlever ses chaussettes même si ça change de nos habitudes. » (Djenaba, 3eA)

 

 

 

 » Avec l’artiste, on a appris la différence entre voir et regarder.On a appris à regarder une personne sans la regarder. J’ai appris pendant l’atelier que c’était dur de passer à travers la corde à sauter et à avoir un bon rythme. Ce que j’ai apprécié, c’est de se mettre en chaussettes parce qu’on sent qu’on est libre. Ce que je n’ai pas apprécié, c’est les chaussettes car même si c’est bien, après on a les chaussettes qui sont remplies de poussière. Pour surmonter mes difficultés, j’ai regardé mes camarades faire et ensuite j’ai essayé. La corde à sauter, c’est le meilleur souvenir. Je n’ai pas de pire souvenir. » (Riyane, 3eA)

 

 

 

« Avec l’artiste, j’ai appris qu’en groupe, on pouvait faire beaucoup de choses. Nous avons fait beaucoup d’activités drôles et certaines pas très drôles.
J’ai appris qu’on pouvait bien travailler ensemble.
J’ai aimé quand on passait sous la corde car c’était marrant.
Il n’y a rien qui m’a dérangé.
J’ai écouté les conseils de l’artiste pour mieux réussir les exercices.
Mon meilleur souvenir c’est quand on était tous en cercle et qu’on s’échangeait nos places. Je n’ai pas eu de mauvais souvenir. » (Cheik, 3eA)

 

 

 

« J’ai appris à avoir confiance en moi, à foncer devant un obstacle et à ne pas reculer. On a fait plusieurs exercices par exemple, quelqu’un était au milieu du sous-groupe, et on devait gérer plusieurs choses en même temps. A un autre moment, 2 personnes faisaient tourner une corde et on devait passer directement mais sans se précipiter. Les autres, en classe, je les voyais toujours confiants mais « face » aux exercices ce n’était pas pareil : certaines personnes avaient peur de foncer tout droit devant l’obstacle. Du coup, ce que j’ai appris c’est qu’ils sont comme moi : ils ont des peurs et un manque de confiance aussi. J’ai apprécié à surmonter mes peurs car je n’ai pas confiance en moi dans la vie de tous les jours. J’ai peu apprécié le comportement de certains car je trouve que c’est irrespectueux quand une personne prend de son temps pour être avec nous et partager avec nous sur son métier mais certaines personnes ne sont pas conscientes de ça. Du coup, l’artiste nous a repris plusieurs fois et on a perdu du temps sur les activités. Malgré cela, j’ai apprécié le fait de surmonter mes peurs même si ça m’a paru quand même difficile car je n’aime pas tellement être face à mon manque de confiance. J’ai réussi à surmonter mes difficultés en me disant aies confiance en toi pour une fois. Mon meilleur souvenir c’est quand on était en rond et qu’on devait refaire le même bruit qu’ Alexandre. J’ai aimé car c’était marrant. Et mon pire souvenir c’était quand on devait être au milieu et qu’on devait répondre à toutes les questions car tout le monde me regardait et j’étais gênée. » (Allyssia, 3eA)

 

 

 

« J’ai découvert comment être à l’aise pendant un théâtre, se lâcher, être souple. On a réalisé des petites ateliers avec l’artiste : bouger, créer des cercles, se regarder tout en marchant. J’ai appris qu’on pouvait être ensemble, se sentir libre, être soi- même tranquillement. J’ai apprécié quand on marchait librement en se regardant car on était seul mais libre avec les autres, j’ai apprécié le fait d’être en contact sans se parler. Ce que j’ai le moins apprécié c’est quand on marchait en arrière car on se poussait de partout et ça m’agaçait. Le plus difficile était de passer sous la corde en arrière, sans le bruit de la corde par terre, j’avais peur de tomber. J’ai surmonté mes difficultés, en ayant confiance en soi, en regardant devant soi sans se fixer sur les difficultés. J’ai apprécié de taper en suivant le même rythme que mes camarades car c’était amusant ça allait de plus en plus vite. Mon pire souvenir c’est quand on devait passer sous la corde en arrière, ça me faisait peur. » (Soumaya, 3eA)

 

 

 

« J’ai découvert une autre vision des choses. Par exemple, je vous regarde mais je vois ce qu’il y a autour (la classe). Avec l’artiste, on marchait partout dans la salle polyvalente. Dans un premier temps, il nous a dit de fixer quelqu’un, puis de voir quelqu’un sans le regarder et on devait marcher sans regarder, ni toucher une longue corde. J’ai appris qu’on peut regarder quelqu’un mais voir ce qui se passe autour et ça c’est important. Ce que j’ai moins apprécié c’est que mes chaussettes étaient sales à la fin et qu’on faisait tout le temps la même chose. J’ai apprécié quand on rigolait avec l’artiste et quand on réussissait à faire quelque chose, il nous félicitait, merci à lui… Ce qui m’a semblé le plus difficile, c’est quand il faisait tourner la corde et que nous, on était retournés : il fallait écouter le bruit de la corde taper le sol et on y allait. J’ai surmonté les difficultés car il nous encourageait et il nous disait de ne pas hésiter et ça a bien marché ? Mon meilleur souvenir c’est quand Kadia est tombée au moment où elle passait la corde c’était très drôle sur le moment, et je n’ai pas de pire souvenir. » (Yanis, 3eA)

 

 

 

 » Avec l’artiste, j’ai pu découvrir le monde du théâtre avec mes camarades. J’ai appris à être très attentif et à marcher en regardant autour de moi et aussi à passer chacun notre tour pour passer en dessous d’une corde.

Avec l’artiste, j’ai réalisé différentes démarches ex : il y en avait où il fallait marcher sans quitter du regard son binôme et on a fait une ronde où quand tu regardes quelqu’un et la personne te regarde aussi et bien tu changes de place et ainsi de suite. J’ai réalisé que je pouvais être quelqu’un de très attentif, qui respecte les consignes et qui pouvait aussi s’amuser de temps en temps. Sur mes autres camarades, j’ai pu apprendre qu’ils étaient très intéressés par l’intervention de monsieur Alexandre Hasté et très respectueux envers lui. J’ai particulièrement apprécié le moment où on devait passer lorsqu’on regarde un camarade car c’était un grand bazar et c’était marrant. J’ai apprécié la présence de monsieur Alexandre Haslé et j’ai bien aimé de passer un bon moment avec mes camarades de classe.  Ca m’a semblé difficile de passer en dessous de la corde le dos tourné et sans aucun son, il fallait se repérer avec les vibrations du sol. J’ai surmonté mes difficultés grâce à mes camarades de classe, grâce à leurs encouragements et leur soutien. Mon meilleur souvenir restera celui où il fallait passer en dessous de la corde sans son et sans voir et du coup, je me suis pris la corde dans la tête tout le monde a rigolé, c’était mon meilleure moment. Mon pire souvenir restera celui où je suis tombé par terre et cette fois-là ce n’était pas marrant car ça m’a fait vraiment mal. » (Abdel, 3eA)

 

 

 

 

février 4, 2019

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