Roma, Burdigala et cetera

Formidable moment de cours que ce discours rédigé et prononcé par Margaux !

La Curie Romaine, comme si nous y étions ! 

Quirites, Chers concitoyens,

En tant que Sénateur, je propose que nous nous battions contre Carthage : « Delenda Carthago ! » Comme vous le savez tous, Carthage est située près de la mer. Cette cité contient deux ports côte à côte. Une fois conquise, nous ferons de cette cité une forteresse imprenable qui, grâce à ce port sera très bien défendue, ce qui est un gros avantage pour nous, citoyens Romains.

C’est également grâce à ce port que le commerce s’est développé et qu’il est devenu l’activité principale qui a fait toute la puissance et la richesse de Carthage. Imaginez-vous la puissance de cette cité ? Entendez-vous la richesse qui nous appelle ? Nous serons connus pour notre commerce et de nombreux artisans travailleront également dans l’industrie du textile car c’est aussi grâce à cela que les Carthaginois sont compétents. Nous travaillerons dur pour faire de cette cité de Carthage, non pas une ville barbare, pleine de cruauté et de folie, une ville sanguinaire qui sacrifie ses propres enfants, ses prochains mais une ville civilisée, exceptionnelle, pleine de richesses.

De plus, les Carthaginois représentent une menace pour nous, les Romains : ils sont puissants et la proximité géographique fait qu’un jour ou l’autre un de nos clans finira par engager le combat. Ils sont également avantagés car Carthage a de quoi bien nourrir ses soldats.
Nous avons toujours résisté contre Carthage. Tout d’abord pour la Sicile, puis, d’abord écrasés par l’ennemi, nos troupes romaines ont fini par battre les Carthaginois à Zama. Nous ferons de même aujourd’hui : nous avons déjà vaincu deux fois les Carthaginois, il est temps d’en finir avec eux. Vengeons-nous pour ce qu’ils nous ont fait subir ! Montrons-leur que nous n’avons pas peur, que nous les combattrons, que nous vaincrons une fois de plus et que nous irons jusqu’à la mort s’il le faut ! Ce sera notre cité, personne, pas même les Dieux ne nous empêcheront de combattre et nous nous battrons le nombre de fois qu’il le faut pour cette cité. Nous avons vaincu hier, nous vaincrons demain !

Par Margaux PENAUD, 4e