Sur les traces du patrimoine industriel stéphanois avec les terminales HIDA

Les élèves de terminale suivant l’option facultative d’Histoire des Arts ont (re)découvert le Musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne dans le cadre de la thématique « Mémoire, patrimoine et représentation du travail ». Ce parcours dans les collections du musée a été complété par une visite de ville organisée avec le concours de Ville d’Art et d’Histoire.

Voici quelques extraits des notes de synthèse des élèves.

« Le musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne met en valeur les activités qui ont fait la puissance industrielle de la région stéphanoise.

Afin de nourrir notre réflexion concernant la mémoire et la représentation du travail, nous avons effectué, dans le cadre des cours d’Histoire des Arts, une visite de ce musée. Au-delà d’un enrichissement personnel et culturel plus étendu, c’est aussi une opportunité de voir notre ville d’un nouvel œil à travers son patrimoine. Les éléments clés d’hier déterminent la ville d’aujourd’hui ; ces témoignages du passé, en nous montrant ce qu’était la vie de nos aïeux, sont une richesse inestimable, un trésor sans prix. Cette identité est l’héritage de notre passé. » (Celia C – TES2)

« Dans la première moitie du XIXème siècle, Saint-Étienne est en plein essor grâce à la position de préfecture qu’elle a acquise et à l’activité industrielle qu’elle concentre. Ces différents facteurs renforcent la nécessité d’avoir un musée au sein de la ville. En 1846 Etienne Boisson, architecte réputé, avait été chargé de la construction de la sous-préfecture. Quelques années plus tard, en 1860, le projet évolue et le bâtiment, encore inachevé, devient le Palais des arts, abritant la bibliothèque municipale et une école de dessin. Il rassemble les collections d’armes du maréchal Oudinot et de la manufacture nationale d’armes financer par des sociétés des amis de l’art et par l’Etat.

Après la crise industrielle rubanière Alfred Colombet, élu municipal, veut réorganiser le musée afin qu’il serve de centre d’information et de documentation sur l’industrie. Le musée réunit alors les Beaux Arts et les Arts industriels et est donc renommé « Musée d’Art et d’Industrie » en 1889.

A partir de 1947, Maurice Allemand souhaite faire du musée un lieu favorisant l’art contemporain et pour cela il multiplie et diversifie les expositions. Dans les années 1950, le Musée d’Art et d’Industrie se lance dans l’exposition d’objets d’histoire naturelle, de statues, de bustes de l’école de dessin et de produits de l’industrie

Par la suite le bâtiment subit divers travaux de restructuration dont les vagues s’échelonnent de 1947 aux années 2000, dernière campagne en date menée par l’architecte Jean-Michel Wilmotte. Le bâtiment s’articule maintenant autour quatre niveaux : le sous-sol regroupe l’exposition sur les cycles, le rez-de-chaussée concentre l’exposition sur les rubans, au premier étage sont présentées les expositions temporaires et au troisième étage, l’exposition sur les armes. » (Maïssane C. TS3)

« A travers cette visite, il est une évidence : le musée traite de l’identité des populations, de leurs racines, des sources de leurs origines. Il répond à une quête identitaire si prégnante aujourd’hui. Il met en scène des repères porteurs d’une identité locale et rassemble. En protégeant ces particularités identitaires, il conserve une mémoire pour qu’elle perdure.

Cette sortie nous montre aussi à quel point le Musée d’Art et d’Industrie est un lieu de référence qui attire par sa particularité. Vitrine des savoir-faire stéphanois, il contribue au développement touristique et économique du territoire tout en véhiculant une force attractive et émotive. » (Celia C – TES2)

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