A la découverte de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design de Saint-Étienne

Billet de blog rédigé par Agathe V et Elise V, élèves de 2nde 10, à l’issue de la demi-journée que les élèves de 2nde et de 1ère ont passée à l’ESADSE à l’occasion des portes ouvertes.

C’est sur l’ancien site de la Manufacture Nationale d’Armes de Saint-Étienne, à l’abandon depuis les années 2000, que l’ESADSE (Ecole Supérieure d’Art et de Design de Saint-Étienne) s’est implantée. Ce lieu magnifique est emblématique de Saint Étienne et témoigne de son glorieux passé industriel.

Dans cette école tous ses professeurs sont soit théoriciens soit praticiens (artistes ou designers). Durant une conférence, nous avons pu rencontrer une professeur artiste et un professeur designer. Pour pouvoir entrer dans cette école, il faut passer un concours avec un épreuve écrite en Anglais qui dure 45 minutes ainsi qu’une épreuve orale de culture générale. Il y a également un entretien oral avec un jury composé d’enseignants des deux options, d’une étudiante de cinquième année et d’un ancien élève. Il n’y a pas d’attente en particulier, ce qui intéresse cette école, c’est surtout la diversité et la singularité du parcours des candidats. Le concours d’entrée est ouvert à tous! A la fin de la première année, on choisit soit l’option art soit l’option design. En moyenne, il y a quarante élèves qui sont en option design et vingt élèves en option art. On peut étudier dans cette école pendant cinq ou six années. Il faut savoir qu’il est indispensable d’être autonome dans son travail pour réussir dans cette école.

Divers ateliers sont proposés : la photographie argentique et numérique, le cinéma et l’audiovisuel, la menuiserie, la céramique… Guidés par une étudiante de première année, nous avons fait le tour des différents ateliers et apprécier le sérieux d’une formation qui semble prestigieuse.

Au bout de la troisième année, on passe un concours qui s’intitule le DNA, acronyme du Diplôme National d’Art ; il s’adresse aux étudiants qui souhaitent se diriger vers une formation artistique globale dans une école supérieure d’art par exemple. En quatrième année ; le premier trimestre est un voyage à l’étranger dans le cadre du programme Erasmus.

Sur le campus de cette école on trouve une grande bibliothèque et une « métariauthèque » qui sont autant de lieux propices à l’étude. Ce sont des milliers de livres qui sont en accès libre et des centaines de matériaux que l’on peut consulter et étudier en vue de travaux.

En conclusion, nous pouvons dire que cette journée nous a permis d’enrichir notre culture et de nous renseigner sur nos études supérieures. C’était très intéressant et enrichissant. On attend la Biennale Internationale du Design avec impatience.

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