Journées du Patrimoine 2021!

A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine 2021, les élèves de la section ont arpenté Saint Etienne et ses environs… Voici leur moisson! Merci à eux de nous faire partager leurs coups de coeur!

Louise B. et Anna Garance R. (1ère HIDA spé)

A l’occasion des journées du patrimoine 2021, le samedi 18 et dimanche 19 septembre, nous nous sommes rendues à la cité du design à Saint Etienne. Nous avons eu la chance de découvrir le métier de designer, concepteur packaging en participant à un atelier de création de boites. Nous devions piocher un mot et un adjectif si on le souhaitait ; ensuite nous pouvions laisser cours à notre imagination et décorer notre boite comme on le voulait.

Grille d’entrée de la MAS / Cité du Design

Après notre séance, nous avons pu participer à une exposition semi-interactive intitulée « Monde à l’envers ». La région organise des collaborations entre un ou plusieurs designers et des écoles primaires. La designeuse Esthelle Frois du collectif de design Ansthelle s’est inspirée pour son projet de légende japonaise racontant des histoires des yokaï. Ce sont des récits d’objets prenant vies. A partir de cela, avec les élèves de l’école de Martigny-le-Comte, ils ont repensé les contes en imaginant des objets futuristes créés à partir de leur imagination. Les enfants ont beaucoup échangé sur leur vision du monde de demain. A la suite de cela, les objets les plus originaux ont été sélectionnés pour être re-dessinés en 3D. Un intervenant dans le domaine de la technologie, a travaillé avec Esthelle et les enfants afin de confectionner un logiciel pour voir les objets créés, tout cela grâce à des QR codes. Les designers ont inventé des supports, des blocs pour pouvoir scanner le QR code et voir apparaître sur la tablette l’objet « du futur » en 3D.

Mais qu’est ce que les socles ? Les socles sont fait à partir de papiers mâchés recyclés. Les enfants ont pu toucher et travailler avec cette matière mais ce sont surtout Esthelle et ses collègues qui ce sont occupés de cela. Le projet étant évolutif, quelques objets ont été réalisés avec des Stéphanois qui, eux aussi, ont imaginé un monde futur avec des objets innovants.

Nous avons beaucoup aimé cette exposition. Le projet avec les enfants est très intéressant. Mélanger la matière et le virtuel nous a semblé très innovant. Le projet est évolutif, ce qui permet à l’exposition de prendre encore différents aspects et différentes formes.

Tour d’observation de la Cité du Design

Angèle V. et Mélissa D. (1ère HIDA spé)

Le musée d’Art Moderne et Contemporain de Saint-Étienne Métropole consacre 600m² à une cinquantaine d’œuvres produites spécifiquement par Lionel Sabatté pour l’exposition « Éclosion » Elle a commencé le 17 septembre 2021 et prendra fin 2 janvier 2022. L’artiste a évoqué le thème de l’alchimie et la transformation de la matière. L’exposition se compose d’innombrables sculptures, de peintures, d’oxydations sur plaques, d’installations et de dessins ; Lionel Sabatté recourt à des matériaux allant du bronze au béton en passant par… la peau humaine!

Lionel Sabatté est né à Toulouse en 1975. Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2003. Il s’intéresse depuis plus de vingt ans à la transformation de la matière et son incarnation, entre meutes de loups nés de la poussière, crocodiles aux innombrables écailles de pièces de monnaie et minuscules chouettes bâties de chutes d’ongles. Il s’engage cette fois-ci à transporter les visiteurs stéphanois dans un univers somptueux. Les travaux de Lionel Sabatté sont très travaillés et subtils, nous avons pu observer de très belles productions, comme le triptyque « L’Énigme du don » qui remet en question la notion de la texture et des différentes couleurs, très étonnants pour nous car nous ne nous attendions pas à voir des plaques rouillées donner autant de belles couleurs. De plus, il y avait d’autres productions comme plusieurs tableaux en noir et blanc ; c’était très intrigant car plus nous avancions plus nous devions imaginer voire réfléchir à ce que nous étions censées voir. Lire les titres des œuvres justes après avoir observé et imaginer ce dont il s’agissait était très amusant car cela redonnait le sourire! C’est une exposition très riche car nous avions à notre disposition de belles photos, des grandes statues et des petits oiseaux un peu partout car il y en avait au sol, accrochés aux murs, voire sur des supports un peu surélevés. C’était très enrichissant, merveilleuxt et nous vous suggérons cette exposition car elle était vraiment superbe.

Lou-Anne C. est pour sa part aller visiter une bien curieuse « maison »!

Il y a deux maisons sans escalier pratiquement similaires toutes deux situées à Saint-Etienne sur le boulevard Daguerre. Elles ont été construites entre 1933 et 1939 par l’architecte Auguste Bossu. Il a été un des premiers à initier le concept de copropriété. Les maisons sont maintenant classées monuments historiques.

Vue intérieure de la Maison sans Escalier d’Auguste Bossu à Saint-Etienne

Une rampe court tout le long de la maison, ce qui décale le niveau de chaque appartement d’environ 70 cm. Les appartements font entre 50 et 60m2. L’architecte Auguste Bossu déteste la solitude ; par conséquent la convivialité est placée au centre de son immeuble. Il a utilisé des matériaux très simples et peu chers, contrairement à d’autres de ses projets comme les hôtels particuliers pour permettre à des ouvriers et des gens de classe moyenne d’habiter dans un lieu agréable et confortable mais aussi à cause de la crise économique due à la guerre. Les lucarnes de la cuisine et de la salle de bain donnent sur l’intérieur de l’immeuble. Les pièces de vie quant à elle ouvrent sur le parc. Cette distribution a tout de même un inconvénient : lorsque les lucarnes de la cuisine sont ouvertes les bruits et les odeurs se diffusent dans tout l’immeuble. Certaines personnes aimeraient un ascenseur au centre de l’immeuble bien que cela aille à l’encontre de l’esprit de convivialité puisque cela créerait une séparation entre les portes des deux appartements l’un en face de l’autre.

Au sommet se trouve une coupole percée de petits trous incrustés de verre coloré. L’entrée donne directement sur un patio autrefois orné d’eau. Le verre coloré et l’eau produisaient donc de magnifiques jeux de reflets. La coupole est entourée d’une terrasse à côté d’une buanderie commune.

Le parc est très agréable, silencieux, planté d’arbres nobles car Auguste Bossu a racheté la parcelle aux propriétaires de la maison bourgeoise située juste à côté.

La médiation assurée par l’association des amis d’Auguste Bossu était intéressante même si le lieu n’était pas très approprié pour accueillir autant de monde à la fois. Les informations communiquées manquaient parfois de précision et l’ensemble d’organisation mais l’ambiance générale était conviviale.

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