La semaine qui fait mal à l’âme

La voilà la semaine. La semaine qui ne devrait pas arriver, celle que je refuse mais que je m’impose comme un devoir, la semaine qui fait mal à l’Humain et mal à l’âme… Avez-vous deviné ? Je parle bien sûr de la semaine contre le racisme. En 2019, le racisme est toujours là. Attendez, je reviens, je vais tuer la petite fille intérieure que j’étais, qui se disait que dans les années 2000, le racisme ne pourrait plus exister. Ça y est. C’est fait, pas évident de chasser des trucs pareils ! (Ah ! Sacré Freud !)

Du coup, dans les écoles, collèges, lycées, on lutte contre ce fléau. Une année, j’ai essayé de trouver une nouvelle idée… Tête chercheuse en avant !

Une idée farfelue est venue une nuit,  comme ça, sans sonner, rien. J’étais dans mon négligé de soie (ben voyons, on va te croire !) et je n’avais pas envie, par coquetterie, de lui ouvrir ; pourtant il le fallut bien, puisque l’idée était insistante.

Parfaitement coiffée et maquillée, parce que je le vaux bien, j’allai ouvrir et on me cria : « papillon ! ».

Sonnée, je refermai correctement ma doudoune pilou-pilou (il a bon dos le négligé, tiens !) et me rendormis aux côtés de… (Petits curieux ! Vous ne le saurez pas !).

Le lendemain, j’avais le mot « papillon » en tête (Cindy Sanders, sors de ce corps ! J’ai la lumière et les projecteurs !), je proposai alors à mes élèves :

« L’opération papillon »

Le projet est tout simple : prendre une heure pour créer des textes courts, des messages de paix, des citations et prendre une autre heure pour écrire tout cela sur des feuilles au format carré.

C’est à ce moment que vous allez me dire « elle remet encore le couvert avec l’origami ? ». EXACTEMENT, vous commencez à me connaître !

Une fois les textes recopiés et corrigés, il suffit de plier les feuilles pour créer des papillons !

Et alors ?

J’arrive, une seconde ! Alors, comptez une pause-café en moins (sans Véronique Jannot, alias Joëlle Mazart), une autre heure sur votre temps libre, des collègues sympas (si, cela EXISTE ! Arrêtez un peu, les ronchons !), de la pâte qui accroche tout et qui fait des taches au mur (on se souvient de ça sur la tapisserie de nos parents… oups, j’avais pas vu !), un hall de collège et bien sûr les papillons.

En plus de décorer, l’idée est que lorsqu’un papillon tombe du mur, nous pouvons lire un message de paix, d’altruisme, de bienveillance.

On aurait pu s’arrêter ici mais, je voulais aller encore plus loin (le frisson de l’aventure). J’ai traversé la cour (telle Lara pas Croft) et j’ai proposé à un charmant professeur de primaire de créer avec sa classe des messages papillons. Il fut intéressé et quelques semaines plus tard, j’avais une livraison de lépidoptères (notez l’effort scientifique) fraîchement nés. Ceux-ci ont été accrochés avec les autres. Lors de la visite des CM2, certains disaient : « c’est mon papillon là-bas ». Vous l’aurez compris, derrière tout cela il y a avait l’idée qu’un jour il n’y aurait plus de racisme…

Pour vous exercer, apprendre et transmettre (ah, non, on ne transmet plus, on guide !) donc, pour vous exercer, apprendre et guider vos élèves, un tuto tout simple pour une idée toute simple sur un sujet sérieux que nous devons combattre de toutes nos forces.

https://youtu.be/tlrC5dAPtJw?t=5

 

Une chronique de Tara Tata

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