Défendre la presse avec « Le prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre »

Ce sont les lycéens de l’ensemble de la Basse-Normandie , plus de 1700, qui ont attribué leur prix dans la catégorie télévision en présence de grands reporters venus spécialement les rencontrer, parler de leur profession et partager leur expérience. En partenariat avec le Clemi (Rectorat) de Basse-Normandie, et la Région Basse-Normandie, le Prix des Lycéens a pour mission de sensibiliser les jeunes au métier de grand reporter, et de leur offrir un éclairage sur l’actualité internationale. Les articles ci dessous sont le résultat du travail des 2AD qui ont participé au prix.

Stéphane SIOHAN, profession : reporter de guerre.

Reporter
Dans le cadre du Prix Bayeux, nous avons rencontré à Granville Stéphane Siohan, journaliste français de 36 ans, qui vit depuis deux ans en Ukraine avec sa femme.
Indépendant, il est payé à l’article.
Après le visionnage des reportages, il a répondu à nos questions, ce qui nous a permis de découvrir sa profession sous divers aspects : il a par exemple évoqué l’importance de l’indépendance des médias, les fonctions du journaliste (informer, mais aussi susciter l’intérêt), les conditions de sécurité à respecter sur les zones à risques, ou encore le poids des réseaux sociaux dans le monde de l’information actuel.
Lola MARQUANT Anaëlle LETROUVE2nde AD

Des reportages à faire partager…

amphiMardi 7 octobre nous nous sommes rendus au lycée Julliot de la Morandière de Granville pour visionner dix reportages de Guerre, dont un qui nous a particulièrement touchées : « Le viol en République Démocratique du Congo » tourné le 26 janvier 2015. C’est suite à cette rencontre que nous avons interviewé notre professeur M Lemonnier

 

1) M Lemonnier, quel reportage avez-vous choisi ?
Le numéro 3 : « Sur la trace des djihadistes français de Deir Ezzor » en Syrie.

2) Considérez-vous ce reportage réussi ? Pourquoi ?
Ce reportage était bien construit, il était composé de carte, il avait un montage logique, et des éléments pour contextualiser. Le reportage n’était pas seulement émouvant.

3) Quel est l’intérêt pour vous d’emmener les élèves au  » Prix région des lycéens »?
L’intérêt est de vous faire découvrir des reportages de Guerre tout en prenant position sur leur réalisation à l’occasion d’un vote. Il s’agit aussi de rencontrer un correspondant de Guerre , et enfin, de vous mettre dans la peau du journaliste pour réaliser des articles et des dessins de presse susceptibles d’être publiés dans
« Citoyens du Monde ».

Charlotte Blondet, Camille Bellisle 2nde AD

La Guerre et ses conséquences.
Partout dans le monde…
De nombreux civils qui ont perdu la vie… Cet homme qui pleure parce qu’il a perdu sa femme, gisant au sol avec simplement un drap pour la recouvrir…
Les conflits « oubliés » parce que les médias ne veulent parler que de certaines actualités alors que là bas, les gens souffrent toujours…
Des civils réfugiés dans des caves avec très peu de nourriture et sans aide…Ce petit garçon de sept ans, touché par un obus alors qu’il jouait dehors, gravement brûlé à la tête, aux bras et aux mains…Ces images resteront gravées dans nos mémoires.
Bausson Amélie et Carell Marie Lycée Les Sapins, 2AD.

Le reportage en Irak m’a beaucoup touché car plus de 20.000 à 30.000 réfugiés Yézidis sont encore coincés dans les montagnes.
Ils ne peuvent pas avoir de l’eau ni de la nourriture, et risquent la mort à chaque instant. C’est horrible de voir des enfants ou des nouveau-nés souffrir et mourir. Quelques réfugiés sauvés pour combien qui devront tenter de survivre dans des conditions catastrophiques ?

Océane voisin 2nde AD

Ma Masika et le viol comme arme de guerre

Ma sika
Rebecca Masika Katsuva a crée une association pour aider les femmes qui ont subi les viols en République démocratique du Congo. . Surnommée Ma Masika , c’est une maman pour les femmes, jeunes filles et enfants rejetés de leurs familles. Mama Sika a, elle aussi, était violée : « Ils m’ont forcée à regarder quand ils ont découpé le corps de mon mari en morceaux et puis ils m’ont violée sur son corps sans vie » nous dit-elle.Certaines femmes ont accouché de leur viol et ont abandonné leurs enfants, d’autres encore, se sont faites brûler … Ces femmes porteront pour toujours les marques des viols.
De nombreux rapports dénoncent l’usage des violences sexuelles comme arme de guerre dans de nombreux pays en conflit. Le Congo est l’un des pays les plus gravement touchés. Plus de 400.000 femmes âgées de 15 à 49 ans ont été victimes d’un viol dans la période étudiée d’un an, en 2006-2007, soit 1152 viols par jour, selon cette étude menée par une équipe universitaire américaine de Stony Brook.

BREMMOND Emma DEMISSY Emma LEGARDIEN Anaïs 2AD   

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