Défi EDD cycle 3 : « C’est bon les fraises en hiver ! »

9 05 2017

C’est bon les fraises en hiver !

C’est bon les fraises en hiver ?

Nous vous mettons au défi de répondre à cette question en expliquant votre choix.

Une démarche pour vous aider à relever ce défi :

  • Répondez chacun par écrit à cette question.

  • Comparez vos réponses : si vos avis sont différents, trouvez les questions à résoudre.

  • Trouvez différentes façons de répondre aux questions (expériences, observations, documents, associations pour l’environnement, commerçants, producteurs…)

  • Menez vos recherches ; prenez des notes.

  • Mettez-vous d’accord sur ce que vous avez trouvé et ce qu’il faut retenir pour répondre au défi.

  • Complétez le document récapitulatif ci-joint pour décrire votre démarche et donner votre réponse.

____________________________________

Type de réponse finale visée :

Non, ce n’est pas bon les fraises en hiver !

Au niveau du goût, elles ont moins de parfum car elles viennent de pays lointains (au climat plus chauds en hiver), et sont cueillies presque vertes (encore dures) pour pouvoir voyager plus longtemps.

Ce transport long, généralement en camions frigorifiques, encombre les routes, et consomme beaucoup de carburant (diesel). Les gaz d’échappement ont un impact important sur la qualité de l’air pour notre santé (notamment les particules fines) et sur le réchauffement climatique (gaz à effet de serre).

En hiver, nous pouvons consommer d’autres fruits, produits plus localement, notamment les pommes et les poires. Et pourquoi pas de la confiture de fraises ! Il faudra attendre le mois d’avril pour profiter des bonnes fraises bretonnes ou du Sud-Ouest de la France par exemple.

Il existe même des AMAP, qui produisent et fournissent des fruits et légumes « de saison », à proximité des consommateurs.

 

_____________________________________

POINTS DES PROGRAMMES TRAVAILLÉS

Géographie

(extraits de http://cache.media.eduscol.education.fr/file/Geographie/74/8/RA16_C3_HIGE_GEO_CM1_Th3_Consommer_en_France_616748.pdf)

Thème 3 – Consommer en France

Satisfaire les besoins alimentaires

En s’ancrant dans le quotidien des élèves, à partir de la consommation liée à leur mode de vie, ce thème permet une première approche des besoins individuels et collectifs en produits alimentaires et des problèmes géographiques que leur satisfaction soulève.

L’accès aux ressources, leur exploitation et leur distribution jusqu’au lieu de leur consommation est une des questions centrales du thème. Il s’agit d’amener les élèves à comprendre que la satisfaction des besoins élémentaires met en relation le lieu où l’on habite et des espaces du monde entier. En travaillant sur les besoins individuels et collectifs en produits d’alimentation, on identifie les espaces où se situent les ressources et les modes d’acheminement vers le lieu de leur consommation. Le professeur met en relation les ressources ou produits consommés ici et les lieux d’où ils proviennent, où ils sont exploités et transformés, dans l’espace proche ou ailleurs dans le monde.

Le thème conduit à questionner les modes de consommation de notre société, dans une perspective de développement durable (partage des ressources, impacts sur l’environnement…).

Faire comprendre à l’élève :

  • que la consommation d’aliments est indispensable à la satisfaction des besoins humains quotidiens, et que cette satisfaction résulte de l’exploitation de ressources qu’il faut gérer ;

  • que la satisfaction des besoins là où l’on habite repose sur l’acheminement de produits qui sont issus de différents espaces dans le monde, du plus proche aux espaces les plus lointains. Pour arriver jusqu’à nous, ces produits nécessitent d’être transportés, parfois sur de très longues distances.

Travailler plusieurs compétences du programme, plus particulièrement :

  • « se repérer dans l’espace, construire des repères géographiques » ;

  • « raisonner, en posant des questions et des hypothèses » ;

  • « comprendre un document ».

Mettre en œuvre en classe

Problématiques

  • D’où viennent les fraises en hiver ? Plus tard ?

  • Comment les fraises parviennent-elles là où j’habite ?

  • Comment produire, transporter et consommer des fraises de façon durable ?

Il s’agit, à partir de la consommation du produit au quotidien, de repérer les lieux de son exploitation ainsi que son trajet (acheminement et distribution), de manière à articuler le lieu où l’on habite avec d’autres espaces, en mobilisant une autre échelle d’analyse. Cette démarche, qui part du consommateur et du produit consommé, permet d’identifier quelques acteurs (producteurs, transporteurs, distributeurs) et leurs logiques.

Construire des repères spatiaux

Prévoir une carte de France et une carte à une autre échelle, européenne ou mondiale.

  • Une ou deux régions françaises productrices de ressources alimentaires : la vallée du Rhône pour les fruits, la Bretagne pour l’élevage…

  • Un ou deux pays à l’échelle mondiale et/ou européenne.

  • Un ou deux DROM où l’on produit des aliments consommés en France.

Sciences et technologie

  • Les êtres vivants dans leur environnement

    • Identifier des enjeux liés à l’environnement

      • Relier le peuplement d’un milieu et les conditions de vie.

        • Modification du peuplement en fonction des conditions physico-chimiques du milieu et des saisons.

          • Travailler à partir de l’environnement proche (jardin pédagogique) et par des observations lors de sorties (jardins familiaux). Utilisation de documents.

            • Comment faire pousser des fraises à l’école ?

            • En quelle saison planter/semer ?

            • Quand récoltera-t-on ?

            • Comment sont les fraisiers l’hiver ?

            • Comment récolter plus tôt ? Etc.

Enseignement Moral et Civique

  • La notion de bien commun et d’intérêt général.

  • La responsabilité de l’individu et du citoyen dans le domaine de l’environnement.

_____________________________________

Compétences du socle travaillées

Domaine 1 : Les langages pour penser et communiquer

  • S’exprimer à l’oral

  • Lire et comprendre l’écrit

  • Écrire

Domaine 4 : Les systèmes naturels et les systèmes techniques

  • Mener une démarche scientifique, résoudre des problèmes simples

  • Mettre en pratique des comportements simples respectueux des autres, de l’environnement, de sa santé

Domaine 2 : Les méthodes et outils pour apprendre

  • Coopérer et réaliser des projets

  • Rechercher et trier l’information et s’initier aux langages des médias

  • Mobiliser des outils numériques pour apprendre, échanger, communiquer

Domaine 5 : Les représentations du monde et l’activité humaine

  • Situer et se situer dans le temps et l’espace

  • Analyser et comprendre les organisations humaines et les représentations du monde

  • Raisonner, imaginer, élaborer, produire

Domaine 3 : La formation de la personne et du citoyen

  • Maîtriser l’expression de sa sensibilité et de ses opinions, respecter celles des autres

  • Exercer son esprit critique, faire preuve de réflexion et de discernement

 

__________________________________________

Documents d’aide pour l’enseignant et les élèves

__________________________________________

Document récapitulatif de la démarche adoptée et des connaissances acquises



Moins de gaspillage grâce aux menus sans entrée ou sans dessert

30 01 2017

Article du Parisien 94

Saint-Maur : moins de gaspillage grâce aux menus sans entrée ou sans dessert

Depuis un an, une fois par semaine, l’école maternelle Nicolas-Gatin teste les menus à quatre composantes, contre cinq habituellement. Une façon de limiter les pertes.

Saint-Maur, jeudi 19 janvier. Pesée des aliments gaspillés à l’école Nicolas-Gatin à l’issue d’un déjeuner à quatre composantes. LP/Laure Parny

Une assiette à moitié pleine de carottes râpées à l’orange dans une main, Carine et Ophélie font glisser la nourriture dans une poubelle spéciale. Un sceau par aliment et une balance complètent leur équipement. Ce jeudi, dans l’école maternelle Nicolas Gatin de Saint-Maur, le service des conseillers déchets de Paris-Est Marne et Bois est venu peser les aliments qui finissent à la poubelle. Un an tout juste après le lancement de l’expérimentation sur le service d’un menu à quatre composantes au lieu de cinq, les résultats sont encourageants.

Désormais, en maternelle comme en primaire, une fois par semaine, les enfants mangent soit directement le plat, sans entrée, soit un laitage fait office à la fois de fromage et de dessert. « Les yaourts aux fruits c’est trop bon de toute façon, constate Kais, qui vient de finir son repas. Je n’ai plus du tout faim, c’est pareil que quand on a le fromage et un fruit. Et promis, j’essaye toujours de finir mon assiette. » Comme tous les enfants, le petit de 5 ans a été largement sensibilisé au gaspillage alimentaire par les animateurs de la pause méridienne.

« Le menu à 4 composantes est l’une de nos mesures pour lutter contre le gaspillage, mais c’est loin d’être la seule, assure Julien Kocher (LR), adjoint au maire chargé de la vie éducative. Les animateurs ont été formés. Nous proposons aussi deux fois par mois le menu star, qui est élaboré par les enfants eux-mêmes, tout en restant équilibré. »

Le « gâchimètre » permet une prise de conscience

Autant de mesures qui limitent les quantités jetées. Les plus récalcitrants des enfants ont au minimum été marqués par le jour où tout le pain non consommé était jeté dans une grande urne transparente : « le gâchimètre ». Depuis de nouvelles mesures ont fait leur apparition. « On leur propose des demi-morceaux de pain en fin de repas pour éviter qu’ils ne mangent pas ce qu’ils prennent », souligne une animatrice.

Ce jeudi à Gatin, après deux services et le déjeuner de 98 enfants, la balance sous la poubelle des restes de carottes râpées affiche 1,6 kg. Plus de 6 kg pour les restes de bœuf et de pommes de terre. Mais à peine quelques grammes de yaourts sont restés au fond des pots. « Globalement les élèves de maternelle gaspillent moins que les grands, soulignent Carine et Ophélie, qui font des pesées de temps en temps depuis un an. Souvent ce sont les légumes de l’entrée qu’ils ont du mal à manger. »

La cuisine centrale et la nutritionniste à l’origine des repas ont pris des mesures radicales suite aux fiches de liaisons remplies chaque jour sur ce qui a été bien ou mal consommé. Le chou-fleur a été banni de la cantine, le brocoli n’est plus servi qu’en duo de légumes ou en gratin, les litchis sont mieux mangés au sirop que frais. Quant au menu à 4 composantes, il est définitivement adopté.

« Pour autant nous le limitons à une seule fois par semaine, il serait trop difficile de garder des menus parfaitement équilibrés s’il revenait trop souvent », précise Julien Kocher. Reste l’étape d’après. Seules quelques écoles disposent d’un composteur, mais cette mesure pourrait elle aussi se généraliser.

Clés

5 camions parcourent la ville chaque matin pour amener les plats (chauds et froids) de la cuisine centrale aux cantines.

5 200 repas sont servis chaque jour dans les cantines de Saint-Maur.

200 agents et 280 animateurs assurent l’encadrement des enfants pendant la pause méridienne.

De 178 g à 102,9 g : c’est la baisse moyenne du gaspillage par enfant quand est proposé un menu à 4 composantes au lieu de 5.

Laure Parny



Mettre lentilles et pois chiches dans son assiette, une bonne action pour le climat

31 05 2016

légum

information.tv5monde.com, le 27/05/16

Article en lien avec le défi EDD sur les légumineuses.

Le consommateur se mettant à table avec le souci d’agir en faveur du climat doit davantage se tourner vers les légumes secs qui sont une alternative aux protéines animales mais aussi une manière méconnue de réduire les gaz à effet de serre d’autres cultures.
« Leur introduction dans les régimes alimentaires humains permet de diversifier les sources de protéines, en remplacement de la viande, contribuant à des régimes alimentaires moins émetteurs de gaz à effet de serre », souligne un rapport récent de l’ONG Réseau action climat (RAC) et les experts de l’association Solagro.
Car pois chiches, pois cassés, lentilles, fèves et autres haricots, combinés à des céréales, « permettent de couvrir la totalité des besoins en acides aminés » que fournissent aussi les protéines animales, rappelle Jean-Michel Chardigny, nutritionniste et chercheur à l’Inra.
Manger moins de viande contribue de plusieurs manières à limiter les émissions de gaz à effet de serre : moins de méthane émis par les bovins et moins d’importations de soja (Etats-Unis, Brésil, etc.), la principale source d’alimentation pour l’élevage en Europe.
Sans compter que dans un contexte d’accroissement continu de la population mondiale et de compétition accrue pour les terres arables, il faut en moyenne cinq kilogrammes de protéines végétales pour produire un kg de protéines animales.
Mais pour le climat, l’avantage des légumineuses ne réside pas que dans la comparaison avec la viande.
Contrairement aux cultures céréalières très dominantes en France, les légumineuses ont la faculté de fixer l’azote de l’air dans leurs racines. Du coup, elles n’ont pas besoin d’engrais chimiques, la principale source de gaz à effet de serre de l’agriculture, un secteur qui compte au total pour 16% des émissions de gaz à effet de serre françaises.
En plantant des lentilles plutôt que du blé, « on évite les principaux impacts environnementaux comme les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d’énergie nécessaire à la production d’engrais », note Marie-Hélène Jeuffroy, agronome et chercheuse à l’Inra.
– Un début de renaissance –
Mieux encore : les légumineuses enrichissent le sol en azote et permettent de diminuer les intrants pour les cultures de céréales ou d’oléagineux les années suivantes. Selon Marie-Hélène Jeuffroy, « inclure une année sur cinq dans une rotation des cultures une légumineuse permet de diminuer de 14% les émissions de gaz à effet de serre » sur l’ensemble du cycle.
Enfin, « l’insertion de légumineuses contribue à rompre le cycle des bio-agresseurs (parasites, ravageurs, etc.) des cultures majeures », ce qui permet de réduire la consommation de pesticides.
Les avantages environnementaux venant s’ajouter aux bénéfices pour la santé (prévention des maladies cardiovasculaires, apport de fibres, de minéraux, de vitamines, contrôle de la glycémie), les légumineuses devraient avoir le vent en poupe.
Pourtant, selon le RAC et Solagro, « leur développement n’est pas à la hauteur des enjeux actuels », même si des filières locales se structurent, notamment en bio. Les chercheurs de l’Inra évoquent « un début de renaissance », « une PAC plus favorable aux légumineuses », mais aussi un long chemin à parcourir.
« Les légumes secs sont peu consommés: moins de 2 kg par an et par personne en France contre 4 à 5 kg en Europe et 7 kg au niveau mondial », indique Marie-Benoit Magrini de l’Inra. Contre 100 kg de blé et 90 kg de viande!
Et pourtant, il faut importer la grande majorité des légumes secs destinées à l’alimentation humaine, notamment du Canada qui a relancé avec succès ces cultures dans les années 2000.
En France, « ces cultures ne représentent que 300.000 hectares cultivés contre 9 millions pour les céréales et 2 millions pour les oléagineux » (colza, tournesol, etc.), complète l’économiste.
Il n’en a pas toujours été ainsi : avant la Seconde guerre mondiale, les Français consommaient 7 kg de légumes secs par a! Et beaucoup moins de viande.
« Il ne s’agit pas que tout le monde devienne végétarien mais d’aller vers une plus grande complémentarité entre la viande et les légumineuses », résume Jean-Michel Chardigny.
« Or, regrette le nutritionniste, on en est encore aux schémas des manuels scolaires : les protéines viennent du trio viandes, poissons, bœufs et l’on oublie les lentilles, les pois les haricots secs ».



Des plats « bons pour le climat »

11 05 2015

Publié sur entrepreneursdavenir.com le mardi 5 Mai 2015

Le contenu de nos assiettes génère d’importantes émissions de gaz à effet de serre. Il est temps de s’en préoccuper, alerte Jean-Luc Fessard, fondateur de l’association « Bon pour le climat ».

À l’heure de la mobilisation générale contre le réchauffement climatique, Jean-Luc Fessard, journaliste spécialisé dans la gastronomie et le développement durable, s’est rendu compte que les professionnels de la restauration avaient négligé le contenu des assiettes. « Ils ont fait de gros efforts sur l’éco-conception, la gestion des fluides, l’eau, le gaz, l’électricité, la gestion des déchets et la valorisation des bio-déchets, explique-t-il. Mais ils ont assez peu remis en question le contenu même des menus. Or 30 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) sont liés à ce que nous mangeons, via la production agricole, la transformation des aliments, le transport, etc. »

Pour mobiliser les grands chefs et les inciter à composer des menus moins émetteurs de GES, il a eu l’idée de créer une association, « Bon pour le climat ». Il a convaincu François Pasteau, le chef de L’Epi Dupin (Paris 6e), de la présider, et Marguerite Bréchat, d’en devenir la déléguée générale. Ensuite, il a recruté plusieurs parrains d’influence : Olivier Roellinger, président de Relais & Châteaux, Didier Chenet, président du Synhorcat, premier syndicat de collecte et de valorisation des bio-déchets, Julien Dumas, chef du Lucas Carton (Paris 8e), Valery Laramée de Tannenberg, journaliste spécialisé dans le changement climatique, Claire Tutenuit, déléguée générale d’Entreprises pour l’environnement, et Brice Lalonde, envoyé spécial du Global Compact des Nations-Unies pour le climat.

De saison, local, végétal

Mais qu’est-ce qu’un plat « bon pour le climat » ? « Nous l’avons défini comme présentant trois caractéristiques : il doit être constitué de produits de saison et d’origine locale, et privilégier le végétal sur l’animal. En travaillant sur ces trois critères, on parvient à réduire les émissions de GES de 50 % en moyenne. » Et de citer l’exemple d’un hôtelier ayant remplacé les jus d’orange par des jus de pomme ou de poire : « Le bilan carbone de ses petits-déjeuners s’est considérablement amélioré. Appliqué aux 50 000 délégués qui participeront à la COP21 pendant une semaine, par exemple, le résultat devient significatif. »

« Bon pour le climat » vise deux cibles en particulier : les chefs et les consommateurs. Les premiers ont un vrai pouvoir d’entraînement, ce qui est fondamental quand il s’agit de changer les habitudes alimentaires : une vingtaine a déjà accepté de jouer le jeu en retravaillant leurs menus suivant les critères de l’association. À terme, « Bon pour le climat » vise l’ensemble des restaurateurs, des restaurants étoilés aux bistrots de quartier. Pour les aider à calculer l’impact carbone de leurs menus, Jean-Luc Fessard envisage d’équiper le site internet de l’association d’un éco-calculateur, avec le soutien de l’ADEME.

Quant aux consommateurs, ils seront incités à commander des plats « bons pour le climat », qu’ils identifieront dans les menus au moyen de petits logos de l’association. « Aujourd’hui, nous avons davantage d’adhérents consommateurs que restaurateurs, ce qui veut dire que l’idée plaît », s’enthousiasme Jean-Luc Fessard.

BON POUR LE CLIMAT



Répercussions d’une longue période de sécheresse en Californie

16 04 2015
tv5
Pour la Californie, le changement climatique « n’est pas un canular »
Publié sur information.tv5monde.com le 05/04/15
Article en lien avec le défi EDD sur le climat http://www.ia94.ac-creteil.fr/EDD/defi_climat-transports.htm
Le gouverneur de Californie, qui a annoncé mercredi des mesures d’urgence d’économies d’eau en raison d’une sécheresse historique, a défendu dimanche sa décision, soulignant que le changement climatique « n’est pas un canular » pour son Etat.
« Le temps que nous avons en Californie, ce temps sévira dans d’autres endroits du monde », a mis en garde Jerry Brown, sur la chaîne ABC. « Et je peux vous dire que, vu depuis la Californie, le changement climatique n’est pas un canular ».
Ces mesures visent à réduire de 25% la consommation d’eau dans cet Etat de l’ouest américain, où vivent 40 millions de personnes.
« C’est un signal d’alarme et il devrait concerner tout le monde, parce que ce décret est pris en vertu des pouvoirs d’urgence », a-t-il relevé, insistant sur le fait que les contrevenants s’exposent à des amendes de 500 dollars par jour voire à la coupure du service.
Interrogé sur le fait que le secteur agricole était largement épargné par ces mesures, M. Brown a reconnu que 80% de l’eau était consommée par ce secteur, qui ne représente que 2% de l’économie californienne.
Mais les agriculteurs « n’arrosent pas leur pelouse ou ne prennent pas de longues douches. Ils produisent la majorité des fruits et des légumes fournis par l’Amérique à une partie importante du monde », a-t-il souligné.
« Bien sûr, on pourrait tout couper. Si on ne veut pas produire d’aliments et les importer d’ailleurs, théoriquement c’est possible. Mais cela déplacerait des centaines de milliers de personnes », a relevé M. Brown.
Parmi les mesures annoncées mercredi, la Californie va demander le remplacement de 4,6 millions de mètres carrés de pelouse par des plantes peu consommatrices d’eau. Les « normes des toilettes et robinets » vont être revues pour limiter le débit d’eau, et la « police de l’eau » déjà existante pourrait devenir plus sévère.
La Cité des Anges avait déjà instauré des mesures d’incitation, comme le programme « pelouse contre dollars », mais sur la base du volontariat.
Le ministère californien des Ressources en eau avait indiqué mercredi qu’il n’avait pas trouvé de neige au 1er avril à 2.000 mètres d’altitude dans la Sierra Nevada, une première en 75 ans.


Les colonies d’abeilles s’effondrent, la production de miel aussi

25 03 2015

tv5

Publié sur tv5monde.com le 19 mars 2015

Article en lien avec le défi EDD http://www.ia94.ac-creteil.fr/EDD/defi_homme_abeilles.htm

La France n’a jamais si peu produit de miel depuis 20 ans, et ce malgré un regain d’intérêt pour l’apiculture et une demande forte, car les colonies d’abeilles connaissent des taux de mortalité inédits, dont sont en partie responsables insecticides et parasites.

« 2014 a été la pire des années dans l’Histoire récente de l’apiculture française qui voit sa production baisser constamment depuis 20 ans », a déclaré jeudi lors d’une conférence de presse Henri Clément, le porte-parole de l’Union nationale des apiculteurs français (Unaf).

« Avec seulement 10.000 tonnes l’an passé, cela correspond à une production divisée par trois depuis 1995 », a ajouté cet apiculteur des Cévennes, en soulignant une demande soutenue qui se traduit par des importations en hausse (environ 30.000 tonnes).

Lors de leur bilan annuel, les responsables de l’Unaf ont de nouveau mis en cause « la surmortalité des colonies », ainsi que des « conditions météorologiques catastrophiques pour les abeilles », comme beaucoup de vent.

Selon des données recueillies dans une vingtaine de départements, la mortalité des abeilles, a atteint 50 à 80% dans de nombreuses zones des grandes régions de production comme Provence-Alpes Côte d’Azur, Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.

« Avant l’arrivée de certains pesticides dans les années 90, comme les néonicotinoïdes, la mortalité était d’environ 5% », a souligné Gilles Lanio, le président de l’Unaf. « Sur l’Ile d’Ouessant, elle est de 1 à 3% », a-t-il ajouté. Lire la suite »



Plus de 240 000 tonnes de nourriture finissent à la poubelle chaque jour en Europe

17 03 2015

notre planète info

Publié sur www.notre-planete.info/ le 03 mars 23015

Près 50 % d’aliments sains sont gaspillés chaque année dans l’UE, par les ménages, les supermarchés, les restaurants et la chaîne alimentaire, alors que 79 millions de citoyens vivent au-dessous du seuil de pauvreté et que 16 millions dépendent de l’aide alimentaire d’œuvres de charité. Dans une résolution adoptée jeudi 19 janvier 2012, le Parlement demande des mesures urgentes en vue de réduire de moitié les gaspillages alimentaires d’ici 2025 et d’améliorer l’accès aux aliments pour les personnes démunies.

Face au gaspillage alimentaire à tous les stades – producteurs, transformateurs, détaillants, services de restauration et consommateurs – les députés européens demandent de mettre en place une stratégie coordonnée, associant des mesures européennes et nationales, afin d’améliorer l’efficacité de la chaîne alimentaire et des circuits de consommation, secteur par secteur, et de s’attaquer d’urgence à ce problème. Si rien n’est fait, le gaspillage alimentaire augmentera de 40 % d’ici 2020, indique une étude publiée par la Commission.

« La question la plus importante à l’avenir sera de répondre à la demande croissante de produits alimentaires, étant donné qu’elle sera supérieure à l’offre. Nous ne pouvons nous permettre plus longtemps de rester dans l’inaction, alors que des aliments sains et comestibles sont jetés à la poubelle. Il s’agit d’un problème éthique, mais également économique et social, avec d’énormes implications sur l’environnement », a déclaré le rapporteur Salvatore Caronna (S&D, IT) avant le vote. « La balle est maintenant dans le camp de la Commission. Nous attendons une stratégie européenne convaincante qui proposera une ligne de conduite permettant aux 27 États membres de s’attaquer au problème de manière systématique » a-t-il ajouté.

Le gaspillage alimentaire en chiffres

Dans le monde, le tiers des aliments produits chaque année pour la consommation humaine, soit environ 1,3 milliard de tonnes, est perdu ou gaspillé, selon un rapport préparé par la FAO.
Dans l’UE27 (Union Européenne des 27) en 2006, le gaspillage alimentaire représentait 89 millions de tonnes par an ou encore plus de 243 000 tonnes par jour. Cela signifie qu’en moyenne, un européen gâche près de 500 grammes de nourriture par jour.
En l’absence de mesures, le gaspillage alimentaire pourrait atteindre 126 millions de tonnes par an en 2020, une hausse de 40 %.
Origine du gaspillage
ménages : 42 % (ici, le gaspillage peut être évité à 60%)
industrie agroalimentaire : 39 %
détaillants : 5 %
secteur de la restauration : 14 %
Une nouvelle fois, le consommateur a une importante responsabilité et donc un pouvoir considérable dans ce gâchis inacceptable.
Exemple de gaspillage alimentaire dans une grande surface. Chaque jour, un employé doit détruire en moyenne 100 kg de nourriture, en grande partie encore comestible, mais qui arrive à péremption.
Le gâchis alimentaire en France
Yaourts, viande, plats préparés.. En un an, chaque Français jette en moyenne 7 kg de produits encore emballés, non entamés ! Un chiffre étonnant et écœurant qui ne tient pas compte, par exemple, du pain rassis, des fruits et légumes avariés et des restes cuisinés qui finissent bien souvent aux ordures.

Mieux éduquer pour moins gaspiller
Lire la suite »



Guide sur le bio-jardinage rédigé par des médecins

3 03 2015
actu envir
Publié sur Actu-environnement.com le 27/02/15
L’association santé environnement France (Asef), en partenariat avec les magasins Leroy Merlin, a publié le 20 février un guide sur les bonnes pratiques au jardin. Les pesticides sont-ils polluants ? Sont-ils dangereux pour la santé ? Comment est-on exposé ?
Ce guide, rédigé par les médecins de l’association et par les conseillers jardin de la chaîne de distribution spécialisée, répond à des questions de santé mais donne aussi des pistes aux jardiniers amateurs. Il s’agit notamment de respecter l’éco-système du jardin en accueillant des auxiliaires de culture, de nourrir le sol, de choisir les bonnes associations de culture ou encore d’économiser l’eau. Le guide présente également les outils clés du désherbage manuel : fourche, binette, griffe … Pour Asef, le jardinage est bon pour la forme, le moral et même pour la ligne, ce loisir est un véritable atout pour la santé… surtout s’il est naturel.
Pour télécharger le guide de l’Asef :
<http://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-23975-guide-asef-sante-jardin.pdf>
<http://www.actu-environnement.com/ae/news/asef-leroy-merlin-jardinage-naturel-pesticides-sante-guide-23975.php4

 



Du champ à la poubelle : le gaspillage alimentaire pèse lourd sur le climat

19 02 2015

Article paru le 16/01/15 sur zerowastefrance.org/

Gaspillage à tous les étages

D’après la FAO [1], un tiers de tous les aliments produits pour la consommation humaine est soit gaspillé soit jeté. Cela représente 1,3 milliards de tonnes de “déchets” par an. En 2011, en Europe et en Amérique du Nord, les pertes alimentaires étaient de 280 à 300 kg par habitant. Du champ où les légumes non calibrés ou abîmés sont abandonnés, à l’assiette non finie du consommateur, en passant par les déchets de transformation de l’industrie agro-alimentaire et les invendus de la grande distribution, ce gaspillage intervient à toutes les étapes de la chaîne alimentaire. Si l’on impute au consommateur la responsabilité du tiers de ce gaspillage, plus de 60% de ce gâchis incombe à l’industrie agricole, agro-alimentaire et à la distribution.

Des émissions de gaz à effet de serre qui auraient pu être évitées

Une production alimentaire qui pèse différemment dans le bilan

Une étude américaine [2] montre qu’environ 42% des gaz à effet de serre produits aux États-Unis proviennent de la production, de la transformation et du transport des produits alimentaires. Si on estime qu’un tiers de ces produits ne seront pas consommés, cela représente 14% d’émissions qui auraient pu être évitées, rien que pour la phase de production et de distribution. L’impact climatique de ce gaspillage n’est cependant pas le même pour tous les aliments. Les aliments d’origine animale sont beaucoup plus émetteurs de gaz à effet de serre. La production d’un kilo de protéines de boeuf, par exemple, émet environ 30 fois plus de CO2 que celle d’un kilo de protéines de lentilles [3]. Le gaspillage alimentaire de produits animaux pèse donc beaucoup plus lourd dans ce bilan.

Transporter et traiter les déchets

Il faut ensuite ajouter à cela les émissions de gaz à effet de serre liées à la gestion de ces déchets alimentaires Lire la suite »



Infographies Développement Durable

18 02 2015

Sans titre 1

Publié sur http://e-rse.net/

Article en lien avec le défi EDD sur le climat http://www.ia94.ac-creteil.fr/EDD/defi_climat-transports.htm

Infographies en lien avec la protection de l’environnement, le développement durable et la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE).

Au sommaire

  • Quel est l’Impact de la Dégradation de l’Environnement sur notre Santé ?
  • Mobilité et Transport Durable : un Connecteur entre les Territoires et les Citoyens
  • Changement Climatique : 5 Actions Concrètes pour Réduire notre Impact Environnemental
  • Pollution en Mer : les Ravages du Plastique
  • Le Gaspillage Alimentaire
  • La Seconde vie des Déchets Issus de la Fabrication des Bouteilles d’Eau en Plastique
  • Télécoms et Ressources Rares : quels Défis pour les Industriels et les Consommateurs ?
  • Consommation Collaborative