No plastic challenge

6 06 2018

Le ! Affûtez vos sacs en toiles, vos gourdes, mugs… et préparez vous à abandonner un maximum de plastique dans votre vie quotidienne.



Déchets plastiques et cours d’eau

16 02 2018

Marne, Saint-Maur-des-Fossés, février 2018

Télécharger la proposition pédagogique détaillée

Conclusions visées

Les déchets plastiques que nous ne jetons pas à la poubelle se retrouvent au sol, emportés par le vent ou l’eau de pluie vers les cours d’eau, qui les charrient jusqu’aux mers et aux océans : c’est une forme de pollution. Ces matières mettent plusieurs dizaines d’années avant de se dégrader et disparaître dans la nature. Elles peuvent notamment être prises pour des aliments par de nombreux animaux aquatiques, qui peuvent mourir en les avalant (tortues, oiseaux, poissons, mammifères marins…).

Pour diminuer ces effets, il est donc important de bien déposer nos déchets plastiques dans les poubelles prévues à cet effet : les emballages dans celle du recyclage (bien lire la notice fournie par le gestionnaire des déchets), les autres dans la poubelle « tout-venant ». Ils seront soit incinérés (pour produire de la chaleur pour le chauffage urbain par exemple), soit deviendrons d’autres objets en matière plastique recyclée. Quand c’est possible, le mieux est de ne pas utiliser ces emballages, mais plutôt des sacs réutilisables pour faire les courses. On peut aussi parfois acheter des produits au détail ou dans des emballages biodégradables (papier, nouvelles matières plastiques), que l’on pourra éventuellement déposer dans un composteur.



Moins de gaspillage grâce aux menus sans entrée ou sans dessert

30 01 2017

Article du Parisien 94

Saint-Maur : moins de gaspillage grâce aux menus sans entrée ou sans dessert

Depuis un an, une fois par semaine, l’école maternelle Nicolas-Gatin teste les menus à quatre composantes, contre cinq habituellement. Une façon de limiter les pertes.

Saint-Maur, jeudi 19 janvier. Pesée des aliments gaspillés à l’école Nicolas-Gatin à l’issue d’un déjeuner à quatre composantes. LP/Laure Parny

Une assiette à moitié pleine de carottes râpées à l’orange dans une main, Carine et Ophélie font glisser la nourriture dans une poubelle spéciale. Un sceau par aliment et une balance complètent leur équipement. Ce jeudi, dans l’école maternelle Nicolas Gatin de Saint-Maur, le service des conseillers déchets de Paris-Est Marne et Bois est venu peser les aliments qui finissent à la poubelle. Un an tout juste après le lancement de l’expérimentation sur le service d’un menu à quatre composantes au lieu de cinq, les résultats sont encourageants.

Désormais, en maternelle comme en primaire, une fois par semaine, les enfants mangent soit directement le plat, sans entrée, soit un laitage fait office à la fois de fromage et de dessert. « Les yaourts aux fruits c’est trop bon de toute façon, constate Kais, qui vient de finir son repas. Je n’ai plus du tout faim, c’est pareil que quand on a le fromage et un fruit. Et promis, j’essaye toujours de finir mon assiette. » Comme tous les enfants, le petit de 5 ans a été largement sensibilisé au gaspillage alimentaire par les animateurs de la pause méridienne.

« Le menu à 4 composantes est l’une de nos mesures pour lutter contre le gaspillage, mais c’est loin d’être la seule, assure Julien Kocher (LR), adjoint au maire chargé de la vie éducative. Les animateurs ont été formés. Nous proposons aussi deux fois par mois le menu star, qui est élaboré par les enfants eux-mêmes, tout en restant équilibré. »

Le « gâchimètre » permet une prise de conscience

Autant de mesures qui limitent les quantités jetées. Les plus récalcitrants des enfants ont au minimum été marqués par le jour où tout le pain non consommé était jeté dans une grande urne transparente : « le gâchimètre ». Depuis de nouvelles mesures ont fait leur apparition. « On leur propose des demi-morceaux de pain en fin de repas pour éviter qu’ils ne mangent pas ce qu’ils prennent », souligne une animatrice.

Ce jeudi à Gatin, après deux services et le déjeuner de 98 enfants, la balance sous la poubelle des restes de carottes râpées affiche 1,6 kg. Plus de 6 kg pour les restes de bœuf et de pommes de terre. Mais à peine quelques grammes de yaourts sont restés au fond des pots. « Globalement les élèves de maternelle gaspillent moins que les grands, soulignent Carine et Ophélie, qui font des pesées de temps en temps depuis un an. Souvent ce sont les légumes de l’entrée qu’ils ont du mal à manger. »

La cuisine centrale et la nutritionniste à l’origine des repas ont pris des mesures radicales suite aux fiches de liaisons remplies chaque jour sur ce qui a été bien ou mal consommé. Le chou-fleur a été banni de la cantine, le brocoli n’est plus servi qu’en duo de légumes ou en gratin, les litchis sont mieux mangés au sirop que frais. Quant au menu à 4 composantes, il est définitivement adopté.

« Pour autant nous le limitons à une seule fois par semaine, il serait trop difficile de garder des menus parfaitement équilibrés s’il revenait trop souvent », précise Julien Kocher. Reste l’étape d’après. Seules quelques écoles disposent d’un composteur, mais cette mesure pourrait elle aussi se généraliser.

Clés

5 camions parcourent la ville chaque matin pour amener les plats (chauds et froids) de la cuisine centrale aux cantines.

5 200 repas sont servis chaque jour dans les cantines de Saint-Maur.

200 agents et 280 animateurs assurent l’encadrement des enfants pendant la pause méridienne.

De 178 g à 102,9 g : c’est la baisse moyenne du gaspillage par enfant quand est proposé un menu à 4 composantes au lieu de 5.

Laure Parny



Ça suffit le gâchis

9 06 2016

gachisJe passe à l’action

Au moment de faire mes courses, à la maison, au bureau, dans le jardin… toutes les occasions sont bonnes pour adopter un des nombreux gestes qui me permettront de réduire significativement mes déchets, mais pas seulement ! En effet, certains gestes me permettront également de réaliser de vraies économies, d’autres de gagner du temps, de la place… bref de me faciliter la vie !

Alors si je peux à la fois participer activement à la préservation de l’environnement et améliorer mon quotidien : pourquoi hésiter ? C’est décidé, j’agis !

  • Je prépare ma liste de courses
  • Je fais les courses alimentaires dans le bon ordre
  • J’achète la juste quantité d’aliments
  • Je suis vigilant sur les dates de péremption
  • Je veille à la bonne conservation des aliments
  • Je cuisine astucieusement
  • J’accommode les restes
  • J’ai les bons réflexes au restaurant

Ça suffit le gâchis



Zéro déchets

22 02 2016

famille 0 déchets

Le quotidien de Bénédicte Moret, 32 ans, illustratrice, est fait de petites luttes, de grandes victoires ou de courtes défaites. Depuis un an, Bénédicte et sa famille, Jérémie Pichon son mari, leurs deux petites têtes blondes Mali, 7 ans, et Dia, 5 ans, mènent une vie zéro déchet. Ou presque zéro déchet. Une expérience qu’ils relatent avec recul et humour dans leur blog Famille zéro déchet qui regorge d’anecdotes et surtout de conseils pratiques. Un véritable guide à l’adresse des personnes qui souhaiteraient se lancer dans le zéro déchet, et dont ils tireront un ouvrage qui sera publié en mars. Comment fabriquer son propre liquide vaisselle, son « décrasse-chiottes », son dentifrice, les produits cosmétiques ? Des recettes de cuisine, composées de produits frais pour éviter les emballages des plats préparés, seront également au programme.



Trier et recycler pour lutter contre le réchauffement climatique

10 07 2015

Publié sur www.lemonde.fr/ le 06/07/15

La formule se veut choc : « Trois secondes pour le climat, propose Eric Brac de La Perrière, directeur général d’Eco-Emballages, qui promeut le tri des déchets ménagers. Un petit geste qui devient une solution efficace pour lutter contre le réchauffement. »
Chaque année, sur les 5 millions de tonnes d’emballages mis sur le marché français, 3,2 millions de tonnes sont recyclées – donc ni stockées ni incinérées –, ce qui permet d’éviter 2,1 millions de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre (GES), expliquent Cécile Bordier et Vivian Dépoues, dans une étude de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) Climat Recherche.  « 83 % de ces émissions évitées proviennent de l’utilisation de la matière recyclée en substitution de la matière vierge », écrivent les deux chercheurs sur le projet « Politiques climatiques territoriales ».
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Plus de 240 000 tonnes de nourriture finissent à la poubelle chaque jour en Europe

17 03 2015

notre planète info

Publié sur www.notre-planete.info/ le 03 mars 23015

Près 50 % d’aliments sains sont gaspillés chaque année dans l’UE, par les ménages, les supermarchés, les restaurants et la chaîne alimentaire, alors que 79 millions de citoyens vivent au-dessous du seuil de pauvreté et que 16 millions dépendent de l’aide alimentaire d’œuvres de charité. Dans une résolution adoptée jeudi 19 janvier 2012, le Parlement demande des mesures urgentes en vue de réduire de moitié les gaspillages alimentaires d’ici 2025 et d’améliorer l’accès aux aliments pour les personnes démunies.

Face au gaspillage alimentaire à tous les stades – producteurs, transformateurs, détaillants, services de restauration et consommateurs – les députés européens demandent de mettre en place une stratégie coordonnée, associant des mesures européennes et nationales, afin d’améliorer l’efficacité de la chaîne alimentaire et des circuits de consommation, secteur par secteur, et de s’attaquer d’urgence à ce problème. Si rien n’est fait, le gaspillage alimentaire augmentera de 40 % d’ici 2020, indique une étude publiée par la Commission.

« La question la plus importante à l’avenir sera de répondre à la demande croissante de produits alimentaires, étant donné qu’elle sera supérieure à l’offre. Nous ne pouvons nous permettre plus longtemps de rester dans l’inaction, alors que des aliments sains et comestibles sont jetés à la poubelle. Il s’agit d’un problème éthique, mais également économique et social, avec d’énormes implications sur l’environnement », a déclaré le rapporteur Salvatore Caronna (S&D, IT) avant le vote. « La balle est maintenant dans le camp de la Commission. Nous attendons une stratégie européenne convaincante qui proposera une ligne de conduite permettant aux 27 États membres de s’attaquer au problème de manière systématique » a-t-il ajouté.

Le gaspillage alimentaire en chiffres

Dans le monde, le tiers des aliments produits chaque année pour la consommation humaine, soit environ 1,3 milliard de tonnes, est perdu ou gaspillé, selon un rapport préparé par la FAO.
Dans l’UE27 (Union Européenne des 27) en 2006, le gaspillage alimentaire représentait 89 millions de tonnes par an ou encore plus de 243 000 tonnes par jour. Cela signifie qu’en moyenne, un européen gâche près de 500 grammes de nourriture par jour.
En l’absence de mesures, le gaspillage alimentaire pourrait atteindre 126 millions de tonnes par an en 2020, une hausse de 40 %.
Origine du gaspillage
ménages : 42 % (ici, le gaspillage peut être évité à 60%)
industrie agroalimentaire : 39 %
détaillants : 5 %
secteur de la restauration : 14 %
Une nouvelle fois, le consommateur a une importante responsabilité et donc un pouvoir considérable dans ce gâchis inacceptable.
Exemple de gaspillage alimentaire dans une grande surface. Chaque jour, un employé doit détruire en moyenne 100 kg de nourriture, en grande partie encore comestible, mais qui arrive à péremption.
Le gâchis alimentaire en France
Yaourts, viande, plats préparés.. En un an, chaque Français jette en moyenne 7 kg de produits encore emballés, non entamés ! Un chiffre étonnant et écœurant qui ne tient pas compte, par exemple, du pain rassis, des fruits et légumes avariés et des restes cuisinés qui finissent bien souvent aux ordures.

Mieux éduquer pour moins gaspiller
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Du champ à la poubelle : le gaspillage alimentaire pèse lourd sur le climat

19 02 2015

Article paru le 16/01/15 sur zerowastefrance.org/

Gaspillage à tous les étages

D’après la FAO [1], un tiers de tous les aliments produits pour la consommation humaine est soit gaspillé soit jeté. Cela représente 1,3 milliards de tonnes de “déchets” par an. En 2011, en Europe et en Amérique du Nord, les pertes alimentaires étaient de 280 à 300 kg par habitant. Du champ où les légumes non calibrés ou abîmés sont abandonnés, à l’assiette non finie du consommateur, en passant par les déchets de transformation de l’industrie agro-alimentaire et les invendus de la grande distribution, ce gaspillage intervient à toutes les étapes de la chaîne alimentaire. Si l’on impute au consommateur la responsabilité du tiers de ce gaspillage, plus de 60% de ce gâchis incombe à l’industrie agricole, agro-alimentaire et à la distribution.

Des émissions de gaz à effet de serre qui auraient pu être évitées

Une production alimentaire qui pèse différemment dans le bilan

Une étude américaine [2] montre qu’environ 42% des gaz à effet de serre produits aux États-Unis proviennent de la production, de la transformation et du transport des produits alimentaires. Si on estime qu’un tiers de ces produits ne seront pas consommés, cela représente 14% d’émissions qui auraient pu être évitées, rien que pour la phase de production et de distribution. L’impact climatique de ce gaspillage n’est cependant pas le même pour tous les aliments. Les aliments d’origine animale sont beaucoup plus émetteurs de gaz à effet de serre. La production d’un kilo de protéines de boeuf, par exemple, émet environ 30 fois plus de CO2 que celle d’un kilo de protéines de lentilles [3]. Le gaspillage alimentaire de produits animaux pèse donc beaucoup plus lourd dans ce bilan.

Transporter et traiter les déchets

Il faut ensuite ajouter à cela les émissions de gaz à effet de serre liées à la gestion de ces déchets alimentaires Lire la suite »



Infographies Développement Durable

18 02 2015

Sans titre 1

Publié sur http://e-rse.net/

Article en lien avec le défi EDD sur le climat http://www.ia94.ac-creteil.fr/EDD/defi_climat-transports.htm

Infographies en lien avec la protection de l’environnement, le développement durable et la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE).

Au sommaire

  • Quel est l’Impact de la Dégradation de l’Environnement sur notre Santé ?
  • Mobilité et Transport Durable : un Connecteur entre les Territoires et les Citoyens
  • Changement Climatique : 5 Actions Concrètes pour Réduire notre Impact Environnemental
  • Pollution en Mer : les Ravages du Plastique
  • Le Gaspillage Alimentaire
  • La Seconde vie des Déchets Issus de la Fabrication des Bouteilles d’Eau en Plastique
  • Télécoms et Ressources Rares : quels Défis pour les Industriels et les Consommateurs ?
  • Consommation Collaborative


DEEE : 600 camions en moins sur les routes grâce au transport fluvial

30 01 2015

transp fluv

Publié sur Actu-environnement.com, le 26/01/15
Plus de 4.500 tonnes de DEEE regroupés à Rouen seront désormais acheminées par la Seine jusqu’au port de Gennevilliers près de Paris. De quoi alléger le réseau routier et éviter les nuisances générées chaque année par 600 camions.
Eco-systèmes, l’éco-organisme en charge d’organiser la collecte, la dépollution et le recyclage des DEEE et Veolia ont inauguré une ligne de transport fluvial entre les ports de Rouen (76) et Gennevilliers (92). Une boucle logistique gérée par Fluveo (filiale de Veolia) qui va permettre d’acheminer par la Seine vers leur centre de traitement, 990 tonnes de gros électroménagers froid (réfrigérateurs, congélateurs, climatiseurs…) et 3.600 tonnes de petits appareils électriques (grilles pain, téléphones, ordinateurs…) collectés chaque année dans les départements de l’Eure et de la Seine Maritime. Cela représente 600 camions en moins chaque année sur les routes et une économie estimée de CO2 d’environ 33%.
Les électroménagers froid type réfrigérateur, sont pourtant peu propices à ce type de transport en raison de leur faible densité. Mais grâce à la massification des DEEE, et à la création d’un fret retour afin que les navettes ne rentrent pas à vide, cette logistique a pu être optimisée. En effet, les conteneurs seront utilisés au retour d’une part par le fabricant de papier UPM pour le transport de papier et d’autre part par Valdelia, l’éco-organisme pour le transport des déchets d’ameublement professionnels.
La collecte des DEEE est aujourd’hui de 450.000 tonnes par an mais elle devrait doubler d’ici 2019 avec des répercussions inévitables sur le transport et l’environnement. Des boucles logistiques comme celle-ci pourraient ainsi voir le jour dans d’autres régions afin de soulager le réseau routier. Il s’agit de la 3ème expérience de ce genre pour Eco-systèmes qui a déjà crée deux lignes fluviales entre Strasbourg (67) et Pagny sur Meuse (55) et entre Mayotte et le Havre (76). Des réflexions sont en cours concernant l’axe rhodanien, selon Christian Brabant, directeur général de l’éco-organisme.
Reportage vidéo à voir à :
<http://www.actu-environnement.com/ae/news/dechets-electriques-deee-transport-fluvial-veolia-ecosystemes-23717.php4>