Comprendre les liens entre biodiversité et réchauffement climatique

8 09 2015
lepointsciences
Les oiseaux ne se cachent plus pour mourir, Le Point, le 14/08/15
Adieu mésanges, alouettes, rouges-gorges. Bonjour cigognes, perruches, goélands. Pourquoi les oiseaux de votre enfance ont déserté les jardins.
Pour comprendre les liens entre biodiversité et réchauffement climatique.
Vidéo à voir à :
<http://www.lepoint.fr/sciences-nature/les-oiseaux-ne-se-cachent-plus-pour-mourir-14-08-2015-1956652_1924.php>


La Russie s’engage dans la lutte contre le réchauffement climatique

16 04 2015
novethic
COP 21 : en amont de la conférence de Paris, la Russie s’engage dans la lutte contre le réchauffement climatique,
Publié sur novethic.fr, le 01/04/15
Article en lien avec le défi EDD sur le climat http://www.ia94.ac-creteil.fr/EDD/defi_climat-transports.htm
La Russie a publié ce 31 mars au soir sa contribution en vue de la COP21, se positionnant ainsi in extremis comme membre des pays moteurs dans la lutte contre le changement climatique. Un engagement de bon augure pour la signature d’un accord mondial à Paris à la fin de l’année. Le quatrième émetteur de gaz à effet de serre dans le monde prévoit en effet une réduction de 25 à 30% de ses émissions d’ici à 2030.
À Doha en 2012, la Russie bloquait les négociations sur le climat. Elle réclamait une compensation pour les « dommages » subis par la pollution des pays occidentaux. Cette fois, le pays s’affiche parmi les premiers contributeurs à l’accord susceptible d’être signé à Paris en fin d’année. Son objectif : réduire de 20 à 25% les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, par rapport au niveau de 1990.
Avec une réserve, cependant : la prise en compte de la capacité maximale d’absorption de ses immenses forêts. Puits de carbone, la Russie concentre sur son territoire 70% des forêts boréales et 25% des ressources forestières mondiales. « L’utilisation rationnelle, la protection, l’entretien et le reboisement, c’est-à-dire la gestion de la forêt, est l’un des éléments les plus importants de la politique russe de réduction des émissions de gaz à effet de serre », souligne la Russie dans le document publié sur le site des Nations Unies en vue de la COP21.
Impact du réchauffement
Feux de tourbières, fonte du sol gelé des régions arctiques, apparition de cratères en Sibérie avec émanation de méthane, pertes de récoltes colossales dues à la sécheresse… La Russie commence en effet à ressentir l’impact du réchauffement de la planète.
Selon l’École des hautes études en sciences économiques de Moscou, les pertes économiques liées au changement climatique pourraient représenter entre 200 et 700 milliards de dollars par an d’ici quelques années. Fournisseur majeur de combustibles fossiles, la cause principale des émissions de gaz à effet de serre, la Russie en est aussi l’une des premières victimes.


Maladie de Lyme : la transmission par la tique

11 12 2014

Le Monde Science & Techno, le 08/12/14
monde sciences
La maladie de Lyme est une zoonose, une maladie qui touche aussi bien les animaux que les hommes. Ce sont les animaux sauvages qui sont le réservoir de la bactérie responsable de la borréliose de Lyme : oiseaux, petits rongeurs, grands mammifères. Son vecteur est la tique. Cet acarien, dont le développement comporte trois stades (larve, nymphe, adulte), se nourrit du sang des hôtes sur lesquels il s’accroche. Au cours de sa vie, la tique va faire trois repas sanguins. Elle passe souvent inaperçue, d’une part à cause de sa taille, d’autre part car elle injecte des substances anesthésiantes qui rendent sa morsure indolore. « On compte plus de 800 espèces différentes de tiques dans le monde, explique Muriel Vayssier-Taussat, directrice de recherche à l’Institut national de recherche agronomique. En Europe, les tiques qui transmettent les bactéries du genre des Borrelia sont de l’espèce Ixodes ricidus. Leur particularité est de pouvoir se gorger de sang sur une très grande variété d’espèces animales. » Ainsi, ces tiques mordent les animaux sauvages, les animaux domestiques… et les hommes.
Toutes ces morsures ne transmettent pas systématiquement la borréliose. Mais il est vivement recommandé, dans les zones infestées, de porter des vêtements protecteurs longs et fermés, voire d’utiliser des répulsifs cutanés (sauf chez l’enfant de moins de 30 mois et la femme enceinte). Après une exposition – promenade dans les bois, pic-nic… -, un examen attentif de l’ensemble du corps est de mise. Si une tique est repérée, il faut la retirer avec une pince, l’utilisation de produits chimiques pouvant induire une régurgitation qui accroît le risque d’infection. En cas de doute, consulter un médecin.
> Lire aussi : Maladie de Lyme : un fléau sous-estimé
<http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/12/08/maladie-de-lyme-la-transmission-par-la-tique_4536765_1650684.html>



Vidéo : Les services écologiques

28 06 2014

dailymotion.com
Cette vidéo animée aborde successivement :
1. La biodiversité à la base des services écologiques
2. Qu’appelle-t-on services écologiques ?
3. Les 5 grandes causes d’érosion de la biodiversité
4. Comment préserver notre capital naturel ?
Durée : 13′



Au cœur de la forêt et du bois

10 04 2014

coeur foret

Site très riche aidant beaucoup à relever le défi EDD sur l’Homme et la forêt

Site créé en partenariat entre les Editions Nathan et l’interprofession France Bois Forêt.

Son objectif est de permettre le partage d’informations et ressources liées à cette filière professionnelle.

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Tout ce dispositif est accompagné d’une application « bois-forêt » gratuite et disponible sur iPhone et Android, mais aussi sur tablette et iPad.

http://www.nathan.fr/webapps/cpg2-0/default.asp?idcpg=1552



La Forêt Durable : jeu sérieux d’investigation

15 03 2014

foret durable

Jeu sérieux d’investigation sur CD/DVD ou par abonnement en ligne proposant deux missions à réaliser : le repas des animaux et la randonnée en forêt.

De nombreux savoirs sont abordés à travers une grande diversité de contenus : les écosystèmes forestiers, le rôle des forêts dans les cycles naturels, les métiers de la forêt, les représentations culturelles de la forêt…

Ce logiciel peut être particulièrement utile pour la mise en œuvre du défi EDD Comment la forêt rend des services à l’homme

En savoir plus… http://www.deyrolle.com/laboutique/Magnets/Jeux-Deyrolle/Jeu-La-For%C3%AAt-Durable-Grand-public.html



Faire une place à la nature en Ile-de-France

30 01 2014

 

monde planète

 

 

Publié sur http://www.lemonde.fr/planete/ le 28.01.2014

 

L’agence régionale de la biodiversité en Ile-en-France a publié, mardi 28 janvier, le diagnostic le plus exhaustif de l’état de santé de la nature en Ile-de-France : il n’est pas bon. Le constat n’est pas nouveau et les nouveaux indicateurs élaborés par les naturalistes de l’agence confortent en l’affinant la photographie d’un territoire où vivent 12 millions d’habitants et où la dynamique démographique demeure forte.

 

Ce diagnostic doit permettre aux élus locaux qui donnent le feu vert aux projets d’aménagement de faire des choix en étant mieux informés, a expliqué Liliane Pays, présidente de Natureparif. Les indicateurs évaluant par exemple les superficies de zones humides, des réservoirs de biodiversité, du nombre d’espèces de faune et de flore…seront remis à jour régulièrement. L’agence prévoit aussi de lancer au printemps prochain un Observatoire des territoires qui fournira des données à l’échelle des communes ou des communautés de communes.

 

DÉCLIN DE LA FAUNE ET DE LA FLORE

 

Seuls 20 % de l’Ile-de-France sont urbanisés, ce qui, à première vue, pourrait être une bonne nouvelle pour la nature. Malheureusement, s’empresse de corriger Maxime Zucca, qui a piloté ce diagnostic, si l’on met de côté les forêts qui constituent des refuges de biodiversité, l’espace restant est, dans une très large majorité, occupé par de grandes exploitations agricoles qui continuent à « utiliser de façon déraisonnée des pesticides ». « Environ 1 200 tonnes de substances actives sont épandues chaque année sur la région où l’on compte seulement 1,5 % de milieux agricoles en agriculture biologique, plaçant l’Ile-de-France en queue de peloton à l’échelle nationale », souligne le diagnostic.

 

Résultat : ces vastes étendues sont devenues des déserts pour la faune et la flore sauvages. « Il n’y a plus à séparer le bon grain de l’ivraie. L’ivraie a disparu », constate M. Zucca, naturaliste, en rappelant que sur les 130 plantes qui habitaient traditionnellement dans les champs, les trois quarts ont disparu ou sont en déclin. Les oiseaux sont également les premières victimes de ces pratiques agricoles : en nombre comme en variété, leur déclin est marqué. Seules les espèces les plus « généralistes » comme les corneilles noires sont susceptibles de s’adapter à cet appauvrissement du milieu.

 

Les naturalistes de Natureparif ne plaident pas cependant pour une mise sous protection totale de nouveaux pans du territoire francilien. Ils jugent cette approche peu réaliste dans une région où 940 hectares d’espaces ruraux sont consommés chaque année par l’urbanisation, soit l’équivalent de la superficie de la ville de Paris tous les onze ans. L’objectif fixé par le Grenelle de l’environnement de placer 2 % du territoire sous protection forte, paraît ici hors d’atteinte.

 

RÉVOLUTION PLUS FACILE À FAIRE EN VILLE QU’À LA CAMPAGNE

 

« Nous sommes à 0,6 % et il nous semble difficile d’aller beaucoup plus loin », explique Grégoire Lois, chargé d’études chez Naturparif, en proposant un « changement de paradigme ». « Toute la biomasse –agricole, forestière – produite aujourd’hui est intégralement destinée au bénéfice de l’homme. Il faut apprendre à partager, à en laisser une part pour la nature », précise-t-il. En citant, pour exemple, la restauration des haies dans les champs, la réintroduction de l’élevage ovin sur les coteaux calcaires ou encore la multiplication en forêt des zones de sénescence où tout le cycle forestier peut se dérouler sans interruption.

 

Cette révolution est plus facile à faire en ville qu’à la campagne : l’abandon des pesticides, par exemple, est déjà acté dans de nombreuses communes. Des ruches sont installées sur les toits des bâtiments. Les fouines sont désormais présentes à Paris et la capitale a abrité en 2013 un couple de faucons pèlerin. Il ne faudrait pas cependant conclure hâtivement que la biodiversité francilienne trouve refuge en ville, avertit M. Lois.

 

Sauf à vouloir encourager l’étalement urbain ce qui n’est évidemment pas le propos des naturalistes. Sur ce point, ils déplorent que le Schéma régional de cohérence écologique adopté par la région en octobre 2013 ne soit pas plus contraignant pour les aménageurs. Cette « trame verte » décidée par le Grenelle de l’environnement devra seulement être « prise en compte », ce qui, en droit, correspond au degré d’obligation le plus faible. « Nous sommes conscients que nous arrivons après bien d’autres priorités », admet M. Lois.

 

Des espèces fortement menacées

12 millions d’habitants habitent en Ile-de-France, soit 20 % de la population française sur 2 % du territoire.

Biodiversité 20 % environ de la superficie francilienne sont identifiés comme « réservoir de biodiversité ». Parmi eux, figurent les pelouses calcaires, dont il ne resterait que 1 300 hectares, et les landes, moins de 800 hectares.

26 % de la flore vasculaire, soit 400 espèces, sont menacés, dont 145 espèces en danger critique d’extinction, selon la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature.

23 % du territoire sont forestiers et 21 % des lisières forestières sont en contact direct avec le milieu urbain. Presque toutes les forêts situées à moins de 20 km de Paris sont enclavées, ce qui ne permet pas le déplacement des espèces entre les massifs.

 

 



Panorama des services écologiques fournis par les écosystèmes forestiers en France

16 10 2013

services écologiques écosyst forest

En lien avec le défi EDD expliquer comment la forêt rend des services à l’homme

Les services écologiques ou écosystémiques sont les bénéfices que nous pouvons tirer des processus naturels. Cette notion met en valeur l’utilité de la nature pour l’Homme et sa dépendance vis-à-vis du fonctionnement des écosystèmes.

Les services écologiques se répartissent en 4 catégories

les services de support ou fonctions écologiques, sont à la base de l’ensemble des services car ils permettent le maintien du fonctionnement de l’écosystème. Une fonction écologique peut contribuer à plusieurs services et inversement un service peut être issu de plusieurs fonctions. Ce lien entre fonctions et services explique l’étroite dépendance entre la bonne santé des écosystèmes et la qualité et la pérennité des services écologiques qu’ils rendent

les services d’approvisionnement correspondent à la production de biens

les services de régulation sont responsables du contrôle des processus naturels

les services culturels sont des services non matériels, obtenus à travers l’enrichissement spirituel, artistique et les loisirs…

Le document : UICN_-_Panorama-espace_forestier-2



Vers la disparition des grenouilles aux États-Unis ?

12 06 2013

Publié le 31 mai 2013 sur www.bulletins-electroniques.com/

D’ici 20 ans, plusieurs espèces d’amphibiens pourraient avoir disparu de la moitié des habitats qu’elles occupent actuellement aux États-Unis. C’est la conclusion d’une étude de l’Institut d’études géologiques des États-Unis publiée le 22 mai . Les espèces d’amphibiens, dont certaines étaient considérées comme ayant un habitat stable et largement répandu, déclineraient en réalité à un rythme alarmant.

Les déclins de populations d’amphibiens sont particulièrement inquiétants

Les menaces de disparition des amphibiens à travers le monde sont assez bien connues mais on parle généralement de risques d’extinction sans nécessairement mesurer le rythme auquel cette extinction a lieu en ce moment-même. Les équipes de l’USGS ont mesuré, entre 2002 et 2011, sur 34 sites répartis sur le territoire américain, le niveau de changement de la présence de 48 espèces d’amphibiens dans leurs habitats potentiels (étangs, lacs, marécages…). Cette estimation de la vitesse d’extinction des grenouilles, des crapauds et des salamandres se révèle assez alarmante. En moyenne, la population de l’ensemble des amphibiens étudiés décline à un taux de 3,7% par an. Plus alarmant encore, les espèces listées sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN) déclinent à un rythme de 11,6% par an. Aucune zone ne semble épargnée : des déclins ont été observés de la Louisiane à la Floride ainsi que dans les montagnes de la Sierra Nevada et les montagnes Rocheuses…

Par ailleurs, au-delà de l’attachement des promeneurs sur les sentiers pluvieux au coassement des grenouilles, les amphibiens sont une espèce importante dans les réseaux trophiques et dans les écosystèmes aquatiques, notamment pour la régulation des parasites.

Des changements trop importants ou trop rapides pour que les amphibiens s’adaptent ?

D’après les scientifiques de l’USGS, les amphibiens sont pourtant des espèces résistantes aux changements. Ils semblent avoir été présents sans interruption dans les milieux aquatiques depuis 350 millions d’années, surmontant les changements qui ont causé l’extinction de nombreuses autres espèces. Cette nouvelle étude laisse donc penser que les changements actuels, par leur importance ou leur vitesse, ne permettent plus aux amphibiens de s’adapter mais elle n’explique pas les causes de ce rapide déclin. Les auteurs évoquent plusieurs pistes régulièrement évoquées, outre la destruction d’habitat, notamment, les maladies, les espèces invasives, la pollution ou les sécheresses.



L’arbre dans tous ses états

27 09 2012

Cet article peut aider à relever le défi EDD pour le cycle 3 intitulé « Comment la forêt rend des services à l’homme ? »

L’arbre dans les arts, dans les sciences, dans les techniques et les sciences humaines, c’est ce que propose un nouveau dossier du site officiel de la science. Un voyage qui peut alimenter des travaux interdisciplinaires.

Le dossier