Défi EDD cycle 3 : « C’est bon les fraises en hiver ! »

9 05 2017

C’est bon les fraises en hiver !

C’est bon les fraises en hiver ?

Nous vous mettons au défi de répondre à cette question en expliquant votre choix.

Une démarche pour vous aider à relever ce défi :

  • Répondez chacun par écrit à cette question.

  • Comparez vos réponses : si vos avis sont différents, trouvez les questions à résoudre.

  • Trouvez différentes façons de répondre aux questions (expériences, observations, documents, associations pour l’environnement, commerçants, producteurs…)

  • Menez vos recherches ; prenez des notes.

  • Mettez-vous d’accord sur ce que vous avez trouvé et ce qu’il faut retenir pour répondre au défi.

  • Complétez le document récapitulatif ci-joint pour décrire votre démarche et donner votre réponse.

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Type de réponse finale visée :

Non, ce n’est pas bon les fraises en hiver !

Au niveau du goût, elles ont moins de parfum car elles viennent de pays lointains (au climat plus chauds en hiver), et sont cueillies presque vertes (encore dures) pour pouvoir voyager plus longtemps.

Ce transport long, généralement en camions frigorifiques, encombre les routes, et consomme beaucoup de carburant (diesel). Les gaz d’échappement ont un impact important sur la qualité de l’air pour notre santé (notamment les particules fines) et sur le réchauffement climatique (gaz à effet de serre).

En hiver, nous pouvons consommer d’autres fruits, produits plus localement, notamment les pommes et les poires. Et pourquoi pas de la confiture de fraises ! Il faudra attendre le mois d’avril pour profiter des bonnes fraises bretonnes ou du Sud-Ouest de la France par exemple.

Il existe même des AMAP, qui produisent et fournissent des fruits et légumes « de saison », à proximité des consommateurs.

 

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POINTS DES PROGRAMMES TRAVAILLÉS

Géographie

(extraits de http://cache.media.eduscol.education.fr/file/Geographie/74/8/RA16_C3_HIGE_GEO_CM1_Th3_Consommer_en_France_616748.pdf)

Thème 3 – Consommer en France

Satisfaire les besoins alimentaires

En s’ancrant dans le quotidien des élèves, à partir de la consommation liée à leur mode de vie, ce thème permet une première approche des besoins individuels et collectifs en produits alimentaires et des problèmes géographiques que leur satisfaction soulève.

L’accès aux ressources, leur exploitation et leur distribution jusqu’au lieu de leur consommation est une des questions centrales du thème. Il s’agit d’amener les élèves à comprendre que la satisfaction des besoins élémentaires met en relation le lieu où l’on habite et des espaces du monde entier. En travaillant sur les besoins individuels et collectifs en produits d’alimentation, on identifie les espaces où se situent les ressources et les modes d’acheminement vers le lieu de leur consommation. Le professeur met en relation les ressources ou produits consommés ici et les lieux d’où ils proviennent, où ils sont exploités et transformés, dans l’espace proche ou ailleurs dans le monde.

Le thème conduit à questionner les modes de consommation de notre société, dans une perspective de développement durable (partage des ressources, impacts sur l’environnement…).

Faire comprendre à l’élève :

  • que la consommation d’aliments est indispensable à la satisfaction des besoins humains quotidiens, et que cette satisfaction résulte de l’exploitation de ressources qu’il faut gérer ;

  • que la satisfaction des besoins là où l’on habite repose sur l’acheminement de produits qui sont issus de différents espaces dans le monde, du plus proche aux espaces les plus lointains. Pour arriver jusqu’à nous, ces produits nécessitent d’être transportés, parfois sur de très longues distances.

Travailler plusieurs compétences du programme, plus particulièrement :

  • « se repérer dans l’espace, construire des repères géographiques » ;

  • « raisonner, en posant des questions et des hypothèses » ;

  • « comprendre un document ».

Mettre en œuvre en classe

Problématiques

  • D’où viennent les fraises en hiver ? Plus tard ?

  • Comment les fraises parviennent-elles là où j’habite ?

  • Comment produire, transporter et consommer des fraises de façon durable ?

Il s’agit, à partir de la consommation du produit au quotidien, de repérer les lieux de son exploitation ainsi que son trajet (acheminement et distribution), de manière à articuler le lieu où l’on habite avec d’autres espaces, en mobilisant une autre échelle d’analyse. Cette démarche, qui part du consommateur et du produit consommé, permet d’identifier quelques acteurs (producteurs, transporteurs, distributeurs) et leurs logiques.

Construire des repères spatiaux

Prévoir une carte de France et une carte à une autre échelle, européenne ou mondiale.

  • Une ou deux régions françaises productrices de ressources alimentaires : la vallée du Rhône pour les fruits, la Bretagne pour l’élevage…

  • Un ou deux pays à l’échelle mondiale et/ou européenne.

  • Un ou deux DROM où l’on produit des aliments consommés en France.

Sciences et technologie

  • Les êtres vivants dans leur environnement

    • Identifier des enjeux liés à l’environnement

      • Relier le peuplement d’un milieu et les conditions de vie.

        • Modification du peuplement en fonction des conditions physico-chimiques du milieu et des saisons.

          • Travailler à partir de l’environnement proche (jardin pédagogique) et par des observations lors de sorties (jardins familiaux). Utilisation de documents.

            • Comment faire pousser des fraises à l’école ?

            • En quelle saison planter/semer ?

            • Quand récoltera-t-on ?

            • Comment sont les fraisiers l’hiver ?

            • Comment récolter plus tôt ? Etc.

Enseignement Moral et Civique

  • La notion de bien commun et d’intérêt général.

  • La responsabilité de l’individu et du citoyen dans le domaine de l’environnement.

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Compétences du socle travaillées

Domaine 1 : Les langages pour penser et communiquer

  • S’exprimer à l’oral

  • Lire et comprendre l’écrit

  • Écrire

Domaine 4 : Les systèmes naturels et les systèmes techniques

  • Mener une démarche scientifique, résoudre des problèmes simples

  • Mettre en pratique des comportements simples respectueux des autres, de l’environnement, de sa santé

Domaine 2 : Les méthodes et outils pour apprendre

  • Coopérer et réaliser des projets

  • Rechercher et trier l’information et s’initier aux langages des médias

  • Mobiliser des outils numériques pour apprendre, échanger, communiquer

Domaine 5 : Les représentations du monde et l’activité humaine

  • Situer et se situer dans le temps et l’espace

  • Analyser et comprendre les organisations humaines et les représentations du monde

  • Raisonner, imaginer, élaborer, produire

Domaine 3 : La formation de la personne et du citoyen

  • Maîtriser l’expression de sa sensibilité et de ses opinions, respecter celles des autres

  • Exercer son esprit critique, faire preuve de réflexion et de discernement

 

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Documents d’aide pour l’enseignant et les élèves

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Document récapitulatif de la démarche adoptée et des connaissances acquises



Mettre lentilles et pois chiches dans son assiette, une bonne action pour le climat

31 05 2016

légum

information.tv5monde.com, le 27/05/16

Article en lien avec le défi EDD sur les légumineuses.

Le consommateur se mettant à table avec le souci d’agir en faveur du climat doit davantage se tourner vers les légumes secs qui sont une alternative aux protéines animales mais aussi une manière méconnue de réduire les gaz à effet de serre d’autres cultures.
« Leur introduction dans les régimes alimentaires humains permet de diversifier les sources de protéines, en remplacement de la viande, contribuant à des régimes alimentaires moins émetteurs de gaz à effet de serre », souligne un rapport récent de l’ONG Réseau action climat (RAC) et les experts de l’association Solagro.
Car pois chiches, pois cassés, lentilles, fèves et autres haricots, combinés à des céréales, « permettent de couvrir la totalité des besoins en acides aminés » que fournissent aussi les protéines animales, rappelle Jean-Michel Chardigny, nutritionniste et chercheur à l’Inra.
Manger moins de viande contribue de plusieurs manières à limiter les émissions de gaz à effet de serre : moins de méthane émis par les bovins et moins d’importations de soja (Etats-Unis, Brésil, etc.), la principale source d’alimentation pour l’élevage en Europe.
Sans compter que dans un contexte d’accroissement continu de la population mondiale et de compétition accrue pour les terres arables, il faut en moyenne cinq kilogrammes de protéines végétales pour produire un kg de protéines animales.
Mais pour le climat, l’avantage des légumineuses ne réside pas que dans la comparaison avec la viande.
Contrairement aux cultures céréalières très dominantes en France, les légumineuses ont la faculté de fixer l’azote de l’air dans leurs racines. Du coup, elles n’ont pas besoin d’engrais chimiques, la principale source de gaz à effet de serre de l’agriculture, un secteur qui compte au total pour 16% des émissions de gaz à effet de serre françaises.
En plantant des lentilles plutôt que du blé, « on évite les principaux impacts environnementaux comme les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d’énergie nécessaire à la production d’engrais », note Marie-Hélène Jeuffroy, agronome et chercheuse à l’Inra.
– Un début de renaissance –
Mieux encore : les légumineuses enrichissent le sol en azote et permettent de diminuer les intrants pour les cultures de céréales ou d’oléagineux les années suivantes. Selon Marie-Hélène Jeuffroy, « inclure une année sur cinq dans une rotation des cultures une légumineuse permet de diminuer de 14% les émissions de gaz à effet de serre » sur l’ensemble du cycle.
Enfin, « l’insertion de légumineuses contribue à rompre le cycle des bio-agresseurs (parasites, ravageurs, etc.) des cultures majeures », ce qui permet de réduire la consommation de pesticides.
Les avantages environnementaux venant s’ajouter aux bénéfices pour la santé (prévention des maladies cardiovasculaires, apport de fibres, de minéraux, de vitamines, contrôle de la glycémie), les légumineuses devraient avoir le vent en poupe.
Pourtant, selon le RAC et Solagro, « leur développement n’est pas à la hauteur des enjeux actuels », même si des filières locales se structurent, notamment en bio. Les chercheurs de l’Inra évoquent « un début de renaissance », « une PAC plus favorable aux légumineuses », mais aussi un long chemin à parcourir.
« Les légumes secs sont peu consommés: moins de 2 kg par an et par personne en France contre 4 à 5 kg en Europe et 7 kg au niveau mondial », indique Marie-Benoit Magrini de l’Inra. Contre 100 kg de blé et 90 kg de viande!
Et pourtant, il faut importer la grande majorité des légumes secs destinées à l’alimentation humaine, notamment du Canada qui a relancé avec succès ces cultures dans les années 2000.
En France, « ces cultures ne représentent que 300.000 hectares cultivés contre 9 millions pour les céréales et 2 millions pour les oléagineux » (colza, tournesol, etc.), complète l’économiste.
Il n’en a pas toujours été ainsi : avant la Seconde guerre mondiale, les Français consommaient 7 kg de légumes secs par a! Et beaucoup moins de viande.
« Il ne s’agit pas que tout le monde devienne végétarien mais d’aller vers une plus grande complémentarité entre la viande et les légumineuses », résume Jean-Michel Chardigny.
« Or, regrette le nutritionniste, on en est encore aux schémas des manuels scolaires : les protéines viennent du trio viandes, poissons, bœufs et l’on oublie les lentilles, les pois les haricots secs ».



Air-Climat-Santé

25 11 2015
23 novembre 2015

A l’occasion de la COP21, la Fédération francilienne des associations de protection de l’environnement publie un numéro spécial Air-Climat-Santé.

Bilingue et richement illustré, ce hors-série de 36 pages rappelle que les niveaux de pollution de l’air ne baissent plus beaucoup dans la région et décrit les conséquences sur le climat et la santé des Franciliens et surtout des Franciliennes. Bronchite pulmonaire obstructive et asthme touchent en effet majoritairement les femmes, notamment à Paris, en Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis et Val-d’Oise.

S’appuyant sur de nombreuses données scientifiques rendues accessibles grâce des infographies claires, ce numéro spécial de « Liaison » fait aussi la part belle aux retours d’expériences des associations et des élus qui ont lancé des actions dans leur collectivité territoriale. A l’image du maire de Sceaux (92) qui a mis en place un plan de développement des circulations douces et un plan « vélo » ambitieux (subventions pour l’achat de vélos électriques, flotte de « Vélos Campus » pour les étudiants…).

FNE Île-de-France expose également dans ce numéro Air-Climat-Santé des solutions adaptées à chaque niveau (collectivité, entreprise, association, citoyen) pour diminuer rapidement les émissions de CO2. Ces solutions vont de la sobriété énergétique au changement de comportement dans les déplacements ou le gaspillage alimentaire.

Un hors-série de référence qui fait le point département par département, à ne pas rater pour les élus, les décideurs et pour chaque Francilien qui se demande ce qu’il respire au quotidien.

Consulter LIAISON_AIR_2015.pdf



Les principaux polluants dans l’air

5 06 2015

AFP, le 02/06/15
Article en lien avec le défi EDD  L’air que nous respirons est-il toujours bon pour la santé ?
Particules, ozone, dioxyde d’azote, métaux lourds… La pollution atmosphérique provient notamment de l’industrie, du chauffage et des transports, principalement via la combustion des énergies fossiles.
Plus que les pics, générés en partie par les conditions météorologiques ou la hausse saisonnière de certaines activités, c’est la pollution chronique qui préoccupe.
Outre le cancer, mis en avant par l’OMS, ses effets sur la santé sont multiples.
– Les particules : Matières microscopiques en suspension dans l’air, ce sont elles qui, en ville, noircissent les façades des immeubles.
On distingue les PM10 (diamètre inférieur à 10 microns) qui proviennent surtout des processus mécaniques comme les activités de construction, et les particules fines (PM 2,5, diamètre inférieur à 2,5 microns), issues des effluents de combustion du bois ou des carburants (essentiellement le diesel) ainsi que des vapeurs industrielles.
Elles sont considérées comme le « polluant atmosphérique le plus nocif pour la santé humaine en Europe », par l’Agence européenne de l’environnement (AEE): 90% des urbains y sont exposés au-delà des seuils recommandés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Les particules les plus petites, qui génèrent le plus d’inquiétudes sur le plan sanitaire, pénètrent dans les ramifications profondes des voies respiratoires, mais aussi le sang. Outre le cancer, une exposition peut entraîner de l’asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardio-vasculaires.
– Les oxydes d’azote (NOx) : Le monoxyde d’azote (NO) mais surtout le dioxyde d’azote (NO2), principalement formé lors des processus de combustion, notamment dans les moteurs de voiture ou les centrales électriques.
Le dioxyde d’azote est le plus nocif des deux pour la santé humaine. Lié au transport routier, il touche surtout les villes. C’est un « gaz irritant qui engendre une hyperactivité bronchique », selon le ministère de l’Ecologie. Il augmente la fréquence et l’intensité des crises d’asthme et peut favoriser des affections pulmonaires chez l’enfant.
En 2012, le secteur des transports représentait 59% des émissions de NO2, selon le ministère de l’Ecologie.
– L’ozone (O3) : Cet autre polluant majeur est issu de réactions chimiques, sous l’effet du soleil, impliquant plusieurs polluants émis dans l’air, comme les oxydes d’azote et les composés organiques volatils (hydrocarbures, solvants…).
« L’ozone est un gaz puissant et agressif » qui, à des taux élevés, « corrode les matériaux, les bâtiments et les tissus vivants », écrit l’AEE. Il réduit notamment la capacité des végétaux à assurer la photosynthèse et, dans le corps, entraîne une « inflammation des poumons et des bronches ».
Transport routier, agriculture, industrie manufacturière sont à l’origine des principaux polluants à l’origine de l’ozone.
– Autres : Le dioxyde de soufre (industrie) est à l’origine de nombreuses pathologies respiratoires. Le benzène est issu de la combustion du bois de chauffage et du transport. Ou encore l’ammoniac (NH3), aux émissions dues à 97% à l’agriculture.
L’industrie émet également des métaux lourds – plomb, cadmium, nickel, arsenic, mercure – qui s’accumulent dans l’organisme.
<http://information.tv5monde.com/en-continu/les-principaux-polluants-dans-l-air-36487>



Guide sur le bio-jardinage rédigé par des médecins

3 03 2015
actu envir
Publié sur Actu-environnement.com le 27/02/15
L’association santé environnement France (Asef), en partenariat avec les magasins Leroy Merlin, a publié le 20 février un guide sur les bonnes pratiques au jardin. Les pesticides sont-ils polluants ? Sont-ils dangereux pour la santé ? Comment est-on exposé ?
Ce guide, rédigé par les médecins de l’association et par les conseillers jardin de la chaîne de distribution spécialisée, répond à des questions de santé mais donne aussi des pistes aux jardiniers amateurs. Il s’agit notamment de respecter l’éco-système du jardin en accueillant des auxiliaires de culture, de nourrir le sol, de choisir les bonnes associations de culture ou encore d’économiser l’eau. Le guide présente également les outils clés du désherbage manuel : fourche, binette, griffe … Pour Asef, le jardinage est bon pour la forme, le moral et même pour la ligne, ce loisir est un véritable atout pour la santé… surtout s’il est naturel.
Pour télécharger le guide de l’Asef :
<http://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-23975-guide-asef-sante-jardin.pdf>
<http://www.actu-environnement.com/ae/news/asef-leroy-merlin-jardinage-naturel-pesticides-sante-guide-23975.php4

 



Infographies Développement Durable

18 02 2015

Sans titre 1

Publié sur http://e-rse.net/

Article en lien avec le défi EDD sur le climat http://www.ia94.ac-creteil.fr/EDD/defi_climat-transports.htm

Infographies en lien avec la protection de l’environnement, le développement durable et la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE).

Au sommaire

  • Quel est l’Impact de la Dégradation de l’Environnement sur notre Santé ?
  • Mobilité et Transport Durable : un Connecteur entre les Territoires et les Citoyens
  • Changement Climatique : 5 Actions Concrètes pour Réduire notre Impact Environnemental
  • Pollution en Mer : les Ravages du Plastique
  • Le Gaspillage Alimentaire
  • La Seconde vie des Déchets Issus de la Fabrication des Bouteilles d’Eau en Plastique
  • Télécoms et Ressources Rares : quels Défis pour les Industriels et les Consommateurs ?
  • Consommation Collaborative


ALERTE – DÉPASSEMENT DU SEUIL DE POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE

13 02 2015

Courriel reçu par toutes les écoles du département

En lien avec le défi EDD « L’air que nous respirons est-il toujours bon pour la santé ?« 

Mesdames et Messieurs les chefs d’établissement,

Monsieur le Préfet du Val-de-Marne informe :
ALERTE – DEPASSEMENT EN ILE DE FRANCE DU SEUIL DE POLLUTION ATMOSPHERIQUE AUX PARTICULES – JOURNEE DU 12 FEVRIER 2015

Recommandations :

– privilégier les activités calmes et éviter toutes les activités physiques et sportives intenses, notamment s’abstenir de concourir aux compétitions sportives ;
– respecter scrupuleusement les traitements médicaux en cours à visée respiratoire ou les adapter sur avis du médecin.

Pour plus d’information, vous pouvez consulter les sites suivants :
www.airparif.asso.fr
www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr

Nous vous souhaitons bonne réception de la présente.

Le cabinet de la directrice académique du Val-de-Marne



Maladie de Lyme : la transmission par la tique

11 12 2014

Le Monde Science & Techno, le 08/12/14
monde sciences
La maladie de Lyme est une zoonose, une maladie qui touche aussi bien les animaux que les hommes. Ce sont les animaux sauvages qui sont le réservoir de la bactérie responsable de la borréliose de Lyme : oiseaux, petits rongeurs, grands mammifères. Son vecteur est la tique. Cet acarien, dont le développement comporte trois stades (larve, nymphe, adulte), se nourrit du sang des hôtes sur lesquels il s’accroche. Au cours de sa vie, la tique va faire trois repas sanguins. Elle passe souvent inaperçue, d’une part à cause de sa taille, d’autre part car elle injecte des substances anesthésiantes qui rendent sa morsure indolore. « On compte plus de 800 espèces différentes de tiques dans le monde, explique Muriel Vayssier-Taussat, directrice de recherche à l’Institut national de recherche agronomique. En Europe, les tiques qui transmettent les bactéries du genre des Borrelia sont de l’espèce Ixodes ricidus. Leur particularité est de pouvoir se gorger de sang sur une très grande variété d’espèces animales. » Ainsi, ces tiques mordent les animaux sauvages, les animaux domestiques… et les hommes.
Toutes ces morsures ne transmettent pas systématiquement la borréliose. Mais il est vivement recommandé, dans les zones infestées, de porter des vêtements protecteurs longs et fermés, voire d’utiliser des répulsifs cutanés (sauf chez l’enfant de moins de 30 mois et la femme enceinte). Après une exposition – promenade dans les bois, pic-nic… -, un examen attentif de l’ensemble du corps est de mise. Si une tique est repérée, il faut la retirer avec une pince, l’utilisation de produits chimiques pouvant induire une régurgitation qui accroît le risque d’infection. En cas de doute, consulter un médecin.
> Lire aussi : Maladie de Lyme : un fléau sous-estimé
<http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/12/08/maladie-de-lyme-la-transmission-par-la-tique_4536765_1650684.html>



La contamination des rivières par les pesticides s’est durablement généralisée

26 09 2014

LeMonde.fr, 25/09/14
Martine Valo

Ça ne s’arrange pas sur le front des pesticides. La contamination des cours d’eau et des nappes souterraines s’est généralisée en France. L’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse (RMC) a le courage de le dire : elle en a recensé 150 produits différents dans les près de 3 000 cours d’eau du Sud-Est de la France – majoritairement des herbicides –, soit à peu près autant tous les ans depuis 2008.
« Non seulement leur nombre reste stable, mais les concentrations ne faiblissent pas non plus, souligne Martin Guespereau, directeur général de cet établissement public. Leurs taux atteignent parfois jusqu’à 200 fois la norme de l’eau potable. Je veux insister sur ce constat inquiétant. »
L’agence de l’eau RMC couvre 25 % du territoire français et 13 000 km de cours d’eau, elle représente 14 millions d’habitants, 20 % de l’activité agricole et industrielle nationale, ce qui la rend relativement représentative du territoire français. Or son constat est irréfutable : alors que la pollution venue des agglomérations diminue grâce à l’amélioration des stations d’épuration, le chantier des pesticides en revanche est en panne : 15 millions d’analyses réalisées régulièrement pendant ces six dernières années le montrent.
36 pesticides interdits Lire la suite »



Vidéo : Les services écologiques

28 06 2014

dailymotion.com
Cette vidéo animée aborde successivement :
1. La biodiversité à la base des services écologiques
2. Qu’appelle-t-on services écologiques ?
3. Les 5 grandes causes d’érosion de la biodiversité
4. Comment préserver notre capital naturel ?
Durée : 13′