C’est pas sorcier : fiches d’exploitation

4 04 2018

 » L’émission C’est Pas Sorcier, sur France 3, est de loin le meilleur programme scientifique actuellement diffusé à la télévision. Plus de 380 émissions traitent des sujets les plus variés avec un indéniable talent pour la vulgarisation, tant à destination des enfants que des adultes, ce qui tient quelque part de la gageure ! », explique B Demaugé sur son site. Il propose une centaine de fiches d’exploitation de plusieurs épisodes, pour des enfants de niveau cycle 3.

 

Sur son site



Diaporamas : vie des coccinelles, des abeilles

7 04 2016

Abeilles

Coccinelles



Relations entre la baleine et son milieu

16 02 2015

CourInt

Infographie. La baleine, ingénieur des mers

Publié sur courrier international, le 10/02/15

Des nuages au varech, en passant par le krill, la baleine régule tout l’écosystème océanique.
Cette infographie a été réalisée par notre infographiste, Catherine Doutey. Elle montre les liens complexes qui unissent les grands cétacés et leur environnement, le fameux “réseau trophique” dont parle George Monbiot. Que l’on supprime la baleine et tout se dérègle, avec des effets en cascade : par exemple, les orques, pour se nourrir, se rabattent sur les phoques et les loutres, les oursins pullulent et le varech disparaît.

Voir l’infographie : relations-baleines-milieu



Biodiversité et bien-être animal : le zoo de Vincennes rouvre ses portes samedi

10 04 2014

zoo vincennes

Publié le 08.04.2014 sur http://www.tv5.org/

Un voyage au cœur de la biodiversité à travers cinq régions du monde : le zoo de Vincennes rouvre ses portes samedi après trois ans de travaux et avec quelque mille animaux de 180 espèces différentes « dans le respect du bien-être animal ».

« On a arrêté les anciennes méthodes qui consistaient à pousser les animaux pour les faire sortir et les montrer au public, explique Alexis Lécu, le responsable vétérinaire. Aujourd’hui on joue sur leur comportement naturel pour qu’ils sortent sans contrainte ».

« Les animaux du zoo vont de ceux très charismatiques – comme le lion, la girafe ou le rhinocéros, associés au terme zoo – aux espèces secrètes qui nécessitent de la patience comme devait en avoir le naturaliste pour les voir, tels le glouton ou le tamanoir », dit-il.

Dans la serre, un lamantin mange de la salade accrochée au fond de l’eau dans un immense bassin. « Ce mammifère marin herbivore mange le couvert végétal du fond marin. Il s’est très vite habitué aux guirlandes de salades car il mange sous l’eau et retrouve ainsi sa manière naturelle de se nourrir », relate Alexis Lécu.

Durant le parcours, le visiteur découvrira la faune et la flore de cinq biozones – Patagonie, Sahel-Soudan, Guyane, Europe et Madagascar – et pourra admirer un éventail d’espèces en difficulté comme des lémuriens, le rhinocéros blanc ou l’oryx algazelle. Lire la suite »



Préparer une séquence en sciences

15 12 2013

Différents points à prendre en compte : préparer en sciences

Fiche à renseigner : préparer en sciences 1



Dehors! La nature pour apprendre

22 11 2013

Symbioses 100 : Dehors! La nature pour apprendre Il n’est plus rare, désormais, de voir certains enseignants et animateurs n’éduquer à l’environnement qu’en intérieur, à grand renfort de concepts, de prescrits comportementaux et de valises pédagogiques. Pourtant, l’environnement, c’est d’abord ce qui nous entoure. Une réalité physique. Si on ajoute à cela écrans divers, peurs de la nature, risque zéro, obstacles réels et croyances variées, le constat est sans appel : les enfants sortent dans la nature deux fois moins aujourd’hui que leurs parents il y a 30 ans. Ce dossier vous emmènera donc (re)découvrir des enseignants qui emmènent leur classe dehors chaque semaine, des animateurs qui rangent au placard l’éducation « hors sol » pour lui préférer la réalité naturelle. Téléchargez le Symbioses en entier (pdf 2.9 Mo) Vous pouvez également le commander ou vous abonner

DOSSIER : Dehors! La nature pour apprendre

Matière à réflexion

Besoin de nature (pdf 170 ko)

De nombreux scientifiques le disent : on peut apprendre avec sa tête, mais on ne peut pas comprendre sans tout son être « psycho-corporel ». Parents, éducateurs,animateurs,enseignants : sortez les enfants, faites-les bouger, marcher, courir, grimper, construire dans la nature. Ils apprendront mieux, ils souffriront moins, ils aimeront plus la vie et les autres.

Pourquoi on ne laisse pas sortir les enfants… et comment oser ? (pdf 153 ko)

Ou comment démonter croyances, peurs, tabous, obstacles qui empêchent de laisser aller au dehors les enfants et qui les enferment, de plus en plus aujourd’hui, dans des intérieurs confinés. Témoignages de praticiens, animateurs, enseignants, formateurs, inspecteurs…

Expériences

A vos bottes, les p’tits potes !pdf 81 ko)

Logé en plein massif forestier de Saint-Hubert,le Centre Régional d’Initiation à l’Environnement (CRIE) du Fourneau Saint-Michel a revu sa manière de concevoir ses animations nature, privilégiant l’immersion en pleine nature plutôt que les activités en intérieur. De là est née l’animation P’tits potes en bottes.

La nature au service de l’accrochage scolaire + Moi je joue dans un club nature (pdf 185 ko)
La nature par et pour les jeunes (pdf 214 ko)

Valoriser la richesse pédagogique de la nature, c’est le rôle que se donnent les animateurs bénévoles du mouvement de jeunesse Jeunes et Nature (J&N). Loin de faire dumilieu naturel unmusée, ils l’envisagent comme un terrain propice à la découverte et à la socialisation.

Animer en pleine nature quand on n’est pas spécialiste (pdf 187 ko)

Le CRIE de Villers-la-Ville propose une formation « Bienvenue aux non-spécialistes ». Pour vivre, s’approprier et mettre en pratique, pendant une semaine, une démarche pédagogique d’éducation par la nature. Quelles que soient ses connaissances préalables.

Sur-vie dans la nature (pdf 187 ko)

Vivre 3 jours dans la nature, en se nourrissant uniquement de plantes sauvages et en dormant en bivouac. Bienvenue dans la formation Survie douce proposée deux fois par an par le service éducatif de l’Aquascope Virelles. Loin de la philosophie « Koh Lanta ». Immersion.

Au jardin, tout est permis (ou presque) (pdf 187 ko)

Chaque jeudi matin, la classe de maternelle de Crystèle Ferjou sort au jardin. Cette maîtresse d’école en Poitou-Charentes (France) observe alors ses petits bouts de 2,5 à 5 ans crapahuter, jouer, explorer… Récit d’une classe dehors.

Mais qu’est-ce que mes élèves apprennent dehors ? (pdf 187 ko)

Et quels liens avec les missions de l’école ? Des enseignants l’expérimentent et en parlent.

En classe, oui,mais dehors ! (pdf 187 ko)

Une classe dehors, trois matinées par semaine, tout au long de l’année, c’est le défi que vient de se lancer l’école libre de Saint-Vaast. 25 petits lutins des bois participent à l’aventure, accompagnés de deux institutrices passionnées. Reportage sur le terril.

Là-bas, la culture du dehors ! (pdf 187 ko)

Qu’on les appelle skovbørnehave au Danemark ou jardins d’enfants dans la nature en Suisse, ce sont autant d’écoles qui pratiquent au quotidien ou presque la classe dans les bois, la forêt, les parcs…Venue d’ailleurs, cette culture du dehors tend à nous donner des ailes, ici.

Activité pédagogique

Un petit espace pour voir grand (pdf 255 ko)

Voici une activité pour découvrir avec sa classe la richesse d’un petit espace nature, choisi, observé et raconté par les enfants. Afin de valoriser le « petit », pour ensuite mieux découvrir le « grand »…

Outils

Sélection d’outils pédagogiques et informatifs. (pdf 124 ko)

Adresses utiles

Sélection d’associations et institutions.(pdf 148 ko)

Symbioses 100 dehors la nature pour apprendre  archivé sur ce blog



Impacts et interactions de l’agriculture avec mon quotidien

12 04 2013

L’agriculture occupe une place centrale dans nos vies. Par l’alimentation qu’elle procure, certes, mais pas seulement ! Les impacts et les interactions de l’agriculture se jouent bien au-delà : sur l’eau, les sols, la biodiversité, la santé, mais aussi sur nos paysages, notre terroir, notre culture, l’emploi, le dynamisme de nos régions.
Découvrez les dossiers en ligne accessibles à :  http://www.ifieldgood.org/#impact



Les énergies renouvelables en 93 questions/réponses

11 04 2013

Ce livret parcourt les différentes énergies renouvelables au travers de 93 questions qui sont souvent posées.

L’énergie éolienne, photovoltaïque, solaire thermique et thermodynamique, l’hydroélectricité, la biomasse, les pompes à  chaleur, les énergies marines, des réponses pour toutes les filières. Un Abécédaire et des liens vers des sites internet permettent de compléter ce petit livre.

Télécharger le livret



L’homme ne descend pas du singe, il a des ancêtres communs avec lui

21 12 2012

« L’homme ne descend pas du singe, il a des ancêtres communs avec lui, c’est très différent »,

Le paléoanthropologue Pascal Picq explique comment, à partir de 5-7 millions d’années, en Afrique, la lignée humaine s’est séparée de celle des chimpanzés.

Pascal Picq, paléoanthropologue au Collège de France, est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le « propre de l’espèce humaine ».

Vous vous agacez que l’on dise encore que l’homme descend du singe. Depuis quand sait-on que c’est faux ?

L’homme ne descend pas du singe, il a des ancêtres communs avec lui, c’est très différent ! Quand je suis arrivé dans la paléoanthropologie, il y a trente ans, la question de nos origines communes avec les chimpanzés ne se posait quasiment pas. On vivait sur la vieille idée d’Aristote, celle de la transformation graduelle : le grand singe se redresse peu à peu pour voir au-dessus des hautes herbes. C’est une belle histoire… mais elle ne fonctionne pas ! Quand on dit que l’homme descend du singe, on accepte notre relation de parenté avec lui, mais elle s’exprime sous forme de généalogie, c’est absurde : la personne la plus proche de moi, c’est ma sœur, mais je ne descends pas de ma soeur. Nous savons à présent deux choses : les espèces qui nous entourent sont aussi récentes que nous, et celles qui nous ressemblent le plus – comme les chimpanzés – ont des ancêtres communs avec nous.

Les chimpanzés, les bonobos, les gorilles et les orangs-outangs font partie de la même famille que nous, celle des hominoïdes. Quelle est son histoire ?

L’âge d’or des hominoïdes se situe il y a 20 millions d’années, en Afrique. Ils étaient de toutes les tailles – parfois quelques kilos, parfois cent -, ils se suspendaient dans les arbres et pouvaient se tenir verticalement. A partir de 19 millions d’années, en raison des mouvements de la tectonique des plaques, ces hominoïdes se sont déplacés en Europe et en Asie. La lignée européenne a connu un gros succès avant de décliner brutalement vers 6 millions d’années. La lignée des hominoïdes asiatiques, elle, a prospéré avant de décliner en raison de la concurrence des macaques – c’est elle qui a donné les orangs-outangs de Sumatra et de Bornéo. Finalement, seule la lignée africaine, dont les survivants actuels sont les chimpanzés, les gorilles et les hommes, a survécu. Et, à partir de 5-7 millions d’années, elle s’est séparée : d’un côté la lignée humaine, de l’autre celle des chimpanzés.

Pourquoi cette séparation ?

Le meilleur modèle, c’est celui d’Yves Coppens : vers 5-7 millions d’années, les vallées du Rift, en Afrique, se sont déformées, ce qui a créé une barrière géographique et écologique. Celle-ci a favorisé la séparation.

Qui était notre dernier ancêtre commun ?

Nous avons retrouvé trois fossiles qui pourraient être ce dernier ancêtre commun : Ororrin, au Kenya, qui marchait debout mais qui a une face très archaïque ; Ardipithecus, qui marchait debout mais dont les caractères crâniens et dentaires le rapprochent des chimpanzés ; et surtout Toumaï, un fossile du Tchad d’environ 7 millions d’années. Toumaï a des caractères qui le placent dans la lignée humaine – canines, base du crâne – mais il en a d’autres plus archaïques. Il marchait mieux que les chimpanzés actuels, mais moins bien que nous ; il utilisait sans doute des outils, vivait dans des forêts saisonnières proches des savanes. Toumaï est le meilleur candidat pour le dernier ancêtre commun, il se situe probablement au commencement de la lignée humaine.

Que pensez-vous des débats sur le « propre de l’homme » ?

Nos ontologies fondamentales, qui se sont forgées dans le bassin méditerranéen, à un endroit où il n’y avait pas de grands singes, ont placé l’homme au centre du cosmos en affirmant qu’il incarnait la vision finalisée du progrès. Elles se sont employées à distinguer l’homme des autres espèces, en opposant nature et culture, inné et acquis, corps et esprit. Mais ces murs ontologiques qui nous ont conduits à beaucoup d’ignorance ont été profondément malmenés par l’arrivée des grands singes en Europe, au XVIIIe siècle, puis par les études sur leur comportement dès les années 1960. Nous savons maintenant qu’ils ont des systèmes sociaux très proches des nôtres. La marche debout, l’outil, le rire, les pleurs, la coopération, l’empathie, le bien et le mal, le tabou de l’inceste, la chasse, le partage de la viande, la culture, les traditions, la communication symbolique, la politique : ces caractéristiques que l’on croyait humaines sont présentes chez les grands singes.

Freud l’a dit avant moi : les sciences ont infligé des blessures d’amour-propre à l’humanité. Elles ont montré, avec Galilée et Copernic, que l’homme n’était pas au centre du cosmos ; puis, avec Darwin, qu’il n’avait pas fait l’objet d’une création particulière – il est simplement le produit de l’évolution des espèces ; avec Freud ensuite qu’il était le jouet de son inconscient. L’éthologie a achevé de le faire tomber de son piédestal en montrant que les caractéristiques que l’on croyait propres à l’homme se retrouvent chez les grands singes. Finalement, il y a sans doute un seul vrai « propre de l’homme », c’est le récit : cette nécessité ontologique de construire des cosmogonies, des récits sur les commencements du monde.

Le Monde culture&idées, 15/12/12



Formation C2 sciences et acquisition de compétences

7 12 2012

Vous trouverez ici le texte du diaporama qui me sert de fil conducteur lors de ma formation.

Merci de me laisser un « petit » commentaire.