EDD au cycle 2 : Explorer les organisations du monde

13 07 2017

http://eduscol.education.fr/cid100805/questionner-l-espace-et-le-temps.html#lien2

Progressivement, au cycle 2, les élèves développent des savoir-faire et des connaissances leur permettant de comprendre qu’ils font partie d’une société organisée qui évolue dans un temps et un espace donnés. Les ressources ci-dessous proposent des séquences de classe accompagnées de vidéos permettant de comparer des modes de vie des hommes et des femmes et des représentations du monde, de comprendre qu’un espace est organisé.

Comparer des modes de vie

Comprendre qu’un espace est organisé

Introduction

Séquence au CP : la classe, un espace organisé qui se représente.

Séquence au CE1 à partir de l’album Un lion à Paris, Béatrice Alemagna, édit. Autrement jeunesse.

Séquence au CE2 : l’organisation spatiale du quartier comparée à celle du village.



Défi EDD cycle 3 : « C’est bon les fraises en hiver ! »

9 05 2017

C’est bon les fraises en hiver !

C’est bon les fraises en hiver ?

Nous vous mettons au défi de répondre à cette question en expliquant votre choix.

Une démarche pour vous aider à relever ce défi :

  • Répondez chacun par écrit à cette question.

  • Comparez vos réponses : si vos avis sont différents, trouvez les questions à résoudre.

  • Trouvez différentes façons de répondre aux questions (expériences, observations, documents, associations pour l’environnement, commerçants, producteurs…)

  • Menez vos recherches ; prenez des notes.

  • Mettez-vous d’accord sur ce que vous avez trouvé et ce qu’il faut retenir pour répondre au défi.

  • Complétez le document récapitulatif ci-joint pour décrire votre démarche et donner votre réponse.

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Type de réponse finale visée :

Non, ce n’est pas bon les fraises en hiver !

Au niveau du goût, elles ont moins de parfum car elles viennent de pays lointains (au climat plus chauds en hiver), et sont cueillies presque vertes (encore dures) pour pouvoir voyager plus longtemps.

Ce transport long, généralement en camions frigorifiques, encombre les routes, et consomme beaucoup de carburant (diesel). Les gaz d’échappement ont un impact important sur la qualité de l’air pour notre santé (notamment les particules fines) et sur le réchauffement climatique (gaz à effet de serre).

En hiver, nous pouvons consommer d’autres fruits, produits plus localement, notamment les pommes et les poires. Et pourquoi pas de la confiture de fraises ! Il faudra attendre le mois d’avril pour profiter des bonnes fraises bretonnes ou du Sud-Ouest de la France par exemple.

Il existe même des AMAP, qui produisent et fournissent des fruits et légumes « de saison », à proximité des consommateurs.

 

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POINTS DES PROGRAMMES TRAVAILLÉS

Géographie

(extraits de http://cache.media.eduscol.education.fr/file/Geographie/74/8/RA16_C3_HIGE_GEO_CM1_Th3_Consommer_en_France_616748.pdf)

Thème 3 – Consommer en France

Satisfaire les besoins alimentaires

En s’ancrant dans le quotidien des élèves, à partir de la consommation liée à leur mode de vie, ce thème permet une première approche des besoins individuels et collectifs en produits alimentaires et des problèmes géographiques que leur satisfaction soulève.

L’accès aux ressources, leur exploitation et leur distribution jusqu’au lieu de leur consommation est une des questions centrales du thème. Il s’agit d’amener les élèves à comprendre que la satisfaction des besoins élémentaires met en relation le lieu où l’on habite et des espaces du monde entier. En travaillant sur les besoins individuels et collectifs en produits d’alimentation, on identifie les espaces où se situent les ressources et les modes d’acheminement vers le lieu de leur consommation. Le professeur met en relation les ressources ou produits consommés ici et les lieux d’où ils proviennent, où ils sont exploités et transformés, dans l’espace proche ou ailleurs dans le monde.

Le thème conduit à questionner les modes de consommation de notre société, dans une perspective de développement durable (partage des ressources, impacts sur l’environnement…).

Faire comprendre à l’élève :

  • que la consommation d’aliments est indispensable à la satisfaction des besoins humains quotidiens, et que cette satisfaction résulte de l’exploitation de ressources qu’il faut gérer ;

  • que la satisfaction des besoins là où l’on habite repose sur l’acheminement de produits qui sont issus de différents espaces dans le monde, du plus proche aux espaces les plus lointains. Pour arriver jusqu’à nous, ces produits nécessitent d’être transportés, parfois sur de très longues distances.

Travailler plusieurs compétences du programme, plus particulièrement :

  • « se repérer dans l’espace, construire des repères géographiques » ;

  • « raisonner, en posant des questions et des hypothèses » ;

  • « comprendre un document ».

Mettre en œuvre en classe

Problématiques

  • D’où viennent les fraises en hiver ? Plus tard ?

  • Comment les fraises parviennent-elles là où j’habite ?

  • Comment produire, transporter et consommer des fraises de façon durable ?

Il s’agit, à partir de la consommation du produit au quotidien, de repérer les lieux de son exploitation ainsi que son trajet (acheminement et distribution), de manière à articuler le lieu où l’on habite avec d’autres espaces, en mobilisant une autre échelle d’analyse. Cette démarche, qui part du consommateur et du produit consommé, permet d’identifier quelques acteurs (producteurs, transporteurs, distributeurs) et leurs logiques.

Construire des repères spatiaux

Prévoir une carte de France et une carte à une autre échelle, européenne ou mondiale.

  • Une ou deux régions françaises productrices de ressources alimentaires : la vallée du Rhône pour les fruits, la Bretagne pour l’élevage…

  • Un ou deux pays à l’échelle mondiale et/ou européenne.

  • Un ou deux DROM où l’on produit des aliments consommés en France.

Sciences et technologie

  • Les êtres vivants dans leur environnement

    • Identifier des enjeux liés à l’environnement

      • Relier le peuplement d’un milieu et les conditions de vie.

        • Modification du peuplement en fonction des conditions physico-chimiques du milieu et des saisons.

          • Travailler à partir de l’environnement proche (jardin pédagogique) et par des observations lors de sorties (jardins familiaux). Utilisation de documents.

            • Comment faire pousser des fraises à l’école ?

            • En quelle saison planter/semer ?

            • Quand récoltera-t-on ?

            • Comment sont les fraisiers l’hiver ?

            • Comment récolter plus tôt ? Etc.

Enseignement Moral et Civique

  • La notion de bien commun et d’intérêt général.

  • La responsabilité de l’individu et du citoyen dans le domaine de l’environnement.

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Compétences du socle travaillées

Domaine 1 : Les langages pour penser et communiquer

  • S’exprimer à l’oral

  • Lire et comprendre l’écrit

  • Écrire

Domaine 4 : Les systèmes naturels et les systèmes techniques

  • Mener une démarche scientifique, résoudre des problèmes simples

  • Mettre en pratique des comportements simples respectueux des autres, de l’environnement, de sa santé

Domaine 2 : Les méthodes et outils pour apprendre

  • Coopérer et réaliser des projets

  • Rechercher et trier l’information et s’initier aux langages des médias

  • Mobiliser des outils numériques pour apprendre, échanger, communiquer

Domaine 5 : Les représentations du monde et l’activité humaine

  • Situer et se situer dans le temps et l’espace

  • Analyser et comprendre les organisations humaines et les représentations du monde

  • Raisonner, imaginer, élaborer, produire

Domaine 3 : La formation de la personne et du citoyen

  • Maîtriser l’expression de sa sensibilité et de ses opinions, respecter celles des autres

  • Exercer son esprit critique, faire preuve de réflexion et de discernement

 

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Documents d’aide pour l’enseignant et les élèves

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Document récapitulatif de la démarche adoptée et des connaissances acquises



Enseigner la géographie au primaire

2 11 2016

Par cafepedagogique.net, le mercredi 02 novembre 2016

« C’est la très vaste question de l’habiter qui domine les textes de 2016. Des grandes migrations à l’échelle mondiale à la micro échelle du quartier en passant par de nombreux espaces intermédiaires, la question du vivre ensemble des populations peut constituer un vrai sujet d’étude pertinent ». Intervenant lors de l’Université d’automne du Snuipp, Xavier Leroux, professeur des écoles à Tourcoing et membre associé au Laboratoire « Discontinuités » de l’Université d’Artois, fait un point sur l’enseignement de la géographie à partir des nouveaux programmes.

Quelles implications spatiales dans les pratiques du quotidien ?

L’introduction, dans les nouveaux programmes de géographie du primaire bouleverse fortement la façon dont peut être enseignée la discipline. Habiter signifie ici se loger, travailler, consommer, se déplacer, autant de pratiques du quotidien qui ont leur implications spatiales. L’échelle de l’habiter convoque une approche par thèmes qu’il conviendra de cerner à des échelles variées puisque l’être humain organise sa vie autour de plusieurs lieux. Dans sa conférence, Xavier Leroux aborde la spécificité de l’échelle locale, la construction de l’outillage méthodologique sans oublier la question de la temporalité dans l’espace qui constitue un prisme nécessaire pour appréhender la manière dont sont organisés les territoires mais également dont ils se développent.

Après ce petit détour qui précise les contours de la discipline, Xavier Leroux va, tout au long de sa conférence, illustrer cette présentation par des situations didactiques qu’il met en œuvre dans sa classe.

 

Ma petite géographie

On demande aux élèves de citer 10 lieux importants pour eux, soit par la fréquentation, soit par l’attache affective. Puis, ils doivent, pour chaque lieu, écrire en une ou deux phrases, un commentaire sur le pourquoi de ce choix. Enfin, ils illustrent chaque lieu choisi en mobilisant pour cela les outils géographiques à leur disposition. Ce travail débouche sur la constitution d’un petit livre avec onglets qui classent les lieux par échelles.

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Des plats « bons pour le climat »

11 05 2015

Publié sur entrepreneursdavenir.com le mardi 5 Mai 2015

Le contenu de nos assiettes génère d’importantes émissions de gaz à effet de serre. Il est temps de s’en préoccuper, alerte Jean-Luc Fessard, fondateur de l’association « Bon pour le climat ».

À l’heure de la mobilisation générale contre le réchauffement climatique, Jean-Luc Fessard, journaliste spécialisé dans la gastronomie et le développement durable, s’est rendu compte que les professionnels de la restauration avaient négligé le contenu des assiettes. « Ils ont fait de gros efforts sur l’éco-conception, la gestion des fluides, l’eau, le gaz, l’électricité, la gestion des déchets et la valorisation des bio-déchets, explique-t-il. Mais ils ont assez peu remis en question le contenu même des menus. Or 30 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) sont liés à ce que nous mangeons, via la production agricole, la transformation des aliments, le transport, etc. »

Pour mobiliser les grands chefs et les inciter à composer des menus moins émetteurs de GES, il a eu l’idée de créer une association, « Bon pour le climat ». Il a convaincu François Pasteau, le chef de L’Epi Dupin (Paris 6e), de la présider, et Marguerite Bréchat, d’en devenir la déléguée générale. Ensuite, il a recruté plusieurs parrains d’influence : Olivier Roellinger, président de Relais & Châteaux, Didier Chenet, président du Synhorcat, premier syndicat de collecte et de valorisation des bio-déchets, Julien Dumas, chef du Lucas Carton (Paris 8e), Valery Laramée de Tannenberg, journaliste spécialisé dans le changement climatique, Claire Tutenuit, déléguée générale d’Entreprises pour l’environnement, et Brice Lalonde, envoyé spécial du Global Compact des Nations-Unies pour le climat.

De saison, local, végétal

Mais qu’est-ce qu’un plat « bon pour le climat » ? « Nous l’avons défini comme présentant trois caractéristiques : il doit être constitué de produits de saison et d’origine locale, et privilégier le végétal sur l’animal. En travaillant sur ces trois critères, on parvient à réduire les émissions de GES de 50 % en moyenne. » Et de citer l’exemple d’un hôtelier ayant remplacé les jus d’orange par des jus de pomme ou de poire : « Le bilan carbone de ses petits-déjeuners s’est considérablement amélioré. Appliqué aux 50 000 délégués qui participeront à la COP21 pendant une semaine, par exemple, le résultat devient significatif. »

« Bon pour le climat » vise deux cibles en particulier : les chefs et les consommateurs. Les premiers ont un vrai pouvoir d’entraînement, ce qui est fondamental quand il s’agit de changer les habitudes alimentaires : une vingtaine a déjà accepté de jouer le jeu en retravaillant leurs menus suivant les critères de l’association. À terme, « Bon pour le climat » vise l’ensemble des restaurateurs, des restaurants étoilés aux bistrots de quartier. Pour les aider à calculer l’impact carbone de leurs menus, Jean-Luc Fessard envisage d’équiper le site internet de l’association d’un éco-calculateur, avec le soutien de l’ADEME.

Quant aux consommateurs, ils seront incités à commander des plats « bons pour le climat », qu’ils identifieront dans les menus au moyen de petits logos de l’association. « Aujourd’hui, nous avons davantage d’adhérents consommateurs que restaurateurs, ce qui veut dire que l’idée plaît », s’enthousiasme Jean-Luc Fessard.

BON POUR LE CLIMAT



Les colonies d’abeilles s’effondrent, la production de miel aussi

25 03 2015

tv5

Publié sur tv5monde.com le 19 mars 2015

Article en lien avec le défi EDD http://www.ia94.ac-creteil.fr/EDD/defi_homme_abeilles.htm

La France n’a jamais si peu produit de miel depuis 20 ans, et ce malgré un regain d’intérêt pour l’apiculture et une demande forte, car les colonies d’abeilles connaissent des taux de mortalité inédits, dont sont en partie responsables insecticides et parasites.

« 2014 a été la pire des années dans l’Histoire récente de l’apiculture française qui voit sa production baisser constamment depuis 20 ans », a déclaré jeudi lors d’une conférence de presse Henri Clément, le porte-parole de l’Union nationale des apiculteurs français (Unaf).

« Avec seulement 10.000 tonnes l’an passé, cela correspond à une production divisée par trois depuis 1995 », a ajouté cet apiculteur des Cévennes, en soulignant une demande soutenue qui se traduit par des importations en hausse (environ 30.000 tonnes).

Lors de leur bilan annuel, les responsables de l’Unaf ont de nouveau mis en cause « la surmortalité des colonies », ainsi que des « conditions météorologiques catastrophiques pour les abeilles », comme beaucoup de vent.

Selon des données recueillies dans une vingtaine de départements, la mortalité des abeilles, a atteint 50 à 80% dans de nombreuses zones des grandes régions de production comme Provence-Alpes Côte d’Azur, Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.

« Avant l’arrivée de certains pesticides dans les années 90, comme les néonicotinoïdes, la mortalité était d’environ 5% », a souligné Gilles Lanio, le président de l’Unaf. « Sur l’Ile d’Ouessant, elle est de 1 à 3% », a-t-il ajouté. Lire la suite »



Moins de miel, mais plus d’apiculteurs en France

25 03 2015

monde
Publié sur Le Monde.fr le 19.03.2015

Article en lien avec le défi EDD sur les homme et les abeilles

Les Français restent de grands amateurs de miel. Les importations n’ont d’ailleurs cessé de progresser, dépassant les 30 000 tonnes en 2014.

Les abeilles ont dû danser une folle farandole dans leurs ruches, jeudi 19 mars. Le jour même, l’Assemblée nationale a voté l’interdiction, à compter de janvier 2016, des produits phytosanitaires de la famille des néonicotinoïdes, accusés de décimer les colonies de ces insectes hyménoptères. Les députés ont voté, contre l’avis du gouvernement, un amendement déposé par les députés Gérard Bapt (Parti socialiste, Haute-Garonne) et Delphine Batho (PS, Deux-Sèvres).

Il s’agit d’une victoire pour l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF), qui demandait une telle mesure. Cette organisation se bat depuis des années face à l’épidémie de mortalité qui s’abat sur les abeilles.

Jeudi, elle jetait, justement, un coup de projecteur sur la situation très difficile de l’apiculture française. La production nationale de miel, est tombée, à un plus bas historique en 2014, à 10 000 tonnes. A comparer aux 32 000 tonnes qui coulaient encore des ruches en 1995 ou aux 20 000 tonnes en 2011.

En parallèle, les importations n’ont cessé de progresser, dépassant les 30 000 tonnes en 2014. Car les Français restent de grands amateurs de miel. Et manifestent ainsi leur intérêt pour cette pratique délicate de l’élevage des abeilles.

Le nombre d’apiculteurs a d’ailleurs repassé à la hausse le seuil des 70 000 en 2014, un niveau qu’il avait franchi à la baisse en 2011. Le nombre de ruches augmente également et approche 1,3 million.

En 2014, à l’exception de l’Ouest et de la Bretagne, relativement épargnés, les autres régions de France ont vu leur récolte aumputée de 50 % à 80 %. Les conditions météorologiques particulièrement défavorables expliquent en partie cette piètre performance. De même que les attaques du frelon asiatique, qui touche désormais les trois-quarts du territoire. Mais aussi l’usage de certains insecticides.

En savoir plus



Plus de 240 000 tonnes de nourriture finissent à la poubelle chaque jour en Europe

17 03 2015

notre planète info

Publié sur www.notre-planete.info/ le 03 mars 23015

Près 50 % d’aliments sains sont gaspillés chaque année dans l’UE, par les ménages, les supermarchés, les restaurants et la chaîne alimentaire, alors que 79 millions de citoyens vivent au-dessous du seuil de pauvreté et que 16 millions dépendent de l’aide alimentaire d’œuvres de charité. Dans une résolution adoptée jeudi 19 janvier 2012, le Parlement demande des mesures urgentes en vue de réduire de moitié les gaspillages alimentaires d’ici 2025 et d’améliorer l’accès aux aliments pour les personnes démunies.

Face au gaspillage alimentaire à tous les stades – producteurs, transformateurs, détaillants, services de restauration et consommateurs – les députés européens demandent de mettre en place une stratégie coordonnée, associant des mesures européennes et nationales, afin d’améliorer l’efficacité de la chaîne alimentaire et des circuits de consommation, secteur par secteur, et de s’attaquer d’urgence à ce problème. Si rien n’est fait, le gaspillage alimentaire augmentera de 40 % d’ici 2020, indique une étude publiée par la Commission.

« La question la plus importante à l’avenir sera de répondre à la demande croissante de produits alimentaires, étant donné qu’elle sera supérieure à l’offre. Nous ne pouvons nous permettre plus longtemps de rester dans l’inaction, alors que des aliments sains et comestibles sont jetés à la poubelle. Il s’agit d’un problème éthique, mais également économique et social, avec d’énormes implications sur l’environnement », a déclaré le rapporteur Salvatore Caronna (S&D, IT) avant le vote. « La balle est maintenant dans le camp de la Commission. Nous attendons une stratégie européenne convaincante qui proposera une ligne de conduite permettant aux 27 États membres de s’attaquer au problème de manière systématique » a-t-il ajouté.

Le gaspillage alimentaire en chiffres

Dans le monde, le tiers des aliments produits chaque année pour la consommation humaine, soit environ 1,3 milliard de tonnes, est perdu ou gaspillé, selon un rapport préparé par la FAO.
Dans l’UE27 (Union Européenne des 27) en 2006, le gaspillage alimentaire représentait 89 millions de tonnes par an ou encore plus de 243 000 tonnes par jour. Cela signifie qu’en moyenne, un européen gâche près de 500 grammes de nourriture par jour.
En l’absence de mesures, le gaspillage alimentaire pourrait atteindre 126 millions de tonnes par an en 2020, une hausse de 40 %.
Origine du gaspillage
ménages : 42 % (ici, le gaspillage peut être évité à 60%)
industrie agroalimentaire : 39 %
détaillants : 5 %
secteur de la restauration : 14 %
Une nouvelle fois, le consommateur a une importante responsabilité et donc un pouvoir considérable dans ce gâchis inacceptable.
Exemple de gaspillage alimentaire dans une grande surface. Chaque jour, un employé doit détruire en moyenne 100 kg de nourriture, en grande partie encore comestible, mais qui arrive à péremption.
Le gâchis alimentaire en France
Yaourts, viande, plats préparés.. En un an, chaque Français jette en moyenne 7 kg de produits encore emballés, non entamés ! Un chiffre étonnant et écœurant qui ne tient pas compte, par exemple, du pain rassis, des fruits et légumes avariés et des restes cuisinés qui finissent bien souvent aux ordures.

Mieux éduquer pour moins gaspiller
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Infographies Développement Durable

18 02 2015

Sans titre 1

Publié sur http://e-rse.net/

Article en lien avec le défi EDD sur le climat http://www.ia94.ac-creteil.fr/EDD/defi_climat-transports.htm

Infographies en lien avec la protection de l’environnement, le développement durable et la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE).

Au sommaire

  • Quel est l’Impact de la Dégradation de l’Environnement sur notre Santé ?
  • Mobilité et Transport Durable : un Connecteur entre les Territoires et les Citoyens
  • Changement Climatique : 5 Actions Concrètes pour Réduire notre Impact Environnemental
  • Pollution en Mer : les Ravages du Plastique
  • Le Gaspillage Alimentaire
  • La Seconde vie des Déchets Issus de la Fabrication des Bouteilles d’Eau en Plastique
  • Télécoms et Ressources Rares : quels Défis pour les Industriels et les Consommateurs ?
  • Consommation Collaborative


ALERTE – DÉPASSEMENT DU SEUIL DE POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE

13 02 2015

Courriel reçu par toutes les écoles du département

En lien avec le défi EDD « L’air que nous respirons est-il toujours bon pour la santé ?« 

Mesdames et Messieurs les chefs d’établissement,

Monsieur le Préfet du Val-de-Marne informe :
ALERTE – DEPASSEMENT EN ILE DE FRANCE DU SEUIL DE POLLUTION ATMOSPHERIQUE AUX PARTICULES – JOURNEE DU 12 FEVRIER 2015

Recommandations :

– privilégier les activités calmes et éviter toutes les activités physiques et sportives intenses, notamment s’abstenir de concourir aux compétitions sportives ;
– respecter scrupuleusement les traitements médicaux en cours à visée respiratoire ou les adapter sur avis du médecin.

Pour plus d’information, vous pouvez consulter les sites suivants :
www.airparif.asso.fr
www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr

Nous vous souhaitons bonne réception de la présente.

Le cabinet de la directrice académique du Val-de-Marne



DEEE : 600 camions en moins sur les routes grâce au transport fluvial

30 01 2015

transp fluv

Publié sur Actu-environnement.com, le 26/01/15
Plus de 4.500 tonnes de DEEE regroupés à Rouen seront désormais acheminées par la Seine jusqu’au port de Gennevilliers près de Paris. De quoi alléger le réseau routier et éviter les nuisances générées chaque année par 600 camions.
Eco-systèmes, l’éco-organisme en charge d’organiser la collecte, la dépollution et le recyclage des DEEE et Veolia ont inauguré une ligne de transport fluvial entre les ports de Rouen (76) et Gennevilliers (92). Une boucle logistique gérée par Fluveo (filiale de Veolia) qui va permettre d’acheminer par la Seine vers leur centre de traitement, 990 tonnes de gros électroménagers froid (réfrigérateurs, congélateurs, climatiseurs…) et 3.600 tonnes de petits appareils électriques (grilles pain, téléphones, ordinateurs…) collectés chaque année dans les départements de l’Eure et de la Seine Maritime. Cela représente 600 camions en moins chaque année sur les routes et une économie estimée de CO2 d’environ 33%.
Les électroménagers froid type réfrigérateur, sont pourtant peu propices à ce type de transport en raison de leur faible densité. Mais grâce à la massification des DEEE, et à la création d’un fret retour afin que les navettes ne rentrent pas à vide, cette logistique a pu être optimisée. En effet, les conteneurs seront utilisés au retour d’une part par le fabricant de papier UPM pour le transport de papier et d’autre part par Valdelia, l’éco-organisme pour le transport des déchets d’ameublement professionnels.
La collecte des DEEE est aujourd’hui de 450.000 tonnes par an mais elle devrait doubler d’ici 2019 avec des répercussions inévitables sur le transport et l’environnement. Des boucles logistiques comme celle-ci pourraient ainsi voir le jour dans d’autres régions afin de soulager le réseau routier. Il s’agit de la 3ème expérience de ce genre pour Eco-systèmes qui a déjà crée deux lignes fluviales entre Strasbourg (67) et Pagny sur Meuse (55) et entre Mayotte et le Havre (76). Des réflexions sont en cours concernant l’axe rhodanien, selon Christian Brabant, directeur général de l’éco-organisme.
Reportage vidéo à voir à :
<http://www.actu-environnement.com/ae/news/dechets-electriques-deee-transport-fluvial-veolia-ecosystemes-23717.php4>