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Protégé : suite de cours TES

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Protégé : premiere ES schema

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Protégé : Keynes Terminale

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Pauvreté TER

Suite de cours. Sur la Pauvreté relative.

Essayez d’en faire une note.

le script

 

Contexte : Le 14 septembre, le Secours Populaire publiait un baromètre de la pauvreté en France. L’association constate une “explosion” du nombre de personnes venant demander de l’aide.

Face au drame de la précarisation et du décrochage social, que signifie être pauvre aujourd’hui ? La réponse est loin d’être évidente.

La pauvreté, c’est quoi ?

Selon la définition du Conseil européen, en 1984, sont considérées comme pauvres « les personnes dont les ressources (matérielles, culturelles ou sociales) sont si faibles qu’elles sont exclues des modes de vie minimaux acceptables de l’État membre où elles vivent ».

– Cette définition ne permet pas de mesurer statistiquement la pauvreté !

Le calcul de l’Insee

Pour mesurer la pauvreté, l’Insee détermine un « seuil ».

=> Ce seuil est équivalent à 60% du revenu médian, soit, en 2015, 1 015 € par mois. Les personnes gagnant moins sont considérées comme “pauvres”.

LSV : Le revenu médian, à ne pas confondre avec le revenu moyen, qui est la moyenne de tous les revenus – partage la population étudiée en deux parties égales : il y a autant de Français au-dessus du revenu médian, qu’en-dessous.

De quoi parle-t-on ?

Ces 1 015 € correspondent à la totalité des revenus disponibles pour une personne par mois (salaire, chômage, prestations sociales, etc.). On parle de “niveau de vie”.

Pour calculer le niveau de vie d’un individu au sein d’un foyer, la notion d’unité de consommation (UC) est utilisée :

Un adulte compte pour une UC, les autres personnes du foyer de plus de 15 ans pour 0,5 unité chacun.

Un enfant de moins de 14 ans compte pour 0,3 unité.

Ex : 2 parents et 2 enfants de moins de 14 ans constituent 1+0,5+0,3+0,3 = 2,1 unités de consommation

Pour obtenir ensuite le niveau de vie du ménage, on fait la somme des revenus, que l’on divise par le nombre d’UC.

PAPL : La statistique utilise la notion d’UC, car le regroupement de deux individus au sein d’un ménage ne correspond pas aux charges de deux ménages individuels. Par exemple, en cuisinant pour deux personnes, on utilise moins d’électricité que pour cuisiner deux fois pour une personne.

La pauvreté ainsi définie touche 14,2 % des Français.

Donc si vous gagnez le SMIC (1 149 € nets), vous n’êtes pas forcément “pauvre” ; et ce même si vous habitez tout seul à Paris et que votre loyer est de 700 €.

Pauvreté et pauvreté

« Ce calcul de la pauvreté est critiqué car, pour certains, il ne prend pas en compte toutes les dimensions du problème. »

Le calcul de l’Insee correspond à une “mesure monétaire relative”. Il est critiqué car :

=>la pauvreté est mesurée en fonction de toute la population.

Par exemple : si les riches deviennent moins riches, le revenu médian et donc le seuil de pauvreté vont baisser. Il y aura donc statistiquement moins de pauvres, alors que leur situation n’aura pas changé.

=> les comparaisons entre pays ne sont pas pertinentes.

Par exemple : un pays « A » où l’ensemble des habitants a le même niveau de vie (600 € par mois) sera considéré comme ayant 0 % de taux de pauvreté, tandis qu’un pays « B » de même niveau de vie moyen où l’habitant le plus pauvre a un niveau de vie de 1 000 €, mais où il existe de plus fortes inégalités, pourrait avoir par exemple un taux de pauvreté de 20 %…. Pourtant, les non-pauvres du pays « A » seraient tous pauvres dans le pays « B » !

La pauvreté peut aussi se mesurer autrement :

=> Utiliser la mesure monétaire absolue

Par exemple, aux USA, le seuil dépend du minimum nécessaire pour se nourrir. S’il faut au minimum 300$ par mois pour manger correctement, le seuil de pauvreté est alors fixé à 900 $ (3 fois plus).

=> la mesure de la pauvreté en tant que privation (ou “mesure en conditions de vie”). Seront considérées comme “pauvres” les personnes qui sont privées de certains biens et services.

Ex : Selon Eurostat, une personne est pauvre si elle n’a pas accès au minimum à 4 de ces 9 biens/services/capacités :

Etre capable de payer son loyer ou son emprunt hypothécaire
Pouvoir chauffer suffisamment pour son logement
Partir une semaine en vacances par an
Manger une fois tous les deux jours un repas avec viande, poisson ou équivalent végétarien
Faire face à des charges financières imprévues
Avoir un téléphone (y compris le téléphone mobile)
Avoir un téléviseur couleur
Avoir une machine à laver
Avoir une voiture
Ampoule : Les questions étant les mêmes pour l’ensemble des pays d’Europe, une comparaison internationale est alors plus facile qu’avec la notion de pauvreté relative (qui dépend du revenu médian du pays).

La France, mauvais élève ?

« Selon la mesure prise, les résultats peuvent changer. »En prenant en compte la notion de privation calculée par Eurostat, « seulement » 4,5% des Français sont alors considérés comme pauvres, contre 14,2% selon l’InseeMais si on applique le calcul réalisé par l’Insee, l’Espagne et la Bulgarie sont dans la même situation. Ce qui ne reflète pas la réalité des deux pays.

L’évolution dans le tempsSelon Eurostat, la pauvreté régresse en France depuis 2004.

Selon l’Insee, la pauvreté progresse en France.

En réalité, le taux calculé par l’Insee reflète surtout que les plus riches sont encore plus riches. Ce qui fait grimper le revenu médian et par conséquent le seuil de pauvreté. Ce n’est pas forcément la pauvreté qui progresse, mais bien les inégalités.

Indice de Gini :

C’est un indicateur synthétique d’inégalités de salaires (de revenus, de niveaux de vie…Smilie: ;). Il varie entre 0 et 1. Il est égal à 0 dans une situation d’égalité parfaite où tous les salaires, les revenus, les niveaux de vie… seraient égaux. A l’autre extrême, il est égal à 1, dans une situation la plus inégalitaire possible, celle où tous les salaires (les revenus, les niveaux de vie…Smilie: ;) sauf un seraient nuls. Entre 0 et 1, l’inégalité est d’autant plus forte que l’indice de Gini est élevé.

Cet indicateur progresse en France depuis les années 90.

SOURCES :

Captain Economics, Etes-vous pauvre ? Mesures de la pauvreté et impact sur le taux de pauvreté, 17 juin 2015

Eurostat, taux de privation matérielle grave

Observatoire des inégalités, Les seuils de pauvreté en France, 12 décembre 2017

Mediapart, Le taux de pauvreté en France est désormais supérieur à celui des Etats Unis… 14 septembre 2017

Insee, Niveaux de vie en 2015, 12 septembre 2017

Le Monde, Une personne sur sept sous le seuil de pauvreté en France : comment comprendre ce chiffre, 8 septembre 2016

Les Echos, Éradiquer la pauvreté, une ambition pour la France, 27 juin 2017

Les Echos, la pauvreté prend racine en France, 14 septembre 2017

Secours Populaire, 11e baromètre Ipsos.SPF 2017, 14 septembre 2017

Slate, Comment mesure-t-on la pauvreté ? (et quelle est la différence avec la précarité ?) 10 juin 2015

Contenu : Pierre Silvain
Graphisme : Boris Chabilan

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pédagogie inversée cours de EA chap 2 du theme 1 TES

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vidéo sur le chômage de longue durée terminale

vidéo sur le chomage de longue durée

 

 

 

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Analyses sur le marché du travail. Terminales. A lire.

Agir sur le marché de l’emploi
Les organisations privées comme publiques évoluent dans des écosystèmes qui ont un impact majeur sur les contraintes internes et donc sur les conditions de travail. C’est là que résident les autres marges de manœuvre. L’amélioration du travail dépend d’un système social plus vaste où sont imbriqués le droit du travail, la protection sociale et les politiques de l’emploi, l’âge de la retraite, les assurances maladie, le taux d’activité des femmes, des jeunes, des seniors, le travail au noir, etc. De ce constat découle une évidence?: il n’est pas possible de réformer le travail sans réformer aussi les cadres juridiques, économiques et sociaux dans lesquels les relations sociales sont encastrées.

Et une fois de plus, les propositions ne manquent pas. Ici aussi, elles émanent d’horizon divers. En gros, trois positions se retrouvent?: celles des libéraux, des socio-démocrates et des alternatifs.

La vision libérale du marché du travail postule que le marché fait tout au mieux et qu’il faut avant tout le rendre plus libre et flexible. Si le libéralisme n’a plus vraiment le vent en poupe ces derniers temps, force est de constater qu’il a des arguments. C’est dans les pays les plus libéraux que le taux de chômage est le plus bas. On aura beau jeu de rétorquer que c’est aussi dans ces pays que les conditions de travail sont les moins favorables.

Une autre vision plus réformiste tente de concilier la performance et le maintien de la protection sociale. Les économistes Philippe Aghion et Élie Cohen, associés au juriste Gilbert Cette, ne proposent rien moins que de «?changer de modèle?» (Smilie: 8). Ce nouveau modèle repose sur l’impulsion d’une nouvelle phase de croissance fondée sur l’innovation, la réforme en profondeur de l’État, de la formation initiale et professionnelle. Le modèle de référence est celui des pays du Nord de l’Europe qui, à l’image de la Suède, de l’Allemagne, du Danemark, ont réussi à combiner croissance et faible taux de chômage tout en assurant la protection sociale et la mobilité professionnelle.

Une autre option, enfin, est défendue par ceux qui pensent que le retour à la croissance est un mythe. C’est le cas de Dominique Méda, pour qui le retour à une croissance forte et durable n’est ni possible ni souhaitable. La «?mystique de la croissance?» lui apparaît comme dévastatrice?: elle conduit à poursuivre cette folie du «?toujours plus?» qui atteint ses limites et finit par épuiser les ressources naturelles comme les ressources humaines. La richesse et le travail ne sont pas tout dans la vie. Il faut donc réorganiser la société et les vies personnelles?: partager les richesses et partager le travail. C’est dans cette optique que se situent les tenants du slow management.

Entre ces trois visions – libérale, réformiste et alternative –, toute une gamme de solutions intermédiaires peut être imaginée. Denis Clerc pense qu’il est possible de faire baisser le chômage sans coût supplémentaire pour les entreprises et la collectivité. Bernard Gazier plaide pour des marchés transitionnels entre activité, emploi et formation, qui permettraient de mieux gérer les passages entre deux emplois, ce qui correspond autant aux exigences du marché du travail qu’aux aspirations personnelles.

• Les modèles à l’épreuve

Il est des pays où la réforme du marché du travail se pose dans des conditions toutes différentes. C’est le cas pour ces pays «?modèles?» où règne le quasi-plein emploi, comme l’Allemagne ou l’Autriche (dont le taux de chômage pour 2014 se situe autour de 5?%). D’autres font des envieux avec des taux inférieurs à 8?% (Grande-Bretagne, Danemark, Hollande, République tchèque). Mais comment font-ils??

Ces «?modèles?» nous invitent à aller voir de plus près. Ainsi, pour ce qui est du modèle allemand, dont on vante le système de la cogestion, celui de l’apprentissage et des Länder décentralisés, c’est surtout la réforme du marché de l’emploi (les lois Hartz des années 2000) qui aurait permis de faire baisser le chômage durablement, avec pour revers de médaille, la réduction des pensions de retraite et le report de l’âge du départ à la retraite à 67 ans, le déremboursement des prestations médicales et la hausse des cotisations sociales, ainsi que la baisse des indemnités de chômage (de 32 à 12 mois) et la multiplication des «?minijobs?». C’est aussi à ce prix que le chômage a pu se maintenir à un niveau assez bas.

Il en va ainsi de tous les modèles, qu’il s’agisse des modèles d’organisation, de management ou de société?: ils possèdent tous la vertu de montrer que l’horizon n’est jamais bouché et qu’il existe toujours plusieurs voies possibles. Mais les modèles ont souvent aussi des revers plus ou moins dissimulés par ceux qui les promeuvent. Rien n’est plus facile que de construire un monde idéal à l’aide de quelques arguments, de quelques chiffres significatifs et d’exemples vertueux.

Les modèles aident à penser et à agir. Mais il faut aussi les comparer, les exploiter, les confronter à la réalité et enquêter à leur propos. Entre les belles utopies désincarnées et le fatalisme du TINA – «?there is no alternative?» –, il existe sans doute des marges de manœuvre. Améliorer le travail, est l’un des grands enjeux humains et organisationnels de ce début de XXIe siècle. Il en va de la santé et du bien-être de tous. Les pistes, on l’a vu, ne manquent pas. À nous maintenant de les explorer, de les tester et peut-être d’en inventer d’autres.

 

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10 propositions pour le bien-être
En février 2010, était publié un rapport commandé par le gouvernement français sur le bien-être au travail (9). Parmi les 10 propositions visant à améliorer la santé psychologique au travail, figuraient les points suivants?:

• Impliquer la direction dans la santé psychologique des salariés

• Intégrer le facteur humain dans l’évaluation de la performance

• Donner aux salariés les moyens de se réaliser dans le travail (en restaurant des espaces de discussion et d’autonomie dans le travail)

• Impliquer les partenaires sociaux dans la construction des conditions de santé

• Former les managers sur la façon de diriger les équipes et les hommes

• Prendre en compte l’impact humain dans les changements

• Ne pas laisser le salarié seul face à ses problèmes (nécessité d’un accompagnement)

Jean-François Dortier

 

 

 

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Manager par le don : Marcel Mauss, nouveau gourou du management ?
L’un des derniers avatars de l’humanisation des relations de travail est le management par le «?don?». Marcel Mauss, nouveau gourou du management?? On pourrait le penser si l’on s’en tenait à quelques publications récentes qui font de la théorie du «?don/contre-don?» un nouveau paradigme des relations de travail (10). L’idée est au fond assez simple. Le contrat de travail entre un salarié et l’entreprise semble se résumer à un échange marchand – travail contre salaire. Or, sauf dans les cas extrêmes du salaire à la pièce, un autre contrat se noue lors du recrutement, qui est implicite?: le salarié «?s’engage?» dans un travail sans trop compter son investissement. Il est prêt à se «?donner?» bien au-delà de ce que son contrat stipule explicitement. En retour, l’employeur est prêt à «?offrir?» de bonnes conditions de travail, au-delà de ce à quoi le droit l’oblige. Derrière l’apparent donnant-donnant se cache un «?don/contre-don?». Du moins, quand la relation de confiance s’est instaurée. Le contrat de travail n’est pas un échange purement utilitaire et calculé, il contient une «?poignée de main invisible?» selon l’expression de l’économiste Arthur Okun, qui veut que chacun soit prêt à aller au-delà de ce qui est signé pourvu qu’en retour, l’autre consente au même engagement (11).
Le bon manager doit prendre pour acquis ce don invisible s’il veut nouer des relations et pas simplement gérer des carrières et des contrats ou mesurer des performances. Les tenants de cette nouvelle approche aiment présenter cela comme une «?révolution?». Le don/contre-don est pourtant vieux comme le monde?: il se retrouve chez les populations des îles Trobriand étudiées par Bronislaw Malinowski comme dans l’entreprise du XXIe siècle. On l’a un peu oublié, c’est tout.
Jean-François Dortier

 

 

 

 

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Mots clés.
conditions de travail -management- santé -changement -emploi -stress- marché du travail- travail- humanisme -sociologie du travail -psychologie du travail- risques psychosociaux- bien-être.
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ETAT ET EMPLOI TERMINALE

UNE ÉMISSION DE RADIO ET DES ARTICLES DE JOURNAUX POUR ALLER PLUS LOIN SUR LA THÉMATIQUE DU COURS QUELLES POLITIQUES POUR L’EMPLOI ?

L’EMPLOI UNE AFFAIRE D’ÉTAT

ÉMISSION DE RADIO 

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DES ARTICLES DU MONDE

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Des schémas pour aller plus loin.

La celui de la crise des subprimes

https://www.ecoenschemas.com/schema/la-crise-des-subprimes/

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