Poème pour ma maman

Aujourd’hui je voudrais vous présenter mon poème que j’ai écrit en l’honneur de ma maman

Tu es là pour des moments forts,

Tu es là pour me consoler et me rassurer,

Tu es là parce que sans toi je ne suis pas là

Tu es là dans mes hauts et dans mes bas

Parce que Tu es ma maman à moi

SABRINA classe de Jacky et Elise CM1  CM2

Le bonhomme de neige

Au nord de la Norvège
Vit un bonhomme de neige.
Il n’a pas peur de fondre,
Là-bas, la neige tombe
Pendant de très longs mois,
Il y fait toujours froid.
Et le bonhomme de neige,
Bien assis sur son siège,
Regarde les flocons
Voler en tourbillons.
Sais-tu ce que j’en pense ?
Il a bien de la chance
Pour un bonhomme de neige
D’habiter la Norvège.
Corinne Albaut
recopiée par Chloé

Le renard et les raisins

se matin jai ecrie une poesie

Certain renard gascon dautres disent normand

mourant presque de falm vit au haut dune treille

des raisins murs apparament

et couvert dune peau vermeille.

Le galand en fait volontiers un repas;

mais comme il ny pouvait point atteindre:

ils sont trop verts dit il  et bons pour des goujats.

FIT IL pas mieux que se plaindre?

Moncef

Ce marin, j’ai recopié une poésie

Certain Renard Gascon, d’autres disent Normand,
Mourant presque de faim, vit au haut d’une treille
Des Raisins mûrs apparemment,
Et couverts d’une peau vermeille.
Le galand en eût fait volontiers un repas ;
Mais comme il n’y pouvait atteindre :
« Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats. »
Fit-il pas mieux que de se plaindre ?

Jean de la Fontaine

Moncef corrigé par Jacky

Sans abris

J’habite dans une maison de cent pièces.

Chaque nuit, je dors dans un autre lit.

Je me baigne dans mes cent jacuzzis

Je vis dans l’ opulence et l’allégresse.

Le monde et ses problèmes : pas pour moi.

Moi, je suis heureux quand je suis chez moi.

Un jour, j’ai pris un chiffon de douceur.  

J’ai lavé et essuyé mes fenêtres.

Je l’ai vue.Après, je l’ai regardée,

Assise, refroidie, recroquevillée.

Elle a salué de sa main de malheur

Et vers moi, fébrilement l’a tendue.

J’ai fui son regard, détourné la tête

Embué la vitre et laissé dans la rue

Ce petit être qui m’a supplié

De regarder par là, de la regarder.

« Chaque nuit, je dors dans un autre lit,

Me dit-elle, là-bas,tout près,ici. »..

Dans le froid, je lui ouvris ma demeure

Je pris sa main, la serrai dans la mienne…

Elle garda ma main avec la sienne

Nous avons lavé toutes les fenêtres 

Et ouvert vers eux nos bras de chaleur

Ils attendaient juste un geste peut-être

Je leur offris ma maison en demeure 

Je lui offris mon amour et mon cœur.

J’habite dans une maison de cent pièces.

Chaque nuit, je dors dans le même lit..

Je me baigne dans les eaux de la vie

Je vis dans le partage et sa richesse.

Le monde et ses problèmes un peu pour moi.

Je suis heureux quand je vous ai chez moi !

Jacky que le texte de Merveille et celui de Lucile ont inspiré.

Le prisonnier de Lucile aura ainsi trouvé refuge dans la maison des rêves de Merveille

et la maison des rêves de Merveille aura trouvé sens pour Le prisonnier de Lucile.

Le chantier d’écriture

Sur notre cahier de brouillon nous écrivons une poésie. Nous essayons de faire comme Jaques Prévert. Le nom de sa poésie est « cortège ».

Le principe de cette poésie est d’inverser les compléments du nom ex :un homme en or avec une montre en deuil. Si je le remets comme il était au départ ça fait :un homme en deuil avec une montre en or.

Voici quelques phrases que j’ai écrites :un chien de chocolat avec un paquet de police, le moulin de l’espace avec la météorite de brique, une tarte en cuir avec un manteau en pomme.

J’ai bien aimé ce travail.
Steven

Le bonhomme de neige

En poésie, Jacky nous a lu des poésies sur le thème de l’hiver. Chacun de nous en a choisi au moins une et l’a recopiée.

En voici une.

Le bonhomme de neige

Savez-vous qui est né
Ce matin dans le pré ?
Un gros bonhomme tout blanc !
Il est très souriant
Avec son ventre rond
Ses yeux noirs de charbon
Son balai menaçant
Et son chapeau melon.

Le soleil a brillé,
À midi dans le pré,
Je n’ai rien retrouvé …
Le bonhomme a filé !

Jason Émond

Recopié par Moncef

Chanson des escargots

La classe de Jacky a appris la CHANSON DES ESCARGOTS de Jacques Prévert

A l’enterrement d’une feuille morte
Deux escargots s’en vont
Ils ont la coquille noire
Du crêpe autour des cornes
Ils s’en vont dans le noir
Un très beau soir d’automne
Hélas quand ils arrivent
C’est déjà le printemps
Les feuilles qui étaient mortes
Sont toutes ressuscitées
Et les deux escargots
Sont très désappointés[….]

Moncef

Voici la poésie non coupée et elle prend tout son sens.

A l’enterrement d’une feuille morte
Deux escargots s’en vont
Ils ont la coquille noire
Du crêpe autour des cornes
Ils s’en vont dans le noir
Un très beau soir d’automne
Hélas quand ils arrivent
C’est déjà le printemps
Les feuilles qui étaient mortes
Sont toutes ressuscitées
Et les deux escargots
Sont très désappointés
Mais voilà le soleil
Le soleil qui leur dit
Prenez prenez la peine
La peine de vous asseoir
Prenez un verre de bière
Si le coeur vous en dit
Prenez si ça vous plaît
L’autocar pour Paris
Il partira ce soir
Vous verrez du pays
Mais ne prenez pas le deuil
C’est moi qui vous le dis
Ça noircit le blanc de l’oeil
Et puis ça enlaidit
Les histoires de cercueils
C’est triste et pas joli
Reprenez vos couleurs
Les couleurs de la vie
Alors toutes les bêtes
Les arbres et les plantes
Se mettent à chanter
A chanter à tue-tête
La vraie chanson vivante
La chanson de l’été
Et tout le monde de boire
Tout le monde de trinquer
C’est un très joli soir
Un joli soir d’été
Et les deux escargots
S’en retournent chez eux
Ils s’en vont très émus
Ils s’en vont très heureux
Comme ils ont beaucoup bu
Ils titubent un petit peu
Mais là-haut dans le ciel
La lune veille sur eux.

Jacques PREVERT

Recopié par Jacky

Prisonnier

Il dit non avec la tête ,

Il dit oui avec son cœur ,

On le croit heureux ici ,

Quand tout le monde est au chaud ou à l’abri,

Lui il est tout seul sous la pluie .

On se plaint ,

Mais lui ne dit rien ,

Errant sur les routes ,

Toujours attaché le pauvre il n’a pas de foyer.

Souvent ,il vient ici se réfugier contre mon cœur pour retrouver de la douceur.

Lucile

LE GIVRE

 Mon Dieu ! Comme ils sont beaux

Les tremblants animaux

Que le givre a fait naître

La nuit sur ma fenêtre

Ils broutent des fougères

Dans un bois plein d’étoiles,

Et l’on voit la lumière

A travers leurs corps pâles.

Il y a un chevreuil

Qui me connaît déjà ;

Il soulève pour moi

Son front d’entre les feuilles.

Et quand il me regarde,

Ses grands yeux si doux

Que je sens mon cœur battre

Et trembler mes genoux.

Laissez moi, ô décembre !

Ce chevreuil merveilleux.

Je resterai sans feu

Dans ma petite chambre.

Maurice Carême

Recopié par Chloé et corrigé par Jacky