En présentant l’ouvrage célèbre de Max Weber, L’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme, je fais souvent référence à une fameuse série américaine des années 70, « La petite maison dans la prairie », qui illustre bien les valeurs et l’organisation sociale d’une communauté villageoise fortement marquée par l’ethos protestant : le travail comme vocation, l’effort individuel et une grande rigueur morale mis au service de la communauté, la reconnaissance de ses fautes toujours devant la communauté (chez les protestants, il n’y a pas de prêtre pour pardonner les fautes par la confession), et bien sûr une foi inébranlable en Dieu.
Voici un extrait d’épisode, qui me paraît assez représentatif car l’on y retrouve tous ces éléments.
Après avoir été obligés de quitter quelques années leur village idyllique de Walnut Grove, pour aller chercher du travail dans l' »enfer » de la ville, où règnent la violence, la malhonnêteté et l’égoïsme, la famille Ingalls et d’autres familles amies reviennent enfin dans leur village. Celui-ci renaît, et la communauté se retrouve naturellement au centre du village, l’église (qui sert aussi d’école)…