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Notre exercice sur les figures de style.

Voici, à la demande de quelques-uns, le texte présenté en classe… Il a l’air fait pour vous mais, en réalité, il a déjà quelques années, c’est du recyclage…

le texte avec les figures est à télécharger     ici

Le petit lycéen et les grandes vacances

Il était une fois, un petit lycéen sérieux comme un ministre et gentil comme un professeur. Au lycée Victor Duruy, il étudiait des textes littéraires extrêmement classiques. Il s’ennuyait, contemplant l’Adour, depuis sa fenêtre…

– J’en ai assez, disait-il, la vie est un éclair et je perds ma jeunesse ici. Dehors la vie coule sans m’attendre, il faut partir.

Et il s’en alla, laissant les milliards de textes insipides à ses camarades.

Il réussirait, rien ne l’arrêterait. Son bras était capable de tout et il sentait que son cerveau était attendu par tous les chefs d’entreprise du monde.

En route pour l’Amérique, il ferma les yeux et c’était comme si, déjà, une statue gigantesque un flambeau à la main, resplendissait dans son esprit.

Dans sa poitrine son cœur bondissait, il avait chaud, il avait froid, il finissait par brûler d’une fièvre glaciale. L’émotion était trop forte. Adieu les Coustous, il allait voir New York !

Malheureusement, pendant le voyage, sa santé ne s’arrangea pas. Le jeune bagnérais était gravement malade. Il avait perdu ses cheveux et ses dents lors de la traversée. Il comprit immédiatement son erreur, comment vivre dans une ville sans piste de ski et sans marché le samedi ? Il tremblait, il n’était pas heureux.

Pourtant, il décida de visiter la ville. Avait-il un autre choix ? Il n’était pas encore temps de se laisser aller, mieux valait profiter de la vie avant de reposer sous la terre.

Il se promena donc dans cette ville, dans ce pays, dans ce monde, qu’est New York, méditant sur ce grand désert d’hommes qu’il découvrait.

Il errait aussi solitaire que la foule dans les artères de la cité, poussé par d’autres globules inconnus.

Il essaya bien de lier connaissance : « Vous connaissez Aquensis ? » mais personne ne répondait.

Sa raison lui disait d’écouter son cœur, son cœur le poussait à la raison. Une petite voix lui disait : « Rentre chez toi, c’est ici que tu perds ton temps, tes cheveux et tes dents.

Il rentra donc se faire consoler par l’infirmière du lycée.

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