Après avoir étudié en classe la chanson de Craonne (texte ci-dessus) , les élèves ont imaginé un couplet supplémentaire, une fois le soldat rentré chez lui après la guerre.
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Pour Dorsa et Keylian, c’est le traumatisme de la guerre qui prime :
?La guerre est finie pour de vrai,
On a enfin la paix
Peut-être pas pour l’éternité
Certains sont blessés,
D’autres traumatisés,
On regarde vers le ciel
Saluant nos camarades morts fidèles
(Dorsa)
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?La guerre est finie
Me voilà rentré chez moi
Enfin sorti
De ce trou à rats
Là-bas, il faisait froid
Ça fait du bien de retrouver son petit chez soi.
Je vais enfin pouvoir dormir tranquillement
Sans me soucier des obus des Allemands
Même si tout cela
Reste traumatisant.
(Keylian)
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Pour Clara, une fois la victoire acquise, le soldat oublie sa colère présente dans la chanson et retrouve une certaine forme de patriotisme :
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?Me voilà rentré chez moi !
La guerre est finie
J’ai sacrifié ma vie
Pour défendre mes droits
J’étais un condamné
Mais j’n’ai jamais rien lâché !
Je m’en suis voulu ;
De n’pas y avoir cru
Puis j’ai repensé à tous mes aînés,
qu’ils l’avaient fait quand j’étais pas né
Et j’ai avancé
Sans même baisser les bras
J’me suis pas retourné
car j’ai cru en moi !
(Clara)
?
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Patriotisme que l’on retrouve aussi dans le texte d’Océane :
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?Nous sommes rentrés chez nous,
Nous pouvons dire adieu.
Au revoir cette souffrance
Nous serons enfin heureux
Nous sommes fiers de notre France
(Océane)
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Loukas, lui, est resté fidèle à l’esprit de la chanson avec un couplet qui conserve le ton de la révolte :
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Ça fait du bien de rentrer chez soi
De retrouver sa femme, ses enfants et son matelas,
Après des mois passé dans ce trou à rats.
Maintenant je suis loin des soldats et du bruit des éclats
Pas prêt de retourner sur le front
Pour tous ces cons.
(Loukas)
