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Réseaux sociaux

Présentation

Fiche comparative

Voici un extrait du programme de SNT (B.O.):

  • 2004 : apparition de Facebook, réservé aux étudiants de Harvard, puis ouvert au grand public en 2006;
  • 2006 : apparition de Twitter, qui permet l’échange de courts messages, limités au départ à 140 puis à 280 caractères (on parle de microblogage);
  • 2009 : lancement de la messagerie instantanée WhatsApp (rachetée depuis par Facebook) qui se substitue à l’utilisation des SMS et MMS chez beaucoup d’utilisateurs;
  • 2010 : arrivée d’Instagram (racheté depuis par Facebook), qui permet le partage de photos et de vidéos;
  • 2011 : début de Snapchat qui permet, sur plateformes mobiles, le partage de photos et de vidéos, avec une limitation de durée;
  • 2018 : on estime à 3,2 milliards le nombre d’utilisateurs actifs des réseaux sociaux.

Le développement des réseaux sociaux introduit un nouveau type de liens sur le Web, qui ne relève pas de l’hypertexte : il s’agit de l’abonnement à des relations/des amis et de la possibilité de recommander de l’information en fonction du réseau ainsi constitué.

[…] L’expérience de Milgram (1967) semble indiquer la constitution de « petits mondes » où chacun est au plus à six liens de distance d’un autre. Peut-on éviter les phénomènes de communautés liés à des recommandations se renforçant les unes les autres pouvant aller jusqu’à un appauvrissement de la pensée critique ? Ces questions font référence au concept de bonding (renforcement de liens existants au sein d’un même groupe) versus bridging (construction de nouveaux liens non redondants).

Les affaires de fuite de données personnelles mettent en avant les questions liées aux modèles économiques des applications de réseautage social symbolisés par le slogan « quand c’est gratuit, c’est vous le produit ».

Fin de l’extrait du B.O.

Repères historiques : vidéo de Delagrave

Classement (historique) : animation

Les sites de « réseaux sociaux » sont des applications basées sur les technologies du Web qui offrent un service de mise en relation d’internautes pour ainsi développer des communautés d’intérêts. (extrait du B.O.)

Parmi ceux qui ont un compte, on distingue ceux qui sont des utilisateurs actifs (voire des influenceurs).

Les sites de « réseaux sociaux » permettent ainsi des échanges publics ou privés, avec des « amis » ou « followers » nécessitant parfois de gérer une liste de contacts. On distingue des contacts directs et indirects et on distingue des liens forts et des liens faibles.

On note cinq fonctions principales (en général) :

* se présenter (profil : photo, âge, lieu de vie, …),

* partager des contenus (articles, photos, vidéos…),

* commenter ces contenus,

* être tenu au courant des publications de son réseau (notifications),

* rechercher des contacts.

On pourrait ajouter « s’informer » car beaucoup d’utilisateurs se tiennent au courant de l’actualité via les réseaux sociaux.

Modèle économique

Il peut reposer sur :

* de la publicité ciblée,

* des services premium (payants),

* des jeux en ligne,

* plus rarement, des appels aux dons,

* de la revente de données personnelles.

Dopamine (Arte) chez Facebook (amitié, sociabilité, boucle de rétroaction de validation sociale, émotions universelles, ciblage comportemental, profil fantôme).

Dopamine (Arte) chez Instagram (détenu par Facebook). Il y est question notamment des influenceurs, de validation sociale, de comparaison sociale.

Cette série d’Arte propose d’autres épisodes, notamment sur :

  • Twitter (fomo = fear of missing out, peur de passer à côté d’une info intéressante, escompte hyperbolique, taux d’engagement, bulle de filtre…),
  • Snapchat, (effet Ikea, don et contre-don, pas de « like » mais des « flammes », aversion à la perte)
  • Youtube (engagement, autoplay, effet zeigarnik, chambre d’écho…)

On pourra réfléchir à l’usage des réseaux sociaux par les jeunes.

Mais pourquoi a-t-on l’impression d’avoir moins d’amis que ses amis ?

Bulle de filtre : conférence TED d’Eli Pariser

Identité numérique : on peut y réfléchir à partir de la publicité de Qwant.

Les réseaux sociaux peuvent être le support d’une cyberviolence, par le biais de photographies partagées sans consentement ou impossibles à retirer, par la diffusion de fausses nouvelles, de dénonciations ou de calomnies. Des pratiques, des outils et des services permettent de se protéger, lutter et dénoncer de tels agissements. (extrait du B.O.)

Enjeux de sécurité

La CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et de des Libertés) fournit de nombreuses ressources dont limiter les risques pour sa vie privée et récupérer ses données.

Métiers

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