La forêt des dieux d’Agathe – 5e

L’objectif était d’écrire la description de la forêt des dieux, celle du film de Miyazaki, Princesse Mononoké. Voici la copie d’Agathe, avec les félicitations du chef ;o) !

En ce moment, je me trouve au bord de la rivière. Je perçois tout autour de moi le chant de quelques petits oiseaux discrets. Peut-être des rossignols ? En tous cas, je ne les vois pas. Je remarque au loin des troncs d’arbres morts recouverts d’une mousse épaisse et d’un vert timide. Les rochers aussi sont habillés de cette matière étrange… on dirait qu’ils sont parfaitement stables et pourtant quand on marche dessus, on glisse sans s’en rendre compte.

Quand je contemple le paysage tout autour de moi, je suis fasciné par la taille de ces arbres, si hauts, si majestueux, on dirait qu’ils veulent atteindre le ciel… Lorsque je scrute le sol, j’aperçois quelques jeunes pousses d’arbres et de petites fleurs éparpillées mais il y a aussi des feuilles mortes. L’automne doit approcher… J’écoute les bruits de la rivière. J’ai envie de m’asseoir et d’écouter ses clapotis…

Lorsque je traverse cette futaie, je remarque quelques petites cohses : il y a des champignons au sol. Ils doivent être délicieux à déguster car ils n’ont pas l’air toxiques. Les racines des hauts arbres qui s’étendent devant moi sont, elles aussi, recouvertes de cette  sorte de mousse étrange et il faut que je fasse attention à ne pas marcher dessus. Des fougères bordent le chemin avec leurs feuilles, époustouflantes même si elles sont cachées par quelques buissons pauvres en feuilles. Je me laisse charmer par le chant des oiseaux. Autour de moi, quelques papillons violets virevoltent. Maintenant je ne quitte plus des yeux ces étranges bonhommes si amusants : les sylvains. Ils me conduisent à leur arbre : c’est le plus beau de tous. Il est immense avec une ramure impressionnante, tellement grande, et les feuilles sont si bien organisées … C’est une vraie maison.

Dans les marécages, les arbres sont absolument grandioses. Les troncs sont immenses et les feuilles y sont tellement tassées qu’on a l’impression que le jour tombe alors que nous sommes en plein après-midi. Malgré cela, quelques rares taches de lumière s’étalent délicatement au sol, laissant apercevoir la mousse presque blanche et moelleuse. Les feuilles craquent sous mon poids mais le plus inquiétant, ce sont les oiseaux : ils se sont tus. J’écoute quelques instants le clapotis discret de l’eau qui coule. Une matière très spéciale la recouvre. Cela lui donne un air assez sinistre. Décidément cette forêt est très étrange !


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