T.Ch13. Un regard sur l’évolution de l’homme

 DIAPORAMA

L’homme ne descend pas du singe car l’homme est un singe

C’est seulement un singe différent des autres.

Quels sont les caractères du genre Homo ? Comment se sont-ils mis en place ? Pour quelles raisons existe-t il plusieurs histoires évolutives de l’homme actuel ?

 

  1. La place de l’homme au sein des primates
  1. La parenté de l’homme et des primates

 

Les primates sont un groupe de mammifères apparus il y a -65 à 50 Ma environ.

Différentes innovations jalonnent l’histoire des primates, le partage de caractères dérivés résultant de ces innovations place l’homme dans ce groupe monophylétique.

La diversité des grands primates connue par les fossiles, qui a été grande, est aujourd’hui réduite.

 

  1. La parenté de l’homme et des grands singes

Tp 23 : Un regard sur l’évolution de l’homme

L’homme et les grands singes partagent des similitudes morphologiques et anatomiques, comme l’absence de queue remplacée par le coccyx.

Une caractéristique commune est un répertoire locomoteur varié ; aptitude plus ou moins prononcé à grimper la marche quadrupède et bipède.

Ces espèces se caractérisent aussi par une vie sociale élaborée, communiquant par gestes et mimiques et empathie.

La comparaison des molécules révèle elle aussi des similitudes très importantes.

Les comparaisons génétiques entre l’homme et les chimpanzés montrent une proximité > 98,5%

On en a déduit que l’homme et le chimpanzé ont un lien de parenté étroit et partagent un ancêtre commun récent. Aucun fossile ne peut être à coup sûr considéré comme un ancêtre de l’homme ou du chimpanzé.

Homme et chimpanzé partagent un ancêtre commun récent. Aucun fossile ne peut être à coup sûr considéré comme un ancêtre de l’homme ou du chimpanzé.

 

  1. Les caractéristiques du genre homo

Tp24 : Les caractères du genre Homo , tableau

Les caractères propres au genre Homo sont des caractères crâniens (volume cérébral important, face réduite et plane, présence de front…) mandibule parabolique et des caractères liés à la bipédie (trou occipital centré, bassin large et court, fémur oblique…) une aptitude à la course à pied, un dimorphisme sexuel peu marqué sur le squelette.

Le genre Homo regroupe l’homme actuel et quelques fossiles. Il émerge en Afrique il y a 2 Ma environ. (Homo habilis) puis Homo erectus quitte le berceau Africain et colonise l’Asie, le proche orient et l’Europe.

Les Homo neandertalensis se distingue de l’Homme moderne par quelques caractéristiques anatomiques.

Le développement cérébral important est associé à l’utilisation d’outils en pierre taillée de plus en plus sophistiqués

Homo sapiens apparaît en Afrique il y a 200000 ans environ, colonise la planète et reste le seul représentant actuel du genre Homo.

Plusieurs arbres phylogénétiques du genre Homo ont été construits. Aucune ne fait l’unanimité de la communauté scientifique ou ils ont été controversés dans le détail.

Le genre Homo regroupe l’Homme actuel et quelques fossiles qui se caractérisent notamment par une face réduite, un dimorphisme sexuel peu marqué sur le squelette, un style de bipédie avec trou occipital avancé et aptitude à la course à pied, une mandibule parabolique, etc. Production d’outils complexes et variété des pratiques culturelles sont associées au genre Homo, mais de façon non exclusive.

La construction précise de l’arbre phylogénétique du genre Homo est controversée dans le détail.

Comment expliquer qu’il y ait autant de différence entre l’homme et le chimpanzé alors qu’il existe une aussi faible différence génétique (<1,5%) ?

 

  1. Les mécanismes à l’origine de la divergence homme chimpanzé
  1. La construction du phénotype morphologique

 

Le phénotype humain s’acquiert lors du développement pré et postnatal.

document M. Morange

Les caractères anatomiques se mettent en place sous la direction de gènes du développement.

Les cranes des fœtus de l’homme et du chimpanzé présentent la même apparence.

Très rapidement après la naissance les caractères simiens se développent : déplacement vers l’arrière du trou occipital ce qui favorise la quadrupédie, étirement du crane…

Chez l’homme, la phase embryonnaire et la phase juvénile sont plus longues, le développement est ralenti, ce qui maintient la bipédie et une morphologie crânienne proche de celle du fœtus.

La croissance du squelette s’arrête à la maturité sexuelle acquise plus tôt chez le chimpanzé que chez l’homme.

ASPM intervient dans le déterminisme de la taille du cerveau

HAR1 est responsable du plissement du cerveau et donc dans le développement de la surface du cortex

Les différences observées au niveau du crane et du squelette des deux espèces peuvent donc s’expliquer par des durées différentes d’expression de certains gènes ou leur absence d’expression.

 

Le phénotype morphologique dépend aussi d’interactions avec l’environnement.

D’un point de vue génétique, l’Homme et le chimpanzé, très proches, se distinguent surtout par la position et la chronologie d’expression de certains gènes. Le phénotype humain, comme celui des grands singes proches, s’acquiert au cours du développement pré et postnatal, sous l’effet de l’interaction entre l’expression de l’information génétique et l’environnement (dont la relation aux autres individus). ..

 

  1. La construction du phénotype comportemental

L’homme et le chimpanzé utilisent des outils, en particulier pour la recherche de nourriture. L’utilisation de ces outils et leur fabrication repose sur des traditions propres à chaque groupe impliquant la communication d’un savoir de génération en génération.


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