Est-il facile d’être soi-même ?

7 octobre 2009 0 Par caroline-sarroul

Exemple d’intros possibles

1. Etre soi-même, c’est d’abord être soi. Etre soi, c’est ne pas être un autre, ne pas être toi, eux. 2. Or il semble que nous sommes, dès notre naissance, distincts des autres, qui, eux, ne nous confondent pas avec eux et nous identifient comme étant un et unique pour eux. Cela semble donc n’exiger aucun effort, ce n’est pas à gagner, c’est donné. 3. Mais être soi-même, c’est aussi être en accord avec soi. « Même » renvoie en effet  à l’idée d’égalité : égalité entre ce que je suis et ce que je parais, égalité entre ce que je pense et ce que je fais. Et là, il semble qu’il ne soit pas toujours aisé de s’affirmer devant les autres tels que l’on est, de ne pas se trahir ou de faire concorder ses actes avec ses paroles ou ses pensées. 4. Aussi on peut se demander s’il est si facile finalement d’être soi-même. 5. C’est donc du problème du rapport à soi, de la réalisation et de l’acceptation de soi dont nous allons traiter. 6. Ce sujet présuppose aussi que nous puissions coïncider avec nous-mêmes, que nous le souhaitions et que cette égalité n’est à chercher que devant les autres. 7. Nous nous demanderons donc si on n’est pas naturellement soi, si pour autant on le reste toujours devant les autres et si on peut prétendre l’être un jour devant soi et si on le désire vraiment.

(OU avec facile : 1. Le facile, c’est ce qui ne demande pas d’effort. 2. Or il peut apparaître que la chose la plus simple du monde, ce soit d’être soi et pas un autre. De par mon état civil, mon corps, je me distingue naturellement des autres. 3. Mais le facile, c’est aussi ce qui s’accompagne d’aucune souffrance. Et si ne pas être l’autre est aisé, rester fidèle à soi, ce que suggère le « même » dans « soi-même » peut s’avérer parfois douloureux. Par exemple, il peut être inconfortable de s’assumer tel que l’on est face aux autres. Parfois on peut préférer le confort de la trahison de soi-même pour ne pas être exclu ou mal jugé, même si celle-ci nous demande plus d’efforts que de se laisser aller à notre vraie nature. Mentir exige en effet de ne pas se trahir, de faire preuve d’imagination, de constance et de vigilance, car « Chassez le naturel, il revient au galop ». 4. Aussi on peut se demander s’il est si facile d’être soi-même. 5. C’est donc du problème du rapport à soi, de la réalisation, de l’affirmation de soi dont nous allons traiter.  6. Ce sujet présuppose que la coïncidence avec soi est naturelle, possible et désirée. 7. Nous nous demanderons donc si ce n’est pas sans effort que nous sommes nous, si c’est pour autant sans douleurs et enfin si nous pouvons réellement prétendre être nous-mêmes.)