Quand l’art dénonce le consumérisme

10 octobre 2010 0 Par Caroline Sarroul


Piero Manzoni (1933.1963), artiste pionnier de l’Arte Povera et de l’Art conceptuel, influencé par les Ready-made de Duchamp et les oeuvres de Klein.
S
on père, industriel d’une fabrique de viandes en conserves du nom de
« Manzotini », le traite d’artiste de merde lors d’une dispute. Piqué au vif par les propos de son paternel, Manzoni le prend au mot et défèque dans 90 boîtes de conserves de 30 g chacune sous le titre de Merda d’artistaMerde d’artiste – Artist’s Shit (1961)

Si Manzoni en a vendu trés peu vendu de son vivant, aujourd’hui une de ces boîtes est estimée à une valeur de 30000 euros.

 Ainsi, Merde d’artiste en boîte de conserve devient l’oeuvre la plus connue de Manzoni. Elle rentre dans l’histoire de l’art du XXe siècle et suscite encore des réactions et réflexions multiples qui font preuve de l’extrême finesse de la pensée humaine: de la dénonciation d’une société de consommation en passant par la référence à la conservation muséale et au conservatisme de l’art jusqu’à l’affirmation du nihilisme où la finitude de la condition humaine et la vanité se substituent.

(Article trouvé sur  http://www.productionmyarts.com/arts-en-profondeur/art-et-scandale/1961-manzoni-merde-artiste-fr.htm)

Evidemment l’oeuvre de cet artiste ne se réduit pas à cela, pour aller plus loin, découvrez son site:

http://www.pieromanzoni.org/EN/biography.htm