C’est le printemps… les fiches de révision fleurissent!
Le 16 juin approche, un bac blanc en annonce peut-être l’imminence, plus que 9 semaines de cours avant d’avoir la fameuse semaine de révision!
C’est cette semaine là que les fiches de révision ne vous quitteront plus ( enfin je l’espère, pour vous et votre réussite ! Mais aussi pour moi quand je corrigerai votre copie et mon plaisir! Eh oui, le mois de Juin est éprouvant pour tous!!)
Alors il ne faut pas céder à la procrastination!
Mais qu’est-ce qu’une fiche de révision réussie ?
C’est une fiche qui soit un bon outil, donc un moyen bien ajusté à sa fin.
Elle doit donc être facile à mémoriser mais surtout faciliter et optimiser la réussite à l’exercice le jour du bac, à savoir la dissertation.
Elle doit donc sur chaque notion du programme :
- donner des définitions claires et simples qui permettent d’éviter le hors-sujet et de construire le plan.
- donner des arguments pour pouvoir convaincre et un argument de transition pour progresser dans sa démonstration sans se contredire et sans que cela paraisse artificiel
- donner quelques citations à convoquer pour approfondir ou montrer que l’on sait
- donner des pistes pour aller plus loin en 3ème partie de devoir.
La 3ème partie est si difficile à trouver que parfois on y renonce pour un plan en 2 parties ou pour un III Synthèse, ce qui revient au même!
La fuite devant la difficulté n’a jamais été une solution!
Car ce III est en réalité attendu et c’est souvent en III, qu’on peut faire la différence, si j’ose dire, après avoir exposé en I la réponse immédiate ou commune au problème posé et l’avoir dépassée en II par une réponse plus élaborée, solide et pertinente
- en prolongeant et radicalisant le II,
- en interrogeant les présupposés du sujet et soulignant par là les limites du IIou
- en proposant une autre réponse possible que celle des I et II
Bonjour Mme Sarroul,
Voilà j’ai une question qui m’a traversé l’esprit :
Qu’est-ce que la vie?
J’aurais plusieurs réponses mais je voulais avoir un avis philosophique.
Merci, Guillaume Delaigue TSTG1
Vaste sujet que celui-ci , le médecin Bichat définissait la vie comme « l’ensemble des fonctions résistant à la mort ». Mais être en vie, ce n’est peut-être pas seulement ne pas être mort et s’efforccer de persévever dans l’être de la vie, c’est peut-être aussi persévérer dans son être, devenir ce que l’on est en tant qu’homme et individu… en tout cas une vaste question aussi bien pour le scientifique confronté à l’individualité de chaque être vivant que pour le philosophe pressé par des questions éthiques, métaphysiques et morales.
« C’est assez peu de chose d’estimable que de transpirer comme le font les plantes ; de respirer comme le font les animaux domestiques ou sauvages ; ce n’est pas beaucoup plus de pouvoir imprimer en son esprit les images des choses, et de pouvoir faire obéir ses nerfs à ses instincts ; ce n’est pas non plus merveille de vivre en société ni de préparer ses aliments ; car tout cela vaut à peu près la fonction du corps qui excrète le résidu de la nourriture qu’on a prise. Qu’y a-t-il donc au monde qui mérite notre estime ? Est-ce d’être loué et applaudi ? Pas du tout. Par conséquent, les acclamations et les cris d’enthousiasme n’ont guère plus de prix ; et les félicitations de la foule ne sont qu’un vain tapage de voix. Ainsi, tu ferais bien de laisser là cette prétendue gloire. Que reste-t-il donc qui soit digne de ton estime ? Je te le dis : c’est, à mon sens, d’agir suivant l’organisation qu’on a et de tendre sans cesse au but que les études les plus attentives et la science nous indiquent. La science en effet ne s’applique tout entière qu’à ce point unique, de faire en sorte que le moyen employé par nous s’adapte le plus convenablement possible à l’objet pour lequel il est préparé. Le vigneron n’a pas d’autres vues dans les soins qu’il donne à la vigne, tout comme le palefrenier en dressant les chevaux, le veneur en instruisant les chiens, de même aussi que les précepteurs et les maîtres en dormant des leçons aux enfants. Voilà ce qui a sérieusement du prix ; et quand une fois tu auras réglé ce point essentiel, tu feras bien peu de cas de tout le reste. Ne sera-ce pas même là un motif pour que tu cesses d’estimer tant d’autres choses ? Sans cela, tu ne seras jamais ni libre, ni indépendant, ni maître de tes passions. Il te faudra haïr, jalouser, soupçonner ceux qui sont en mesure de t’enlever ce que tu as ; ou il te faudra combattre ceux qui ont ce que tu désires si ardemment. En un mot, quand on éprouve de ces misérables besoins, on en est réduit à vivre dans un trouble profond, et l’on élève à tout instant ses plaintes, même contre les Dieux. Au contraire, en respectant et en honorant la pensée qui est en toi, tu te rendras aimable à tes propres yeux ; tu te mettras en harmonie avec tes compagnons, et en accord avec les Dieux, c’est-à-dire que tu les remercieras de tous leurs dons et de tous leurs décrets. » Marc Aurèle, Pensées pour moi-même, XVI
A bientôt.