K2) Des inégalités persistantes

La situation des femmes sur le marché de l’emploi reste plus fragile que celle des hommes : les femmes travaillent plus souvent à temps partiel, occupent plus souvent des emplois à bas salaires et quand elles parviennent aux professions supérieures, les femmes continuent à se heurter à un plafond de verre ( cette notion renvoie au fait que les femmes peuvent progresser dans la hiérarchie mais seulement jusqu’à un certain niveau, et sont ainsi absentes de la hiérarchie ) et leur  interdit les fonctions de dirigeante. Ainsi, les entreprises françaises comptent environ 17% de dirigeant de sexe féminin (7% dans la construction et 20% dans les services).

Cristel Bories par exemple fait partie du groupe minier Eramet et

est président directeur général de ce groupe depuis février 2017.

Source : http://www.eramet-vers-demain.com/interview

L’accès des femmes aux postes de décision semble d’ailleurs se réduire avec l’augmentation de la taille ou du chiffre d’affaire des sociétés concernées. De la même façon, dans le secteur public, le comité de pilotage pour l’égal accès des femmes et des hommes aux emplois supérieurs des fonctions publiques a établi que les femmes représentent 58% des emplois des fonctions publiques de l’Etat, territoriale et hospitalière, mais seulement 12% des emplois de direction.

 

• Les femmes occupent moins souvent des postes rémunérateurs (postes de cadres ou de profession intellectuelles supérieures) pour une raison: les comportements discriminatoire à leur égard.

• La part de cadres est moins importante chez les femmes: on compte 20,5% d’hommes cadres contre 14,5% de femmes cadres

• Les femmes sont moins représentées que les hommes dans les secteurs d’activité où les salaires moyens sont les plus élevés

• Leur expérience professionnelle est moindre et moindrement valorisée, notamment en raison d’interruptions de carrière plus fréquentes (congés maternité et congés parentaux)

• Les femmes ne négocient pas autant leur salaire que les hommes: une étude de la HAVARD BUSINESS REVIEW montre en effet que les femmes sont 11% moins succeptibles de négocier leur rémunération que les hommes

  • Le taux d’activité en temps partiel est 4 fois plus fréquent chez les femmes

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