Depuis 1946, la Constitution « garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux des hommes ». Les transformations qui ont eu lieu dès la libération ont été marquante pour la situation des femmes.
Les trente Glorieuses sont caractérisées par des augmentations de l’activité commerciale, qui ont entraîné une augmentation de la production et une consommation de masse. Les trente Glorieuses furent d’un point de vue économique, une période de prospérité. Les femmes sont plus que jamais sollicitées, même si elles demeurent inférieures aux hommes. Cette période de croissance nécessite de recouvrir à la main d’œuvre et voient se multiplier les créations d’emplois féminins.
L’économie française a subi une forte tertiarisation; la demande étant très forte dans ce secteur, les femmes commencèrent à l’investir dès les années 50, au dépens du secteur primaire. La part des femmes travaillant dans l’artisanat et l’agriculture est ainsi passée de 41% en 1946 à 8,6% en 1975. Les femmes rencontrent toujours des difficultés : la hiérarchie du travail est dominée par les hommes, elles doivent s’occuper des tâches subalternes et de manière général, il est difficile de faire carrière.
En 1965, les femmes obtiennent le droit de travailler et d’ouvrir un compte en banque sans l’autorisation de leurs maris.
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C’est à partir des années 70, que les jeunes filles ont acquis un plus large accès à l’enseignement, source de formation à un emploi et de compétences. Cependant cet accès reste inégalitaire puisque certains concours d’entrée en grandes écoles leur était refusé comme celui de Polytechnique.
La progression de l’activité féminine prend des allures de » tendances constante et résistante ». La féminisation s’impose.
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